« Sureau » : différence entre les versions
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Version du 29 janvier 2024 à 19:26
Sulforaphane n. m. Isothiocyanate de méthylsulfinylbutyle provenant de l’hydrolyse enzymatique par la myrosinase d’un glucosinolate, la glucoraphanine, présent dans diverses variétés de choux (Brassica oleracea [L.], Brassicaceae ex-Crucifères), en particulier le brocoli. Propriétés antibactériennes et effet protecteur vis-à-vis de substances cancérogènes ; données épidémiologiques en faveur d’une chimioprévention…
Sulforutoside Cf rutoside.
Sulfoxyde n. m. Composé faisant apparaître un atome de soufre monooxydé -SO- (exemple le diméthylsulfoxyde, DMSO).
Sulfure (S2-) n. m. Ion (S) au sein duquel le soufre présente létat doxydation –II.
Sulfurique (acide) n. m. Nom courant du tétraoxosulfate de dihydrogène (H).
Sulindac n. m. Dérivé de lacide indène-acétique, à fonction sulfoxyde, précurseur converti dans lorganisme en anti-inflammatoire non stéroïdien inhibiteur des cyclooxygénases COX 1 et 2.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0864).
Sulopénème n. m. Voir : Sulopénème étzadroxil
Sulopénème étzadroxil n. m. Le sulopénème étzadroxil, un précurseur pharmacologique du sulopénème, qui est un thiopénème.Le sulopénème étzadroxil, coformulé avec le probénécide, est administré par voie orale, sous forme de comprimés bicouches pelliculés à libération immédiate, à dose fixe (500 mg / 500 mg). Le probénécide, inhibiteur tubulaire…
Sulpiride n. m. Neuroleptique de la classe des orthobenzamides, antagoniste de la dopamine au niveau des récepteurs DInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2014, 1045).
Sulprostone n. f. Analogue synthétique de la prostaglandine E, moins rapidement métabolisé.
Sultamicilline n. f. Antibactérien de la famille des β-lactamines. La sultamicilline est un dérivé hémisynthétique obtenu à partir de produits de fermentation. Ce précurseur pharmacologique (prodrogue) associe, dans une même molécule, lampicilline (pénicilline du groupe des β-lactamines) et le sulbactam (inhibiteur de β-lactamase).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie…
Sumac n. m. Nom vernaculaire désignant de nombreux arbres, arbustes ou lianes de la famille des Anacardiaceae, appartenant principalement aux genres Rhus et Toxicodendron (ces derniers ayant été précédemment placés parmi les Rhus, d’où de nombreuses synonymies). Sumacs appartenant au genre ToxicodendronLe redoul, Coriaria myrtifolia L., Coriariaceae, est…
Sumatriptan n. m. Triptan, agoniste sélectif des récepteurs de la 5-hydroxytryptamine-1Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2009, 1573 (succinate de).
Sumithrine n. f. Insecticide de la famille des pyréthrines, désinfectant antiparasitaire.
Sunitinib (malate de) n. m. Analogue de lindolinone, inhibiteur de tyrosine kinases, notamment celles portées par le récepteur (type 2) du facteur de croissance endothéliale vasculaire (VEGFR2), par le récepteur (type β) du facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGFRβ) et le récepteur c-Kit (Cf pazopanib). Le sunitib inhibe également…
Superacide adj. Qualifie un milieu beaucoup plus acide que les solutions aqueuses dacides forts, milieu dont la valeur de pH (virtuelle), en solution aqueuse, se situerait dans le domaine 0 - 15.
Superantigène n. m. Molécule capable de se lier à des molécules de classe II du CMH et à des séquences peptidiques caractéristiques de certaines familles des chaînes Vβ des récepteurs des lymphocytes T (TCR). Les superantigènes activent de façon polyclonale lensemble des lymphocytes T exprimant ce Vβ, indépendamment…
Supercritique adj. Qualifie létat thermodynamique dune substance se situant au-delà de son point critique sur son diagramme pression/température cest-à-dire sous pressions et températures suffisamment élevées. Dans ces conditions, la substance ne se trouve plus que sous une seule phase, la phase supercritique. Cest alors un fluide dont…
Superenroulement n. m. Conformation particulière.
