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Version du 29 janvier 2024 à 10:32
Dithranol n. m. Phénol à noyau anthracène utilisé principalement contre le psoriasis.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 1007).
Diurétique Désigne ou qualifie une substance qui augmente la diurèse et notamment, lexcrétion du sodium. La plupart des diurétiques possèdent un noyau benzénique avec une fonction sulfamide non substituée sur l’azote et, en ortho de celle-ci, un atome ou un groupe électro-attracteur (exemples : Cl, CF).…
Dixénique adj. Se dit dun animal dont le microbiote digestif est réduit à deux souches de bactéries.
DLVO (théorie) Décrit les forces s’exerçant entre deux surfaces chargées séparées par un liquide en prenant en compte les forces de répulsions électrostatiques de double-couche et les forces d’attraction de van der Waals
DMF (Drug master file) Dossier déposé directement, pour des raisons de confidentialité, par le fabricant de matière première, sur une base volontaire, auprès de l’autorité d’enregistrement (FDA Food and Drug Administration) aux États-Unis ; un demandeur d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament contenant la substance active ou…
DMLA Cf dégénérescence maculaire liée à lâge.
Dobésilate n. f. Dérivé phénolique à action voisine de celle des facteurs vitaminiques P.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2008, 1183).
Dobutamine (chlorhydrate de) n. f. Catécholamine dérivée de la dopamine, substituée par une chaîne phénylbutyle secondaire sur l’azote, d’où des propriétés β-adrénergique de type β1 sélectif.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 1200).
Docarpamine n. m. Cardiostimulant, prodrogue de la dopamine active par voie orale. Après conversion in vivo en dopamine, elle conduit à une vasodilatation rénale et un effet natridiurétique par activation des récepteurs rénaux DA1 à la dopamine et à un effet inotrope positif par activation des récepteurs cardiaques…
Docétaxel n. m. Taxane hémisynthétique obtenu à partir du paclitaxel ou de la désacétylbaccatine III, elle-même extraite des feuilles (aiguilles) de diverses espèces d’ifs, parmi lesquels l’if européen, Taxus baccata L., Taxaceae. Substance antimitotique ; elle agit en promouvant l’assemblage des tubulines α et β en microtubules qu’elle…
Dociparstat sodique n. m. Sel de sodium de la 2,3-di-O-désulfohéparine, obtenu à partir d’héparine non-fractionnée (HNF) de la muqueuse intestinale porcine. Ce composé, de masse moléculaire relative de lordre de 12 000 daltons (40 % compris entre 8 000 et 16 000), de degré de sulfatation d’environ 2,0 par…
Docosanol n. m. Alcool gras saturé linéaire en COH.
Docteur junior n. m. Statut accordé aux étudiants de troisième cycle des études de médecine ou de pharmacie ayant validé la phase 2 du diplôme d’études spécialisées (DES) de la spécialité suivie et obtenu le diplôme d’État de docteur en médecine ou en pharmacie.
Doctorat n. m. Haut grade auquel une personne se trouve promue, dans une université ou un établissement denseignement supérieur public habilité, après soutenance d’une thèse ou d’un ensemble de travaux. En France, par un Décret du 5 juillet 1984, le doctorat dUniversité qui correspond au « Doctor…
Document n. m. Renseignement écrit.
Docusate sodique n. m. Sulfonate agissant sur la tension superficielle.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 1418).
Dodéclonium (bromure de) n. m. Sel d’ammonium quaternaire, de type savon cationique, à fonction éther de phénol chloré (X = Cl).
Döderlein (bacille de) Cf Lactobacillus.
Dofétilide n. m. Antiarythmique. Le dofétilide est un dérivé bisarylsulfonamide appartenant à la classe III des agents antiarythmiques. Il se caractérise par linhibition sélective du seul canal potassique IKr, avec prolongation de la période réfractaire effective.
Doigtier n. m. Fourreau en latex ou matière plastique destiné à recouvrir un ou deux doigts afin de le protéger en cas de blessure, d’infection ou en vue d’un examen de toucher (rectal, vaginal…).
