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Dans le syndrome | |VM_Historique=Le terme '''myélokathéxis''' est un néologisme d’étymologie grecque signifiant « rétention de la moelle (osseuse) », qui a été inventé par WW Zuelzer, en 1964, pour transmettre une explication mécanistique de la neutropénie congénitale sévère dans la moelle osseuse d’une fillette de 9 ans, malgré la pleine maturation des cellules myéloïdes mobilisables.</Br></Br>WW Zuelzer. « Myelokathexis » — A new form of chronic granulocytopenia. Report of a case. N Engl J Med, 1964 Apr 2:270:699-704. doi:10.1056/NEJM196404022701402. [https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/14101065/] | ||
Un nombre significatif de patients atteints de myélokathexis ont également des verrues, une hypogammaglobulinémie et des infections de gravité variable. La plupart des patients atteints du syndrome de WHIM présentent des [[Délétion|délétions]] [[Hétérozygote|hétérozygotes]] affectant le récepteur CXCR4. | |||
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Dernière version du 5 mai 2024 à 02:00
Myalgie n. f. Douleur musculaire consécutive à des efforts intenses, à un traumatisme musculaire.
Myasthénie n. f. Pathologie des muscles volontaires avec fatigabilité anormale par épuisement progressif et rapide de leur force, due au blocage des récepteurs cholinergiques nicotiniques de la jonction neuromusculaire. En neurologie, ce terme désigne une maladie rare de nature auto-immune.
Mycélium n. m. Ensemble de filaments, plus ou moins ramifiés, que l’on appelle des hyphes, formant la partie végétative d’un champignon ou de bactéries filamenteuses (exemple : les Actinomycètes).
Mycétome n. f. Nom générique pour une masse tumorale due à une Actinomycétale ou à un Micromycète (divers Ascomycotina ou Deuteromycotina), caractérisée par une inflammation chronique puis une fistulisation avec émission de grains colorés (exemple : maduramycose ou pied de Madura).
Mycobacteriaceae Famille de bacilles appartenant à la classe des Actinomycètes et comprenant le genre Mycobacterium.
Mycobactériose n. f. Pathologie infectieuse due à une mycobactérie autre que celles qui sont responsables de la tuberculose ou de la lèpre. Concerne essentiellement lappareil respiratoire ou la peau.
Mycobacterium Genre faisant partie de l’ordre des Actinomycétales regroupant des bactéries filamenteuses et capables de s’assembler en mycélium avec ou sans hyphes aériens ; seul genre bactérien de la famille des Mycobacteriaceae. Les mycobactéries se présentent sous la forme de bacilles fins et immobiles (1…
Mycobiome n. m. Ensemble des informations géniques d’une communauté fongique, ce qui correspond à l’ensemble des génomes des microorganismes fongiques constitutifs d’un écosystème.Cf microbiome, microbiote.
Mycologie n. f. Étude des Macromycètes (synonyme désuet : champignons supérieurs) et des Micromycètes (synonyme désuet : champignons inférieurs). Les premiers sont souvent recherchés à des fins alimentaires et gastronomiques. Les seconds interviennent de différentes façons ; ils exercent souvent par exemple des effets parasites en infectant animaux…
Mycophénolique (acide) n. m. Substance produite par fermentation de souches de plusieurs espèces de Penicillium (dont P. brevicompactum Dierckx). Propriétés antibactériennes, antifongiques, antivirales, antitumorales, mais surtout immunosuppressives ; lacide mycophénolique soppose à la prolifération des lymphocytes B et T par inhibition de linosine monophosphate déshydrogénase. Potentiel génotoxique et tératogène…
Mycoplasma Genre de la famille des Mycoplasmataceae, avec Mycoplasma pneumoniae, agent dinfections respiratoires alors que Mycoplasma hominis, M. genitalium et Ureaplasma urealyticum sont des bactéries opportunistes sexuellement transmissibles, commensales des voies génitales de lHomme et dont la prolifération excessive déséquilibre la flore normale et provoque des…
Mycoplasmataceae Famille à la limite des bactéries et des champignons représentée par deux genres, Mycoplasma et Ureaplasma.
Mycorrhization n. f. Phénomène consistant en la formation d’un organe mixte complexe, appelé mycorrhize, au cours d’une symbiose entre les racines d’une plante et le mycélium de champignons. Cf symbiose mycorrhizienne.
Mycorrhize n. f. Organe mixte résultant de l’association complexe, intime et mutualiste entre les racines d’une plante et le mycélium d’un champignon, bénéficiant généralement aux deux végétaux.
