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|VM_Définition=Petite molécule de synthèse qui est un [[Inhibiteur|inhibiteur]] sélectif de la fonction de la capside du virus responsable du syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) de type 1 (VIH-1), en se liant directement sur l’interface entre les sous-unités de la protéine de capside (CA). Il inhibe la réplication du VIH-1 en interférant avec plusieurs étapes essentielles du cycle viral, y compris l’intégration nucléaire de l’ADN proviral du VIH-1 par l’intermédiaire de la capside (en bloquant la liaison des protéines d’import nucléaire à la capside), l’assemblage et la libération du virus (en interférant avec le fonctionnement Gag/Gag-Pol, ce qui réduit la synthèse des sous-unités de la CA), et la formation du noyau de la capside (en perturbant le taux d’association des sous-unités de la capside, ce qui conduit à des capsides mal formées). Le lénacapavir ne guérit pas l’infection par le VIH ou le SIDA, mais il peut retarder l’atteinte du système immunitaire, ainsi que le développement d’infections et de maladies associées au SIDA.<br />Voir : Capside ; Virus VIH ; SIDA ; Réplication ; Intégration ; ADN ; Importine.
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|VM_Commentaires=Il est utilisé, en association avec d’autres médicaments, dans le traitement des adultes infectés par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). Il est administré lorsque le virus est résistant à d’autres traitements. Il est disponible (à l’hôpital) sous la forme de comprimés à prendre par voie orale et sous la forme d’une solution injectable. Les comprimés sont pris au début du traitement, les jours 1, 2 et 8. Une semaine plus tard, les patients reçoivent des injections de lénacapavir toutes les 26 semaines en tant que traitement d’entretien. Les injections sont administrées sous la peau par un personnel de santé (médecin, infirmière ou infirmier).
|VM_Commentaires=Il est utilisé, en association avec d’autres médicaments, dans le traitement des adultes infectés par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). Il est administré lorsque le virus est résistant à d’autres traitements. Il est disponible (à l’hôpital) sous la forme de comprimés à prendre par voie orale et sous la forme d’une solution injectable. Les comprimés sont pris au début du traitement, les jours 1, 2 et 8. Une semaine plus tard, les patients reçoivent des injections de lénacapavir toutes les 26 semaines en tant que traitement d’entretien. Les injections sont administrées sous la peau par un personnel de santé (médecin, infirmière ou infirmier).
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Dernière version du 21 mars 2024 à 09:38

Larotaxel ←

Laxatif adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui facilite la formation et lévacuation des selles, éventuellement ramollies, sans provoquer de coliques et de troubles généraux, à la différence des purgatifs. Répartis en différents groupes : osmotiques hypoammoniémiants ou acidifiants coliques (exemples : lactulose, lactitol) ; osmotiques (exemples…

Lazaret n. m. Établissement où seffectue le contrôle sanitaire, lisolement des malades contagieux dans un port, un aéroport, une zone frontalière.

Lazaroïde n. m. Substance appartenant à une famille de 21-aminostéroïdes dépourvus dactivité glucocorticoïde, mais capteurs de radicaux libres oxygénés et inhibiteurs de la peroxydation des lipides membranaires.

Lazertinib n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur sélectif de certaines formes du récepteur du facteur de croissance épidermique EGF, (epidermal growth factor), présentant des mutations activatrices, notamment la mutation de résistance T790M, les délétions de l’exon 19 (Del19) et la mutation L858R, de l’exon…

LBM

L-carnitine n. f. Énantiomère naturel lévogyre de la carnitine.

LDA Sigle désignant trois processus biopharmaceutiques : libération, dissolution et absorption.

LDH

LDL

L-DOPA

Leber Theodor Gustav Karl von Leber, 1840 – 1917, ophtalmologiste allemand dont le nom est associé à différentes maladies des yeux.

Lébrikizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, de type immunoglobuline G4 (IgG4), qui se lie avec une haute affinité à l’interleukine-13 (IL-13) et inhibe sélectivement la signalisation de l’IL-13 par la voie alpha du récepteur de l’IL-4 (IL-4Rα) et de l’hétérodimère de la chaine alpha 1 du récepteur de…

Lécanémab n. m. Anticorps monoclonal, immunoglobuline IgG1-κ, version humanisée d’un anticorps de souris (mAb158), qui reconnaît les protofibrilles β-amyloïdes solubles. Il prévient le dépôt d’agrégats de protofibrilles, qui contribuent au processus neurodégénératif, dans la maladie d’Alzheimer.

