Lentille

De Le dictionnaire
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LDL

L-DOPA

Leber Theodor Gustav Karl von Leber, 1840 – 1917, ophtalmologiste allemand dont le nom est associé à différentes maladies des yeux.

Lébrikizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, de type immunoglobuline G4 (IgG4), qui se lie avec une haute affinité à l’interleukine-13 (IL-13) et inhibe sélectivement la signalisation de l’IL-13 par la voie alpha du récepteur de l’IL-4 (IL-4Rα) et de l’hétérodimère de la chaine alpha 1 du récepteur de…

Lécanémab n. m. Anticorps monoclonal, immunoglobuline IgG1-κ, version humanisée d’un anticorps de souris (mAb158), qui reconnaît les protofibrilles β-amyloïdes solubles. Il prévient le dépôt d’agrégats de protofibrilles, qui contribuent au processus neurodégénératif, dans la maladie d’Alzheimer.

Lécithine

Lectine n. f. Protéine reconnaissant, avec une grande spécificité, de courtes séquences glucidiques au sein des glycoprotéines et des glycolipides. Chez les Mammifères, a un rôle de ciblage (exemple le récepteur à mannose-6-phosphate) ou de reconnaissance (exemple les sélectines).

LED

Lédipasvir n. m. Inhibiteur de la protéine non structurale NS5A du virus de l’hépatite C. Cette protéine participe à la réplication de l’ARN viral et à l’assemblage des virions.

Léfamuline n. f. Dérivé hémisynthétique, à usage humain, de la pleuromutiline, antibiotique dorigine fongique.Cf pleuromutiline.

Léflunomide n. f. Antiarthritique, précurseur pharmacologique (prodrogue) convertie in vivo en tériflunomide par fragmentation du cycle isoxazole en dérivé cyano. Ce métabolite actif est un inhibiteur de la dihydro-orotate deshydrogénase, enzyme intervenant dans la biosynthèse des nucléotides pyrimidiques, et présente une action antiproliférative sur les lymphocytes T activés…

Legionella Genre bactérien unique de la famille des Legionellaceae, bactéries intracellulaires facultatives à Gram négatif découverte, en 1976, à la suite dune épidémie de pneumopathie. Principales espèces : Legionella pneumophila et L. micdadei. Legionella pneumophila est la seule espèce pathogène chez lhomme, responsable de la légionellose…

Légionellose

Légionnaire

Légume n. m. Fruit sec déhiscent souvrant à la fois par sa suture ventrale et sa nervure dorsale et contenant plusieurs graines ; cest le fruit typique des Fabaceae ex Légumineuses.

Légumineuse Ancien nom de la famille des Fabaceae constituée de très nombreuses espèces et aujourdhui composée de quatre sous-familles dont les Cesalpinioïdeae, les Mimosoïdeae et les Faboïdeae ex Papilionaceae.

Léiomyome n. m. Tumeur bénigne de cellules du tissu musculaire lisse affectant le plus souvent le muscle utérin, lappareil digestif, la vessie, rarement la peau.

Léiomyosarcome n. m. Tumeur maligne de cellules du tissu musculaire lisse affectant le plus souvent la vessie, la prostate, lutérus ou lappareil digestif.

Leishmania Genre de la famille des Trypanosomatidae (Protozoaires flagellés) à taxinomie imparfaite. Généralement divisé en deux sous-genres : le sous-genre Leishmania dont 6 principaux complexes (L. donovani, L. tropica, L. major, L. aethiopica, L. mexicana, L. infantum) et le sous-genre Viannia avec 7 principaux complexes…

Leishmaniose n. f. Maladie provoquée par la piqûre dun phlébotome vecteur qui inocule des Leishmania. Le parasite colonise les macrophages (réticulo-endothéliose). Le patient peut présenter des épisodes fébriles, une faiblesse généralisée, des céphalées avec vertiges et diarrhées. LOMS estime quil y a environ 1 million de nouveaux cas…

Lemborexant n. m. Molécule de synthèse, antagoniste mixte des récepteurs de l’orexine 1 (ROX1) et lorexine 2 (ROX2), capable de franchir la barrière hématoencéphalique. Ces récepteurs sont couplés aux protéines G de type Gq/11. ROX1 a une plus forte affinité pour l’orexine tandis que ROX2 a une affinité…

Lemon-grass

Lénacapavir n. m. Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur sélectif de la fonction de la capside du virus responsable du syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) de type 1 (VIH-1), en se liant directement sur l’interface entre les sous-unités de la protéine de capside (CA). Il inhibe la…

Lénalidomide n. m. Dérivé racémique apparenté au thalidomide présentant des modulations structurales visant à limiter les effets de somnolence, de neuropathie et de tératogénicité du composé parent. Bien que le mécanisme daction soit encore mal connu, le lénalidomide présenterait des effets immunomodulateurs (inhibition de la production de TNF-α…

Léniolisib n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur spécifique de la kinase de la protéine phosphoinositide-3 (PI3K-δ).Voir : Inhibiteur ; Kinase ; Phosphoinositide ; Cycle (cellulaire) ; Variant ; Phosphatidylinositol.

