Efficacité
Ectoparasite n. m. Se dit dun arthropode tel que Demodex folliculorum, Dermanyssus gallinae, morpion, poux de tête et de corps, puces, punaises, sarcoptes et tiques qui parasitent les téguments.
Ectopie n. f. Localisation ou déplacement anormal dun organe par référence à son positionnement physiologique chez le sujet sain.
Ectopique adj. Se dit d’un organe ou d’un tissu situé hors de sa position normale, par exemple grossesse ectopique.
Ectrodactylie n. f. Maladie génétique transmise selon un mode attaché à la mutation du locus SHFM. Celle située sur SHFM1 est transmise sur le mode autosomique dominant, SHFM2 sur le mode récessif lié à l’X, SHFM3 et 4 sur le mode autosomique dominant, SHFM5 n’étant pas définitivement établie.…
Ectromélie n. f. Atrophie, hypoplasie ou aplasie de l’un ou de plusieurs des os d’un membre
Ectropion n. m. Éversion de la paupière inférieure, avec exposition de la conjonctive palpébrale (exemple ectropion atopique). On parle aussi dectropion du col utérin.
Éculizumab n. m. Anticorps monoclonal dirigé contre la fraction C5 du complément. En se liant au facteur C5, il bloque la formation du complexe d’attaque membranaire (protéines C5 à C9) responsable de la lyse des membranes cellulaires.Il est utilisé pour diminuer l’hémolyse dans la maladie de Marchiafava-Micheli (hémoglobinurie paroxystique nocturne). En bloquant…
Eczéma n. m. Maladie inflammatoire de la peau, successivement érythémateuse, vésiculeuse, suintante, puis desquamante, en nappes ou en placards. Il provoque un prurit dont le grattage peut être facteur de surinfections (eczéma impétiginisé). Nest pas contagieux.
Édaphique adj. Qui est relatif au sol en tant que substrat. Un facteur édaphique est un facteur abiotique lié au sol qui a une influence profonde sur la répartition des êtres vivants.
Édaphologie n. f. Étude des sols en tant qu’habitat naturel pour les végétaux. Elle étudie les relations entre le sol et le vivant et est synonyme d’agrologie.
Édaravone n. m. Neuroprotecteur. Lédaravone est un des métabolites, chez lHomme, de lantipyrine (norantipyrine) et se comporte comme un piège à radicaux libres à propriétés antioxydantes. Cet agent lipophile diffuse dans le cerveau où il est capable de réduire lœdème consécutif à une ischémie.
Édoxaban n. m. Anticoagulant oral, antithrombotique inhibiteur direct et sélectif du site actif du facteur Xa, ne nécessitant pas lantithrombine pour exercer son activité antithrombotique. Il appartient à la classe des xabans.
EDQM Cf Direction européenne de la qualité du médicament et soins de santé.
EDRF Facteur de relaxation d’origine endothéliale. Cf monoxyde dazote.
Édrophonium (chlorure d') n. m. Ammonium quaternaire, inhibiteur réversible de la cholinestérase.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2106).
EDTA Cf acide éthylènediaminetétracétique.
Éducation n. f. Action d’instruire.
Édulcorant n. m. Substance ou mélange de substances introduit dans un médicament ou un aliment pour lui donner une saveur sucrée. Les édulcorants diffèrent par leur origine (naturelle ou synthétique), leur pouvoir sucrant et leur sucrosité, leur pouvoir cariogène (incidence sur les caries dentaires) et leur pouvoir calorique…
Edwardsiella Genre de la famille des Enterobacteriaceae très répandu dans la nature en particulier dans les eaux douces, isolé des animaux à sang froid, très pathogène pour les Poissons. Lespèce Edwardsiella tarda est responsable de gastro-entérites chez lHomme.
