« Hixson-Crowell (loi de) » : différence entre les versions
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Dernière version du 6 février 2024 à 17:28
Hexane n. m. Composé constitué dune chaîne linéaire saturée de 6 atomes de carbone, CH.
Hexétidine n. f. Composé à fonction amidine faisant partie dun noyau pyrimidine réduit. Antiseptique à large spectre.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1221).
Hexokinase n. f. Enzyme catalysant la phosphorylation des hexoses sur le carbone 6 par transphosphorylation à partir dATP. Peu spécifique du substrat, à la différence de la glucokinase hépatique, elle catalyse lactivation du glucose en glucose-6-phosphate dans les tissus périphériques, première réaction de la glycolyse.
Hexose n. m. C, ose comportant 6 atomes de carbone dont 5 portent une fonction alcool et 1 une fonction aldéhyde (carbone 1) ou cétone (carbone 2).
Hexylaminolévulinate (chlorhydrate de) Cf chlorhydrate de hexaminolévulinate.
Hexylrésorcinol n. m. Composé phénolique à propriétés antihelminthique, antiseptique et désinfectante.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 1437).
Hiatus n. m. Ouverture ou fente étroite.
Hibiscus n. m. Arbuste tropical (Hibiscus syriacus ou Althea, L. Malvaceae) pouvant atteindre plusieurs mètres, à fleurs annuelles de couleurs vives, monochromes ou bicolores qui comportent plus de trois mille variétés. Cf karkadé
Higuchi (équation de) Équation parfois dite « loi de la racine carrée » régissant la cinétique de libération dune substance active à partir dune surface plane dans le cas dun système matriciel homogène : = solubilité de la substance active dans léluant concerné
Hile n. m. Zone particulière à lentrée dun organe.
Hippocrate (serment d') n. m. Ensemble des règles morales de lart de guérir établi par Hippocrate, accepté sous forme de serment, presque sans changement, en France, dès les XVe et XVIe siècles ; rendu obligatoire lors de la soutenance de thèse, dans toutes les Facultés de médecine, par lÉdit royal…
Acide hippurique n. m. Molécule résultant de la conjugaison, par amidification, de la glycine avec lacide benzoïque préalablement activé sous forme de benzoylCoA.
Hirsutisme n. m. Syndrome endocrine de la femme, marqué par le développement dune pilosité anormale sur des parties du corps où elle existe normalement seulement chez lhomme : visage, thorax, abdomen. Lhirsutisme est une manifestation anormale dun excès de production dandrogènes (hyperandrogénie) ou dun excès de sensibilité cutanée…
Hirudine n. f. Peptide anticoagulant, puissant inhibiteur de la thrombine, constitué de 65 acides aminés ; isolée de la salive de sangsues, notamment Hirudo medicinalis L. Non utilisée elle-même en thérapeutique, sa structure a servi de modèle à la conception de la bivalirudine (DCI) anglais bivalirudin espagnol bivalirudina,…
Histamine n. f. Amine biogène produite par décarboxylation de la l-histidine avant stockage dans des vésicules, agissant comme médiateur par liaison à des récepteurs membranaires métabotropiques (regroupés en quatre classes : H1, H2, H3 et H4) puis dégradée par méthylation dun azote du cycle suivie dune oxydation par…
Histidine (His, H) n. f. Acide aminé hétérocyclique basique à noyau imidazole, jouant un rôle majeur dans la structure et la fonction des protéines, participant notamment à la catalyse acido-basique (exemple : dans la chymotrypsine et lanhydrase carbonique). Sa décarboxylation cellulaire par lhistidine décarboxylase ou par des bactéries intestinales conduit…
Histiocytose n. f. Maladie de lenfant et du jeune adulte par accumulation tissulaire anormale damas de cellules de Langerhans formant granulomes. Elle peut se présenter par atteinte dun unique organe ou sous forme progressive en affectant plusieurs organes vitaux. Elle se manifeste par des poussées de durée et…
Histocompatibilité n. f. Degré de similitude des caractères antigéniques des tissus dun donneur et dun receveur déterminant lacceptation ou le rejet de greffe. Différents ensembles dantigènes tissulaires codés par des gènes alléliques définissent des systèmes dhistocompatibilité dont les principaux sont les systèmes des groupes sanguins et le complexe…
Histogramme n. m. Représentation graphique conventionnelle de la distribution dun échantillon. Selon la définition académique, elle consiste en la juxtaposition de rectangles contigus dont les bases représentent des intervalles de valeurs observées ou observables et dont les surfaces représentent les fréquences avec lesquelles les observations se trouvent dans…
Histone n. f. Terme générique désignant des protéines de faible MM (11 à 20 kDa) de caractère basique, associées à lADN dans les chromosomes des cellules eucaryotes. Elles ont un rôle structural dans la compaction de lADN en chromatine et un rôle fonctionnel en intervenant dans la régulation…
Histopathologie n. f. Étude des tissus affectés et prélevés par biopsie sur une pièce opératoire ou au cours dune autopsie.
