« Phényléthylamine » : différence entre les versions

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|VM_Etymologie=grec φαίνω ''phaínô'' éclairer, montrer, paraître, français éthyle, du grec αἰθήρ ''aithếr'' région supérieure de l’air, éther, air que l’on respire ou du milieu dans lequel on vit et ὕλη ''húlê'' bois, matière, ἀμμωνιακόν ''ammôniakón'' gomme, sel ammoniaque
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|VM_Définition=C<sub>6</sub>H<sub>5</sub>-CH<sub>2</sub>-CH<sub>2</sub>-NH<sub>2</sub>. Le squelette de cette amine est présent dans l'[[ Adrénaline|adrénaline]], la [[Noradrénaline|noradrénaline]], la [[Dopamine|dopamine]], produits naturels adrénergiques et dans nombre de substances utilisées en thérapeutique douées de propriétés adrénergiques α (exemple : phényléphrine) ou β (exemple : [[Isoprénaline (chlorhydrate d')|isoprénaline]]), ainsi que dans des [[Antagoniste|antagonistes]] α-adrénergiques (exemple : [[Vérapamil (chlorhydrate de)|vérapamil]]), ou β-adrénergiques (exemple : [[Sotalol (chlorhydrate de)|sotalol]]). La phényléthylamine constitue également le squelette de l'[[Éphédrine|éphédrine]] et de ses dérivés psychotoniques et décongestionnants, ainsi que de celui des amphétaminiques.
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Dernière version du 15 mars 2024 à 10:38

Phalloïdien ←

Phénazine n. f. Composé tricyclique formé de deux noyaux benzéniques encadrant un un noyau pyrazine central.

Phénazone n. f. Dérivé N-phénylé et N- et C-méthylé de la pyrazolone, anti-inflammatoire non stéroïdien, antalgique et antipyrétique (doù le nom dantipyrine souvent attribué). Cest lun des plus anciens produits de synthèse utilisés en thérapeutique (1883).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0421)

Phéncyclidine n. f. Cyclohexane substitué, sur un sommet, à la fois par un noyau pipéridine et par un noyau phényle. Connue sous le nom de PCP ou N‑(1‑phénylcyclohexyl)‑pipéridine). Antagoniste du récepteur du N‑méthyl‑D‑aspartate.

Phénicolé n. m. Nom générique désignant une classe restreinte dantibiotiques antibactériens dont le chef de file historique est le chloramphénicol et le représentant le plus utilisé en médecine humaine est le thiamphénicol. Structure phénylpropanique dont la chaîne hydroxylée comporte une fonction acétamide. Le chloramphénicol a été découvert dans…

Phénindione n. f. 2-phényl-indane-dione, composé à action antivitaminique K.

Phéniramine (maléate de) n. f. Antihistaminique HInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2012, 1357).

Phénobarbital n. m. Dérivé barbiturique à reste phényle.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2012, 0201 et 01/2008, 0630 (phénobarbital sodique).

Phénol n. m. Dérivé du benzène ou d’un hydrocarbure aromatique, substitué par un ou plusieurs groupes hydroxyles. Exemples : benzène-1,4-diol et naphtalèn-2-ol. Le phénol lui-même est le plus simple représentant de la famille des phénols et dérive du benzène substitué par un seul groupe hydroxyle. À côté de…

Phénolphtaléine n. f. Indicateur coloré dérivé du triphénylméthane, formellement obtenu par condensation dune molécule danhydride phtalique et de deux molécules de phénol. Incolore en solution de pH < 8,2, il évolue vers une forme dianion colorée rose-pourpre en solution de pH 8,2 à 12. En milieu très basique,…

Phénopéridine (chlorhydrate de) n. f. Dérivé de la pipéridine, substituée en 4 à la fois par un reste phényle et par un reste -COO-C ; molécule en T, analgésique de type morphinique, 25 à 50 fois plus puissant que la morphine.

Phénothiazine n. f. Composé tricyclique formé par accolement de deux noyaux benzène à un noyau 1,4-thiazine central.

Phénothrine n. f. Pyréthrinoïde de synthèse, pédiculicide et lenticide, dont la structure est proche de celle des pyréthrines naturelles présentes dans la fleur de pyrèthre (chrysanthème insecticide). Elle existe en mélange de quatre diastéréoisomères, mais la d-phénothrine et la (1R)-trans-phénothrine (même configuration que lacide chrysanthémique naturel) sont également…

Phénotype n. m. Manifestation apparente de la constitution du génome sous la forme dun trait morphologique, dun syndrome clinique, dune variation qualitative ou quantitative du produit final dexpression dun gène.