EEMCO Groupe européen su;r la mesure et lévaluation de lefficacité des cosmétiques et autres produits. Groupement d’experts de différents états membres de l’Union européenne, fondé en 1994, dont l’objectif est l’évaluation et la mesure de l’efficacité et de la sécurité des produits cosmétiques et autres produits…
Éfalizumab n. m. Agent immunosuppresseur sélectif. Anticorps monoclonal humanisé recombinant qui se lie spécifiquement à la sous-unité CD11a du LFA-1 (antigène présent à la surface des lymphocytes T activés). Cette fixation empêche le LFA d’interagir avec les ICAM (Intercellular adhesion molecule) présents à la surface des cellules endothéliales…
Éfanésoctocog alfa Protéine de fusion qui dérive du facteur de coagulation VIII humain (FVIII, facteur antihémophilique, AHF, composant procoagulant), dont le domaine B a été remplacé (746-1648) [domaines A1-a1-A2-a2 du FVIII (1-740) et fragment N-terminal du domaine B (741-745), fusionné via un peptide synthétique de 291 acides…
Éfavirenz n. m. Antiviral, inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) appartenant à la classe des benzoxazinones. Les INNTI se lient à un site allostérique de cette enzyme et induisent des changements conformationnels du site catalytique avec inhibition de lactivité ADN polymérase.Inscrit (seul et en association avec lemtricitabine…
Efbémalénograstim alfa n. m. Dimère recombinant du facteur de stimulation des colonies de granulocytes humains (G-CSF, granulocyte-colony stimulating factor), le filgrastim [1]), qui est lié par un peptide au fragment Fc d’une immunoglobuline humaine de sous-classe G2.En comparaison d’autres formulations de G-CSF recombinant monomèrique, le dimère de G-CSF permet…
Effet n. m. Résultat d’une cause, d’un acte.
Efficience n. f. Capacité de produire un effet,
Effluent adj. et n. m. Qualifie ou désigne tout fluide qui sécoule de quelque source que ce soit et sen éloigne. Exemples : un cours deau issu dun lac, un éluat en chromatographie.
Efflux n. m. Mécanisme par lequel les cellules ont la possibilité de rejeter à l’extérieur certains xénobiotiques. En thérapeutique, l’efflux est un des phénomènes à l’origine de la résistance qu’opposent certaines cellules à l’action de médicaments : résistance des bactéries aux antibiotiques, résistance des cellules cancéreuses aux agents…
Efgartigimod alfa n. m. Produit recombinant dérivé du fragment cristallisable (Fc) de la chaîne lourde de l’immunoglobuline G1 humaine (IgG1), avec 5 mutations dans la séquence du monomère (correspondant au peptide humain [6-232] ; il est produit par des cellules ovariennes de hamsters chinois (CHO).F(214)]. Ce fragment d’anticorps est un…
Éfinaconazole n. m. Dérivé triazole antifongique, qui inhibe la lanostérol-14α‑déméthylase fongique, bloquant ainsi la production dun composé que lon retrouve dans les parois cellulaires des champignons, lergostérol.
Éflapégrastim Analogue, non biosimilaire, du facteur de stimulation de colonies de granulocytes humain ou pluripoïétine (G-CSF, human granulocyte colony-stimulating factor) qui est couplé au dimère du fragment Fc de l’IgG4 humaine, produit par Escherichia coli, reliés par un radical substituant dérivé du polyéthylèneglycol : Nα.1,N1.9-[ω-(oxypropane-1,3-diyl)-α-(propane1,3-diyl)poly(oxyéthylène)] dès-(1-L-alanine,37-39)-[18-L-sérine(C>S)]…
Éflornithine (chlorhydrate d') n. f. Petite molécule de synthèse racémique [2] dérivée de l’ornithine [3] difluorométhylée, qui est un inhibiteur de l’enzyme ornithine décarboxylase (ODC), enzyme participant à la production du poil par le follicule pileux. L’ODC est également une enzyme limitante de la biosynthèse des polyamines et une cible…
Efmoroctogog alfa n. m. Facteur VIII de coagulation humain recombinant, délété du domaine B, lié de façon covalente au fragment Fc de l’immunoglobuline G1 humaine (IgG1) fusionné au fragment Fc d’une immunoglobuline humaine (rFVIIIFc) de 1 890 acides aminés. Il est produit par la technologie de l’ADN recombinant dans une lignée…
Éfonidipine (chlorhydrate d') n. f. Antihypertenseur, antagoniste calcique de la famille des dihydropyridines.