Lénograstim n. m. Glycoprotéine recombinée identique à la forme recombinante du facteur de croissance hématopoïétique spécifique de la lignée granulocytaire (rHuG-CSF, recombinant Human Granulocyte Colony Stimulating Factor). Cytokine qui stimule la formation des précurseurs des polynucléaires neutrophiles.

Lénograstime Cf lénograstim.

Lente n. f. Œuf du pou (0,8 mm), fortement adhérent aux poils et cheveux par une sécrétion, la spumaline. Les lentes vivantes sont des œufs de couleur blanc-grisâtre, les lentes mortes sont plus blanches et desséchées.

Lentiginose n. f. Dermatose par augmentation du taux de mélanocytes dans la couche basale de lépiderme, caractérisée cliniquement par des lentigines.

Lentigo n. m. Tache cutanée anormale, pigmentaire, non surélevée et bien circonscrite de couleur brunâtre par dépôts de mélanine. Au pluriel, des lentigines.


Lentin

Lentinane n. m. Polysaccharide homogène extrait d’un champignon basidiomycète, le lentin du chêne, largement connu sous son nom japonais shiitaké, Lentinula edodes (Berk.) Pegler. Glucane de masse moléculaire élevée (environ 500 000), formé d’une chaîne principale constituée de glucoses à liaisons β-(1→3) dont certains sont substitués par des…

Lentisque n. m. Arbre au mastic, arbre toujours vert de la région méditerranéenne, Pistacia lentiscus L., Anacardiaceae. Plante dioïque, apétale dont les feuilles portent des folioles ovales ou elliptiques paripennées ; le fruit est une petite drupe rouge, puis noire. Par incision du tronc, on obtient la sécrétion…

Lentivirus Genre viral de la famille des Retroviridae caractérisant des « virus lents » cytopathogènes, définis par un développement lent et progressif des maladies provoquées. Virus à ARN monocaténaire, enveloppés, possédant une transcriptase inverse. Comprend essentiellement les virus de limmunodéficience humaine de types 1 et 2…

Lenvatinib n. m. Inhibiteur de tyrosine kinases multiples, notamment reliées aux récepteurs de facteurs de croissance endothéliale vasculaire de type 2 (VEGFR2, vascular endothelial growth factor 2) et de type 3 (VEGFR3, vascular endothelial growth factor 3), au récepteur du facteur de croissance fibroblastique (FGFR, fibroblast growth factor…

Lépirudine n. f. Anticoagulant isolé, à lorigine, de la salive de sangsue (Hirudo medicinalis) ; le gène de lhirudine a été séquencé et est maintenant exprimé dans Saccharomyces cerevisiae conduisant à une hirudine recombinante de 65 acides aminés différant de la protéine native au niveau des acides aminés…

Leporipoxvirus Genre de virus de la famille des Poxviridae responsable : 1- de la myxomatose du lapin ; 2- de la fibromatose du lapin, du lièvre et de lécureuil.

Lèpre n. f. Maladie infectieuse d’étiologie bactérienne due à Mycobacterium leprae ou bacille de Hansen. La lèpre humaine est une affection peu contagieuse, généralisée, chronique et d’évolution lente associée à un tropisme cutané et nerveux. Elle est transmise par des gouttelettes d’origine buccale ou nasale, lors de contacts…

Lépreux adj. et n. m. Qui est atteint de la lèpre.

Lépromine Cf test à la lépromine.

Leptine n. f. Hormone peptidique sécrétée par les adipocytes, agissant sur des récepteurs spécifiques localisés dans le noyau arqué de lhypothalamus en freinant le comportement alimentaire, doù sa qualification dhormone de la satiété en opposition aux ghrélines.

Leptocurare n. m. Curarisant dont la molécule est longue et flexible.