Phénoxazine n. f. Noyau condensé apparenté à lanthracène, dans lequel lun des CH du noyau central est remplacé par O et lautre par NH. Le noyau phénoxazine,

Phénoxyacétique (acide) n. m. Dérivé de l’acide acétique, CH-COOH, substitué par un groupe phénoxy.

Phénoxyalcanoïque adj. Qualifie des dérivés dacides alcanoïques substitués par un groupe phénoxy.

Phénoxyalcanoïque (acide) Nom générique pour des composés de formule R-C-COOH, à chaîne ramifiée au voisinage de la fonction acide.

Phénoxybenzamine (chlorhydrate de) n. f. Dérivé de la benzylamine, se fixant, de manière irréversible, par alkylation sur les récepteurs adrénergiques α; antihypertenseur. Autrefois utilisé pour traiter le phéochromocytome. Premier antagoniste alpha adrénergique utilisé dans lhyperplasie bénigne de la prostate.

Phénoxy-2-éthanol n. m. Éther de glycol aromatique de formule CLe 2-phénoxyéthanol figure sur la liste positive des conservateurs autorisés dans les produits cosmétiques constituant lannexe V du Règlement cosmétique européen. Sa concentration maximale est de 1%. Il est particulièrement efficace vis-à-vis des bactéries à Gram négatif dont…

Phénoxyméthylpénicilline Cf pénicilline.

Phénoxypropanol n. m. Éther aromatique de formule brute CLe 2-phénoxypropanol figure sur la liste positive des conservateurs antimicrobiens autorisés dans les produits cosmétiques constituant lannexe V du Règlement cosmétique européen. Sa concentration maximale est de 1% et il est destiné uniquement pour les produits cosmétiques rincés après usage.

Phentermine n. f. Anorexigène de la famille des phénylbutylamines tertiaires ; ce dérivé de lamphétamine est principalement utilisé pour réduire lappétit, prescrit aux personnes présentant des risques accrus de complications médicales dues à leur poids, en opposition à la perte de poids pour raisons esthétiques.

Phentolamine (mésilate de) n. f. Dérivé imidazolinique, α‑bloquant non sélectif.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 1138).

Phénylalanine – ammoniac lyase n. f. Enzyme (PAL ; E.C. 4.3.1.5) de la famille des lyases qui catalyse la transformation biologique de la L-phénylalanine en acide trans-cinnamique et en ammoniac. Cette réaction chimique de rupture de liaison carbone – azote n’est pas due à une réaction d’oxydation, mais elle est assisté par un…

Phénylalanine (Phe, F) n. f. Acide aminé aromatique indispensable chez lHomme, précurseur de la tyrosine et de nombreuses autres molécules aromatiques (catécholamines, hormones thyroïdiennes, pigments mélaniques, nombreux alcaloïdes chez les végétaux).Son défaut dhydroxylation en tyrosine, par déficit génétique en phénylalanine hydroxylase, entraîne son accumulation dans le sang et, par suite…

Phénylalanine/tyrosine – ammoniac lyase n. f. Enzyme (PTAL ; E.C. 4.3.1.25) de la famille des lyases qui catalyse la transformation biologique de la L-phénylalanine en acide trans-cinnamique et en ammoniac et celle de la L tyrosine en acide trans-para-hydroxycinnamique (ou acide 4-coumarique) et en ammoniac. Voir : Lyase ; Phénylalanine ; Phénylalanine –…

Phénylbutazone n. f. Dérivé de la pyrazolidine, appartenant à la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens, antipyrétiques et analgésiques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0422).

Phénylcétonurie n. f. Maladie métabolique héréditaire due à lune des 500 mutations (notamment R408W) affectant le gène PAH (chr12q22-q24.2) transmise sur le mode autosomique récessif et inactivant de manière plus ou moins profonde la formation de phénylalanine hydroxylase. Elle est caractérisée par une hyperphénylalaninémie et phénylcétonurie. Les formes…

Phényle n. m. Groupe datomes obtenu formellement, à partir du benzène, par enlèvement dun atome dhydrogène.

Phényléphrine n. f. Dérivé de ladrénaline, sen différenciant par labsence de la fonction phénol en para de la chaîne éthanolamine, à propriétés α‑adrénergiques moins intenses, mais plus spécifiques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 1035 et 0632 (chlorhydrate de).