EFPIA EFPIA est l’abréviation de « European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations » et représente l’industrie biopharmaceutique opérant en Europe. Fondée en 1978, son siège est situé à Bruxelles. Elle rassemble 39 sociétés pharmaceutiques européennes adhérentes ainsi que les syndicats et associations professionnelles des pays membres au…
EFS Cf Établissement français du sang.
EFSA (European Food Safety Authority)
Églantier n. m. Rosier sauvage, Rosa canina Rosacées, à fleurs simples. Plante dont le faux fruit (cynorrhodon) comprend notamment du tanin, de la pectine, des caroténoïdes, de la vitamine C, des acides malique et citrique, et fournit un extrait utilisé surtout dans les produits cosmétiques pour ses propriétés…
Égualen (sodique) n. m. Antiulcéreux, analogue sulfonate hydrosoluble du gaïazulène, azulène naturel à activité antiulcéreuse. Son mécanisme daction est mal défini.
Ehlers-Danlos (syndrome d’) n. m. Groupe hétérogène de pathologies génétiques par mutation du gène COL3A1 (chr 2q31) transmises selon différents modes, notamment, le mode autosomique dominant ; des formes sporadiques sont décrites. Toutes affectent la qualité des fibrilles du collagène en provoquant une élastorrhexie et une dystrophie mésenchymateuse. Une dizaine…
Ehrlichia Genre de bacilles intracellulaires, à Gram négatif, transmis à l’homme par morsure de tique. Actuellement classé dans l’ordre des Rickettsiales. Responsable de lehrlichiose, pathologie proche de la grippe.
Eicosanoïde n. m. Terme générique désignant les métabolites à 20 atomes de carbone issus de loxydation de lacide arachidonique et des acides eicosatriénoïque et eicosapentaénoïque. Les eicosanoïdes comprennent quatre familles de molécules de signalisation, les prostaglandines, prostacyclines, thromboxanes et leucotriènes, qui interviennent dans de nombreux tissus de l’organisme,…
Eikenella corrodens Bacille à Gram négatif appartenant au groupe des HACEK (Haemophilus, Actinobacillus actinomycetemcomitans, Cardiobacterium homini, Eikenella corrodens et Kingella sp.). Croissance lente et difficile sur gélose au sang avec tendance à s’incruster dans la gélose, aéro-anaérobie facultatif, catalase négatif et oxydase positif. Saprophyte de la cavité…
Eimeria Genre de Protozoaires coccidiomorphes intracellulaires de la famille des Eimeriidae, groupant les genres Isospora, Eimeria, Sarcocystis et Toxoplasma. Eimeria stiedai provoque la coccidiose du lapin et E. tenella celle du poulet. Simple cellule de 25 μm de diamètre vivant dans les cellules épithéliales des canaux…
Élacestrant n. m. Petite molécule de synthèse, qui agit comme un régulateur négatif spécifique des récepteurs des œstrogènes (SERD, specific estrogen receptor down-regulators), en se liant aux récepteurs alpha des œstrogènes (ERα, estrogen receptors-α). Dans les cellules cancéreuses du sein positives pour les récepteurs des œstrogènes (ERVoir : Récepteur ;…
Élacytarabine n. f. Précurseur pharmacologique (prodrogue) de la cytarabine qui est conjuguée à l’acide élaïdique par une liaison ester en 5’ de l’arabinose. Cette molécule lipophile pénètre de façon passive dans les cellules, sans avoir à utiliser des transporteurs, du type hENT1 (human equilibrative nucleoside transporter 1) qui…
Éladocagène exuparvovec n. m. Après perfusion dans le putamen, le produit entraîne l’expression de l’enzyme AADC et la production ultérieure de dopamine et, par conséquent, le développement des fonctions motrices chez les patients atteints d’un déficit en AADC traités.
