« Caféine » : différence entre les versions
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Dernière version du 14 mars 2024 à 17:34
Butylméthoxydibenzoylméthane n. m. Substance figurant sur la liste positive des filtres UV que peuvent contenir les produits cosmétiques, constituant l’annexe VI du Règlement européen des produits cosmétiques.
Butyrique (acide) n. m. Acide carboxylique saturé de formule CH-COOH
Butyrophénone n. f. Abréviation de fluorobutyrophénone, classe de composés neuroleptiques de formule générale N-CH-F (atome de fluor en para), l’atome d’azote faisant partie d’un hétérocycle pipéridinique lui-même substitué en 4.
Buxaceae Petite famille de plantes dicotylédones, appartenant à l’ordre des buxales ; ce sont des plantes ligneuses ou parfois herbacées à feuilles persistantes, des régions tempérées à tropicales ; c’est la famille des buis.
Byssinose n. f. Forme de bronchopneumopathie chronique obstructive par exposition professionnelle à des poussières végétales (coton, lin, sisal). Elle peut évoluer par crises d’intensité croissante et provoquer un syndrome pulmonaire obstructif avec distension alvéolaire. Survient chez les travailleurs du textile peignant, cardant et filant le coton.
Bywaters (syndrome de) n. m. Insuffisance rénale aiguë consécutive à un écrasement musculaire important. Le relargage humoral de myoglobine par écrasement musculaire provoque une insuffisance glomérulo-tubulaire majeure. Ce syndrome se voit chez les victimes incarcérées ou ensevelies (glissement de terrains, séismes, accident du travail ou de la circulation).
Cabazitaxel n. m. Substance antimitotique hémisynthétique de la classe des taxanes, proche du docétaxel (7,10-O-diméthyldocétaxel) préparée à partir de la 10-désacétylbaccatine III extraite des aiguilles de l’if ; agit en stabilisant le fuseau mitotique par inhibition du désassemblage des microtubules conduisant à un blocage de la…
Cabergoline n. f. Composé non naturel à squelette ergoline de structure dérivée des alcaloïdes de l’ergot de seigle. Agoniste dopaminergique DInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1773).
Cabosse n. f. Fruit du cacaoyer ; baie cortiquée à paroi durcie ; il est en position caulinaire (collé sur la tige) et d’assez grande taille (15-20 cm de long sur 10-12 cm de large), sa paroi est colorée en jaune à rouge à maturité et possède des…
Cabotégravir n. m. Petite molécule de synthèse, inhibiteur de l’intégrase du virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). Il présente une structure carbamoyl pyrimidone lié via un amide à un substituant difluorobenzène, similaire à celle du dolutégravir. En bloquant cette intégrase , le cabotégravir maintient la quantité de VIH dans…
Cabozantinib n. m. Inhibiteur de multiples tyrosine kinases (exemple c-MET ou récepteur du facteur de croissance hépatocytaire, VEGFR-2 ou récepteur de facteurs de croissance endothéliale vasculaire-2, RET ou récepteur à fonction tyrosine kinase de facteurs neurotrophiques dérivés de cellules gliales), dont l’action pharmacologique se traduit par une réduction…
Cacao n. m. Produit obtenu à partir des graines ou fèves du cacaoyer par fermentation (développement de l’arôme) et dessiccation. Appelé aussi cacao marchand. Aromatisant, correctif du goût.
Cacaoyer n. m. Petit arbre tropical (Theobroma cacao L., Malvaceae, précédemment Sterculiaceae) fournissant des graines (fèves) qui, après traitements divers, conduisent au cacao, puis au chocolat.
Cachet n. m. Forme galénique solide unitaire décrite dans un brevet, pour la première fois en 1875, par S. Limousin, formée de deux cupules en pain azyme cylindriques et aplaties, soudées par voie humide ou emboîtées l’une dans l’autre.