Superoxyde n. m. Forme réduite de l’oxygène résultant de la fixation d’un seul électron, sur une molécule doxygène, sous forme de biradical O, est beaucoup plus instable et réactif que l’oxygène lui-même. Il est produit dans toute cellule utilisant de loxygène, en particulier par les mitochondries
Suplatast (tosylate de) n. m. Antiallergique, dérivé original de type diméthylsulfonium qui inhibe spécifiquement la synthèse des IgE, sans affecter celle des IgM et IgG. Le mécanisme daction relèverait dune inhibition de la production des interleukine-4 et interleukine-6, par les cellules T au niveau génétique. Lamélioration des symptômes cliniques est…
Support n. m. Terme utilisé en chromatographie désignant tout solide, dorigine naturelle ou synthétique, sur lequel est déposée la phase stationnaire. En principe, ne joue aucun rôle sur le processus de séparation.
Suppositoire n. m. Selon la Pharmacopée européenne, préparation solide unidose obtenue par compression ou moulage, de forme, de volume et de consistance adaptés à ladministration rectale pour une action locale ou générale. Contient une ou plusieurs substances actives dispersées ou dissoutes dans un excipient approprié (masse à suppositoires).
Suppresseur adj. et n. m. Qui fait disparaître quelque chose.
Supra-biodisponibilité n. f. État dun médicament qui, pour une même dose de la même substance active sous une même forme et par la même voie dadministration, a une biodisponibilité plus élevée que la forme de référence et qui retrouve la même biodisponibilité que cette dernière après diminution de…
Supramoléculaire Cf chimie supramoléculaire.
Surdité n. f. État caractérisé par une perte partielle ou complète de la capacité de percevoir des sons. Peut être congénitale, souvent consécutive à une atteinte infectieuse (exemples : toxoplasmose, rubéole), acquise par lésion traumatique de loreille moyenne ou interne (exemples : exposition brutale à des surpressions ou…
Surdosage n. m. 1- Quantité excessive de quelque chose ; 2- introduction ou administration dune dose en excès
Surdose n. f. Quantité d’un produit quelconque supérieure à la dose limite supportable par l’organisme, pouvant aller jusquà entraîner la mort.
Surface spécifique
Surfactant n. m. Transposition de langlais « surface active agent ».
Surfactif Cf tensioactif.
Surfusion n. f. État déquilibre métastable dune substance demeurant liquide à une température inférieure à celle de sa fusion.
Surinfection n. f. Nouvelle infection survenant au cours dune infection déjà existante, mais différant de celle-ci (exemple surinfection microbienne au cours daffections virales : grippe, rougeole, SIDA...).
Surremplissage n. m. Introduction dans un récipient dune quantité anormalement élevée.
Sursaturation n. f. État dune solution, à une température donnée, dans laquelle la concentration de lespèce dissoute est supérieure à sa « solubilité », espèce qui, dans ces conditions, devrait normalement précipiter.
Sursaturé adj. Qui présente une sursaturation.
Surveillance n. f. Action de surveiller, contrôle.
Suspension n. f. Système dispersé formé dune phase interne solide et dune phase externe liquide.
Suspensoir n. m. Orthèse souple, en tissu, composée d‘une poche pouvant sadjoindre dune coquille destinée à soutenir le scrotum lorsquil est volumineux ou oedémateux.
Sutimlimab n. m. Anticorps monoclonal humanisé et chimérique, de type immunoglobuline G4-κ, qui a été conçu pour cibler et inhiber sélectivement la fraction C1s de la voie classique du complément, une composante du système immunitaire inné.Voir : Anticorps ; Immunoglobuline ; Complément ; Hémolyse ; Agglutinine (froide) ; Lectine.
Suture n. f. Dispositif médical servant à rapprocher les berges dun tissu ou les lèvres dune plaie. Composé dune aiguille sertie sur un fil chirurgical ou dagrafes ou dune colle.
