« Éflornithine (chlorhydrate d') » : différence entre les versions

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Version du 29 janvier 2024 à 21:27

Écologiste ←

Eczéma n. m. Maladie inflammatoire de la peau, successivement érythémateuse, vésiculeuse, suintante, puis desquamante, en nappes ou en placards. Il provoque un prurit dont le grattage peut être facteur de surinfections (eczéma impétiginisé). Nest pas contagieux.

ED

Édaphique adj. Qui est relatif au sol en tant que substrat. Un facteur édaphique est un facteur abiotique lié au sol qui a une influence profonde sur la répartition des êtres vivants.

Édaphologie n. f. Étude des sols en tant qu’habitat naturel pour les végétaux. Elle étudie les relations entre le sol et le vivant et est synonyme d’agrologie.

Édaravone n. m. Neuroprotecteur. Lédaravone est un des métabolites, chez lHomme, de lantipyrine (norantipyrine) et se comporte comme un piège à radicaux libres à propriétés antioxydantes. Cet agent lipophile diffuse dans le cerveau où il est capable de réduire lœdème consécutif à une ischémie.

Édétique (acide)

Édition génomique

Édoxaban n. m. Anticoagulant oral, antithrombotique inhibiteur direct et sélectif du site actif du facteur Xa, ne nécessitant pas lantithrombine pour exercer son activité antithrombotique. Il appartient à la classe des xabans.

EDQM Cf Direction européenne de la qualité du médicament et soins de santé.

EDRF Facteur de relaxation d’origine endothéliale. Cf monoxyde dazote.

Édrophonium (chlorure d') n. m. Ammonium quaternaire, inhibiteur réversible de la cholinestérase.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2106).

EDTA Cf acide éthylènediaminetétracétique.

Éducation n. f. Action d’instruire.

Édulcorant n. m. Substance ou mélange de substances introduit dans un médicament ou un aliment pour lui donner une saveur sucrée. Les édulcorants diffèrent par leur origine (naturelle ou synthétique), leur pouvoir sucrant et leur sucrosité, leur pouvoir cariogène (incidence sur les caries dentaires) et leur pouvoir calorique…

Edwardsiella Genre de la famille des Enterobacteriaceae très répandu dans la nature en particulier dans les eaux douces, isolé des animaux à sang froid, très pathogène pour les Poissons. Lespèce Edwardsiella tarda est responsable de gastro-entérites chez lHomme.

EEG

EEMCO Groupe européen su;r la mesure et lévaluation de lefficacité des cosmétiques et autres produits. Groupement d’experts de différents états membres de l’Union européenne, fondé en 1994, dont l’objectif est l’évaluation et la mesure de l’efficacité et de la sécurité des produits cosmétiques et autres produits…

Éfalizumab n. m. Agent immunosuppresseur sélectif. Anticorps monoclonal humanisé recombinant qui se lie spécifiquement à la sous-unité CD11a du LFA-1 (antigène présent à la surface des lymphocytes T activés). Cette fixation empêche le LFA d’interagir avec les ICAM (Intercellular adhesion molecule) présents à la surface des cellules endothéliales…

Éfanésoctocog alfa Protéine de fusion qui dérive du facteur de coagulation VIII humain (FVIII, facteur antihémophilique, AHF, composant procoagulant), dont le domaine B a été remplacé (746-1648) [domaines A1-a1-A2-a2 du FVIII (1-740) et fragment N-terminal du domaine B (741-745), fusionné via un peptide synthétique de 291 acides…

Éfavirenz n. m. Antiviral, inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) appartenant à la classe des benzoxazinones. Les INNTI se lient à un site allostérique de cette enzyme et induisent des changements conformationnels du site catalytique avec inhibition de lactivité ADN polymérase.Inscrit (seul et en association avec lemtricitabine…

Efbémalénograstim alfa n. m. Dimère recombinant du facteur de stimulation des colonies de granulocytes humains (G-CSF, granulocyte-colony stimulating factor), le filgrastim [1]), qui est lié par un peptide au fragment Fc d’une immunoglobuline humaine de sous-classe G2.En comparaison d’autres formulations de G-CSF recombinant monomèrique, le dimère de G-CSF permet…

Effervescence

Effet n. m. Résultat d’une cause, d’un acte.

Efficacité n. f. Aptitude à atteindre un objectif, réaliser une performance ou produire un effet (par exemple effet clinique dans le cas dun médicament).

Efficience n. f. Capacité de produire un effet,

Effluent adj. et n. m. Qualifie ou désigne tout fluide qui sécoule de quelque source que ce soit et sen éloigne. Exemples : un cours deau issu dun lac, un éluat en chromatographie.

