« Énergie (E) » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 22 : | Ligne 22 : | ||
|VM_Position_illustration=Right | |VM_Position_illustration=Right | ||
|VM_Dimension_illustration=1 | |VM_Dimension_illustration=1 | ||
}} | }} | ||
{{Définition-base | {{Définition-base | ||
|VM_Affiche_discipline=Oui | |VM_Affiche_discipline=Oui | ||
Ligne 39 : | Ligne 40 : | ||
|VM_Position_illustration=Right | |VM_Position_illustration=Right | ||
|VM_Dimension_illustration=1 | |VM_Dimension_illustration=1 | ||
}} | }} | ||
{{Définition-base | {{Définition-base | ||
|VM_Affiche_discipline=Oui | |VM_Affiche_discipline=Oui | ||
Ligne 55 : | Ligne 57 : | ||
|VM_Position_illustration=Right | |VM_Position_illustration=Right | ||
|VM_Dimension_illustration=1 | |VM_Dimension_illustration=1 | ||
}} | }} | ||
{{Définition-base | {{Définition-base | ||
|VM_Affiche_discipline=Oui | |VM_Affiche_discipline=Oui | ||
Ligne 71 : | Ligne 74 : | ||
|VM_Position_illustration=Right | |VM_Position_illustration=Right | ||
|VM_Dimension_illustration=1 | |VM_Dimension_illustration=1 | ||
}} | }} | ||
{{Définition-base | {{Définition-base | ||
|VM_Affiche_discipline=Oui | |VM_Affiche_discipline=Oui | ||
Ligne 88 : | Ligne 92 : | ||
|VM_Position_illustration=Right | |VM_Position_illustration=Right | ||
|VM_Dimension_illustration=1 | |VM_Dimension_illustration=1 | ||
}} | }} | ||
{{Définition-base | {{Définition-base | ||
|VM_Affiche_discipline=Oui | |VM_Affiche_discipline=Oui | ||
Ligne 105 : | Ligne 110 : | ||
|VM_Position_illustration=Right | |VM_Position_illustration=Right | ||
|VM_Dimension_illustration=1 | |VM_Dimension_illustration=1 | ||
}} | }} | ||
{{Définition-base | {{Définition-base | ||
|VM_Affiche_discipline=Oui | |VM_Affiche_discipline=Oui | ||
Ligne 122 : | Ligne 128 : | ||
|VM_Position_illustration=Right | |VM_Position_illustration=Right | ||
|VM_Dimension_illustration=1 | |VM_Dimension_illustration=1 | ||
}} | }} | ||
{{Définition-base | {{Définition-base | ||
|VM_Affiche_discipline=Oui | |VM_Affiche_discipline=Oui | ||
Ligne 140 : | Ligne 147 : | ||
|VM_Position_illustration=Right | |VM_Position_illustration=Right | ||
|VM_Dimension_illustration=1 | |VM_Dimension_illustration=1 | ||
}} | }} | ||
{{Définition-base | {{Définition-base | ||
|VM_Affiche_discipline=Oui | |VM_Affiche_discipline=Oui | ||
Ligne 156 : | Ligne 164 : | ||
|VM_Position_illustration=Right | |VM_Position_illustration=Right | ||
|VM_Dimension_illustration=1 | |VM_Dimension_illustration=1 | ||
}} | }} | ||
{{Références}} | {{Références}} | ||
Dernière version du 6 février 2024 à 16:30
Encorafénib n. m. Inibiteur de la protéine kinase RAF (Rapidly accelerated fibrosarcoma) qui fait partie de la voie de signalisation des MAPKinases (voie RAS-RAF-MEK-ERK) qui contrôle la prolifération, la différenciation et la mort cellulaire et qui est impliquée, par suite de mutations, dans le développement tumoral…
Endartériectomie n. f. Technique chirurgicale consistant à inciser une artère pour extraire la plaque dathérosclérose qui provoque son rétrécissement et, à terme, son obstruction. Elle concerne essentiellement les artères carotides, visant à prévenir les accidents vasculaires cérébraux, et les artères des membres inférieurs en cas dartérite.
Endémie n. f. Présence habituelle, dans une région ou dans une population, d’une maladie donnée qui y sévit de façon constante ou périodique. L’endémie peut concerner des maladies infectieuses à réservoir microbien permanent ou des maladies non infectieuses, carences ou intoxications chroniques par exemple.