Lécithine

Lectine n. f. Protéine reconnaissant, avec une grande spécificité, de courtes séquences glucidiques au sein des glycoprotéines et des glycolipides. Chez les Mammifères, a un rôle de ciblage (exemple le récepteur à mannose-6-phosphate) ou de reconnaissance (exemple les sélectines).

LED

Lédipasvir n. m. Inhibiteur de la protéine non structurale NS5A du virus de l’hépatite C. Cette protéine participe à la réplication de l’ARN viral et à l’assemblage des virions.

Léfamuline n. f. Dérivé hémisynthétique, à usage humain, de la pleuromutiline, antibiotique dorigine fongique.Cf pleuromutiline.

Léflunomide n. f. Antiarthritique, précurseur pharmacologique (prodrogue) convertie in vivo en tériflunomide par fragmentation du cycle isoxazole en dérivé cyano. Ce métabolite actif est un inhibiteur de la dihydro-orotate deshydrogénase, enzyme intervenant dans la biosynthèse des nucléotides pyrimidiques, et présente une action antiproliférative sur les lymphocytes T activés…

Legionella Genre bactérien unique de la famille des Legionellaceae, bactéries intracellulaires facultatives à Gram négatif découverte, en 1976, à la suite dune épidémie de pneumopathie. Principales espèces : Legionella pneumophila et L. micdadei. Legionella pneumophila est la seule espèce pathogène chez lhomme, responsable de la légionellose…

Légionellose

Légionnaire

Légume n. m. Fruit sec déhiscent souvrant à la fois par sa suture ventrale et sa nervure dorsale et contenant plusieurs graines ; cest le fruit typique des Fabaceae ex Légumineuses.

Légumineuse Ancien nom de la famille des Fabaceae constituée de très nombreuses espèces et aujourdhui composée de quatre sous-familles dont les Cesalpinioïdeae, les Mimosoïdeae et les Faboïdeae ex Papilionaceae.

Léiomyome n. m. Tumeur bénigne de cellules du tissu musculaire lisse affectant le plus souvent le muscle utérin, lappareil digestif, la vessie, rarement la peau.

Léiomyosarcome n. m. Tumeur maligne de cellules du tissu musculaire lisse affectant le plus souvent la vessie, la prostate, lutérus ou lappareil digestif.

Leishmania Genre de la famille des Trypanosomatidae (Protozoaires flagellés) à taxinomie imparfaite. Généralement divisé en deux sous-genres : le sous-genre Leishmania dont 6 principaux complexes (L. donovani, L. tropica, L. major, L. aethiopica, L. mexicana, L. infantum) et le sous-genre Viannia avec 7 principaux complexes…

Leishmaniose n. f. Maladie provoquée par la piqûre dun phlébotome vecteur qui inocule des Leishmania. Le parasite colonise les macrophages (réticulo-endothéliose). Le patient peut présenter des épisodes fébriles, une faiblesse généralisée, des céphalées avec vertiges et diarrhées. LOMS estime quil y a environ 1 million de nouveaux cas…

Lemborexant n. m. Molécule de synthèse, antagoniste mixte des récepteurs de l’orexine 1 (ROX1) et lorexine 2 (ROX2), capable de franchir la barrière hématoencéphalique. Ces récepteurs sont couplés aux protéines G de type Gq/11. ROX1 a une plus forte affinité pour l’orexine tandis que ROX2 a une affinité…

Lemon-grass


Lénalidomide n. m. Dérivé racémique apparenté au thalidomide présentant des modulations structurales visant à limiter les effets de somnolence, de neuropathie et de tératogénicité du composé parent. Bien que le mécanisme daction soit encore mal connu, le lénalidomide présenterait des effets immunomodulateurs (inhibition de la production de TNF-α…

Léniolisib n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur spécifique de la kinase de la protéine phosphoinositide-3 (PI3K-δ).Voir : Inhibiteur ; Kinase ; Phosphoinositide ; Cycle (cellulaire) ; Variant ; Phosphatidylinositol.