Efflux n. m. Mécanisme par lequel les cellules ont la possibilité de rejeter à l’extérieur certains xénobiotiques. En thérapeutique, l’efflux est un des phénomènes à l’origine de la résistance qu’opposent certaines cellules à l’action de médicaments : résistance des bactéries aux antibiotiques, résistance des cellules cancéreuses aux agents…

Efgartigimod alfa n. m. Produit recombinant dérivé du fragment cristallisable (Fc) de la chaîne lourde de l’immunoglobuline G1 humaine (IgG1), avec 5 mutations dans la séquence du monomère (correspondant au peptide humain [6-232] ; il est produit par des cellules ovariennes de hamsters chinois (CHO).F(214)]. Ce fragment d’anticorps est un…

Éfinaconazole n. m. Dérivé triazole antifongique, qui inhibe la lanostérol-14α‑déméthylase fongique, bloquant ainsi la production dun composé que lon retrouve dans les parois cellulaires des champignons, lergostérol.

Éflapégrastim Analogue, non biosimilaire, du facteur de stimulation de colonies de granulocytes humain ou pluripoïétine (G-CSF, human granulocyte colony-stimulating factor) qui est couplé au dimère du fragment Fc de l’IgG4 humaine, produit par Escherichia coli, reliés par un radical substituant dérivé du polyéthylèneglycol : Nα.1,N1.9-[ω-(oxypropane-1,3-diyl)-α-(propane1,3-diyl)poly(oxyéthylène)] dès-(1-L-alanine,37-39)-[18-L-sérine(C>S)]…


Éflornithine (chlorhydrate d') n. f. Petite molécule de synthèse racémique [2] dérivée de l’ornithine [3] difluorométhylée, qui est un inhibiteur de l’enzyme ornithine décarboxylase (ODC), enzyme participant à la production du poil par le follicule pileux. L’ODC est également une enzyme limitante de la biosynthèse des polyamines et une cible…

Efmoroctogog alfa n. m. Facteur VIII de coagulation humain recombinant, délété du domaine B, lié de façon covalente au fragment Fc de l’immunoglobuline G1 humaine (IgG1) fusionné au fragment Fc d’une immunoglobuline humaine (rFVIIIFc) de 1 890 acides aminés. Il est produit par la technologie de l’ADN recombinant dans une lignée…

Éfonidipine (chlorhydrate d') n. f. Antihypertenseur, antagoniste calcique de la famille des dihydropyridines.

EFPIA EFPIA est l’abréviation de « European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations » et représente l’industrie biopharmaceutique opérant en Europe. Fondée en 1978, son siège est situé à Bruxelles. Elle rassemble 39 sociétés pharmaceutiques européennes adhérentes ainsi que les syndicats et associations professionnelles des pays membres au…

EFS Cf Établissement français du sang.

EFSA (European Food Safety Authority)

EGF (Epidermal growth factor)

Églantier n. m. Rosier sauvage, Rosa canina Rosacées, à fleurs simples. Plante dont le faux fruit (cynorrhodon) comprend notamment du tanin, de la pectine, des caroténoïdes, de la vitamine C, des acides malique et citrique, et fournit un extrait utilisé surtout dans les produits cosmétiques pour ses propriétés…

Égualen (sodique) n. m. Antiulcéreux, analogue sulfonate hydrosoluble du gaïazulène, azulène naturel à activité antiulcéreuse. Son mécanisme daction est mal défini.

EHESP

Ehlers-Danlos (syndrome d’) n. m. Groupe hétérogène de pathologies génétiques par mutation du gène COL3A1 (chr 2q31) transmises selon différents modes, notamment, le mode autosomique dominant ; des formes sporadiques sont décrites. Toutes affectent la qualité des fibrilles du collagène en provoquant une élastorrhexie et une dystrophie mésenchymateuse. Une dizaine…

EHPAD

Ehrlichia Genre de bacilles intracellulaires, à Gram négatif, transmis à l’homme par morsure de tique. Actuellement classé dans l’ordre des Rickettsiales. Responsable de lehrlichiose, pathologie proche de la grippe.

EIAS

Eicosanoïde n. m. Terme générique désignant les métabolites à 20 atomes de carbone issus de loxydation de lacide arachidonique et des acides eicosatriénoïque et eicosapentaénoïque. Les eicosanoïdes comprennent quatre familles de molécules de signalisation, les prostaglandines, prostacyclines, thromboxanes et leucotriènes, qui interviennent dans de nombreux tissus de l’organisme,…

Eikenella corrodens Bacille à Gram négatif appartenant au groupe des HACEK (Haemophilus, Actinobacillus actinomycetemcomitans, Cardiobacterium homini, Eikenella corrodens et Kingella sp.). Croissance lente et difficile sur gélose au sang avec tendance à s’incruster dans la gélose, aéro-anaérobie facultatif, catalase négatif et oxydase positif. Saprophyte de la cavité…

Eimeria Genre de Protozoaires coccidiomorphes intracellulaires de la famille des Eimeriidae, groupant les genres Isospora, Eimeria, Sarcocystis et Toxoplasma. Eimeria stiedai provoque la coccidiose du lapin et E. tenella celle du poulet. Simple cellule de 25 μm de diamètre vivant dans les cellules épithéliales des canaux…

Élacestrant n. m. Petite molécule de synthèse, qui agit comme un régulateur négatif spécifique des récepteurs des œstrogènes (SERD, specific estrogen receptor down-regulators), en se liant aux récepteurs alpha des œstrogènes (ERα, estrogen receptors-α). Dans les cellules cancéreuses du sein positives pour les récepteurs des œstrogènes (ERVoir : Récepteur ;…

Élacytarabine n. f. Précurseur pharmacologique (prodrogue) de la cytarabine qui est conjuguée à l’acide élaïdique par une liaison ester en 5’ de l’arabinose. Cette molécule lipophile pénètre de façon passive dans les cellules, sans avoir à utiliser des transporteurs, du type hENT1 (human equilibrative nucleoside transporter 1) qui…

Éladocagène exuparvovec n. m. Après perfusion dans le putamen, le produit entraîne l’expression de l’enzyme AADC et la production ultérieure de dopamine et, par conséquent, le développement des fonctions motrices chez les patients atteints d’un déficit en AADC traités.

