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Version du 5 février 2024 à 17:18
Seringue n. f. Petite pompe servant à aspirer et refouler lair ou les liquides.
Sérique adj. Qui a rapport au sérum.
Séroconversion n. f. Passage, pour un individu, de létat de séronégatif, avec absence danticorps sériques vis-à-vis dun antigène donné, à létat de séropositif avec présence danticorps spécifiques, traduisant lexposition à cet antigène à la suite dune primo-infection cliniquement apparente ou non, ou à la suite dune vaccination.
Sérodiagnostic n. m. Recherche de la présence danticorps dans un sérum pour démontrer quun individu a été exposé à lantigène correspondant. Sapplique à la plupart des infections microbiennes, virales et parasitaires. De nombreuses techniques et méthodes sont utilisables (agglutination, précipitation, hémolyse, déviation du complément, lyse des germes,…
Sérologie n. f. Recherche des anticorps dans un sérum comme moyen de diagnostic, de dépistage et détude épidémiologique des maladies infectieuses bactériennes, virales ou parasitaires, ou de maladie auto-immune, par dosage de la quantité danticorps spécifique. Il faut tenir compte pour l interprétation de lexistence de réactions croisées,…
Séronégatif adj. Se dit dun organisme vivant dont le sérum est dépourvu danticorps vis-à-vis dun antigène particulier.
Séropositif adj. Se dit dun organisme vivant dont le sérum renferme des anticorps vis-à-vis dun antigène particulier. Par extension, ce terme est utilisé couramment pour désigner les sujets porteurs danticorps VIH, mais qui nont pas encore présenté les manifestations cliniques du syndrome dimmunodéficience acquise.
Sérosité n. f. 1- Liquide sécrété et contenu dans certaines cavités membraneuses (membrane fine = séreuse), analogue au sérum sanguin ; 2- nom donné au liquide des hydropisies, des œdèmes et des phlyctènes.
Sérothérapie n. f. Immunisation artificielle passive consistant à administrer, par voie parentérale, un sérum possédant des anticorps neutralisant un agent pathogène donné. Elle confère une immunité passive, préventive ou curative, de durée limitée, contrairement à la vaccination qui confère une immunité active prolongée.
Sérotonine n. f. Monoamine découverte, dabord, dans les cellules entérochromaffines de la muqueuse intestinale, dans les plaquettes sanguines et, ultérieurement, dans des neurones du système nerveux central dont les corps cellulaires sont localisés dans le raphé. Formée à partir du tryptophane, elle joue un rôle dhormone locale vasoconstrictrice…
Sérotoninergique adj. Qualifie un neurone, un composé, un effet dont la sérotonine est le médiateur.
Sérovar n. m. Subdivision dune espèce bactérienne ou virale ou dune cellule (globule rouge) daprès ses propriétés antigéniques déterminées par des réactions en présence de sérums contenant des anticorps spécifiques. Outil utile dans la taxonomie des microorganismes.
Serpent n. m. Nom des reptiles, au corps cylindrique et allongé, dépourvus de membres apparents et formant le sous-ordre des Serpentes.
Serpolet n. m. Petit sous-arbrisseau vivace (Thymus serpyllum L., Lamiaceae ex-Labiées) très fréquent dans les lieux secs et ensoleillés, en Europe et en Afrique du Nord. Très odorant par la présence dans la sommité fleurie d’une huile essentielle de composition variable (carvacrol, thymol, linalol…) selon le chimiotype ;…
Serrapeptase n. f. Enzyme protéolytique extraite dune bactérie du genre Serratia, utilisée, depuis plus de 30 ans en Europe et en Asie, pour ses propriétés anti-inflammatoires et antiœdémateuses.
Serratia Genre de la famille des Enterobacteriaceae, réunissant des bacilles à Gram négatif et comportant 10 espèces. Serratia marcescens (ancien Bacillus prodigiosus), espèce la plus importante, est isolée de leau, du sol, des aliments, de lenvironnement hospitalier et déchantillons cliniques. Cest une bactérie pathogène opportuniste qui…
Sertaconazole (nitrate de) n. m. Antifongique de la classe des imidazolés qui inhibe la synthèse de lergostérol et interfère avec la perméabilité de la membrane cellulaire fongique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1148).