Mycorrhizien adj. Relatif à la mycorrhize, par exemple, une relation mycorrhizienne, une symbiose mycorrhizienne (exemple : entre truffe et chêne), un champignon mycorrhizien (exemple : truffe).
Mycose n. f. Affection causée par un champignon. Le nom de la maladie découle soit du nom de la partie du corps envahie (exemple : dermatomycose), soit de laspect de la maladie (exemple : pityriasis versicolor), soit du nom du champignon en cause (exemple : aspergillose), soit dun…
Mycosis fongoïde n. m. Hématodermie due à un lymphosarcome cutané primitif à cellules T exprimant CD4, mais nexprimant pas certains antigènes normaux des lymphocytes T, comme CD7. Est caractérisé par des excroissances de la peau ayant laspect de léponge ou de champignon. Il commence par des plaques cutanées rose…
Mycotoxicose n. f. Intoxication alimentaire par la mycotoxine, toxine dun champignon. On distingue la mycotoxicose aiguë, contemporaine de lingestion importante de mycotoxines, et la mycotoxicose chronique, consécutive à lingestion de quantités faibles, mais répétées. Il existe plus de 150 espèces de moisissures toxinogènes, notamment les aflatoxines, la patuline,…
Mycotoxines n. f. Les mycotoxines sont des métabolites secondaires produits par des champignons filamenteux (ou moisissures). Certaines d’entre elles présentent un risque pour la santé de l’Homme et des animaux. La plupart des mycotoxines sont chimiquement stables ; elles résistent généralement aux températures élevées, aux conditions de stockage et…
Mydriase n. f. Dilatation de la pupille provoquée par un accroissement du tonus sympathique (par rapport au tonus parasympathique), se produisant normalement en réponse à une baisse de léclairage, mais aussi sous linfluence de divers médicaments et drogues psychédéliques de type sérotoninergique. Elle peut être provoquée par les…
Mydriatique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui produit la mydriase. Les mydriatiques, comme latropine, agissent par blocage du tonus parasympathique.
Myélémie n. f. Passage dans le sang circulant déléments immatures de la lignée granulocytaire, sans hiatus de maturation.
Myéline n. f. Substance composée principalement de phosphosphingolipides, présente dans les enroulements de membrane qui entourent les axones de neurones centraux et périphériques. A un rôle de protection et disolation électrique. Le gainage de myéline entraîne une conduction saltatoire dun nœud de Ranvier à lautre.
Myélo- Préfixe entrant dans la composition de mots concernant la moelle et les cellules de la lignée granulocytaire issues de la moelle.
Myéloblaste n. m. Première cellule de la lignée granulocytaire, intermédiaire entre la cellule souche et le promyélocyte.
Myélocyte n. m. Cellule appartenant à la lignée granulocytaire, intermédiaire entre le stade promyélocyte et le stade métamyélocyte.
Myélofibrose n. f. Transformation fibreuse de la moelle osseuse se rencontrant au cours de plusieurs types de pathologies hématologiques. Peut être primaire comme dans la splénomégalie myéloïde, ou secondaire, cas des métastases cancéreuses médullaires.
Myélogramme n. m. Examen dun frottis de moelle osseuse dont le résultat exprime les proportions respectives des différents éléments cellulaires de la moelle osseuse (essentiellement les formes jeunes et adultes des lignées granulocytaire, monocytaire, lymphocytaire, érythrocytaire, mégacaryocytaire).
Myéloïde adj. Se dit dune substance qui prend naissance dans la moelle osseuse ou qui ressemble au matériel de cette moelle.
Myélome n. m. Tumeur développée aux dépens du tissu médullaire osseux.
Myélotoxicité n. f. Toxicité pour la moelle osseuse et, par là même, pour les lignées sanguines.
Myiase n. f. Dermatose humaine ou animale provoquée par la présence de larves carnassières de Diptères parasites appartenant aux familles Calliphoridae, Sarcophagidae et Muscidae. Le plus souvent due chez lhomme aux larves de Cordylobia anthropophaga en Afrique subsaharienne et de Dermatobia hominis en Amérique tropicale. Souvent lésion nodulaire…
Myocarde n. m. Muscle du cœur formant la paroi des oreillettes et des ventricules, constitué de cellules musculaires striées, les cardiomyocytes.
