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Dernière version du 6 février 2024 à 18:26

Légumineuse ←

Leptospirose n. f. Nom générique pour des zoonoses infectieuses à caractère épidémique, professionnelles ou associées aux loisirs en milieu aquatique, dues à des bactéries à Gram négatif, du genre Leptospira, présentes dans des eaux polluées. Contagion humaine en période estivo-automnale par contact avec l’eau contaminée et pénétration du…

Lercanidipine (chlorhydrate de) n. f. Antihypertenseur antagoniste calcique de la famille des dihydropyridines. Bloque sélectivement les canaux calciques voltage-dépendants de type L. Son action antihypertensive est liée à un effet relaxant direct sur les muscles vasculaires lisses. Lisomère S est le plus actif, mais cest le racémique qui est utilisé.

Lesch-Nyhan (maladie de)

Lésinurad n. m. Composé uricosurique de synthèse agissant par inhibition du transporteur membranaire du tubule rénal proximal, lURAT1 (Urate anion exchanger 1), entraînant une diminution de la réabsorption rénale de lacide urique et une augmentation de son excrétion urinaire.

Lésion n. f. Altération anatomique et histologique ; peut être due à un traumatisme, à laction dun virus, dune bactérie, dun parasite, à une intoxication (alcool, tabac, héroïne...), au dysfonctionnement dun organe.

Létal adj. Qui entraîne la mort (pathologie létale, gène létal, dose létale).

Létalité n. f. Risque potentiel qu’ont les personnes souffrant d’une affection donnée (maladie, blessure, lésion...) d’en mourir. En épidémiologie, ce risque est mesuré par le taux de létalité qui est la proportion de sujets décédés par rapport au nombre de cas.

Létermovir n. m. Antiviral, dérivé des 3,4-dihydroquinazolines, appartenant à la nouvelle classe des inhibiteurs interagissant spécifiquement avec des protéines du complexe terminase du cytomégalovirus (CMV). Ces protéines, pUL56 et pUL89, sont essentielles pour le clivage de l’ADN viral et son empaquetage dans les virions nouvellement formés.…

LétibotulinumtoxineA n. f. Complexe protéique purifié de neurotoxine botulique de type A, produit par fermentation de la souche de Clostridium botulinum CBFC26. Voir : AbobotulinumtoxineA ; IncobotulinumtoxineA ; OnabotulinumtoxineA.

Létostéine n. f. Dérivé de la cystéine, cyclisé en un composé à noyau thiazolidine.

Létrozole n. m. Inhibiteur non stéroïdien de laromatase agissant en se liant de façon compétitive à la fraction hème du complexe cytochrome P450–aromatase. Il prévient ainsi la conversion de landrostènedione, principalement en estrone et estradiol.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2334).

Leucaphérèse n. f.

Leucémie n. f. Nom générique pour des hémopathies malignes caractérisées par une prolifération anarchique des leucocytes et de leurs précurseurs dans les organes hématopoïétiques et, éventuellement, dans le sang. Le premier signe dalerte est souvent révélé par un hémogramme anormal. On distingue les leucémies aiguës (surtout lymphoblastiques et…

Leucine (Leu, L) n. f. Acide aminé ramifié, cétogénique indispensable chez lHomme.

Leucinose n. f. Maladie métabolique héréditaire par mutation des gènes BCKDHA (chr 19q13.1-13.2), BCKDHB (chr 6p22-21) ou DBT (chr 1p31) codant pour les sous-unités E1α, E1β, et E2 de la décarboxylase α-céto-acide. Transmise sur le mode autosomique récessif, le déficit bloque le métabolisme du céto-analogue dacides aminés ramifiés…

Leucoanthocyane n. m. Nom ancien pour proanthocyanidol.

Leucoblaste n. m. Cellule jeune hématopoïétique qui désigne aussi bien une cellule myéloïde, cest-à-dire un myéloblaste, quune cellule lymphoïde, cest-à-dire un lymphoblaste.

Leucocianidol n. m. Nom désignant un des isomères du 3,4,5,7,3’,4’-hexahydroxyflavane, d’origine naturelle ou hémisynthétique. Propriétés veinotoniques et vasculoprotectrices ; augmente la résistance des vaisseaux et diminue leur perméabilité (propriétés classiquement désignées par vitaminiques P).

Leucocyte n. m. Cellule produite par la moelle osseuse, principalement présente dans le sang mais aussi dans les organes lymphoïdes (lymphocytes dans les ganglions, dans la rate). La durée de vie des leucocytes dans le sang est de quelques jours en moyenne. Ils interviennent dans la défense…

Leucocytose

Leucodérivé n. m. Nom utilisé dans la chimie des colorants pour désigner un composé incolore. La perte de coloration dun composé initialement coloré se produit lorsque le groupement chromophore est réduit, ce qui diminue la conjugaison des doubles liaisons responsables de la coloration initiale.

