« Benzgalantamine » : différence entre les versions

De Le dictionnaire
(Page créée avec « {{Titre et classement |VM_Titre_gras=Oui |VM_Titre_italique=Non |VM_Clé_de_classement=benzgalantamine |VM_Date_de_révision=2024-08-20 |VM_Cible=Non }} {{Définition-base |VM_Affiche_discipline=Oui |VM_Type_grammatical=n. |VM_DCI=Oui |VM_Genre=f. |VM_Ajout_entrée=Oui |VM_Sous-entrée_gras=Oui |VM_Sous-entrée_italique=Non |VM_Définition=Petite molécule de synthèse qui est un précurseur pharmacologique de la galantamine (3-O-benzoylgalantamin... »)
 
(Liens internes)
 
(4 versions intermédiaires par un autre utilisateur non affichées)
Ligne 14 : Ligne 14 :
|VM_Sous-entrée_gras=Oui
|VM_Sous-entrée_gras=Oui
|VM_Sous-entrée_italique=Non
|VM_Sous-entrée_italique=Non
|VM_Définition=Petite molécule de synthèse qui est un précurseur pharmacologique de la [[Galantamine|galantamine]] (3-O-benzoylgalantamine), pour le traitement de la [[Alzheimer (maladie d')|maladie d’Alzheimer]].</Br> Bien que le mécanisme d’action précis ne soit pas connu, on pense que la benzgalantamine agit par deux voies distinctes pour améliorer l’activité des neurotransmetteurs et protéger la santé neuronale, conduisant à de meilleurs résultats cognitifs et fonctionnels. C’est un inhibiteur de l’[[Acétylcholinestérase|acétylcholinestérase]] (AChEI), qui est censé exercer son effet thérapeutique en empêchant la dégradation de l’[[Acétylcholine|acétylcholine]], un neurotransmetteur cérébral important impliqué dans les fonctions de mémoire, de motivation et d’attention. Il s’agit également d’un potentialisateur allostérique des récepteurs nicotiniques α-7 de l’acétylcholine et α 4β2. Cette action facilite la libération d’acétylcholine par les neurones présynaptiques, ce qui confère une signification clinique à son double mode d’action.
|VM_Définition=Petite molécule de synthèse qui est un précurseur pharmacologique de la [[Galantamine|galantamine]] (3-O-benzoylgalantamine), pour le traitement de la [[Alzheimer (maladie d’)|maladie d’Alzheimer]].</Br> Bien que le mécanisme d’action précis ne soit pas connu, on pense que la benzgalantamine agit par deux voies distinctes pour améliorer l’activité des neurotransmetteurs et protéger la santé neuronale, conduisant à de meilleurs résultats cognitifs et fonctionnels. C’est un [[Inhibiteur|inhibiteur]] de l’[[Acétylcholinestérase (AChE)|acétylcholinestérase]] (AChEI), qui est censé exercer son effet thérapeutique en empêchant la dégradation de l’[[Acétylcholine|acétylcholine]], un [[Neurotransmetteur|neurotransmetteur]] cérébral important impliqué dans les fonctions de mémoire, de motivation et d’attention. Il s’agit également d’un potentialisateur allostérique des récepteurs nicotiniques α-7 de l’[[Acétylcholine|acétylcholine]] et α 4β2. Cette action facilite la libération d’[[Acétylcholine|acétylcholine]] par les neurones présynaptiques, ce qui confère une signification clinique à son double mode d’action.
|VM_Commentaires=Elle est indiquée dans le traitement de la démence, légère à modérée, de type Alzheimer chez l’adulte.
|VM_Commentaires=Elle est indiquée dans le traitement de la [[Démence|démence]], légère à modérée, de type Alzheimer chez l’adulte.
La dose initiale recommandée est de 5 mg deux fois par jour (10 mg par jour), administrée par voie orale, puis la dose d’entretien initiale est de 10 mg deux fois par jour (20 mg par jour) après un minimum de 4 semaines, en fonction de la réponse clinique et de la tolérance. La dose peut encore être augmentée à la dose maximale recommandée de 15 mg deux fois par jour (30 mg par jour), après un minimum de 4 semaines à 10 mg deux fois par jour.
''La dose initiale recommandée est de 5 mg deux fois par jour (10 mg par jour), administrée par voie orale, puis la dose d’entretien initiale est de 10 mg deux fois par jour (20 mg par jour) après un minimum de 4 semaines, en fonction de la réponse clinique et de la tolérance. La dose peut encore être augmentée à la dose maximale recommandée de 15 mg deux fois par jour (30 mg par jour), après un minimum de 4 semaines à 10 mg deux fois par jour.''
|VM_Illustration=Benzgalantamine.png
|VM_Légende_illustration=Benzgalantamine.
|VM_Légende_illustration=Benzgalantamine.
|VM_Position_illustration=Right
|VM_Position_illustration=Right
|VM_Dimension_illustration=1.25
|VM_Dimension_illustration=1
}}
}}
{{Références}}
{{Références}}