Histoplasma n. m. Micromycète de la famille des Moniliaceae. En culture, forme des filaments cloisonnés, ramifiés, portant de petites spores rondes et de grosses chlamydospores recouvertes daspérités à aspect de châtaigne. Comprend :2 - Histoplasma capsulatum var. duboisii, agent de lhistoplasmose africaine, présent surtout en Afrique noire.…
Histoplasmose n. f. Mycose par Ascomycota du genre Histoplasma capsulatum var. duboisii (histoplasmose africaine) ou Histoplasma capsulatum var. capsulatum (histoplasmose américaine), induite par inhalation de micronidies en suspension dans une atmosphère confinée et humide, contaminée notamment par les déjections de chauve-souris. Plus rarement, la contamination peut se faire…
Histréline (acétate de) n. f. Décapeptide de synthèse analogue de la GnRH (gonadotrophin releasing hormone ou gonadoréline). Administrée sur une longue période, elle soppose à la libération des gonadotrophines, inhibe la synthèse des stéroïdes ovariens et testiculaires et prévient la maturation sexuelle.
HIV Cf virus VIH
HLB Acronyme pour Balance hydrophile – lipophile. Cf équilibre hydrophile – lipophile.
HMG-CoA-réductase n. f. Enzyme-clé de la biosynthèse du cholestérol, très étroitement régulée, catalysant la réduction du β-hydroxy-β-méthylglutaryl-CoA en mévalonate en présence de NADPH,H.
Hodgkin (lymphome de) n. m. Affection maligne du tissu lymphoïde caractérisée par une prolifération de cellules très dysmorphiques, les cellules de Reed – Sternberg, associée de façon variable à une hyperplasie lymphoïde et aux éléments dun granulome inflammatoire. La clinique comporte, notamment, des adénopathies, une splénomégalie fréquente, une fièvre ondulante,…
Holandrique adj. Se dit dune transmission héréditaire dun gène, dune anomalie génétique ou dune maladie, dun père à ses fils, les filles étant épargnées. Elle est liée à des gènes situés sur le segment non homologue du chromosome Y.
Holmium n. m. solvaté dans lacide perchlorique donne un spectre UV – visible présentant une série de pics bien caractéristiques.
Holobionte n. f. Unité biologique, appelée aussi " supraorganisme ", composée de l’hôte (Homme, animal, plante) et de tous ses microorganismes, cest-à-dire son microbiote (bactéries, archées, eucaryotes, virus) sans lequel il ne peut pas vivre.
Holoclar n. m. Médicament de thérapie innovante issu de l’ingénierie tissulaire, constitué de cellules épithéliales cornéennes humaines autologues contenant des cellules souches amplifiées ex vivo.
Hologénome n. m. Ensemble des génomes présents dans un holobionte ; il est constitué du génome de lorganisme et des génomes de son microbiote (bactéries, archées, eucaryotes, virus).Cf holobionte.
Hologynique adj. Se dit de la transmission héréditaire dun gène, dune anomalie génétique ou dune maladie, dune mère à ses filles, les fils demeurant indemnes. Elle est liée à des gènes situés sur le chromosome X.
Holoprotéine n. f. Protéine exclusivement constituée dacides aminés. Exemple : la sérumalbumine.
Holoside n. m. Glucide constitué exclusivement doses ou de dérivés doses (exemple acides uroniques) reliés par des liaisons osidiques. On distingue les oligosides (ou oligosaccharides) constitués de 2 à 10 unités doses et, au-delà, les polyosides encore appelés polysaccharides ou glycanes.
Holoxénique adj. Animal dont le microbiote est exposé depuis sa naissance à tous les microorganismes de son milieu naturel et dans lequel on ne peut garantir labsence de microorganismes pathogènes et opportunistes.