Élafibranor n. m. Petite molécule de synthèse qui est un agoniste des récepteurs activé par les proliférateurs de peroxysomes alfa/delta ou α,δ (ARPP ; en anglais PPAR, pour peroxysome proliferator-activated receptor). L’élafibranor est largement métabolisé en une molécule active (GFT1007), qui est 4 fois plus puissante que la molécule…
Élagolix n. m. Petite molécule non peptidique, antagoniste puissant et sélectif du récepteur de la gonadolibérine ou GnRH (Gonadotropin-releasing hormone). En bloquant ce récepteur, l’élagolix réduit la libération des gonadotrophines antéhypophysaires, LH et FSH, et, par suite, chez la femme, la sécrétion d’œstradiol et de progestérone.
Élapégadémase n. f. Adénosine désaminase recombinante produite dans des souches d’Escherischia coli et dont la séquence est d’origine bovine ; elle est ensuite conjuguée de façon covalente à du monométhoxypolyéthylène glycol.
Élasoméran n. m. DCI officielle du vaccin à ARNm de ModernaIl contient de la N1-méthylpseudouridine au lieu de l’uridine.
→ Électron-volt
Efficacité
Anglais : efficacy,efficiency
Espagnol : eficacia
Allemand : Wirksamkeit
Étymologie : Latin effĭcācĭtās force, vertu, efficacité.
n. f. Aptitude à atteindre un objectif, réaliser une performance ou produire un effet (par exemple effet clinique dans le cas d'un médicament).
Aptitude d'un agoniste à exercer un effet. S’apprécie en étudiant la relation complexe entre la concentration d’un agoniste et son effet, résultant à la fois de la liaison du ligand à son récepteur (le stimulus, fonction de l’affinité) et l’efficience (anglais efficiency, espagnol eficiencia) ou rendement des mécanismes de couplage entre le stimulus et la réponse cellulaire induite. Pour le même récepteur, l’efficacité des agonistes peut être différente d’un tissu à l’autre. Elle peut être évaluée en comparant leurs concentrations produisant un effet identique, par exemple 50 % de l’effet maximal d’un agoniste entier. Du fait de son efficacité élevée, l’effet d’un agoniste entier atteint la réponse maximale possible du tissu, à une concentration à laquelle tous les récepteurs ne sont pas liés à l’agoniste (d’où le concept de récepteurs de réserve). Les agonistes partiels ont une efficacité inférieure à celle des agonistes entiers, raison pour laquelle leur effet maximal est inférieur à la réponse maximale du tissu, même en présence d’une concentration d’agoniste saturant tous les récepteurs. Dans le cas des récepteurs couplés aux protéines G (G-PCR), l’efficacité d’un agoniste peut être différente, suivant la voie de signalisation activée et donc l’effet qualitatif observé. Ce phénomène est appelé agonisme biaisé.
Cf agonisme, agoniste.
Efficacité (tests d’)
L’article 11 (§2 d) du Règlement cosmétique européen indique que, « lorsque la nature ou l'effet d’un produit cosmétique le justifie », les preuves de l'effet revendiqué par le produit cosmétique doivent figurer dans le Dossier Information Produit.
Les tests d’efficacité ont pour objectif de fournir ces preuves, grâce à des éléments probants et vérifiables, et ainsi de justifier les allégations revendiquées (par exemple, un effet hydratant).
Plusieurs catégories de tests, utilisés seuls ou en association, sont reconnus pour valider les revendications d'un produit cosmétique avant sa mise sur le marché. Il s'agit notamment de tests in vitro réalisés en milieu artificiel ou de tests ex vivo réalisés sur des modèles biologiques, tels des prélèvements non invasifs de surface cutanée, pour observer par exemple la non-pénétration à travers la peau d'une substance active. Actuellement, il est fait appel de plus en plus à des tests in vivo, autrement dit des tests cliniques, soit chez des personnes volontaires soumises à des mesures expérimentales au moyen d'appareils spécifiques, par exemple des chromamètres permettant d’étudier les différentes colorations de la peau, soit dans un panel de consommateurs, en évaluant leur ressenti après application du produit à tester comparé à d’autres produits (par exemple, une crème rafraîchissante).