Dernière version du 21 août 2024 à 02:00

Basifixe ←

Bélantamab mafodotine n. f. Immunoconjugué constitué d’un anticorps monoclonal humanisé, le bélantamab, conjugué à la monométhylauristatine F ou MMAF (en moyenne, 4 résidus cystéinyl par molécule d’anticorps, fixés à l’aide d’un bras espaceur maléimidocaproyl non clivable)). Le bélantamab est une immunoglobine G1-kappa, anti-Homo sapiens TNFRSF17, membre 17 de la…

Bélatacept n. m. Bloqueur sélectif de la costimulation, cest une protéine de fusion soluble constituée du domaine extracellulaire modifié de lantigène‑4 cytotoxique humain associé au lymphocyte T (CTLA‑4) et lié à la partie Fc (domaines charnière ‑CH2‑CH3) dune immunoglobuline G1 humaine (IgG1). Il est produit par la technologie…

Bélilumab n. m. Anticorps monoclonal humain, de type IgG1λ, spécifique du stimulateur des lymphocytes B (BlyS, aussi appelé cytokine BAFF et TNFSF13B) soluble. Il est produit, grâce à la technologie de l’ADN recombiné, dans un système d’expression au sein de cellules murines NS0.Chez les patients atteints de maladies…

Bélimumab n. m. Anticorps monoclonal humain dirigé contre la protéine BLyS, un facteur de survie des lymphocytes B.

Bélinostat n. m. Composé du groupe des hydroxamides (Cf panobinostat, vorinostat), inhibiteur des histones désacétylases (HDAC, histone deacetylases), enzymes qui catalysent l’élimination des groupements acétyle des résidus lysine N-terminaux des histones et de certaines protéines non histones telles que les facteurs de transcription. Lacétylation / désacétylation des histones…

Belladone n. f. Herbacée d’Europe (Atropa belladonna L., Solanaceae) dont les feuilles et les racines renferment des alcaloïdes parasympatholytiques à squelette tropane (esters du tropanol : atropine, hyoscyamine et en faible quantité scopolamine).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 0221 corrigé 10.0 (feuille de), 07/2015, 1294 corrigé 9.2…

Bélotécan n. m. Antinéoplasique. Dérivé de la camptothécine, le bélotécan est un analogue de l’irinotécan et du topotécan. Inhibiteur de l’ADN topoisomérase I.

Bélumosudil n. m. Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur sélectif des sérine–thréonine kinases ROCK 2 (Rho-associated coiled-coil containing protein kinase), régulatrices du cytosquelette.Le bélumosudil régule négativement les réponses proinflammatoires via la régulation négative de la phosphorylation de l’association des protéines STAT3 – STAT5 activatrices de la…

Belzutifan n. m. Petite molécule de synthèse, inhibiteur sélectif du facteur-2α induit par l’hypoxie, (HIF-2α , Hypoxia-inducible factor-2 alpha).Lors de la maladie de Von Hippel – Lindau (VHL), affection rare et héréditaire due à une mutation ou altération de la protéine pVHL, ce contrôle fait défaut d’où une…

Bempédoïque (acide) n. m. Molécule de synthèse qui est une prodrogue qui sera activée, dans le foie, en un thioester du coenzyme A par une

Bénazépril (chlorhydrate de) n. m. Précurseur pharmacologique dun inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC). Antihypertenseur.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2388).

Bence-jones (protéine de) n. f. Dimère de chaînes légères dimmunoglobuline d’un seul type, κ ou λ, présent dans lurine des sujets atteints de myélome multiple. Précipite à 60 °C et se redissout à 100 °C (propriété utilisée à lorigine pour sa mise en évidence, actuellement réalisée par immunologie).

Bendamustine n. f. Antinéoplasique de la classe des alkylants. Moutarde à l’azote apparentée aux purines.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.

Bendrofluméthiazide n. m. Sulfamide diurétique (et anti-hypertenseur) à noyau thiazidique réduit.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0370).

Benfluorex (chlorhydrate de) n. m. Dérivé N-alcoylé de lamphétamine à groupe CF en méta sur le noyau benzénique.