Sertindole n. m. Antipsychotique atypique qui agit, avec une forte affinité, comme antagoniste des récepteurs 5 HT-adrénergiques.
Sertraline (chlorhydrate de) n. f. Antidépresseur, inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine par les neurones (ISRS), pratiquement dépourvu deffet direct sur la recapture de la noradrénaline, de la dopamine et de lacide γ-aminobutyrique. A une efficacité comparable à celle des imipraminiques, mais sans effets anticholinergiques ni toxicité cardiaque.Inscrite…
Sérum n. m. Liquide surmontant le caillot après coagulation du sang (également du lait). Le sérum se distingue du plasma sanguin, par le fait quil ne contient pas les protéines et facteurs consommés par la coagulation, en particulier le fibrinogène (facteur I).
Service n. m. 1- travail, fonction quon assure 2- usage quon tire dune chose 3- organisme en charge dun rôle particulier au sein dune structure plus large.
Sésame n. m. Herbacée annuelle rustique (Sesamum indicum L., Pedaliaceae) cultivée depuis l’antiquité (en Mésopotamie), introduite progressivement dans de nombreuses régions tropicales, subtropicales ou tempérées chaudes, asiatiques, africaines et américaines ; plante oléagineuse largement exploitée (principaux pays producteurs : Myanmar, Inde, Chine, Éthiopie, Soudan…). Graine renfermant environ 20…
Sesquiterpène n. m. Nom générique désignant des substances naturelles terpéniques en C provenant dun précurseur, le diphosphate de farnésyle. Grande diversité de structures, habituellement cycliques : hydrocarbures insaturés (bisabolène, caryophyllène…), dérivés oxygénés (farnésol, acide valérénique, artémisinine…), parfois dimériques (gossypol). Un groupe particulier est formé par les lactones sesquiterpéniques…
Sessile n. m. Se dit dune feuille, dune fleur, dun organe dépourvus de pédoncule ou de pétiole, cest-à-dire insérés directement sur leur support. Exemple : feuille dœillet.
Set n. m. Ensemble de choses nécessaires à une action.
Setmélanotide n. m. Octapeptide cyclique de synthèse, premier médicament d’une nouvelle classe d’agonistes du récepteur des mélanocortines MC4R (melanocortin 4 receptor). Ce récepteur couplé aux protéines G est exprimé dans le cerveau (noyau paraventriculaire de l’hypothalamus et zone hypothalamique latérale). Une dysrégulation, par…
Sétron n. m. Nom dune classe de médicaments anti-émétiques, antagonistes des récepteurs 5 HT3 de la sérotonine, nentraînant pas de troubles extra-pyramidaux (exemples : ondansétron, granisétron, tropisétron). Effet antiémétique plus puissant que celui du métoclopramide.
Sévélamer n. m. Polymère réticulé contenant de nombreuses fonctions amines, chélateur de phosphates. Les amines protonées dans lestomac fixent les ions négatifs tels que les phosphates alimentaires au niveau intestinal.
Sévoflurane n. m. Anesthésique volatil, moins toxique que lhalothane pour le cœur, le foie et le rein. Il sensibilise le myocarde aux effets arythmogènes des catécholamines (comme lisoflurane).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 2269).
Sevrage n. m. Arrêt de la consommation dun aliment (par exemple le lait chez le nourrisson) ou dune substance, médicamenteuse ou non, prise de façon habituelle.
Sexualité n. f. Ensemble des caractères spéciaux anatomiques (externes ou internes) et physiologiques, que présentent les individus dune espèce, lorsquils sont liés à la reproduction par gamètes mâles et femelles. Par extension, ensemble des phénomènes relatifs à linstinct sexuel et à sa satisfaction.