Myocardite n. f. Terme générique désignant une inflammation aiguë ou chronique, localisée ou diffuse, du myocarde. Elle peut être détiologie bactérienne ou virale. Ses expressions cliniques sont très variables, dasymptomatique jusquà un tableau de syndrome coronaire aigu ou de défaillance cardiaque. Lévolution est également variable, de la guérison…
Myocyte n. m. Cellule musculaire caractérisée par la présence, dans son cytoplasme, de nombreuses myofibrilles groupées parallèlement selon le grand axe de la cellule. Il en existe de trois types : rhabdomyocytes du tissu musculaire strié squelettique, léiomyocytes du tissu musculaire lisse et cardiomyocytes du tissu myocardique.
Myofasciite à macrophages n. f. Entité histologique découverte en 1993 à Bordeaux au sein de biopsies musculaires. Elle est caractérisée par une infiltration des espaces conjonctifs intermyocytaires par des macrophages. En 2001, il a été montré que les inclusions présentes dans les macrophages étaient des sels d’aluminium. En 2014, l’ANSM…
Myofibrille n. f. Matériel protéique contractile formé de sarcomères constitués de myofilaments fins dactine et de tropomyosine et de myofilaments épais de myosine. Cest lélément caractéristique de la cellule musculaire, le myocyte.
Myoglobine n. f. Chromoprotéine voisine dune sous-unité de lhémoglobine, présente dans les muscles striés des vertébrés auxquels elle communique leur coloration rouge. Sa très forte affinité pour loxygène lui permet dassurer le relais de lhémoglobine pour son transport et sa mise en réserve dans le muscle. Elle est…
Myoglobinurie n. f. Présence de myoglobine dans lurine, consécutive à une activité musculaire très intense ou à une destruction musculaire due à un écrasement, ou à une brûlure, une infection, une intoxication. Mise en évidence par spectrophotométrie.
Myome n. m. Terme générique désignant des tumeurs bénignes du tissu musculaire, notamment celui de lutérus chez la femme.
Myopathie n. f. Affection musculaire dégénérative pouvant atteindre les muscles squelettiques, cardiaques et lisses, débutant le plus souvent dans lenfance, caractérisée par une diminution de la force des muscles atteints et un degré variable datrophie.
Myopie n. f. Anomalie de la vision où les images sont vues troubles de loin mais nettes de près. Dans la myopie, le punctum remotum est situé à une distance finie et en avant de lœil. Il est donc réel. Lœil myope ne distingue pas nettement les objets…
Myorelaxant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance provoquant une diminution du tonus des muscles squelettiques soit par action directe sur les fibres striées, soit en diminuant lefficacité de la jonction neuromusculaire, soit en agissant à un niveau central sur les motoneurones et leurs systèmes de contrôle. On…
Myosine n. f. Protéine fibreuse de masse moléculaire élevée dont deux molécules sont associées en double hélice terminée par une tête globulaire. Lassociation de plusieurs molécules de myosine constitue les filaments épais du muscle strié. Le complexe de la myosine avec lactine constitue lactomyosine.
Myosis n. m. Rétrécissement de la pupille dû à une prédominance du tonus parasympathique (par rapport au tonus sympathique) se produisant normalement en réponse à une augmentation de léclairage ou sous linfluence dagonistes cholinergiques, de morphinomimétiques, certains IMAO et les dérivés organophosphorés.
Myotique adj. Qui produit le myosis.
Myotonie n. f. Trouble pathologique du tonus musculaire marquée par une décontraction lente et difficile des mouvements volontaires tandis que les mouvements passifs restent libres.
Myotoxicité n. f. Propriété d’une substance susceptible d’entraîner des altérations lésionnelles ou fonctionnelles des muscles.
Myriocine n. f. Substance naturelle isolée principalement du champignon entomopathogène asiatique Isaria sinclairii (Berk.) Lloyd (anamorphe de Cordyceps sinclairii Berk., Cordicipitaceae). Composé présentant une analogie structurale avec la sphingosine ; puissant inhibiteur de la sérine palmitoyltransférase ; propriétés immunosuppressives.
Myristique (acide) n. m. Acide gras à chaîne saturée de formule brute C.