Bénidipine (chlorhydrate de) n. f. Antagoniste calcique à structure dihydropyridine. Propriétés voisines de celles de la nifédipine.

Benjoin n. m. Résine balsamique obtenue par incision du tronc darbres (Styrax spp., Styracaceae) du sud-est asiatique.

Bénorilate n. m. Ester de l’acide acétylsalicylique (par sa fonction acide) et du paracétamol (par sa fonction phénol).

Benpéridol n. m. Butyrophénone neuroleptique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2011, 1172).

Benralizumab n. m. Anticorps monoclonal anti-éosinophile, dirigé contre la chaîne α du récepteur de l’interleukine-5 (CD125). Il déclenche une déplétion directe, rapide et presque totale des éosinophiles qui, en stimulant linflammation, entraînent une réponse exagérée des voies respiratoires chez environ 50 % des patients atteints dasthme.

Bensérazide (chlorhydrate de) n. m. Hydrazide benzylique inhibiteur de la dopa-décarboxylase.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 1173).

Benthique adj. Relatif au fond des mers. Se dit notamment de la faune et de la flore qui sont liées au fond des mers et océans ou qui en sont proches.

Bentonite n. f. Formée de montmorillonite et dargile, la bentonite est principalement constituée de silicate d’aluminium et de magnésium mais il existe plusieurs variétés notamment des bentonites dites de sodium et de calcium. Elle a la propriété de gonfler au contact de l’eau.

Benzalkonium (chlorure de) n. m. Ammonium quaternaire comportant un reste alkyle R à longue chaîne (entre CInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 0372)

Benzamide n. m. Amide aromatique nucléaire, C, dérivé de l’acide benzoïque et de l’ammoniac.

Benzathine n. f. CExemple : la benzathine benzylpénicilline, DCI, inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0373).

Benzbromarone n. f. Dérivé du benzofurane, uricosurique, antigoutteux.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1393)

Benzène n. m. (C) Hydrocarbure cyclique aromatique, de structure plane hexagonale et à 6 électrons π conjugués.

Benzénisme n. m. Intoxication par le benzène et ses homologues (toluène, xylène…), généralement d’origine professionnelle. Absorbé surtout par voie respiratoire, le benzène sélimine par voie pulmonaire et est métabolisé par oxydation en époxyde puis en dérivés phénoliques et quinoniques libres ou sulfo-conjugués excrétés par les reins Le benzène…

Benzéthonium (chlorure de) n. m. Sel d’ammonium quaternaire à propriétés tensioactive et antiseptique.


Benzhydrol n. m. Alcool secondaire, C.

Benzile n. m. Diphényléthanedione, C.

Benzilique (acide) n. m. Acide carboxylique comportant une fonction alcool, (CC(-OH)-C(=O)-OH, obtenu en milieu alcalin à partir du benzile, par la transposition benzilique.

Benznidazole n. m. Dérivé nitré de l’imidazole, antiprotozoaire.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.

Benzo-alpha-pyrone Cf coumarine.

Benzocaïne n. f. Anesthésique local.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2015, 0011).

Benzodiazépine (BDZ) n. f. Nom de tous les composés formés par l’accolement d’un noyau benzène à un noyau diazépine à 7 atomes dont deux azotes. En fonction de la position des atomes d’azote on répertorie principalement : les benzodiazépines-1,4, les plus courantes dans l’arsenal thérapeutique (exemple diazépam, bromazépam,…

Benzododécinium (bromure de) Ammonium quaternaire comportant un reste alkyle R à longue chaîne (CCf chlorure de benzalkonium.

Benzo-gamma-pyrone Cf chromone.

Benzoïque (acide) Acide carboxylique aromatique nucléaire C-C(=O)-OH. Son pK (4,2) est inférieur à celui de l’acide acétique (4,78). Antiseptique faible par voie locale. Son sel de sodium est un expectorant et un fluidifiant bronchique léger.

Benzolisme Cf benzénisme.

Benzophénone n. f. Cétone bicyclique de formule brute CO.

Benzopyrène n. m. Carbure aromatique à cinq noyaux phényle condensés. Il existe plusieurs isomères ; le plus répandu est le benzo[α]pyrène. Présent dans les goudrons de houille, les fumées et tous les produits de pyrolyse, le benzopyrène est le paradigme des hydrocarbures aromatiques polycycliques cancérogènes. Il est métabolisé…

Benzopyrylium n. m. Cation bicyclique à caractère aromatique dont la charge positive est portée par l’oxygène (cation oxonium).

Benzothiazépine n. f. Reste carboné de type acyle, C-C(=O)-, dérivant de l’ acide benzoïque.