Shampooing n. m. Préparation cosmétique destinée au lavage et à lentretien des cheveux et du cuir chevelu, se présentant sous forme de liquide, de crème, de gel, éventuellement de poudre. Un shampooing est constitué généralement dune grande quantité deau renfermant des tensio-actifs anioniques synthétiques alkylsulfates ou alkyléthersulfates de…
S-hétéroside n. m. Hétéroside dans lequel la partie osidique est reliée à la génine, ou aglycone, par un atome de soufre.
Shigella Genre de bacilles immobiles à Gram négatif, de la famille des Enterobacteriaceae, proches dEscherichia coli et divisé en quatre sous-groupes : A (Shigella dysenteriae ou bacille de Shiga, bacille de Chantemesse et Widal ; B (S. flexneri) ; C (S. boydii) ; D (S. sonnei).…
Shigellose n. f. Maladie infectieuse localisée au côlon, provoquée par des bactéries du genre Shigella. La contamination peut être directe ou indirecte, le réservoir de germes étant presque exclusivement humain (malades et porteurs sains). La forme la mieux individualisée et la plus sévère des shigelloses est la…
Shiitaké n. m. Nom vernaculaire japonais d’un champignon basidiomycète comestible (Lentinula edodes [Berk.] Pegler [précédemment Lentinus edodes Singer], Marasmiaceae), originaire d’Extrême-Orient où il est largement cultivé et consommé (principaux pays producteurs : Japon, Chine, Corée, Taïwan…) ; introduction récente dans les pays occidentaux dont la France. Présence de…
Shikimi Cf badiane et shikimique (acide).
Shikimique (acide) n. m. Substance naturelle cyclohexénique trihydroxylée porteuse dune fonction acide carboxylique. Élément central dune voie de biosynthèse propre aux micro-organismes et aux végétaux (« voie de lacide shikimique » ou « voie shikimate ») assurant, au même titre que la voie des polyacétates, laromagenèse et conduisant notamment…
Shikonine n. f. Substance naphtoquinonique de couleur rouge extraite de la racine dune plante extrême-orientale, Lithospermum erythrorizon Siebold et Zucc., Boraginaceae ; également produite par culture de cellules. Propriétés modestement anti-inflammatoires et antibactériennes non mises à profit en thérapeutique.
Sialagogue adj. et n. m. Qui provoque la sécrétion ou lhypersécrétion salivaire (par exemple pilocarpine, anétholtrithione).
Sialique (acide) n. m. Terme désignant les dérivés acylés de lacide neuraminique. Chez lHomme, le principal acide sialique est lacide N-acétylneuraminique (NANA), constituant terminal de la fraction glucidique de nombreux composés glycoconjugués.
Sialorphine n. f. Pentapeptide (Gln-His-Asn-Pro-Arg) découvert, en 1993, dans la salive de rat par une équipe de linstitut Pasteur, la sialorphine est le produit final de la dégradation, par des hydrolyses successives, de la protéine SMR1 (submandibular rat1 protein). Cest un inhibiteur spécifique de l’endopeptidase neutre…
Sialorrhée n. f. Augmentation pathologique de la sécrétion salivaire.
Sibutramine n. f. Inhibiteur de la recapture de la noradrénaline, de la sérotonine et de la dopamine par ses métabolites actifs, amines primaire et secondaire.
Siccité n. f. État de ce qui est sec.
Sida Syndrome dimmunodéficience, forme évoluée de linfection par le virus de limmunodéficience humaine (VIH), défini par la survenue de manifestations infectieuses opportunistes ou tumorales liées à la déplétion profonde de limmunité cellulaire (lymphocytes T). Transmission du virus par voie sexuelle, maternofœtale et sanguine, (notamment au cours…
Sidéen adj. et n. m. Qualifie ou désigne un individu atteint du syndrome dimmunodéficience acquis (SIDA).