Leptospira Genre bactérien de la famille des Leptospiraceae et appartenant à lordre des Spirochaetales. La classification traditionnelle sépare lespèce L. biflexa, bactérie aquicole saprophyte non pathogène et lespèce Leptospira interrogans, pathogène agent de la leptospirose. Actuellement, par hybridation de lADN, sont distinguées au moins 19 espèces…

Leptospiraceae Famille de Spirochètes mobiles, à Gram négatif, de forme hélicoïdale, aérobies, responsables de zoonoses répandues dans le monde entier, atteignant les rongeurs et les animaux domestiques.

Leptospirose n. f. Nom générique pour des zoonoses infectieuses à caractère épidémique, professionnelles ou associées aux loisirs en milieu aquatique, dues à des bactéries à Gram négatif, du genre Leptospira, présentes dans des eaux polluées. Contagion humaine en période estivo-automnale par contact avec l’eau contaminée et pénétration du…

Lercanidipine (chlorhydrate de) n. f. Antihypertenseur antagoniste calcique de la famille des dihydropyridines. Bloque sélectivement les canaux calciques voltage-dépendants de type L. Son action antihypertensive est liée à un effet relaxant direct sur les muscles vasculaires lisses. Lisomère S est le plus actif, mais cest le racémique qui est utilisé.

Lesch-Nyhan (maladie de)

Lésinurad n. m. Composé uricosurique de synthèse agissant par inhibition du transporteur membranaire du tubule rénal proximal, lURAT1 (Urate anion exchanger 1), entraînant une diminution de la réabsorption rénale de lacide urique et une augmentation de son excrétion urinaire.

Lésion n. f. Altération anatomique et histologique ; peut être due à un traumatisme, à laction dun virus, dune bactérie, dun parasite, à une intoxication (alcool, tabac, héroïne...), au dysfonctionnement dun organe.

Létal adj. Qui entraîne la mort (pathologie létale, gène létal, dose létale).

Létalité n. f. Risque potentiel qu’ont les personnes souffrant d’une affection donnée (maladie, blessure, lésion...) d’en mourir. En épidémiologie, ce risque est mesuré par le taux de létalité qui est la proportion de sujets décédés par rapport au nombre de cas.

Létermovir n. m. Antiviral, dérivé des 3,4-dihydroquinazolines, appartenant à la nouvelle classe des inhibiteurs interagissant spécifiquement avec des protéines du complexe terminase du cytomégalovirus (CMV). Ces protéines, pUL56 et pUL89, sont essentielles pour le clivage de l’ADN viral et son empaquetage dans les virions nouvellement formés.…

LétibotulinumtoxineA n. f. Complexe protéique purifié de neurotoxine botulique de type A, produit par fermentation de la souche de Clostridium botulinum CBFC26. Voir : AbobotulinumtoxineA ; IncobotulinumtoxineA ; OnabotulinumtoxineA.

Létostéine n. f. Dérivé de la cystéine, cyclisé en un composé à noyau thiazolidine.

Létrozole n. m. Inhibiteur non stéroïdien de laromatase agissant en se liant de façon compétitive à la fraction hème du complexe cytochrome P450–aromatase. Il prévient ainsi la conversion de landrostènedione, principalement en estrone et estradiol.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2334).

Leucaphérèse n. f.

Leucémie n. f. Nom générique pour des hémopathies malignes caractérisées par une prolifération anarchique des leucocytes et de leurs précurseurs dans les organes hématopoïétiques et, éventuellement, dans le sang. Le premier signe dalerte est souvent révélé par un hémogramme anormal. On distingue les leucémies aiguës (surtout lymphoblastiques et…

Leucine (Leu, L) n. f. Acide aminé ramifié, cétogénique indispensable chez lHomme.

Leucinose n. f. Maladie métabolique héréditaire par mutation des gènes BCKDHA (chr 19q13.1-13.2), BCKDHB (chr 6p22-21) ou DBT (chr 1p31) codant pour les sous-unités E1α, E1β, et E2 de la décarboxylase α-céto-acide. Transmise sur le mode autosomique récessif, le déficit bloque le métabolisme du céto-analogue dacides aminés ramifiés…

Leucoanthocyane n. m. Nom ancien pour proanthocyanidol.



→ Lévodropropizine

Lentille

Dernière modification de cette page le 16 janvier 2016


Anglais : lens
Espagnol : lent
Étymologie : Latin lentĭcŭla lentille plante, lentille graine, petit vase à huile en forme de lentille et, au pluriel, lentilles, taches de rousseur.

n. f. Graine d'une plante de la famille des Fabeacae et tout objet ayant cette forme.