Endémique adj. Se dit d’un phénomène qui s’observe de façon permanente ou continue dans une région ou dans une population donnée.
Endocannabinoïde n. f. Terme générique pour un groupe de neurotransmetteurs formés à partir de phospholipides membranaires dans le système nerveux, l’appareil génital masculin et féminin, reconnaissant et activant les récepteurs aux cannabinoïdes.
Endocarde n. m. Tunique interne du cœur, formée d’une couche de cellules endothéliales pavimenteuses tapissant les cavités cardiaques et les valvules et recouvrant le tissu conducteur du cœur (tissu nodal ou tissu cardionecteur).
Endocardite n. f. Inflammation du tissu de la paroi interne de l’endocarde (endocardite murale) ou de ses valvules (endocardite valvulaire). Les endocardites droites peuvent être la conséquence dinjections IV réalisées sans asepsie. Les endocardites chroniques succèdent en général à une endocardite aiguë, se traduisant par des lésions dinsuffisance…
Endocarpe n. m. Partie interne du péricarpe du fruit issu du développement de l’épiderme interne de l’ovaire après la fécondation. Avec les cellules lignifiées du mésocarpe interne, il peut former un noyau (cerise). Pour cette raison, le terme endocarpe peut désigner le noyau tout entier.
Endocervical adj. Relatif à lendocol de lutérus, qualifie ce qui est situé ou se produit à lintérieur du col de lutérus. Exemples : canal endocervical, cellule endocervicale, frottis endocervical.
Endocrine adj. Qualifie une glande ou une cellule qui déverse le produit de sa sécrétion directement dans le sang des vaisseaux efférents.
Endocrinologie n. f. Science qui étudie les glandes endocrines et leurs produits de sécrétion, les hormones.
Endocytose n. f. Captation de molécules, de particules solides ou de liquides, et internalisation par la cellule qui les introduit dans son cytoplasme sous forme de vacuole ou de gouttelette. Le mécanisme diffère en fonction de la taille et du type de matériau absorbé : endocytose par récepteur…
Endodontie n. f. Partie de l’odontologie s’intéressant à l’étude des tissus pulpaire et radiculaire de la dent, de leur pathologie et des traitements afférents.
Endomètre n. m. Muqueuse qui borde la lumière de la cavité utérine. Elle comporte une couche superficielle fonctionnelle qui évolue au cours du cycle génital et est éliminée lors de la menstruation, et une couche profonde basale qui permet sa régénération.
Endonucléase n. f. Phosphodiestérase hydrolysant les liaisons unissant les nucléotides à lintérieur des chaînes dacides nucléiques.On distingue les ribonucléases, spécifiques des ARN et les désoxyribonucléases, spécifiques des ADN.
Endoparasite n. m. Parasite vivant et se développant à lintérieur de son hôte (exemples : Plasmodium, Ascaris), par opposition aux ectoparasites.
Endopeptidase n. f. Enzyme protéolytique sécrétée dans le duodénum, hydrolysant les liaisons peptidiques à lintérieur des chaînes protéiques. Les endopeptidases présentent des spécificités plus ou moins strictes pour des liaisons peptidiques engageant un acide aminé dibasique ou aromatique. Sont synthétisées, en général, sous forme de précurseurs inactifs (proenzymes…
Endoperoxyde n. m. Molécule contenant un résidu peroxyde ‑O‑O‑formant un pont entre deux atomes de carbone de cette molécule, linéaire ou cyclique. Un exemple d’endoperoxyde d’intérêt thérapeutique est l’artémisinine utilisé dans le traitement du paludisme.Les endoperoxydes cycliques sont le plus souvent des intermédiaires hautement réactifs produits…
Endoprothèse n. f. Dispositif médical implantable, métallique ou en matériau inerte, cylindrique, présentant des mailles de formes diverses, implanté dans une cavité du corps humain afin de la maintenir ouverte. Une endoprothèse peut être mise en place dans les voies biliaires, le tube digestif, l’uretère, ou dans une artère…
Endorphine n. f. Nom donné à une famille de peptides endogènes opioïdes dérivant de trois familles de précurseurs : proopiomélanocortine, proenképhaline et prodynorphines dont le clivage enzymatique fournit diverses molécules stimulant sélectivement les récepteurs opiacés avec comme chefs de file : les enképhalines (agonistes préférentiels des récepteurs δ),…
Endoscope n. m. Dispositif optique, rigide ou souple, muni d’un système d’éclairage et d’un système de vision destiné à être introduit dans une cavité pour en permettre l’observation. Peut, en complément, être utilisé pour des interventions chirurgicales peu intrusives (type biopsies), s’il est muni d’instruments adaptées (pince, lame,…
Endoscopie n. f. Ensemble des techniques d’examen de l’intérieur d’une cavité (naturelle ou industrielle).