Myrrhe n. f. Gommo-oléorésine obtenue par incision ou exsudation spontanée du tronc et des rameaux du balsamier (synonyme arbre à myrrhe), Commiphora myrrha (Nees) Engl. (= C. molmol [Engl.] Engl. ex Tschirch), Burseraceae, et d’espèces voisines, originaires de l’Afrique de l’Est et de la péninsule arabique. Par distillation,…
Myrtaceae Famille de plantes des régions tropicales, ligneuses à feuilles opposées, coriaces, à fleurs régulières de type 4 ou 5 ; le fruit est une baie ou une capsule ; à noter lexistence de poches sécrétrices schizogènes ; elles fournissent à la pharmacie des drogues importantes…
Myrte n. m. Arbuste buissonnant à feuilles persistantes (Myrtus communis L., Myrtaceae) des régions méditerranéennes, fréquent en Corse et en Sardaigne. Présence dans la feuille de composés polyphénoliques (tanins, flavonoïdes) et surtout d’une huile essentielle renfermant majoritairement des composés monoterpéniques (pinènes, limonène, linalol, myrténol, acétate de myrtényle, 1,8-cinéole…).…
Myrtécaïne n. f. Aminoéther dérivé de léthanolamine, anesthésique local.
Myrtille n. f. Sous-arbrisseau vivace rampant (Vaccinium myrtillus L., Ericaceae) des régions montagneuses tempérées. Fruit (baie globuleuse bleu-noir à maturité) et feuille riches en composés polyphénoliques (acides-phénols, flavonoïdes, flavanols et, dans la baie, anthocyanosides). Activité vasculoprotrctrice, anti-œdémateuse et inhibitrice de l’agrégation plaquettaire liée aux anthocyanosides qui régénèrent également…
Myrtol n. m. Fraction de lhuile essentielle de Myrte (Myrtus communis L.) constituée principalement de 1,8-cinéole (ou eucalyptol), de α-pinène, de δ-limonène et de monoterpènes camphrés.
Mytilotoxine n. f. Neurotoxique qui saccumule dans les moules ou les huîtres et qui peut provoquer, chez lhomme, une intoxication (mytilisme) en cas dingestion. Elle est sécrétée par des algues (dinoflagellées) du plancton marin. La prolifération de ces algues peut entraîner laccumulation de concentrations élevées de toxine dans…
Myxœdème n. m. Infiltration cutanée et sous-cutanée pseudo-œdémateuse de la face et des membres. Dans létiologie par insuffisance thyroïdienne à laquelle il donne souvent son nom, il y a cliniquement prise de poids, macroglossie, frilosité, bradycardie, ralentissement du processus psychique, rareté des phanères, hypocholestérolémie.
→ Naloxone
Myélokathéxis
Anglais : myelokathexis
Espagnol : mielocatexis
Allemand : Myelokathexis
Étymologie : Grec µυελός muelós moelle ; κάθεξις káthexis action d’arrêter, d’où action de retenir, de conserver (le pouvoir, le souvenir de qqe ch…).
n. f. Ce terme se réfère à une neutropénie causée par la rétention des neutrophiles dans la moelle osseuse. Son diagnostic est appréhendé par un hémogramme et un myélogramme et/ou une biopsie de moelle osseuse.
Dans le syndrome WHIM, la moelle osseuse est hypercellulaire avec un rapport cellules myéloïdes/érythroïdes élevé (augmentation du nombre de granulocytes à tous les stades de différenciation). Les neutrophiles de la moelle osseuse ont souvent une morphologie particulière avec une hypersegmentation, des brins anormalement longs reliant les lobes nucléaires et une vacuolisation. Ces caractéristiques donnent aux neutrophiles de la moelle osseuse un aspect pycnotique inhabituel, typique des cellules en apoptose, et une augmentation de la fréquence des neutrophiles apoptotiques a été documentée chez quelques patients atteints du syndrome WHIM. Fait intéressant, en plus de corriger la neutropénie, le granulocyte – macrophages (GM)- facteur de croissance des colonies (CSF colony stimulating factor) permet de normaliser la morphologie des neutrophiles.
Un nombre significatif de patients atteints de myélokathexis ont également des verrues, une hypogammaglobulinémie et des infections de gravité variable. La plupart des patients atteints du syndrome de WHIM présentent des délétions hétérozygotes affectant le récepteur CXCR4.
Historique : Le terme myélokathéxis est un néologisme d’étymologie grecque signifiant « rétention de la moelle (osseuse) », qui a été inventé par WW Zuelzer, en 1964, pour transmettre une explication mécanistique de la neutropénie congénitale sévère dans la moelle osseuse d’une fillette de 9 ans, malgré la pleine maturation des cellules myéloïdes mobilisables.
WW Zuelzer. « Myelokathexis » — A new form of chronic granulocytopenia. Report of a case. N Engl J Med, 1964 Apr 2:270:699-704. doi:10.1056/NEJM196404022701402. [1]