Cachou n. m. Extrait aqueux concentré par ébullition, obtenu à partir d’espèces asiatiques : bois de l’acacia à cachou (synonyme cachoutier), Acacia catechu Willd., Fabaceae, également feuilles et tiges du gambir (synonyme gambier), Uncaria gambir Roxb., Rubiaceae. Très riche en dérivés polyphénoliques du groupe des flavanes, monomères (catéchol…
Cadavérine n. f. (NH), diamine toxique du groupe des ptomaïnes, formée par décarboxylation de la lysine par des décarboxylases bactériennes lors de la putréfaction cadavérique ou lors de fermentations intestinales.
Cadier n. m. Arbuste méditerranéen (Juniperus oxycedrus L., Cupressaceae) dont le bois fournit par pyrogénation un goudron, dit abusivement huile de cade, riche en carbures sesquiterpéniques (δ-cadinène) et en phénols (gaïacol, crésols).
Cadmium (Cd) Le cadmium est l’élément chimique de numéro atomique 48, de symbole Cd. Le corps simple cadmium est un métal. Le cadmium possède 38 isotopes connus, de nombre de masse variant entre 95 et 132. Le plus abondant est le 114Cd (28,73 % du cadmium naturel) et le moins abondant,…
Cadre n. m. Bordure carrée ou non limitant une surface.
Caduc adj. En botanique, se dit généralement des feuilles des arbres qui tombent au sol en automne (arbres à feuilles caduques par opposition aux arbres à feuilles persistantes), mais se dit aussi des pièces du calice des fleurs de certaines plantes se détachant prématurément (exemple : sépales…
Caducée n. m. Baguette autour de laquelle s’enroulent deux serpents affrontés et surmontée de deux ailes. Emblème d’Hermès, messager des dieux dans le panthéon grec, ou Mercure, dieu du commerce chez les Romains.
Caduque n. f. Membrane provenant de la transformation de la muqueuse utérine secondaire à l’implantation de l’œuf, expulsée avec le placenta pendant la délivrance qui suit l’accouchement.
Caecum n. m. Segment initial du côlon (gros intestin), dilaté, en cul de sac, situé au-dessous de l’abouchement iléo-colique. Il reçoit de l’iléon le bol alimentaire. L’appendice iléo-cæcal est appendu au cæcum.
Café n. m. Obtenu à partir du fruit du caféier (café en « cerise ») contenant deux graines fournissant le grain de café vert après élimination du tégument. Présence dans le café vert séché de glucides, lipides, protides, acides-phénols (acide caféique, acide chlorogénique) et de caféine (1 %…
Cafédrine n. f. Analogue de la caféine obtenu à partir de la théophylline par substitution de l’azote-7 par une chaîne correspondant à l’éthylnoréphédrine.
Caféier n. m. Nom générique pour des arbustes ou petits arbres des régions tropicales humides appartenant au genre Coffea, Rubiaceae. Principales espèces : C. arabica L., C. canephora Pierre ex Fröhner, ainsi que des hybrides et dans une moindre mesure C. liberica Bull. ex Hiern. Très largement cultivé…
Caféique (acide) n. m. Acide - phénol (acide 3,4-dihydroxycinnamique) très répandu dans le monde végétal, initialement isolé du café vert. Existe également sous forme d’esters (exemples : acides chlorogéniques, cynarine). Antioxydant et piégeur de radicaux libres.
Cage moléculaire n. f. Arrangement d’entités moléculaires liées de façon à définir un espace clos pouvant contenir un atome, un ion ou une petite molécule.
Cahier n. m. Ensemble constitué par la réunion de plusieurs feuilles.
Cahn-Ingold-Prelog (règles de) Règles de nomenclature qui permettent de déterminer un ordre de préséance arbitraire entre les substituants d’un site stéréogène, utilisée pour l’expression de la stéréochimie des composés chiraux R ou S et des isomères géométriques E et Z. Dans le système CIP, la préséance est accordée…
Caillot n. m. Masse spongieuse résultant de l’action de la thrombine sur le fibrinogène soluble qu’elle transforme en fibrine insoluble, à fibres associées par l’action du facteur XIII et enserrant les éléments figurés du sang qui lui donne sa couleur. Parmi eux, au croisement des fibres, les plaquettes,…
Caisse n. f. 1- Coffre servant à différents usages ; 2- comptoir dun magasin où sont payés les achats ; 3- organisme disposant dune certaine autonomie financière.
