« Ortie » : différence entre les versions

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Ornithophile adj. Qualifie les fleurs pollinisées par des oiseaux nectarivores, notamment les colibris ou les souïmangas qui viennent se nourrir du nectar des fleurs. Certaines espèces de souimangas peuvent aussi participer à la pollinisation ornithophile des fleurs en se nourrissant daraignées prédatrices de petits insectes attirés par…

Ornithose n. f. Maladie infectieuse bénigne due à Chlamydia psittaci, évoluant comme une pneumonie atypique. Transmise à lHomme par contact avec des oiseaux et leurs déjections (pigeon en particulier).

Orobanchaceae Famille de lordre des Lamiales (Astéridées-Lamiidées), forte de 2100 espèces. Ce sont soit des plantes herbacées chlorophylliennes hémiparasites des régions tempérées (mélampyre, rhinanthe, euphraise, pédiculaire…) soit des plantes herbacées holoparasites (orobanche). Les premières possèdent de la chlorophylle, prélèvent de la sève brute et meurent en…

Orodispersible adj. Qualifie un SDM ( système de délivrance des médicaments) qui se disperse rapidement dans la bouche au contact de la salive.

Oropharynx n. m. Partie moyenne du pharynx limitée, en haut, par le voile du palais et, en bas, par los hyoïde. Il communique, avec la bouche, par lorifice du gosier et intervient dans la respiration, la déglutition et la phonation.

Orosomucoïde n. m. Glycoprotéine du groupe des α‑1‑globulines, la plus acide du plasma sanguin et la plus riche en résidus osidyle (40 %). Se lie aux xénobiotiques basiques.

Orpin n. m. Nom vernaculaire de plusieurs plantes succulentes de la famille des Crassulaceae, appartenant généralement au genre Sedum.

ORS

Orthèse n. f. Appareillage destiné à corriger les malformations ou les déficiences fonctionnelles, congénitales ou acquises, de ladulte ou de lenfant, touchant le système locomoteur, les articulations en particulier. Exemples : attelle, bande de contention, ceinture, chaussure orthopédique, chevillère, genouillère, gouttière…

Orthoacide n. m. Composé hypothétique comportant trois groupes hydroxyle OH sur le même carbone, dérivant formellement de lhydratation de lacide carboxylique correspondant. Exemples : acide orthoformique HC(OH). On en isole les esters.

Orthobenzamide n. m. Nom d’une classe thérapeutique constituée par des amides de l’acide ortho-anisique (ou acide 2-méthoxybenzoïque). La position « ortho » du groupe OCH.

Orthochromatique adj. Qualifie un érythroblaste acidophile dont le cytoplasme, après coloration au May – Grünwald – Giemsa, a la couleur de lhématie.

Orthodontie n. f. Spécialité de la chirurgie dentaire qui corrige la position des dents et des mâchoires, dans un but fonctionnel et esthétique.

Orthodontiste n. m. Praticien pratiquant l’orthodontie, par exemple un chirurgien dentiste, spécialiste titulaire d’un des quatre titres suivants : Diplôme d’Études spécialisées en orthopédie dento-faciale (DES ODT), Certificat d’Études cliniques spéciales Mention Orthopédie dento-faciale (CECS MO), Titre européen de formation de praticien de l’art dentaire spécialiste en orthopédie…

Orthoester n. m. Composé résultant du remplacement formel des atomes dhydrogène des groupes hydroxyle dun orthoacide par des groupes alkyles. Exemple : orthoformiate de triméthyle HC(OCH.

Orthoforme n. m. Nom devenu un terme générique donné aux esters para-aminobenzoïques dalcools simples utilisés comme anesthésiques locaux de surface (exemple : butoforme).

Orthohepadnavirus n. m. Genre de virus de la famille des Hepadnaviridae, à ADN circulaire partiellement bicaténaire associé à la polymérase virale et entouré dune capside et dune enveloppe. Comprend une espèce pathogène pour lHomme, le virus de lhépatite B (HBV), et les virus des hépatites de la marmotte,…

Orthomyxoviridae Famille de virus à ARN monocaténaire segmenté de polarité négative, à nucléocapside hélicoïdale enveloppée. Comprend les trois genres Influenzavirus A, Influenzavirus B et Influenzavirus C responsables de la grippe humaine et animale.

Orthopédie n. f. Spécialité chirurgicale pratiquée par un chirurgien orthopédiste. Elle concerne le traitement de toutes les affections de lappareil locomoteur (os, articulations, muscles, tendons et nerfs) et le traitement chirurgical des affections des membres supérieurs (épaule, coude, main), des membres inférieurs (hanche, genou, pied) et du rachis.

Orthophonie n. f. Stricto sensu, articulation normale du langage écrit ou parlé ; lato sensu, méthode visant à corriger les troubles dudit langage. Corrige notamment le bégaiement, la dyslexie.