Botanique




Graine alimentaire des Fabaceae ex Légumineuses. Lens culinaris Medik. (=Ervum lens L.), très anciennement connue en méditerranée. Différentes variétés sont cultivées partout dans le monde, la lentille verte étant la plus répandue ; en France, celle du Puy-en-Velay (Auvergne) est réputée. Les graines de lentille sont riches en amidon, pauvres en lipides, assez riches en protides, riches en fibres et éléments minéraux, magnésium et fer, notamment.



Physique - Thérapie



Lentille acoustique

Anglais : acoustic lens
Espagnol : lente acústica

Dispositif permettant de réfracter les ondes sonores en un point ou de les disperser.


Lentille de contact

Synonyme(s) : lentille, verre de contact, contact
Anglais : contact lens
Espagnol : lente de contacto

Lentille correctrice, cosmétique ou thérapeutique, placée sur la cornée de l’œil. Ce peut être des lentilles rigides, dures, perméables aux gaz (RPG) qui présentent l’avantage de laisser passer l’oxygène vers la cornée et d’offrir une vision précise. Elles sont utilisables pendant un ou deux ans avant d’être remplacées. D’un usage plus répandu, aujourd'hui, les lentilles souples jetables sont perméables à l’oxygène et contiennent 36 à 74 % d’eau. Elles sont renouvelables journellement, hebdomadairement ou mensuellement. Les lentilles de contact doivent présenter une bonne perméabilité à l’oxygène, une résistance aux dépôts et à la déshydratation.

Les matériaux utilisés pour leur fabrication sont des polymères élaborés à partir de monomères de base : l’hydroxyméthacrylate (HEMA), la N-vinylpyrrolidone (NVP), le glycérylméthacrylate (GMA), l’acide méthacrylique (MA), le diméthyl acrylamide (DMA), le diacétone acrylamide (DAA)... Depuis 1999, l’utilisation d’hydrogels de silicone (vistakon, galyfilcon A, enfilcon A) apporte une perméabilité extrêmement élevée à l’oxygène et un port prolongé plus sécurisé.


Lentille correctrice

Anglais : corrector lens
Espagnol : correctora lente

Lentille qui compense les mêmes amétropies que les lunettes en apportant un champ de vision plus large. Elle corrige la vision dans les cas de kératocônes légers. Elle a l’avantage d’être invisible sur l’œil, mais ne corrige pas les forts troubles visuels et peut provoquer des difficultés d’adaptation.


Lentille cosmétique

Anglais : cosmetic lens
Espagnol : lentilla cosmética

Lentille utilisée pour améliorer l’apparence de l’œil (par exemple, modification de la couleur de l’iris).


Lentille électrostatique

Anglais : electrostatic lens
Espagnol : lente electrostática

Dispositif utilisé dans les microscopes électroniques pour focaliser un faisceau d’électrons.


Lentille optique

Anglais : lens
Espagnol : lente

Système homogène, isotrope et transparent, le plus souvent du verre ou un matériau organique, d’indice de réfraction différent de celui du milieu ambiant, et limité par deux dioptres sphériques dont l’un peut être plan. Quand ce système possède une symétrie cylindrique, il vérifie les conditions de stigmatisme approché de Gauss et peut être utilisé pour la formation des images. Les lentilles convergentes (anglais positive lens, espagnol lentes convergentes) dévient les rayons lumineux vers l’axe optique, les lentilles divergentes (anglais negative lens, espagnol lentes divergentes) les en éloignent. Une lentille simple présente des aberrations chromatiques et géométriques. On y remédie en associant des lentilles dont les aberrations se compensent en partie (doublet). Une lentille est considérée comme mince quand la distance séparant les sommets des deux dioptres qui la constituent est négligeable devant leurs rayons de courbure : les sommets sont alors considérés comme confondus en un point, le centre O de la lentille. Les propriétés des lentilles minces sont plus simples que celles des lentilles épaisses. Les positions de l’objet A et de son image A' sont liées par une relation de conjugaison qui s’écrit : , (le foyer image de la lentille Fi est symétrique de son foyer objet Fo par rapport à O).
Les lentilles sont utilisées pour corriger les amétropies de l’œil (lunettes et lentilles de contact) et interviennent dans la réalisation des objectifs et des oculaires des microscopes et des télescopes.



Lentille thérapeutique

Anglais : therapeutic lens
Espagnol : lentilla terapéutica

Lentille utilisée en dehors des troubles de la réfraction (amélioration de cicatrisation de l’œil, protection de la cornée...).

Cf amétropie de l’œil.