Caking 1- Agglomération indésirable d’une poudre à écoulement libre (« free-flowing ») en une masse compacte sous l’effet de la chaleur, de la pression ou de l’eau ; 2- formation d’un sédiment compact difficile à redisperser au sein d’une suspension défloculée.
Calament Genre de la famille des Lamiaceae (ex Labiées) ; possède les caractéristiques des Lamiaceae avec un calice bilabié dont la forme peut varier.
Calamine n. f. Oxyde de zinc impur contenant entre autres des traces d’oxyde ferrique.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Calaspargase pégol n. m. Forme pégylée dasparaginase issue d’Escherichia coli. La déplétion de cellules tumorales en asparagine sous laction de lasparaginase, par hydrolyse en acide aspartique et ion ammonium, bloque la synthèse protéique au sein de ces cellules et freine la prolifération tumorale. La pégylation décroît l’antigénicité de…
Calcémie n. f. Concentration plasmatique du calcium (de 2,30 à 2,60 mmol/L). Le calcium est présent dans le plasma sous deux formes, l’une ultrafiltrable (50 à 58 %) dont 90 % de calcium ionisé (forme active), l’autre non ultrafiltrable liée principalement à l’albumine.
Calcicole adj. Qualifie les plantes vivant sur des terrains calcaires (Papaver somniferum). Cette qualité peut être seulement une préférence, exemple le centranthe préférant les sols calcaires.
Calciédétate disodique n. m. Dérivé de l’acide éthylène diamine dans lequel deux fonctions acides sont salifiées par du sodium, tandis que les deux autres sont unies par covalence avec un atome de calcium complexé (liaison de coordinence avec les deux azotes). A de ce fait l’avantage de former des…
Calcifédiol n. m. Composé dihydroxylé formé dans les hépatocytes par l’hydroxylation en 25 du calciférol. Considéré comme le meilleur indicateur du statut en vitamine D de l’organisme.
Calciférol n. m. Vitamine D dont les deux formes principales sont l’ergocalciférol ou vitamine D.
Calcification n. f. Dépôt de sels de calcium.
Calcimimétique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui reproduit les effets du calcium. Nouvelle classe de composés qui stimulent le récepteur extracellulaire du calcium exprimé dans divers tissus dont les cellules parathyroïdiennes, d’où un effet antiparathyroïdien par diminution de la sécrétion de l’hormone et hypocalcémie.
Calcination n. f. Processus consistant à calciner. En gravimétrie, elle est réalisée par ignition. L’ignition permet d’éliminer l’eau adhérente à un précipité et d’obtenir un résidu de nature inorganique nommé cendres, par exemple des cendres végétales.
Calciner v. Étymologiquement transformer le calcaire en chaux par l’effet de la chaleur, par extension brûler complètement une matière minérale ou organique, en la soumettant à une température très élevée, supérieure à 400 °C, en présence d’air.
Calcineurine n. f. Sérine-thréonine phosphatase majeure de l’encéphale. Hétérodimère composé d’une sous-unité catalytique (calcineurine A) et d’une sous-unité régulatrice (calcineurine B).
Calcinose n. f. Dépôt anormal de cristaux de sels de calcium décelable visuellement, au sein du derme, des tendons (calcinose cutané : nodule, papule ou plaque de consistance dure et de couleur blanche à jaunâtre) ou radiologiquement, au sein dun tissu ou parenchyme d’un organe. Peut avoir une…
Calcipexie n. f. Fixation du calcium dans les tissus.
Calcipotriol n. m. Dérivé de la vitamine D2 ou ergostérol, hydroxylé en 1 et 24, et dont la chaîne latérale se termine en 25, 26, 27 par un noyau cyclopropane. N’a pratiquement pas de propriétés hypercalcémiantes, mais, comme le calcitriol, inhibe la prolifération des kératinocytes et favorise…
Calcitonine n. f. Hormone polypeptidique hypocalcémiante hypophosphorémiante sécrétée par les cellules C parafolliculaires de la thyroïde.
