« Isostémone » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée) | |||
Ligne 23 : | Ligne 23 : | ||
|VM_Position_illustration=Right | |VM_Position_illustration=Right | ||
|VM_Dimension_illustration=1.25 | |VM_Dimension_illustration=1.25 | ||
}} | }} | ||
{{Références}} | {{Références}} | ||
Dernière version du 6 février 2024 à 18:09
Isoflavone n. f. Nom désignant la 3-phényl-1-benzopyran-4-one et, par extension, lensemble des composés possédant ce squelette. Les isoflavones naturelles sont des constituants polyphénoliques dorigine végétale, formés biogénétiquement à partir des flavanones ; existent à létat libre (= aglycones, par exemple génistéine, daidzéine) ou sous forme dhétérosides (O-hétérosides, par…
Isoflurane n. m. Dérivé halogéné volatil, agent danesthésie générale (induction et entretien).Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1673).
Isoforme n. f. Terme général désignant une des formes multiples dune protéine, différant légèrement entre elles par leur séquence en acides aminés.
Isoindole n. m. Benzopyrrole dans lequel lazote nest pas situé sur un sommet adjacent au noyau phényle. Le noyau de lisoindole est présent dans quelques molécules utilisées en pharmacie, par exemple la tétraméthrine à effet antipoux.
Isolant n. m. Corps non conducteur de lélectricité ou de la chaleur.
Isolat n. m. 1- Entité isolée (ethnie, groupe humain...) ; 2- Ėchantillon d’organismes non nécessairement homogènes du point de vue génétique, prélevé dans son milieu naturel
Isolement n. m. 1- état de ce qui est seul, séparé de tout ; 2- opération visant à obtenir cet état.
Isoleucine (Ile, I) n. f. Acide aminé ramifié hydrophobe, glucogénique, et cétogénique, indispensable chez l’Homme. Représente moins de 4 % des acides aminés des protéines de l’organisme.
Isologue adj. Qualifie ce qui a la même constitution génétique. Exemple : greffe isologue pratiquée entre un donneur et un receveur génétiquement identiques (jumeaux homozygotes).
Isolysergique (acide) n. m. Épimère de lacide lysergique au niveau du carbone 8 porteur de la fonction acide carboxylique. Ses amides (monoamides et ergopeptines) semblent absents dans lergot de seigle et sont donc considérés comme des produits de dégradation des alcaloïdes naturels dérivés de lacide lysergique.
Isomérase n. f. Famille denzymes catalysant une réaction disomérisation et comprenant les cis et trans isomérases, les épimérases (inversion sur un carbone asymétrique), les racémases qui conduisent au racémique à partir dun isomère actif et les mutases qui réalise le transfert intramoléculaire dun groupe.
Isomère n. m. Nom de deux entités chimiques différentes possédant la même formule moléculaire (formule brute).
Isomérie n. f. Relation entre deux isomères.
Isomérisation n. f. Réaction de transformation dun composé en un de ses isomères.
Isométhadone n. f. Dérivé opioïde synthétique, isomère de la méthadone se différenciant de celle-ci par la position du groupe méthyle fixé sur la chaîne diphénylpropylamine.
Isoniazide n. m. Hydrazide de lacide isonicotinique, antibiotique bactéricide, antituberculeux.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0146).
Isonicotinique (acide) n. m. Isomère de lacide nicotinique, dans lequel le groupe carboxyle est situé sur le carbone en position 4 par rapport à lazote pyridinique.
Isophane adj. Qualificatif qui, associé à linsuline, désigne une combinaison de celle-ci avec de la protamine dans laquelle les deux substances se neutralisent, sans excès de lune ou lautre. Linsuline isophane ou NPH (Neutral Protamin Hagedorn du nom de son découvreur, H. C. Hagedorn, 1888-1971, médecin danois)…
Isophtalique (acide) n. m. Isomère de lacide phtalique, avec les deux groupes –COOH en position relative 1 et 3. La plupart des produits de contraste iodés (exemple : iopamidol) sont dérivés de lacide isophtalique.