Benzoyle n. m. Reste carboné de type acyle, C-C(=O)-, dérivant de l’acide benzoïque.

Benzydamine (chlorhydrate de) n. f. Dérivé du pyrazole (sous forme de benzopyrazole) à propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires.

Benzyle n. m. Reste carboné C-.

Benzylidène n. m. Reste carboné de type C6H5-CH=.

Benzylique (alcool) n. m. COH, antiseptique antibactérien par voie locale.

Benzylisoquinoléine n. f. Squelette constitué d’un noyau isoquinoléine substitué sur le carbone-1 par un reste benzyle. Squelette présent dans la structure de nombreux alcaloïdes (par exemple papavérine), le plus souvent sous forme de dérivés 1,2,3,4-tétrahydrogénés (benzyltétrahydroisoquinoléines). Celles-ci ont pour précurseur biogénétique la tyrosine et résultent de la condensation…

Benzylpénicilline Cf pénicilline.

Benzylthiouracile n. m. Dérivé soufré de l’uracile. Antithyroïdien dérivé du thiouracile qui freine la synthèse des hormones thyroïdiennes en bloquant l’incorporation de l’iode oxydé sur la thyroglobuline.

Bépotastine (bésilate de) n. f. Antihistaminique de deuxième génération ; sta­bilisateur de mastocytes topique et antagoniste des récepteurs de lhistamine H1.

Béquille n. f. Accessoire d’orthopédie, généralement utilisé par paire, prenant appui sous l’aisselle, pour faciliter la marche des blessés ou handicapés des membres inférieurs. La béquille est munie d’une barre située entre les deux montants permettant à la main de l’agripper.

Béquillée adj. Se dit d’une sonde vésicale dont l’extrémité est coudée afin d’en faciliter l’introduction en cas d’obstacle prévisible ; utilisation, par exemple, chez l’homme, en cas d’hypertrophie de la prostate.

Béraprost sodique n. m. Antiagrégant plaquettaire. Leffet de cet analogue de lépoprosténol (prostacycline PGI.

Berberidaceae Famille de l’ordre des Ranunculales rassemblant environ 700 espèces des régions tempérées de l’hémisphère nord ainsi que de la Cordillère américaine, surtout des arbustes, à feuilles caduques ou persistantes, épineux (Berberis) ou non (Mahonia, Nandina), mais aussi quelques herbes (Podophyllum).

Berbérine n. f. Alcaloïde isoquinoléique quaternaire à squelette protoberbérine, de couleur jaune intense, présent en particulier dans de nombreuses espèces de Ranunculales (Berberidaceae, Menispermaceae, Ranunculaceae) et justifiant les emplois larges et convergents de ces espèces en médecine traditionnelle (genres Berberis, Coptis…).Propriétés antibactériennes, antifongiques, toxicité vis-à-vis de certains…

Berberis Cf épine-vinette.



→ Bêta-lactame

Benzgalantamine

Dernière modification de cette page le 20 août 2024


Benzgalantamine.


n. f.  (DCI). Petite molécule de synthèse qui est un précurseur pharmacologique de la galantamine (3-O-benzoylgalantamine), pour le traitement de la maladie d’Alzheimer.
Bien que le mécanisme d’action précis ne soit pas connu, on pense que la benzgalantamine agit par deux voies distinctes pour améliorer l’activité des neurotransmetteurs et protéger la santé neuronale, conduisant à de meilleurs résultats cognitifs et fonctionnels. C’est un inhibiteur de l’acétylcholinestérase (AChEI), qui est censé exercer son effet thérapeutique en empêchant la dégradation de l’acétylcholine, un neurotransmetteur cérébral important impliqué dans les fonctions de mémoire, de motivation et d’attention. Il s’agit également d’un potentialisateur allostérique des récepteurs nicotiniques α-7 de l’acétylcholine et α 4β2. Cette action facilite la libération d’acétylcholine par les neurones présynaptiques, ce qui confère une signification clinique à son double mode d’action.



Elle est indiquée dans le traitement de la démence, légère à modérée, de type Alzheimer chez l’adulte.

La dose initiale recommandée est de 5 mg deux fois par jour (10 mg par jour), administrée par voie orale, puis la dose d’entretien initiale est de 10 mg deux fois par jour (20 mg par jour) après un minimum de 4 semaines, en fonction de la réponse clinique et de la tolérance. La dose peut encore être augmentée à la dose maximale recommandée de 15 mg deux fois par jour (30 mg par jour), après un minimum de 4 semaines à 10 mg deux fois par jour.''