Calcitriol n. m. Forme biologiquement active de la vitamine D résultant de son hydroxylation en 25 dans le foie et en 1α dans le rein. Hypercalcémiante, elle agit principalement sur labsorption active du calcium ionisé et sur le métabolisme osseux en favorisant la fixation du calcium sur la…
Calcium (Ca) n. m. , métal le plus commun des alcalino-terreux (colonne 2), appartenant à la 4 période de la classification périodique, indispensable à la vie.
Calciurie n. f. Concentration urinaire du calcium. Très faible chez le jeune enfant, l’excrétion journalière chez l’adulte est de l’ordre de 3,75 à 7,5 mmol (150 à 300 mg) selon l’alimentation.
→ Acide camphosulfonique
Caféine
Pharmacognosie - Pharmacologie
Anglais : caffeine
Espagnol : cafeína
Allemand : Koffein
Étymologie : Turc kahvé café, suffixe –ine.
n. f. Base purique dérivée de la xanthine (1,3,7-triméthylxanthine) présente dans les graines de caféiers, de kolatiers, du guarana, dans les feuilles du théier et du maté et donc dans les boissons en résultant. Action principalement au niveau du système nerveux central (stimule l’état d’éveil et diminue la sensation de fatigue, mais peut induire à trop fortes doses nervosité et insomnie ; stimule aussi le centre respiratoire bulbaire), sur le système cardiovasculaire (actions inotrope et chronotrope positives) et sur le rein (actions vasodilatatrice rénale et diurétique), notamment par action antagoniste compétitive sur les récepteurs à l’adénosine (analogie de structure).
Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de l’OMS (citrate de) et à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2020, 0267 et 0268 (caféine monohydratée).
Utilisée en pharmacie (sous forme de base) par voie orale en association dans des spécialités à visée antalgique ou antipyrétique et par voie cutanée dans un but amincissant (activerait localement la lipolyse) ; par voie IV (sous forme de citrate) dans le traitement de l’apnée du nouveau-né prématuré et la prévention de la dysplasie broncho-pulmonaire. Apparition possible des effets indésirables à partir de 100 à 160 mg par jour.
Le terme synonyme de « théine » est à proscrire.
Depuis 2004, la caféine n’est plus inscrite sur la liste des substances interdites par l’Agence mondiale antidopage, mais elle est simplement surveillée en vue de détecter d’éventuels signes d’abus.
En 2015, l’EFSA a défini des doses individuelles de caféine consommée tout au long de la journée ne soulevant pas de problème de sécurité pour une population en bonne santé (jusqu'à 400 mg par jour pour les adultes à l'exception des femmes enceintes ; jusqu'à 200 mg par jour chez les femmes enceintes, sans risque pour le fœtus). Un niveau sans risque de 3 mg/kg pc par jour est également proposé pour une consommation habituelle de caféine par les enfants et les adolescents).
En septembre 2016, la caféine a été inscrite sur la liste des substances à but nutritionnel ou physiologique autorisées dans les compléments alimentaires, sous réserve que la quantité présente dans la portion journalière recommandée ne dépasse pas 200 mg.
En cosmétologie, la caféine est très utilisée pour ses propriétés amincissantes. Son caractère amphiphile permet d’assurer, après application topique, le passage du stratum corneum, une pénétration épidermique et une diffusion dermique satisfaisantes.
En 2015, l’EFSA a défini des doses individuelles de caféine consommée tout au long de la journée ne soulevant pas de problème de sécurité pour une population en bonne santé (jusqu'à 400 mg par jour pour les adultes à l'exception des femmes enceintes ; jusqu'à 200 mg par jour chez les femmes enceintes, sans risque pour le fœtus). Un niveau sans risque de 3 mg/kg pc par jour est également proposé pour une consommation habituelle de caféine par les enfants et les adolescents).