Isoprénaline (chlorhydrate d') n. f. Dérivé N-isopropylé de la noradrénaline, prototype des agonistes bêta adrénergiques, provoquant, à ce titre, des effets cardiaques (chronotrope, dromotrope, inotrope, bathmotrope positifs) et respiratoires (bronchodilatateur).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 1332).
Isoprène n. m. Substance diénique en C siècle. Obtenu industriellement par crackage du pétrole (sous-produit de la production de léthylène), il est utilisé principalement pour la production de caoutchouc synthétique. En tant que substance naturelle, lisoprène est à la base de la biosynthèse des terpènes (parfois dénommés «…
Isopropanol n. m. CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1072100).
Isopropyle n. m. Groupe alkyle composé de 3 atomes de carbone liés à une structure principale par le carbone en position 2.
Isoquinoléine n. f. Hétérocycle isomère de la quinoléine, constitué d’une pyridine accolée à un benzène par sa liaison 3-4.
Isosorbide n. m. Dérivé cyclisé du d-sorbitol, résultant de sa déshydratation.
Isospora Genre de protiste Apicomplexa de la classe des Coccidea, famille des Eimeriidae. Isospora belli, parasite lintestin grêle de lhomme, est responsable de lisosporose, coccidiose intestinale affectant particulièrement les sujets immunodéprimés en zones tropicales et subtropicales. Provoque une entérocolite bénigne avec diarrhée non dysentériforme contenant des…
Isotachophorèse n. f. Type délectrophorèse dans laquelle les espèces migrent à la même vitesse bien que leurs mobilités électrophorétiques soient différentes. Ceci nest réalisé quen établissant des gradients de champ électrique, ce qui est obtenu par lutilisation de tampons différents. Les espèces migrent entre deux autres choisies comme…
Isotherme adj. 1- qualifie un phénomène ou une transformation se produisant à température constante ; 2- qualifie une enceinte maintenue à température constante, par exemple à laide dun dispositif thermostatique.
Isothiocyanate n. m. Terme désignant des sels (par exemple isothiocyanate dammonium) ou des esters de lacide isothiocyanique de formule H-N=C=S. De nombreux esters isothiocyaniques (isothiocyanates, anciennement sénevols) résultent de lhydrolyse enzymatique (par la myrosinase) des glucosinolates présents dans des Brassicaceae (ex-Crucifères) et des familles botaniques voisines ; liquides…
Isothipendyl (chlorhydrate d') n. m. Composé à squelette très proche de celui de la prométhazine, donc à groupe éthylène-diamine, antihistaminique H
Isotonie n. f. Équilibre moléculaire entre deux solutions ayant la même tension osmotique et séparées par une membrane semiperméable. Exemple du plasma sanguin maintenant constant le volume des cellules sanguines avec lesquelles il est en contact et assurant le maintien de leur intégralité.
Isotope n. m. Élément caractérisé par son numéro atomique et sa masse atomique. Les isotopes dun même élément contiennent le même nombre de protons et délectrons, mais diffèrent par leur nombre de neutrons. Ils ont donc le même numéro atomique et occupent la même place dans la classification…
Isotrétinoïne n. f. Isomère par inversion d’orientation stérique sur le carbone voisin de la fonction acide terminale de la trétinoïne, dérivé de la vitamine A.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1019).
Isotrope adj. Se dit dun corps dont les propriétés physiques sont les mêmes quelle que soit la direction suivant laquelle on les évalue (exemple le verre).
Isotype n. m. Epitope codé par des segments génétiques identiques chez tous les individus dune même espèce. Ces épitopes sont localisés principalement sur les domaines constants des chaînes lourdes et légères des immunoglobulines, définissant ainsi les cinq isotypes des chaînes lourdes (α, δ, ε, γ et μ) et…
Isoxazole n. m. Hétérocycle aromatique à 5 sommets dont un atome doxygène et un atome dazote en positions 1 et 2.
Ispaghul n. m. Herbacée (Plantago ovata Forssk., Plantaginaceae ; = P. ispaghula Roxb. ex Fleming) cultivée surtout en Inde, principal producteur mondial, en Iran et au Pakistan. Présence dans la graine d’un mucilage hétéroarabinoxylanique abondant (15 à 30 %), à action laxative mécanique par hydratation du bol fécal ; également responsable…
Isradipine n. f. Dihydropyridine, inhibiteur de linflux calcique notamment au niveau des fibres musculaires lisses, antihypertenseur.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2110).