Suvorexant n. m. Petite molécule de synthèse, première d’une nouvelle classe thérapeutique antagoniste mixte des récepteurs de l’orexine A (ROX1) et l’orexine B (ROX2), capable de franchir la barrière hématoencéphalique. Ces récepteurs sont couplés aux protéines G de type Gq/11.Voir : Antagoniste ; Orexine ; Barrière (hémato-encéphalique) ; Protéine G ; Neurotransmetteur ;…
Suxaméthonium (chlorure de) n. m. Sel dammonium quaternaire, diester de lacide succinique et de la choline, à activité curarisante de type dépolarisant (leptocurare).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008,0248).
Suxibuzone n. f. Anti-inflammatoire non stéroïdien. La suxibuzone est apparentée à la phénylbutazone et a été utilisée, par voie topique, pour ses propriétés anti-inflammatoires.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1574).
Svedberg (S) n. m. Unité de coefficient ou taux de sédimentation lors de lultracentrifugation dune macromolécule. Elle a les dimensions dun temps Elle est calculée en divisant la vitesse constante à laquelle la particule sédimente par laccélération appliquée Unité non SI, le svedberg est égal à 10 s.
Sydnone n. f. Terme générique pour des composés hétéroaromatiques pentagonaux, à noyau chargé positivement et à charge négative juxtanucléaire (zwitterion) ou extranucléaire, dont certains (sydnonimines) sont utilisés en thérapeutique (exemple : molsidomine).
Sydnonimine n. f. Terme générique pour des sydnones à noyau 1,2,3-oxadiazole, donneurs de NO.
Symbionte n. m. Individu faisant partie dune association symbiotique. Cf symbiose.
Symbiose n. f. Association intime entre deux organismes despèces différentes leur procurant un avantage sélectif à long terme. Chaque partenaire, par exemple végétal ou fongique, tire bénéfice de sa juxtaposition ou de son anastomose avec lautre.
Sympathique adj. et n. m. Qualifie ou désigne la partie du système nerveux autonome constituée par une chaîne ganglionnaire paravertébrale recevant des afférences de la moelle épinière et distribuant des efférences au système cardiovasculaire et respiratoire ainsi quaux viscères, contrôlant leur fonctionnement par activation des divers récepteurs adrénergiques alpha et…
Sympatholytique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance capable d’abolir les capacités de contrôle du système sympathique par déplétion des réserves vésiculaires présynaptiques ou, plus souvent, par blocage des récepteurs noradrénergiques postsynaptiques. On distingue ainsi les sympatholytiques directs, qui agissent par blocage des récepteurs adrénergiques alpha et/ou bêta…
Sympathomimétique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui reproduit tout ou partie des effets de la stimulation du système nerveux sympathique, dont le principal médiateur est la noradrénaline.Peuvent avoir des effets sur les synapses du système nerveux central (anorexigènes, antidépresseurs, antiparkinsoniens), leur action sympathomimétique constituant alors un…
Sympathoplégique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance abolissant la capacité de transmission des terminaisons sympathiques par dégradation des capacités de synthèse ou de stockage vésiculaire du médiateur, la noradrénaline.
Symptomatique adj. Qui concerne les symptômes dune maladie. Un médicament symptomatique traite les effets et non les causes dune maladie.
Symptôme n. m. Manifestation spontanée, objective ou subjective, dune maladie permettant de la déceler. Les symptômes objectifs sont ceux perçus, par le médecin, à la suite dobservations cliniques ou dinvestigations techniques. Ce peut être des symptômes généraux liés à la réaction générale du sujet à la maladie…
→ Systèmes (assurance qualité - santé publique)
Sureau
Anglais : elder ou elderberry
Espagnol : saúco
Étymologie : Latin săbūcum ou săbūcus sureau.
n. m. Nom désignant des arbustes et des plantes herbacées du genre Sambucus Adoxaceae, précédemment Caprifoliaceae, présents dans les régions tempérées d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Une espèce intéresse la pharmacie, S. nigra L., le sureau noir.
Sureau noir
Synonyme(s) : grand sureau
Anglais : black elder ou European elder
Espagnol : saúco negro ou saúco común,
Le sureau noir, S. nigra L., est un arbuste très répandu en Europe, à fleurs blanchâtres parfumées disposées en corymbes et fruits (baies) noir violacé. Présence dans la fleur de flavonoïdes (isoquercitroside, rutoside…), de dérivés caféiques libres et estérifiés (acide chlorogénique…), de triterpènes (acide ursolique…) et d’une petite quantité d’une huile essentielle. Propriétés diurétiques, modestement anti-inflammatoires et réputées sudorifiques.
Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 1217 corrigé 10.0 (fleur de).
Emploi traditionnel (absence de données cliniques) de la fleur lors des premiers symptômes d’un rhume banal. Le fruit (présence d’anthocyanosides) et l’écorce de tige sont également utilisés en médecine populaire pour favoriser l’élimination urinaire et en cas de symptomatologie grippale. Le fruit mûr est comestible (confiture, sirop, colorant alimentaire), le fruit vert peut provoquer des troubles digestifs bénins.
En cosmétologie, un extrait obtenu à partir des fleurs de Sambucus nigra est utilisé comme antiradicalaire dans des produits cosmétiques à visée antivieillissement, voire comme amincissant.
Le sureau noir contient des hétérosides cyanogènes, précurseurs d'acide cyanhydrique ou cyanure d'hydrogène (HCN), dans les feuilles (quantité allant de 3 à 17 mg de HCN/100 g de poids frais), dans les fruits (quantité < 3 mg/100 g de fruits) et dans les graines et la seconde écorce.
L'odeur et la saveur désagréables des feuilles en limitent l'absorption.
Les fruits sucrés renferment des pigments anthocyanosidiques (notamment des hétérosides du cyanidol), des flavonoïdes, de nombreux acides organiques (malique, citrique…) et environ 0,1 ml/kg d'huile essentielle.
Les écorces contiennent, en plus des hétérosides cyanogènes, de la nigrine b et de l'ébuline, deux protéines inactivant les ribosomes* mais qui ne présentent pas de réelle toxicité.
Les baies cuites sont comestibles à maturité complète : elles renferment un jus violet utilisé pour composer des confitures, ou comme colorant dans les sirops type « grenadine».
Des symptômes digestifs sont répertoriés surtout si les fruits sont consommés immatures ou insuffisamment cuits car cette toxicité de substances résinoïdes contenues dans les graines n'est inactivée que sous l'effet de la chaleur. Dès l'ingestion d'une faible quantité de fruits et en particulier chez l'enfant, des signes gastro-intestinaux apparaissent tels que diarrhées, douleurs abdominales, parfois vomissements violents.
Sureau rouge
Synonyme(s) : sureau à grappes
Anglais : red elderberry
Espagnol : saúco rojo
Le sureau rouge, S. racemosa L., est un arbuste présent dans les mêmes contrées ; ses fruits de couleur rouge vif, sont réputés provoquer, lorsqu’ils sont consommés , davantage de troubles digestifs que ceux du sureau noir.
La composition chimique du sureau rouge est mal définie. En cas d’intoxication, les symptômes digestifs, non spécifiques, seraient attribués à la présence d'hétérosides cyanogènes.
Les baies sont comestibles si l'on retire les graines et après cuisson soit en gelées, en sirop ou sous forme d'eau de vie. Immatures ou sans l’effet de la chaleur, 10 fruits suffisent à provoquer des diarrhées, des douleurs abdominales et parfois des vomissements.
Sureau hièble
Synonyme(s) : petit sureau ou yèble
Anglais : dwarf elder
Espagnol : saúco menor ou yezgo
Le sureau hièble, S. ebulus L., est une grande herbacée robuste, vivace, commune en France dans les lieux humides ; fleurs blanches malodorantes ; les fruits sont des baies noires luisantes ressemblant à ceux du sureau noir (confusion assez fréquente). Toute la plante passe pour être faiblement toxique, en particulier les fruits dont la consommation serait susceptible d’entraîner une symptomatologie surtout digestive (diarrhée, douleurs abdominales, vomissements, voire mydriase et vertiges en cas d’ingestion massive) ; cette suspicion de toxicité ne semble pas reposer sur des bases très solides.
La racine de sureau hièble renferme 2 hétérosides iridoïdes estérifiés. Les feuilles contiennent de la nigrine b et de l'ébuline, deux protéines inactivant les ribosomes et donc la synthèse des protéines.
Les symptômes consistent en diarrhées, douleurs abdominales, parfois vomissements voire mydriase et vertiges en cas d’ingestion massive.
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