Phénylmercure n. m. Composés organiques mercuriques, de type C et R = H) de phénylmercure sont utilisés comme antiseptiques et conservateurs. Ils figurent, avec lacétate, sur la liste positive des conservateurs antimicrobiens autorisés dans les produits cosmétiques constituant lannexe V du Règlement cosmétique européen. La concentration maximale…

2-phénylphénol n. m. Composé organique constitué de deux cycles benzéniques liés lun à lautre et dun groupe hydroxyle phénolique. Cest un solide cristallin et friable de couleur blanche ou roussâtre.

Phénylphénol

Phénylpropanolamine (chlorhydrate de) n. f. Dérivé de la phényléthylamine. Employé autrefois comme décongestionnant nasal et anorexigène (de type amphétaminique). Il existe 4 stéréo-isomères, dont lun, la cathine (ou D‑nor-pseudoéphédrine), est présente naturellement dans le khat (Catha edulis (Vahl) Forssk., Célestracées utilisé, notamment au Yémen, comme plante stimulante).

Phénylpropylamine n. f. C. Cette amine constitue le squelette dune classe dantiparkinsoniens symptomatiques (exemples : trihexylphénidyle, bipéridène).

Phényltoloxamine (citrate de) n. f. Antihistaminique H et anticholinergique.

Phénytoïne n. f. Dérivé de lhydantoïne agissant par blocage de canaux sodium.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne,monographie 04/2009, 1253 et 04/2011, 0521 (phénytoïne sodique).

Phéochromocytome n. m. Tumeur rare, le plus souvent bénigne, des cellules chromaffines de la médullosurrénale ou ectopique (paragangliomes, tumeurs se développant aux dépens des ganglions sympathiques), sécrétant adrénaline et noradrénaline en grand excès. Il se traduit par une hypertension artérielle paroxystique ou permanente hautement morbide. Sil est malin,…

-phile Suffixe qui, en botanique, sert à exprimer une affinité. Exemples : sols nitrophiles, pollinisation entomophile, anémophile.

Phlébite n. f. Inflammation dune veine, douloureuse, septique ou non, associée à un œdème, fréquemment consécutive à une thrombose (phlébothrombose ou thrombophlébite). Elle peut être « superficielle » avec douleur et rougeur locale, ou « profonde » avec douleur diffuse, inflammation et aspect bleuté de la région atteinte.…

Phlébothrombose n. f. Occlusion partielle dun ou plusieurs troncs veineux superficiels ou profonds, par formation dun caillot, dun thrombus n’adhérant pas complètement à la paroi veineuse. Elle siège avec prédilection sur les troncs veineux des membres inférieurs.

Phlébotome n. m. Petit diptère Nématocère du genre Phlebotomus (famille des Psychodidae), hématophage répandu dans les régions chaudes de lAncien Monde et du Nouveau Monde, dont la piqûre peut transmettre plusieurs maladies infectieuses et parasitaires, dont les leishmanioses et les arboviroses (fièvre des trois jours, fièvre à pappataci,…

Phlébotrope adj. et n. m. Caractérise ou désigne un médicament renforçant le tonus des parois veineuses. Permet de limiter les distensions de ces derniers, à l‘origine de varices, en particulier au niveau des jambes.

Phlebovirus Genre de la famille des Bunyaviridae, avec le virus de la vallée du Rift, principal agent pathogène pour lhomme. Virus de forme sphérique à ARN monocaténaire de polarité négative constitué de 3 segments de tailles différentes, enveloppé. Se transmet par de nombreuses espèces de moustiques…

Phlegmon n. m. Inflammation aiguë détiologie bactérienne des tissus conjonctifs sous-cutanés, parfois autour dun tendon, ou profonde, autour dun viscère, pouvant se propager de manière diffuse.

Phloème n. m. Tissu conducteur chez les plantes vasculaires, transportant la sève élaborée durant la photosynthèse. A également un rôle de réserve avec les parenchymes et un rôle de soutien avec les fibres. On distingue le phloème primaire issu de la différenciation du procambium et le phloème…

Phlorizine n. f. Substance naturelle de structure glucosidique dont l’aglycone, la phlorétine, est une dihydrochalcone ; découverte dès 1835 dans l’écorce de racine d’un pommier, Malus sp., Rosaceae ; isolée ensuite dans d’autres organes (feuille) de pommiers, ainsi que dans d’autres espèces de Rosaceae et dans des Symplocaceae…

Phloroglucinol n. m. 1,3,5-Triphénol.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2011, 2301 et 2302 (phloroglucinol dihydraté).

Phlyctène n. f. Décollement délimité et circonscrit de lépiderme, bulleux ou vésiculeux avec collection de sérosité claire. Elle sobserve, en particulier, au cours des brûlures du second degré, de frottements répétés, dexposition à des produits chimiques, de gelures ou dune infection bactérienne.