Leucodermie n. f. Hypopigmentation ou apygmentation de zones de lépiderme par déficit ou absence de mélanine. Elle peut être congénitale, comme dans lalbinisme, ou acquise, par exemple dans la lèpre, le psoriasis, la syphilis, le vitiligo ou le tissu cicatriciel dune plaie.

Leucodystrophie n. f. Terme générique désignant une famille de neuropathies dégénératives héréditaires caractérisées par la démyélinisation de la substance blanche du cerveau, suite à une anomalie du catabolisme de certains lipides complexes. Il existe des formes autosomiques ou liées à lX, récessives ou dominantes se déclarant chez lenfant…

Leucoencéphalite n. f. Affection neurodégénérative par démyélinisation de territoires de la substance blanche de lun des hémisphères de lencéphale ou du cervelet. La symptomatologie clinique affecte la région innervée par le territoire cérébral atteint, avec troubles moteurs, sensitifs et psychiques.

Leuconostoc Genre bactérien de la famille des Streptococcaceae. Cocci sphériques ou lenticulaires à Gram positif, immobiles, non sporulés, associés par deux ou en courtes chaînettes. Culture sur milieu glucosé avec dégagement gazeux par différence avec les autres bactéries de la famille. Bactéries lactiques opportunistes, rarement rencontrées…

Leucopénie n. f. Diminution du nombre des leucocytes sanguins circulants en dessous de 4 G/L, soit en dessous de 4000/µL.

Leucopoïèse n. f. Formation des leucocytes dans la moelle osseuse.

Leucorrhée n. f. Élimination physiologique, par la vulve, de sécrétions du vagin et/ou du col utérin. Fluides, blanchâtres, indolores, leur volume varie selon la période du cycle menstruel. Chez la femme enceinte, les modifications de lambiance hormonale augmentent la glaire cervicale et la desquamation de la muqueuse vaginale.

Leucose n. f. Prolifération leucocytaire. Terme désuet en pathologie humaine, remplacé par leucémie. Employé en médecine vétérinaire (leucose des mammifères) pour désigner les proliférations tumorales des tissus producteurs des leucocytes, fréquentes surtout chez le chien, les bovins et certains oiseaux.

Leucostase n. f. Accumulation, au niveau des capillaires pulmonaires et cérébraux, de cellules blastiques leucémiques dont ladhérence augmentée et la faible déformabilité entraînent une hyperviscosité sanguine, en cas de forte hyperleucocytose. Se manifeste par une détresse respiratoire daggravation rapide, avec hypoxémie sévère.


Leucovorine n. f. Métabolite de lacide folique (mélange racémique).

Leuproréline n. f. Nonapeptide de synthèse (5-oxoPro-His-Trp-Ser-Tyr-D-Leu-Leu-Arg-ProNHCInscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1442).

Lév– Préfixe indiquant une action vers la gauche ou dans le sens contraire des aiguilles dune montre, par exemple le lévulose (fructose) qui dévie vers la gauche le plan de polarisation de la lumière.

Lévalbutérol (chlorhydrate de) n. m. Antiasthmatique énantiomère R de lalbutérol racémique (salbutamol). Il sagit dun agoniste puissant des récepteurs β2-adrénergiques bronchiques conduisant à un effet bronchodilatateur.

Lévamisole (chlorhydrate de) n. m. Dérivé de limidazole et du thiazole.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2015, 0726).

Lévamlodipine (maléate de) n. f. Molécule de la famille des dihydropyridines, énantiomère (S) de l’amlodipine, modulateur allostérique qui agit sur les canaux calcium de type L. L’amlodipine est le mélange racémique des deux énantiomères (S) et (R).

Lévétiracétam n. m. Antiépileptique structuralement différent des autres substances actives anticomitiales existantes, proche du brivaracétam. Son mécanisme daction est mal élucidé : il agirait sur les concentrations calciques intraneuronales en bloquant les canaux calciques et en réduisant la libération du calcium des réserves intraneuronales ; il agirait aussi…

Lév- Lévo- Préfixe signifiant que le composé est chiral et lévogyre.

Lévobunolol (chlorhydrate de) n. m. Isomère lévogyre dun bêta-bloqueur non sélectif de type aryloxypropanolamine. Antihypertenseur.

Lévobupivacaïne (chlorhydrate de) n. f. Énantiomère S de la bupivacaïne, anesthésique local à longue durée daction. Elle agit en bloquant la conduction des nerfs sensitifs et moteurs principalement par action sur les canaux sodiques de la membrane cellulaire, mais aussi en bloquant les canaux potassiques et calciques. De plus, elle…

Lévocabastine (chlorhydrate de) n. f. Isomère lévogyre dun antihistaminique HInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2014, 1484).

Lévocarnitine

Lévocétirizine (dichlorhydrate de) n. f. Antihistaminique, Énantiomère R de la cétirizine, antagoniste des récepteurs périphériques H ayant peu deffets sédatifs et dépourvu deffets anticholinergiques.