Dolasétron (mésilate de) n. m. Dérivé indolique de synthèse doué de propriétés antiémétiques, antagoniste sélectif des récepteurs de la sérotonine 5-HT situés sur les voies afférentes du vague, ce qui déclenche le réflexe du vomissement.
Dolutégravir n. m. Inhibiteur de lintégrase du VIH, le dolutégravir est actif sur certaines souches résistantes au raltégravir, le premier inhibiteur dintégrase découvert.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Doluxétine n. f. Inhibiteur à la fois de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Elle inhibe faiblement la recapture de la dopamine et na pas daffinité significative pour les récepteurs histaminiques, dopaminergiques, cholinergiques et adrénergiques. La duloxétine augmente, de façon dose-dépendante, les concentrations extracellulaires de…
Domaine n. m. Propriété, espace, région d’une étendue quelconque. Ensemble de ce qui constitue lobjet dune science, par exemple le domaine des sciences biologiques.
Dominance n. f. Caractère de ce qui a la prépondérance.
Domiphène (bromure de) n. m. Sel dammonium quaternaire à fonction éther de phénol non chloré, différence avec le bromure de dodéclonium.
Domisme n. m. Ensemble des actions de nature préventive et curative portant sur la conception, la construction, l’aménagement et le fonctionnement de l’habitation, qui sont propres à assurer un habitat salubre. L’hygiène de l’habitation porte en particulier sur la lutte contre l’humidité, sur l’aération, l’éclairement, l’isolation thermique et…
Dompéridone n. f. Antagoniste de la dopamine, répondant à la formule générale des neuroleptiques mais sans action centrale (pas de franchissement de la barrière hémato-encéphalique). Agit au niveau bulbaire et par son activité anti-reflux du contenu gastrique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 07/2011, 1009 et 01/2008, 1008 (maléate…
Don n. m. Toute libéralité à titre gratuit. Dans le domaine de la santé, le don, qui est toujours sans contrepartie, peut porter sur le sang, le lait, un organe, le sperme, des cellules. Il peut sagir aussi dun don post mortem du corps « à la science…
Donépézil (chlorhydrate de) n. m. Inhibiteur non-compétitif et réversible de lacétylcholinestérase.
Donislecel n. m. Thérapie cellulaire allogénique, qui est une suspension cellulaire d’îlots pancréatiques (îlots de Langerhans provenant d’un pancréas donneur unique), dans un milieu tamponné de greffe contenant du chlorure de sodium, du dextrose, des minéraux, des acides aminés, des vitamines et d’autres composés complétés par de l’acide…
Donnan (équilibre de) n. m. Équilibre qui s’établit par diffusion dions à travers une membrane hémiperméable (par exemple les électrolytes du sang à travers la membrane des capillaires). Il se produit lorsqu’une solution, contenant un sel (par exemple NaCl) constitué par deux ions diffusibles à travers une membrane, est séparée…
Donnan (potentiel de) n. m. Différence de potentiel résultant d’une différence de concentration de particules chargées de part et d’autre dune membrane hémiperméable.
Donnée n. f. Information donnée, connue, dans l’énoncé d’un problème. Élément qui sert de base à un raisonnement, de point de départ pour une recherche.
Donneur n. m. Qui aime donner, faire un présent, un don.
Dopa Cf lévodopa.
Dopage n. m. Au sens pharmacologique du terme, administration dun produit destiné à améliorer les performances physiques et intellectuelles, en intervenant sur les capacités mécaniques et fonctionnelles musculaires, les possibilités de transport d’oxygène par la circulation sanguine, la nociception et les fonctions cérébrales. Utilisé, en particulier, lors de…
Dopamine n. f. Catécholamine, précurseur de la noradrénaline, mais s’en différencie par labsence de fonction alcool secondaire. Médiateur dans le système nerveux central, présent dans la rétine, l’hypothalamus et les voies nigro-striatales, mésolimbiques et mésocorticales, reconnu par des récepteurs couplés aux protéines Gs, types DInscrite sur la liste…
Dopaminergie n. f. Ensemble des phénomènes et mécanismes mettant en jeu la dopamine.
Dopaminergique Qui fait intervenir la dopamine.