Endosome n. m. Réseau dynamique de tubules et vésicules cytoplasmiques résultant de la fusion des petites vésicules formées lors de lendocytose.
Endothéline n. f. Peptide vasoconstricteur de 21 acides aminés émis par l’endothélium vasculaire. Trois isoformes (ET-1, ET-2, ET-3) suivant les tissus, sont obtenues par clivage d’un peptide précurseur, la préproendothéline, composée d’environ 200 résidus dacides aminés, conduisant aux “ big ” endothélines de 40 acides aminés. Celles-ci…
Endothélium n. m. Épithélium de revêtement constitué d’une couche de cellules endothéliales bordant la lumière des vaisseaux sanguins et lymphatiques. Il est impliqué dans la vasomotricité (production de différents composés dont les prostacyclines et le monoxyde d’azote agissant sur les cellules musculaires lisses vasculaires), l’hémostase, le remodelage de…
Endotoxine n. f. Constituant de la paroi de certaines bactéries à Gram négatif (antigène somatique O), de structure lipopolysaccharidique, ne diffusant pas dans les milieux de culture, mais libérée uniquement lors de la lyse des corps bactériens in vivo ou in vitro. Consécutive en particulier à un traitement…
Endozootie n. f. Maladie infectieuse d’un groupe animal, frappant une région, persistante ou sévissant à certaines époques déterminées à la façon dune épidémie ou dune pandémie (exemples : rage vulpine, rage canine).
Ènediyne n. m. Nom générique désignant des antibiotiques de structure complexe caractérisée par la présence d’un cycle à 9 ou 10 chaînons comportant deux triples liaisons séparées par une double liaison ; ils sont produits par fermentation de microorganismes (actinobactéries des genres Streptomyces, Micromonospora, Salinispora, ...) d’origine terrestre…
Enfance n. f. Période de la vie s’étendant entre l’état de nourrisson et l’adolescence. On distingue la première enfance, de 2 à 6 ans et la deuxième enfance, de 6 à 12 ans. Cf âge.
Enflurane n. m. Anesthésique général.
Enfortumab védotine n. f. Immunoconjugué résultant du couplage d’un anticorps monoclonal, ayant pour cible la nectine-4 (PVRL4, Poliovirus Receptor-related 4), avec la monométhylauristatine E ou MMAE, agent cytotoxique dépendant de l’anticorps (ADCC, Antibody-dependant cellular cytotoxicity).L’immunoconjugué cible les cellules tumorales surexprimant la nectine-4 et libère, après pénètration dans ces cellules,…
Enfumafungine n. f. Hétéroside triterpénique isolé du milieu de fermentation d’un champignon, Hormonema sp., endophyte des feuilles du genévrier commun (Juniperus communis L., Cupressaceae). L’enfumafungine n’est pas une molécule unique mais un mélange de deux β-glucosides stéréoisomères en équilibre, qui résulte de la présence d’une fonction hémiacétal cyclique…
Enfuvirtide n. m. Antiviral. Lenfuvirtide est un polypeptide de 36 acides aminés. Il appartient à la classe des inhibiteurs de fusion. Il se lie spécifiquement à la glycoprotéine gp41 de lenveloppe virale du VIH-1 et bloque le réarrangement structural nécessaire à la fusion des membranes virales et…
Engelure n. f. Érythème rouge violacé, tuméfié et douloureux, récurrent, localisé aux mains, pieds, visage, qui se déclenche lors d’exposition répétée au froid et à lhumidité.
Enjambement n. m. Entrecroisement des chromosomes avec échange de segments et recombinaison des gènes portés par ces segments.
Enképhaline n. f. Terme qui désigne les deux premières endorphines découvertes, la met-enképhaline et la leu-enképhaline, pentapeptides qui ne diffèrent que par un acide aminé (correspondant à leur nom) à l’extrémité de la séquence Tyr-Gly-Gly-Phe-. Considérées comme ligands endogènes des récepteurs opioïdes δ et plus faiblement des μ.…
Enkystement n. m. Formation dune couche de tissu conjonctif dense autour dune production pathologique (exemple abcès, tumeur) ou dun corps étranger, lisolant de son environnement.