Sidérémie n. f. Concentration sérique (ou plasmatique) en fer. Il sagit essentiellement du fer lié à ses formes de transport (transferrine), à lexclusion du fer hémoglobinique. La sidérémie est lobjet de variations nycthémérales importantes (maximum entre 7 h et 10 h). Valeurs usuelles entre 13 et 32 µmol/…
Sidérite n. f. Carbonate ferreux naturel FeCO.
Sidéroblaste n. m. Érythroblaste anormal dans lequel on peut mettre en évidence des granulations de fer. On rencontre les sidéroblastes dans les myélodysplasies, plus spécialement dans les anémies réfractaires sidéroblastiques.
Sidérocyte n. m. Hématie dans laquelle on peut mettre en évidence des granulations ferrugineuses.
→ Siméprévir
Seuil
Anglais : threshold
Espagnol : umbral
Étymologie : Latin sŏlĕa sandale, semelle placée sous la plante des pieds, garniture de sabot, entraves, sorte de plancher, sole ou sabot des animaux.
n. m. Base d’une porte, entrée, début.
Seuil de détection
Cf limite de détection.
Seuil de quantification
Synonyme(s) : limite de quantification
Anglais : limit of quantitation (LOQ)
Espagnol : límite de cuantificación
Plus petite quantité d’une substance à examiner pouvant être dosée, dans les conditions expérimentales décrites, avec une fidélité et une exactitude définies. Le seuil de détection dépend du rapport entre la valeur du signal analytique de l’échantillon et celle des fluctuations du signal du blanc. Ainsi, lorsque le signal analytique n’est pas supérieur à k fois la valeur des fluctuations du blanc, il est impossible de détecter le signal analytique avec certitude. En appelant Sbl la moyenne du signal du blanc et sbl sa déviation standard, le signal le plus faible détectable dû à l’analyte Sm est donné par la relation :
- Sm = Sbl + ksbl
- et le seuil de quantification SQ par la relation :
- SQ = (Sm – Sbl) / m
- où m est la pente de la droite de sensibilité de la méthode (S = mc + Sbl) et c les concentrations de l’analyte servant à calibrer cette dernière. À noter l’arbitraire régnant sur la valeur de k. La valeur de k la plus couramment la plus souvent retenue est 3.
Seuil de préoccupation toxicologique
Anglais : threshold of toxicological concern (TTC)
Espagnol : umbral de preocupación toxicológica
Notion utilisée principalement dans le domaine alimentaire et, plus récemment, en cosmétologie pour l'évaluation du risque, pour la santé humaine, lié à de faibles niveaux d'exposition à une substance dont la toxicité n'a pas été spécifiquement évaluée, mais qui présente une structure chimique similaire à celle de substances pour lesquelles de nombreuses données toxicologiques sont disponibles. Ainsi, lorsque la structure chimique d'une substance est connue, le risque éventuel, pour la santé, peut être évalué sur la base de seuils (appelés valeurs TTC) déterminés pour des substances présentant une structure chimique et une probabilité de toxicité similaires. En adoptant une approche de précaution, trois grandes catégories de toxicité ont été déterminées : faible, modérée et élevée. Si l'exposition humaine à une substance est inférieure à la valeur TTC, la probabilité d'effets nocifs est considérée comme très faible.
Dose ou concentration à partir de laquelle une substance produit un effet décelable.
Valeur limite (intensité, durée…) pour laquelle un stimulus produit un effet et, au-dessous de laquelle, aucun phénomène ne se produit (par exemple seuil acoustique, seuil électrique…). Le seuil rénal est la concentration d'une substance endogène ou exogène, dans le plasma, au-dessus de laquelle cette substance est excrétée par le rein. Les substances "à seuil" (par exemple glucose) sont réabsorbées par les tubules rénaux, par opposition aux substances "sans seuil" (par exemple urée).
Seuil d’audition
Pour un auditeur donné et à une fréquence déterminée, niveau minimal de pression acoustique efficace qui produit une sensation sonore.
Seuil d’audition douloureuse
Pour un auditeur donné et à une fréquence déterminée, niveau minimal de pression acoustique efficace qui produit une sensation de douleur dans l’oreille.