Dopant n. m. Produit généralement stimulant utilisé pour le dopage, particulièrement employé de façon illicite dans le sport. Le dopant intervient sur les capacités mécaniques et fonctionnelles musculaires, les possibilités de transport d’oxygène par la circulation sanguine, et les fonctions cérébrales comme la nociception, la motivation, la sensation…
Dopexamine (chlorhydrate de) n. f. Catécholamine dérivée de la dopamine, substituée par une longue chaine sur l’azote. Agoniste des récepteurs β2-adrénergiques et des récepteurs DA1 et DA2 de la dopamine, inhibe le recaptage préjonctionnel de la noradrénaline, inotrope positive.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1748).
Doravirine n. f. Inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse du VIH‑1.
Doripénème n. m. Agent antibactérien de synthèse de la classe des carbapénèmes. Exerce son activité bactéricide en inhibant la synthèse de la paroi bactérienne. Lintroduction dun groupe méthyle en 1β sur le noyau carbapénème améliore la stabilité métabolique vis-à-vis de la déhydropeptidase-1 rénale et augmente lactivité antibactérienne.
Dornase alfa n. f. Désoxyribonucléase I recombinante humaine qui réduit la viscoélasticité de la sécrétion bronchique, en clivant l’ADN extracellulaire lorsque ce dernier est produit massivement au cours de la dégradation de polynucléaires neutrophiles. Cf nucléase.
Dorzolamide (chlorhydrate de) n. m. sulfamide non substitué à noyau thiophène, anti-glaucomateux. Le dorzolamide est un inhibiteur puissant de lanhydrase carbonique capable, par administration topique, dabaisser la tension intraoculaire par diminution de la sécrétion d’humeur aqueuse.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008; 2359).
Dosage n. m. Terme de l’analyse quantitative. Désigne la détermination d’un soluté dans une solution ou la quantité d’un composant présente dans un échantillon ou une unité de prise de médicament. Prend de plus en plus le sens d’une détermination titrimétrique
Dose n. f. Au sens strict, quantité unitaire dune substance, dun médicament, dun rayonnement, administrée ou absorbée. Signification élargie par adjonction dun adjectif qualificatif.
→ Dragéification
Dolastatine
Anglais : dolastatin
Espagnol : dolastatina
Étymologie : Latin Dolabella source extractive de cette substance, grec στᾶσις stâsis arrêt ou στατός statós stationnaire, suffixe –ine.
n. f. Nom désignant un groupe d’une trentaine d’oligopeptides linéaires ou cycliques, les dolastatines, notamment la dolastatine 10 et la dolastatine 15, isolées à l’origine dans l’océan Indien à partir d’un nudibranche (mollusque marin), le « lièvre de mer », Dolabella Auricularia Lightfoot, Aplysiidae. Puissants agents antimitotiques, ils agissent en s’opposant à l’assemblage des tubulines α et β en microtubules et en induisant un désassemblage des microtubules préformés. Toxicité élevée empêchant leur emploi direct en thérapeutique anticancéreuse.
Des analogues synthétiques de la dolastatine 15 (en particulier cémadotine, tasidotine) ont fait l’objet d’une évaluation clinique pour l’instant non couronnée de succès. Mais d’autres analogues synthétiques, cette fois de la dolastatine 10 (en particulier monométhylauristatine E et monométhylauristatine F), ont pu, après liaison à des anticorps monoclonaux, constituer des immunoconjugués à visée anticancéreuse ; ils sont en cours d’évaluation clinique plus ou moins avancée (par exemple le bélantamab mafodotine, DCI) ou déjà mis sur le marché (par exemple le brentuximab védotine et le polatuzumab védotine, DCI).
Il est très vraisemblable que les différentes dolastatines, dont les dolastatines 10 et 15, ne sont en fait pas produites par le nudibranche à partir duquel on les extrait, mais par des cyanobactéries marines (Caldora penicillata, précédemment désignée par Symploca sp.) consommées par le mollusque.
Historique : Selon certains historiens s’appuyant sur un texte de Pline l’Ancien, des extraits du nudibranche D. auricularia, hautement toxiques par la présence notamment de dolastatines, auraient été utilisés par Agrippine pour empoisonner l’empereur romain Claude en 56 ap. J.-C. et permettre l’accession au trône de Rome de son fils Néron.
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