Lénograstim n. m. Glycoprotéine recombinée identique à la forme recombinante du facteur de croissance hématopoïétique spécifique de la lignée granulocytaire (rHuG-CSF, recombinant Human Granulocyte Colony Stimulating Factor). Cytokine qui stimule la formation des précurseurs des polynucléaires neutrophiles.

Lénograstime Cf lénograstim.

Lente n. f. Œuf du pou (0,8 mm), fortement adhérent aux poils et cheveux par une sécrétion, la spumaline. Les lentes vivantes sont des œufs de couleur blanc-grisâtre, les lentes mortes sont plus blanches et desséchées.

Lentiginose n. f. Dermatose par augmentation du taux de mélanocytes dans la couche basale de lépiderme, caractérisée cliniquement par des lentigines.

Lentigo n. m. Tache cutanée anormale, pigmentaire, non surélevée et bien circonscrite de couleur brunâtre par dépôts de mélanine. Au pluriel, des lentigines.

Lentille n. f. Graine dune plante de la famille des Fabeacae et tout objet ayant cette forme.

Lentin

Lentinane n. m. Polysaccharide homogène extrait d’un champignon basidiomycète, le lentin du chêne, largement connu sous son nom japonais shiitaké, Lentinula edodes (Berk.) Pegler. Glucane de masse moléculaire élevée (environ 500 000), formé d’une chaîne principale constituée de glucoses à liaisons β-(1→3) dont certains sont substitués par des…

Lentisque n. m. Arbre au mastic, arbre toujours vert de la région méditerranéenne, Pistacia lentiscus L., Anacardiaceae. Plante dioïque, apétale dont les feuilles portent des folioles ovales ou elliptiques paripennées ; le fruit est une petite drupe rouge, puis noire. Par incision du tronc, on obtient la sécrétion…

Lentivirus Genre viral de la famille des Retroviridae caractérisant des « virus lents » cytopathogènes, définis par un développement lent et progressif des maladies provoquées. Virus à ARN monocaténaire, enveloppés, possédant une transcriptase inverse. Comprend essentiellement les virus de limmunodéficience humaine de types 1 et 2…

Lenvatinib n. m. Inhibiteur de tyrosine kinases multiples, notamment reliées aux récepteurs de facteurs de croissance endothéliale vasculaire de type 2 (VEGFR2, vascular endothelial growth factor 2) et de type 3 (VEGFR3, vascular endothelial growth factor 3), au récepteur du facteur de croissance fibroblastique (FGFR, fibroblast growth factor…

Lépirudine n. f. Anticoagulant isolé, à lorigine, de la salive de sangsue (Hirudo medicinalis) ; le gène de lhirudine a été séquencé et est maintenant exprimé dans Saccharomyces cerevisiae conduisant à une hirudine recombinante de 65 acides aminés différant de la protéine native au niveau des acides aminés…

Leporipoxvirus Genre de virus de la famille des Poxviridae responsable : 1- de la myxomatose du lapin ; 2- de la fibromatose du lapin, du lièvre et de lécureuil.

Lèpre n. f. Maladie infectieuse d’étiologie bactérienne due à Mycobacterium leprae ou bacille de Hansen. La lèpre humaine est une affection peu contagieuse, généralisée, chronique et d’évolution lente associée à un tropisme cutané et nerveux. Elle est transmise par des gouttelettes d’origine buccale ou nasale, lors de contacts…

Lépreux adj. et n. m. Qui est atteint de la lèpre.

Lépromine Cf test à la lépromine.

Leptine n. f. Hormone peptidique sécrétée par les adipocytes, agissant sur des récepteurs spécifiques localisés dans le noyau arqué de lhypothalamus en freinant le comportement alimentaire, doù sa qualification dhormone de la satiété en opposition aux ghrélines.

Leptocurare n. m. Curarisant dont la molécule est longue et flexible.