Lévodopa (L-DOPA) n. f. Acronyme de 3,4-dihydroxyphénylalanine. Antiparkinsonien, précurseur métabolique de la dopamine pénétrant dans le cerveau par transport actif pour y être transformé en dopamine, améliorant ainsi lakinésie, la rigidité, les tremblements (amélioration moindre) et diminuant lapathie.Inscrite, en association avec la carbidopa, sur la liste des Médicaments essentiels…

Lévodropropizine n. f. Antitussif énantiomère S de la dropropizine, agit comme antitussif périphérique, sans action sur le système nerveux central.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1535).

Lévofloxacine n. f. Antibactérien énantiomère S de lofloxacine, appartient à la famille des fluoroquinolones. Elle agit sur le complexe ADN/ADN-gyrase et sur la topoisomérase IV.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.

Lévofolinate

Lévogyre adj. Qualifie une substance chirale qui dévie le plan de polarisation de la lumière polarisée dans le sens inverse des aiguilles dune montre pour un observateur se situant face à la lumière incidente.

Lévomenthol Cf menthol.

Lévomépromazine n. f. Isomère lévogyre dune phénothiazine neuroleptique de 1Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 505 (chlorhydrate de) et 925 (maléate de)

Lévométhadone (chlorhydrate de) n. f. Analgésique opioïde de synthèse. La lévométhadone est lénantiomère actif (configuration R) de la méthadone.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1787).

Lévomilnacipran n. m. Composé inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN).

Lévonorgestrel n. m. Forme lévogyre du norgestrel, progestatif triphasique de synthèse.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 0926).

Lévopenbutolol (sulfate de) n. m. β-bloquant non sélectif avec activité intrinsèque.

Lévosimendan n. m. Énantiomère R du simendan, faisant partie de la classe des agents inotropes dits « sensibilisateurs des protéines contractiles au calcium ». Sa liaison sélective à lextrémité N-terminale de la troponine C et la stabilisation de la conformation de cette protéine liée au calcium permettent un…

Lévothyroxine sodique n. f. Forme lévogyre de la thyroxine, daction plus spécifique que le racémique quelle a supplantée en thérapeutique substitutive thyroïdienne.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 0401).

Lévulose Cf fructose.

Levure n. f. Terme générique pour des Micromycètes unicellulaires (sous-embranchement des Ascomycotina), classe des Hémiascomycètes, famille des Saccharomycetaceae (exemple : Saccharomyces cerevisiae, levure de bière), se reproduisant par bourgeonnement. Quand la forme sexuée est inconnue, la levure est classée dans le sous-embranchement des Deuteromycotina, classe des Blastomycètes, ordre…

Lewis (théorie de)

Lewy (corps de)



→ Liguliflore

Leucotriène (LT)

Dernière modification de cette page le 02 mars 2017


Anglais : leukotriene
Espagnol : leucotrieno
Étymologie : Grec λευκός leukós brillant, pur, blanc et τριάς triás trois, groupe de trois, suffixe –ène double liaison, insaturation.

n. m. Nom de composés lipidiques de la famille des éicosanoïdes possédant 3 à 5 doubles liaisons, initialement isolés dans les leucocytes. Ils sont synthétisés, sous l'action de lipo-oxygénases et de leucotriènes synthétases, à partir de différents acides gras polyinsaturés des phospholipides membranaires et, en particulier, de l'acide arachidonique. Ils sont désignés par l'abréviation LT complétée par une lettre et un chiffre indiquant la série et le nombre de doubles liaisons. Le LTA 4 est un époxyde instable, le LTB 4 un glycol. Un reste cystéine est uni par le soufre au squelette arachidonique (en 6) dans LTC 4, LTD 4, LTE 4 et LTF 4 (avec, en plus, un enchaînement peptidique dans LTC 4, LTD 4 et LTF 4). Les leucotriènes issus de l'acide arachidonique (LTA4 métabolisé soit en LTB4 soit en LTC4, LTD4 et LTE4) sont produits par les polynucléaires neutrophiles, éosinophiles et basophiles, mais surtout par les mastocytes et les macrophages alvéolaires.

Les leucotriènes jouent un rôle important dans le phénomène d'hypersensibilité immédiate et dans la bronchoconstriction. Ainsi LTB4 est un médiateur de la réaction inflammatoire par son action chimiotactique pour les polynucléaires et par augmentation de la perméabilité vasculaire. Les leucotriènes cystéinés, LTC4, LTD4, LTE4, se fixent sur leurs récepteurs au niveau des cellules bronchiques et des veines pulmonaires, provoquant une augmentation de la contraction des muscles lisses, de la perméabilité vasculaire et des sécrétions bronchiques dans l'asthme. Le traitement de l'asthme fait appel à des antileucotriènes, antagonistes des récepteurs (exemple montélukast).