IST Infection sexuellement transmissible. syndrome dimmunodéficience acquis (SIDA), hépatite B, herpès génital, syphilis, chlamydiose, trichomonose, mycoplasme, blemnoragie, gonococcie, verrue génitale, papillomavirus.
Istradéfylline n. f. Analogue de la caféine, antagoniste sélectif du récepteur A de l’adénosine ; la liaison de ladénosine à son récepteur active l’adénylate cyclase et, donc, la synthèse de l’AMP cyclique.
ITAM (Immunoreceptor tyrosine-based activation motifs) Acronyme anglo-saxon signifiant " Motifs d’activation des récepteurs immunologiques contenant des tyrosines ". Il sagit de séquences constituées dune paire de motifs YxxL séparée par une dizaine dacides aminés localisées dans les régions cytoplasmiques de différentes protéines membranaires associées aux récepteurs des lymphocytes T, des…
ITC (Isothermal titration calorimetry) n. f. Acronyme anglo-saxon signifiant " Titration calorimétrique isotherme", méthode de titrage dans un calorimètre maintenu isotherme au fur et à mesure de laddition de la solution titrante soit par refroidissement par effet Peltier soit par chauffage par effet Joule.
ITIM (Immunoreceptor tyrosine-based inhibition motifs) Acronyme anglo-saxon signifiant " Motifs dinhibition des récepteurs immunologiques contenant des tyrosines ". Ces résidus tyrosine sont localisées dans les régions cytoplasmiques de récepteurs cellulaires. Ils participent à larrêt de la transmission du signal.
Itopride (chlorhydrate d') n. m. Benzamide substitué antagoniste des récepteurs D à la dopamine, avec des propriétés antiémétiques et prokinétiques proches de celles du métoclopramide.
Itraconazole n. m. Dérivé du triazole.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1335).
IUPAC (International union for pure and applied chemistry) Union Internationale pour la Chimie pure et appliquée, organisme international chargé de régir la nomenclature en chimie.
Ivabradine (chlorhydrate d') n. f. Antiangoreux, agent bradycardisant capable dagir directement et sélectivement au niveau du nœud sinusal en inhibant le courant pacemaker I, ce qui réduit la vitesse de dépolarisation diastolique et ralentit le rythme cardiaque. Ceci réduit ainsi le travail cardiaque et la consommation en oxygène du myocarde.…
Ivacaftor n. m. Molécule de synthèse dite « potentiateur » visant à améliorer l’activité résiduelle de la protéine CFTR au pôle apical des cellules épithéliales. Elle empêche l’élimination des protéines CFTR défectueuses dans la cellule, corrige le repliement des protéines et aide à leur transport intracellulaire jusquau…
Ivermectine n. f. Mélange de deux constituants possédant une structure de macrocycle lactonique (ivermectines BInscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2017, 1336).
Ivosidénib n. m. Petite molécule de synthèse, inhibitrice de l’isocitrate déshydrogénase-1 (IDH1), l’une des trois isozymes IDH. LIDH1, homodimère asymétrique présent dans le cytoplasme et les peroxysomes, catalyse la décarboxylation oxydative réversible de l’isocitrate en α-cétoglutarate (2-oxoglutarate) avec formation de NADPH..
Ivy incision n. f. Méthode de biologie médicale qui explore essentiellement lhémostase primaire et qui consiste à apprécier le temps de saignement après incision superficielle de la face antérieure de lavant-bras sur 5 mm de largeur, un sphygmomanomètre étant porté à une pression de 40 mm de mercure. On…
→ Jute
Isostémone
Anglais : isostemonous
Espagnol : isostemonous
Étymologie : Grec ἴσος ísos égal et στήμων stếmôn chaîne de tisserand, latin stāmĕn, ourdissure, fil d'une quenouille, toute espèce de fil d'où étamine.
adj. Se dit d'une fleur dont le nombre d'étamines est égal au nombre de pétales (ou de sépales). Exemples : fleurs de bourrache, de mouron rouge.
Cf polystémonie.