Holozoonose n. f. 1- maladie infectieuse microbienne ou parasitaire dont la transmission se fait de lhomme à lanimal et de lanimal à lhomme avec maintien de linfection ; 2- zoonose avec développement complet du parasite chez un hôte inhabituel (exemple : trichinellose).
Homatropine n. f. Homologue inférieur de latropine doué comme cette dernière de propriétés anticholinergiques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0500).
Homéoboîte n. f. Motif très conservé de 180 nucléotides qui est retrouvé dans certains gènes essentiels au développement embryonnaire. Code un domaine protéique de 60 acides aminés qui interagit spécifiquement avec certaines séquences promotrices d’autres gènes.
Homéodomaine n. m. Domaine polypeptidique de 60 acides aminés contenant un motif hélice-tour-hélice permettant la fixation à des séquences promotrices d’autres gènes et codé par une homéoboîte.
Homéogène n. m. Gène possédant un motif de type homéobox dans sa séquence codante.
Homéopathie n. f. Méthode thérapeutique énoncée la première fois, en 1796, par S. Hahnemann, médecin allemand (1755 – 1843), développée au XIXe siècle (Organon de lArt de guérir, 1810). Elle consiste à administrer des doses infinitésimales, obtenues par dilution et agitation (dynamisation), dune substance qui, administrée à dose…
Homéostasie n. f. Capacité (définie initialement par Claude Bernard) qua un organisme de conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes extérieures. Ces équilibres sont maintenus par des régulations rétroactives dans lesquelles laction sur un effecteur est contrôlée par lintensité de réponse dun effecteur. Deux systèmes participent…
Homocystéine n. f. Acide aminé à fonction thiol, HS-CH)-COOH , résultant de la déméthylation de la méthionine. Peut reformer la méthionine par transfert dun groupe méthyle sur la fonction thiol au cours dun cycle dans lequel interviennent les dérivés tétrahydrofoliques, ladénosine et la méthylcobalamine.
Homocytotrope adj. Qui a de laffinité pour les cellules dindividus de la même espèce. Exemple : anticorps homocytotrope.
Homogénéité n. f. Qualité dun ensemble dont les éléments sont de même nature.
Homogentisique (acide) n. m. Produit intermédiaire de métabolisation de la phénylalanine et de la tyrosine, avant conversion en acide 4-maléylacétoacétique sous laction enzymatique de lhomogentisate 1,2-dioxygénase dont le déficit induit une maladie génétique, lalcaptonurie.
Homoglycane Cf polyoside homogène.
Homoharringtonine n. f. Alcaloïde de structure dérivée de la phénéthylisoquinoléine, comportant une fonction ester indispensable à lactivité biologique. Elle est obtenue par extraction à partir des feuilles despèces asiatiques (Chine, Japon) de Cephalotaxus (Cephalotaxaceae), en particulier C. harringtonia (Knight ex J. Forbes) K. Koch = C. harringtonii, et…
Homologue adj. 1- Qui a le même rôle que quelquun dautre ou quelque chose dautre ; 2- qui a le même caractère dans un système différent.
Homosalate n. m. Ester salicylique figurant sur la liste positive des filtres solaires autorisés dans les produits cosmétiques, constituant lAnnexe VI du Règlement cosmétique européen. La concentration maximale autorisée est de 10 %. Filtre à spectre étroit, très stable, bien toléré.
Homotaurine n. f. Homologue supérieur de la taurine. HH, à propriétés GABA-ergiques.
Homothétie n. f. Transposition géométrique dune figure faisant que, dans la figure transformée, les distances relatives entre les différents points restent identiques à celles existant dans la figure dorigine.
Homothétique adj. Se dit dune figure qui est limage, par homothétie, dune autre figure.
→ Humus
Hixson-Crowell (loi de)
Étymologie : De A. W. Hixson, professeur, et J. H. Crowell, PhD, Columbia University, États-Unis.
Loi de cinétique décrivant la libération d'une molécule à partir de la dissolution d'un cristal ou d'une particule amorphe : la différence entre la racine cubique de substance initialement présente et la racine cubique de la quantité libérée à un temps donné est proportionnelle à la durée de libération.
S'applique généralement à des systèmes qui subissent une modification d'aire ou de diamètre au cours de la libération. Est aussi appelée loi de la racine cubique.