Enmétazobactam n. m. Petite molécule de synthèse, qui est une sulfone dérivée de l’acide pénicillanique (SAP ; en anglais PAS, pour penicillanic acid sulfone), plus précisément du tazobactam, sous forme d’un β-lactamases, notamment chez les pathogènes Gram-négatifs antibiorésistants ; la structure cristalline (par rayons X à haute résolution) a montré…
Énol n. m. Molécule comportant une double liaison dont l’un des atomes de carbone est directement lié à un atome d’oxygène. Forme la moins stable de la tautomérie céto-énolique.
Énoxacine n. f. Anti-infectieux de la famille des quinolones fluorées de deuxième génération.
Énoximone n. f. Dérivé imidazolé, inhibiteur des phosphodiestérases, effets inotropes et vasodilatateurs.
Enquête n. f. Opération qui consiste à rechercher, rassembler et recueillir de l’information, puis à l’analyser en vue de résoudre une ou plusieurs questions spécifiées à l’avance.
Enregistrement n. m. Résultat de l’utilisation de dispositifs techniques permettant de fixer, de conserver, de reproduire et de transcrire des données scientifiques.
Enregistreur n. m. Dispositif technique permettant de transcrire et de conserver sur un support les signaux (analogiques ou numériques) venant dun détecteur. Il permet de garder la trace des résultats dune expérience.
Enrobage n. m. Action de recouvrir un produit,une denrée, dun couche qui le protège ou en améliore le goût.
Ensemencer v. Répandre les semences sur une surface cultivable (exemple : graine, alevin, microbe).
Ensifentrine n. f. Petite molécule de synthèse, un inhibiteur double, sélectif, des enzymes phosphodiestérase 3 (PDE3) et phosphodiestérase 4 (PDE4), qui combine des effets bronchodilatateurs et anti-inflammatoires non stéroïdiens dans une seule molécule.La PDE3 hydrolyse principalement la molécule de second messager, l’adénosine monophosphate cyclique (AMPc), mais elle peut…
Entacapone n. f. Inhibiteur sélectif et réversible de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT), ne traversant pas la barrière hémato-encéphalique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2574).
Entamoeba Nom scientifique dun genre de Protozoaires important, les Amibes, de la famille des Entamoebidae groupant les genres Entamœba, Endolimax et Iodamœba. Entamœba histolytica est lagent responsable de la dysentérie amibienne.
Entécavir n. m. Antiviral, analogue nucléosidique de la guanosine ayant une activité sur la polymérase du virus de lhépatite B (VHB). Actif sous la forme triphosphate, il possède une demi‑vie intracellulaire de 15 heures. Par compétition avec le substrat naturel (le desoxyguanosine triphosphate), lentécavir triphosphate inhibe les…
Entente préalable n. f. Accord de la caisse d’assurance maladie dont relève l’assuré, nécessaire à la prise en charge de certains actes ou traitements médicaux. Excepté en cas d’urgence, les actes ou traitements ne peuvent être initiés avant cet accord de la caisse (Article R. 165-23 du Code de…
Entéral adj. Qui a rapport à lintestin (par exemple voie entérale : administration par voie digestive).
Entérite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de lintestin grêle.
Enterobacter Genre de la famille des Enterobacteriaceae. Bacilles mobiles, à Gram négatif, du groupe KEHS comprenant huit espèces : Enterobacter aerogenes, E. gergoviae, E. cloacae, E. agglomerans, E. asburiae, E. taylorae, E. amnigenes et E. intermedium, hôtes habituels du tube digestif. Une neuvième espèce, E. sakazakii,…
Enterobacteriaceae Famille de bactéries à Gram négatif comportant de très nombreuses espèces saprophytes ou pathogènes du tube digestif de lHomme et des animaux. Bacilles mobiles ou non, non sporulés, cultivables sur milieux ordinaires, aérobies ou anaérobies facultatifs, réduisant les nitrates, ayant une réaction doxydase négative et…
→ Enzalutamide
Énergie (E)
Anglais : energy
Espagnol : energía
Étymologie : Ἐνέργεια enérgeia force.
n. f. Au sens large, l’énergie d’un corps ou d’un système est définie comme étant sa capacité à fournir du travail. Unité SI le joule (J). Peut revêtir plusieurs formes, cinétique quand elle est liée à un mouvement, potentielle lorsqu'elle est liée à sa position d'un objet. Elle peut se présenter aussi sous forme chimique, électrique, calorifique et de surface. L’énergie d’un composé, due à sa position dans l’espace, est inférieure à celle que ses atomes et molécules, qui le composent, possèdent. Cette dernière est constituée par les énergies cinétiques, de translation, de rotation et de vibration des atomes le composant ainsi que par celles dues aux positions respectives des noyaux et électrons.