Leptospira Genre bactérien de la famille des Leptospiraceae et appartenant à lordre des Spirochaetales. La classification traditionnelle sépare lespèce L. biflexa, bactérie aquicole saprophyte non pathogène et lespèce Leptospira interrogans, pathogène agent de la leptospirose. Actuellement, par hybridation de lADN, sont distinguées au moins 19 espèces…

Leptospiraceae Famille de Spirochètes mobiles, à Gram négatif, de forme hélicoïdale, aérobies, responsables de zoonoses répandues dans le monde entier, atteignant les rongeurs et les animaux domestiques.

Leptospirose n. f. Nom générique pour des zoonoses infectieuses à caractère épidémique, professionnelles ou associées aux loisirs en milieu aquatique, dues à des bactéries à Gram négatif, du genre Leptospira, présentes dans des eaux polluées. Contagion humaine en période estivo-automnale par contact avec l’eau contaminée et pénétration du…

Lercanidipine (chlorhydrate de) n. f. Antihypertenseur antagoniste calcique de la famille des dihydropyridines. Bloque sélectivement les canaux calciques voltage-dépendants de type L. Son action antihypertensive est liée à un effet relaxant direct sur les muscles vasculaires lisses. Lisomère S est le plus actif, mais cest le racémique qui est utilisé.

Lesch-Nyhan (maladie de)

Lésinurad n. m. Composé uricosurique de synthèse agissant par inhibition du transporteur membranaire du tubule rénal proximal, lURAT1 (Urate anion exchanger 1), entraînant une diminution de la réabsorption rénale de lacide urique et une augmentation de son excrétion urinaire.

Lésion n. f. Altération anatomique et histologique ; peut être due à un traumatisme, à laction dun virus, dune bactérie, dun parasite, à une intoxication (alcool, tabac, héroïne...), au dysfonctionnement dun organe.

Létal adj. Qui entraîne la mort (pathologie létale, gène létal, dose létale).

Létalité n. f. Risque potentiel qu’ont les personnes souffrant d’une affection donnée (maladie, blessure, lésion...) d’en mourir. En épidémiologie, ce risque est mesuré par le taux de létalité qui est la proportion de sujets décédés par rapport au nombre de cas.

Létermovir n. m. Antiviral, dérivé des 3,4-dihydroquinazolines, appartenant à la nouvelle classe des inhibiteurs interagissant spécifiquement avec des protéines du complexe terminase du cytomégalovirus (CMV). Ces protéines, pUL56 et pUL89, sont essentielles pour le clivage de l’ADN viral et son empaquetage dans les virions nouvellement formés.…



→ Lévétiracétam

Lénacapavir

Dernière modification de cette page le 12 juillet 2023


Lénacapavir.


n. m.  (DCI). Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur sélectif de la fonction de la capside du virus responsable du syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) de type 1 (VIH-1), en se liant directement sur l’interface entre les sous-unités de la protéine de capside (CA). Il inhibe la réplication du VIH-1 en interférant avec plusieurs étapes essentielles du cycle viral, y compris l’intégration nucléaire de l’ADN proviral du VIH-1 par l’intermédiaire de la capside (en bloquant la liaison des protéines d’import nucléaire à la capside), l’assemblage et la libération du virus (en interférant avec le fonctionnement Gag/Gag-Pol, ce qui réduit la synthèse des sous-unités de la CA), et la formation du noyau de la capside (en perturbant le taux d’association des sous-unités de la capside, ce qui conduit à des capsides mal formées). Le lénacapavir ne guérit pas l’infection par le VIH ou le SIDA, mais il peut retarder l’atteinte du système immunitaire, ainsi que le développement d’infections et de maladies associées au SIDA.
Voir : Capside ; Virus VIH ; SIDA ; Réplication ; Intégration ; ADN ; Importine.


Il est utilisé, en association avec d’autres médicaments, dans le traitement des adultes infectés par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). Il est administré lorsque le virus est résistant à d’autres traitements. Il est disponible (à l’hôpital) sous la forme de comprimés à prendre par voie orale et sous la forme d’une solution injectable. Les comprimés sont pris au début du traitement, les jours 1, 2 et 8. Une semaine plus tard, les patients reçoivent des injections de lénacapavir toutes les 26 semaines en tant que traitement d’entretien. Les injections sont administrées sous la peau par un personnel de santé (médecin, infirmière ou infirmier).