Ph-métrie n. f. Mesure du pH. Fait appel à plusieurs méthodologies telles que lutilisation dindicateurs colorés de pH dont la zone de virage est la plus large possible, de mesures cinétiques et, surtout, de mesures potentiométriques avec une électrode indicatrice de verre (ou toute autre électrode indicatrice de…

Phobie n. f. Trouble mental avec anxiété, déclenché par lexposition à une situation particulière (par exemple agoraphobie, claustrophobie), par la mise en présence ou lévocation dun facteur déclenchant, (par exemple zoophobie) ou encore par la crainte dentrer dans une relation sociale. Ce trouble reste sans conséquences dommageables, tant…

Phocomélie n. f. Malformation congénitale caractérisée par labsence ou le raccourcissement de la partie proximale dun ou plusieurs membres, avec la main ou le pied plus ou moins bien formé sattachant directement au tronc par un petit os de forme irrégulière (exemple : lésion provoquée par le…

Pholcodine n. f. Dérivé hémisynthétique de la morphine (éther morpholinoéthylique de la fonction phénolique). Activité antitussive dorigine centrale plus puissante que celle de la codéine, peu analgésique, faiblement dépresseur respiratoire, ninduisant pas ou peu de pharmacodépendance.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monohydratée, monographie 04/2017, 0522).

Phorbol n. m. Diterpène tétracyclique polyhydroxylé, présent sous forme desters chez des Euphorbiaceae, en particulier dans les graines du croton cathartique, Croton tiglium L., à partir desquelles il a été isolé. Toxicité élevée de ces esters. Le plus étudié est le 12-O-tétradécanoylphorbol-13-acétate (TPA) ou phorbol-12-myristate-13-acétate (PMA) ; très…

Phosphamide n. m. Dérivé de lacide orthophosphorique avec au moins une liaison P–N à la place dune liaison P–O. Les moutardes à lazote, de type oxazaphosphorines (exemple : cyclophosphamide) utilisées comme agents antitumoraux ou antinéoplasiques et immunosuppresseurs, sont des diphosphamides cycliques.

Phosphatase n. f. Enzyme catalysant des réactions de déphosphorylation par hydrolyse. Les phosphatases, très nombreuses, différent par leur substrat qui peut être une molécule simple (glucose-6-phosphate, pyrophosphates, etc.) ou une macromolécule, par leur pH dactivité, par leur localisation cellulaire. la phosphatase acide, famille de 5 isoenzymes dont une seule,…

Phosphatasémie n. f. Terme désuet désignant lactivité phosphatasique plasmatique due à la présence de phosphatases de diverses origines tissulaires, en particulier hépatiques et osseuses.Cf phosphatase.

Phosphate n. m. Nom ambigu, car donné à la fois aux sels et aux esters des acides phosphoriques, en particulier de lacide orthophosphorique.

Phosphatémie n. f. Concentration plasmatique des phosphates exprimée en phosphore (0,80 – 1,45 mmol/L).

Phosphatidylcholine n. f. Glycérophospholipide dérivé de lacide phosphatidique (1,2‑diacylglycérol phosphate) dont le groupement phosphoryle en 3 est estérifié par un aminoalcool, la choline. Se caractérise par son caractère amphiphile et ses propriétés émulsionnantes.



→ Photogoniodiffusométrie

Phényléthylamine

Dernière modification de cette page le 18 décembre 2017


Phényléthylamine.

Anglais : phenylethylamine
Espagnol : eniletilamina
Étymologie : Grec φαίνω phaínô éclairer, montrer, paraître, français éthyle, du grec αἰθήρ aithếr région supérieure de l’air, éther, air que l’on respire ou du milieu dans lequel on vit et ὕλη húlê bois, matière, ἀμμωνιακόν ammôniakón gomme, sel ammoniaque.

n. f. C6H5-CH2-CH2-NH2. Le squelette de cette amine est présent dans l'adrénaline, la noradrénaline, la dopamine, produits naturels adrénergiques et dans nombre de substances utilisées en thérapeutique douées de propriétés adrénergiques α (exemple : phényléphrine) ou β (exemple : isoprénaline), ainsi que dans des antagonistes α-adrénergiques (exemple : vérapamil), ou β-adrénergiques (exemple : sotalol). La phényléthylamine constitue également le squelette de l'éphédrine et de ses dérivés psychotoniques et décongestionnants, ainsi que de celui des amphétaminiques.