Élafibranor n. m. Petite molécule de synthèse qui est un agoniste des récepteurs activé par les proliférateurs de peroxysomes alfa/delta ou α,δ (ARPP ; en anglais PPAR, pour peroxysome proliferator-activated receptor). L’élafibranor est largement métabolisé en une molécule active (GFT1007), qui est 4 fois plus puissante que la molécule…

Élagolix n. m. Petite molécule non peptidique, antagoniste puissant et sélectif du récepteur de la gonadolibérine ou GnRH (Gonadotropin-releasing hormone). En bloquant ce récepteur, l’élagolix réduit la libération des gonadotrophines antéhypophysaires, LH et FSH, et, par suite, chez la femme, la sécrétion d’œstradiol et de progestérone.

Élapégadémase n. f. Adénosine désaminase recombinante produite dans des souches d’Escherischia coli et dont la séquence est d’origine bovine ; elle est ensuite conjuguée de façon covalente à du monométhoxypolyéthylène glycol.

Élasoméran n. m. DCI officielle du vaccin à ARNm de ModernaIl contient de la N1-méthylpseudouridine au lieu de l’uridine.

Élastase n. f. Sérine protéase active sur l’élastine des fibres élastiques des tissus conjonctifs.

Élastine n. f. Protéine fibreuse présente notamment dans les ligaments et les parois artérielles, douée de propriétés d’étirement et de rétraction. Synthétisée par les fibroblastes, les cellules musculaires lisses, les cellules endothéliales vasculaires sous forme de tropoélastine.

Élastofibrome n. f. Tumeur bénigne, ferme et encapsulée, formée par accumulation de fibres élastiques et de collagène formant une masse épaisse et irrégulière.

Élastome n. f. Tumeur de la peau constituée de fibres élastiques et de collagènes anormales.

Élastomère n. m. Nom générique de polymères naturels ou synthétiques ayant des propriétés analogues à celles du caoutchouc. Les élastomères sont généralement obtenus par polymérisation ou copolymérisation de monomères insaturés. Ils peuvent contenir des additifs : vulcanisants (agents de réticulation), stabilisants, antioxydants, pigments, colorants.

Élastorrhéxie n. f. Rupture congénitale ou acquise des fibres d’un tissu élastique.



→ Électrotransfert

Éflornithine (chlorhydrate d')

Dernière modification de cette page le 18 décembre 2023


Éflornithine (chlorhydrate d').

Anglais : eflornithine hydrochloride
Espagnol : clorhidrato de eflornitina
Allemand : Eflornithinhydrochlorid

n. f.  (DCI). Petite molécule de synthèse racémique [4] dérivée de l’ornithine [5] difluorométhylée, qui est un inhibiteur de l’enzyme ornithine décarboxylase (ODC), enzyme participant à la production du poil par le follicule pileux. L’ODC est également une enzyme limitante de la biosynthèse des polyamines et une cible transcriptionnelle du facteur oncogène [6] MYCN (il induit la synthèse de plusieurs types de micro-ARN [7] dans les neuroblastomes). Les polyamines participent à la différenciation et à la prolifération des cellules des mammifères et jouent un rôle important dans la transformation néoplasique.
L’inhibition de la synthèse des polyamines par l’éflornithine rétablit l’équilibre de la voie LIN28/Let-7, impliquée dans la régulation des cellules souches cancéreuses et du métabolisme glycolytique, en diminuant les facteurs oncogènes MYCN et LIN28B dans le neuroblastome [8] amplifié par MYCN. Lin-28 est une protéine se liant à l’ARN, et caractérisée par une combinaison unique de motifs CSD (cold shock domains) et ZFM (zinc finger motifs), et Let-7 (lethal-7) est un micro-ARN suppresseur de tumeurs.


Sa première indication est le traitement de l’hirsutisme [9] facial de la femme.
Le chlorhydrate de l’éflornithine est inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de l’OMS (traitement de la maladie du sommeil).
Avec une nouvelle indication (le 13 décembre 2023), le chlorhydrate de l’éflornithine est prescrit sous forme de comprimés administrés par voie orale, afin de réduire le risque de rechute, chez les patients adultes et pédiatriques, atteints d’un neuroblastome à haut risque, qui ont répondu, au moins partiellement, à un traitement antérieur multimodal, y compris une immunothérapie [10] anti-GD2 (GD2, un disialoganglioside exprimé sur les tumeurs d’origine neuro-ectodermique, neuroblastome et mélanome humains).

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