Un processus physique ou chimique est accompagné, sauf exception, par une variation d’énergie
Énergie d’activation
Anglais : activation energy
Espagnol : energía de activación
Énergie additionnelle que doivent acquérir les molécules pour qu’elles entrent en réaction.
Elles l’acquièrent par collision avec d’autres molécules, c'est-à-dire par échanges d’énergie cinétique, parfois par absorption de photons.
Énergie cinétique (d’un point matériel)
Anglais : kinetic energy
Espagnol : energía cinetica
Demi-produit de sa masse par le carré de sa vitesse. Celle d’un corps est la somme des énergies cinétiques des points matériels qui le constituent.
Énergie d’excitation
Anglais : excitation energy
Espagnol : energía de excitación
Énergie nécessaire pour amener un électron de l’état fondamental à un niveau d’énergie supérieure dit excité. Elle est de l’ordre de quelques électrons-volts.
Énergie d’ionisation
Synonyme(s) : potentiel d’ionisation
Anglais : ionisation energy
Espagnol : energía de ionización
Correspond à l’énergie nécessaire pour arracher un électron à un atome. Elle varie avec l’élément considéré et augmente avec le nombre d’électrons arrachés. La plus faible est celle de première ionisation de l’atome de césium (3,9 eV).
Énergie libre
Anglais : free energy
Espagnol : energía libre
Concept essentiel de la thermodynamique, issu directement du deuxième rincipe, dû à J.W. Gibbs et à H. Helmholtz. Il existe en fait deux types d’énergie libre : celle de Helmholtz et celle de Gibbs appelée aussi enthalpie libre 1- de Helmholtz (A) (anglais Helmhotz free energy, espagnol energía libre de Helmholtz) : part maximale de l’effet thermique accompagnant un processus que l’on peut récupérer sous forme de travail à température et à volume constants . 2- de Gibbs (G) (anglais Gibbs free enthalpy, espagnol entalpía libre de Gibbs) : part maximale de l’effet thermique accompagnant un processus que l’on peut récupérer sous forme de travail à température et à pression constantes.
L'enthalpie de Gibbs libre est la plus intéressante en chimie car, le potentiel chimique, concept dont est issu la loi d’action de masse, est une enthalpie libre. Cf enthalpie.
Énergie potentielle
Anglais : potential energy
Espagnol : energía potencial
Énergie qu'un système peut libérer et transformer par exemple en énergie cinétique en déplaçant ses éléments dans un champ de potentiel. Cf potentiel.
Par exemple, une charge électrique q soumise à un potentiel électrique V possède une énergie potentielle qV; une masse m soumise à un potentiel gravitationnel V possède une énergie potentielle mV.
Énergie de résonance
Synonyme(s) : énergie de délocalisation
Anglais : resonance energy
Espagnol : energía de resonancia
Valeur, exprimée en kJ.mol-1, quantifiant la stabilisation énergétique le plus souvent d’une molécule présentant une délocalisation électronique. Un grand nombre d’espèces chimiques, en particulier des molécules organiques, peuvent être représentées par des structures différentes résultant de dispositions de liaisons non-identiques pour un même squelette carboné. Elles ne diffèrent que par la distribution des électrons, surtout ceux de valence. La structure réelle de ces composés est une sorte d’hybride de celles-ci dites structures canoniques. Son énergie est plus basse que celles (accessibles par le calcul) de n’importe laquelle des structures canoniques. La différence d’énergie entre la molécule réelle et la plus stable des structures canoniques est appelée énergie de résonance
Cf mésomérie. Remarque: l’énergie de résonance ne peut qu’être calculée approximativement puisque les structures canoniques n’existent pas.
Énergie de transition
Anglais : transition energy
Espagnol : energía de transición
Différence d’énergie entre deux niveaux entre lesquels une transition est permise. Les atomes et les molécules possèdent des états d’énergie discrets quantifiés.