Orthophoniste n. m. Auxiliaire médical pratiquant lorthophonie, hors présence du médecin, mais sur prescription médicale, titulaire du Certificat de Capacité dOrthophoniste (durée des études 5 ans).

Orthophosphorique (acide)

Orthophtalique (acide) n. m. Diacide carboxylique de formule moléculaire C, dont les deux fonctions acide sont portées par un groupe phényle et sont en position ortho.

Orthopoxvirus n. m. Genre de virus de la famille des Poxviridae. Gros virus à ADN bicaténaire, à structure complexe ovoïde, comprenant les virus de la variole, de la vaccine, du cowpox des bovidés et des animaux sauvages, du monkeypox du singe et de lectromélie.

Orthopramide n. m.

Orthoptie n. f. Partie de lophtalmologie étudiant et corrigeant, par rééducation, les déséquilibres oculomoteurs et les troubles de la vision binoculaire (strabisme, insuffisance de convergence, amblyopie fonctionnelle, notamment).

Orthoptique Cf orthoptie.

Orthoptiste n. m. Auxiliaire médical pratiquant l’orthoptie, hors la présence du médecin, mais sur prescription de l’ophtalmologiste, titulaire du Certificat de Capacité d’orthoptie.

Orthorexie n. f. Trouble des conduites alimentaires caractérisé par une fixation sur lingestion dune nourriture saine. Ce terme est considéré comme étant pseudoscientifique. Le concept nest soutenu par aucune recherche. Il nest pas accepté dans les classifications internationales et il ne possède pas de code ICD (Classification internationale…

Orthosiphon n. m. Herbacée vivace du Sud-Est asiatique (Orthosiphon aristatus (Blume) Miq. = O. stamineus Benth., Lamiaceae ex Labiées) dont la tige feuillée renferme des composés polyphénoliques (flavonoïdes, esters de lacide caféique…) et des composés terpéniques (diterpènes et triterpènes) ; propriétés diurétiques et cholagogues.Inscrit à la Pharmacopée Européenne…


Orviétan n. m. Électuaire polypharmaque à base de thériaque parvenu en France au début du XVIIe siècle. Il était, à lorigine, vendu sur les foires, mais pénétra ensuite dans les pharmacopées officielles. La qualité de lorviétan vendu sur les marchés étant souvent fort médiocre, voire frauduleuse, ses vendeurs…

Osamine n. f. Terme générique pour désigner des sucres simples azotés, la fonction aminée étant elle-même souvent amidifiée par lacide acétique.

Ose n. m. Substance simple non hydrolysable contenant plusieurs fonctions alcool et une fonction réductrice pseudo-aldéhydique (aldose) ou pseudocétonique (cétose). Selon le nombre datomes de carbone, on distingue les trioses, les tétroses, les pentoses, les hexoses, et les heptoses.

Oseille n. f. Nom générique désignant des herbacées appartenant au genre Rumex, de la famille des Polygonaceae, présentes à l’état sauvage en Europe, en Asie septentrionale et en Amérique du Nord. Plusieurs espèces sont cultivées comme plantes potagères pour leurs feuilles comestibles, en particulier l’oseille commune (ou grande…

Oseltamivir (phosphate d') n. m. Précurseur pharmacologique (prodrogue), ester dont le produit dhydrolyse (forme acide) est un inhibiteur puissant et sélectif des neuraminidases des virus grippaux A et B, enzymes qui en permettant au virus de se propager à travers le mucus, facilitent la libération des particules virales nouvellement formées…

Oside n. m. Composé issu de la polycondensation doses (oligosides ou polyosides).

Osidique adj. Qualifie une liaison covalente résultant de la réaction entre le groupe OH porté par le carbone anomérique dun ose et une autre structure.

Osilodrostat n. m. Molécule de synthèse, inhibiteur puissant de la 11β-hydroxylase (CYP11B1) et de l’aldostérone synthase, enzymes de la biosynthèse du cortisol dans la glande surrénale. Cette inhibition se traduit par l’accumulation de précurseurs tels que le 11-désoxycortisol, la diminution de la synthèse du …

Osimertinib n. m. Inhibiteur de 3 génération de la fonction tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique EGFR (Epidermal growth factor receptor). Il est actif sur l’EGFR présentant la mutation T790M qui se traduit par une chimiorésistance aux autres inhibiteurs de tyrosine kinases…

Osmique (acide) Cf osmium.

Osmium n. m. , élément de transition, de la 8, accompagnant le platine dans ses minerais, existant à létat naturel surtout sous forme dosmiure diridium.

Osmolalité n. f. Grandeur qui peut être qualifiée comme permettant dapprécier indirectement la pression osmotique quexerce une solution. Elle ne doit cependant pas être confondue avec la pression osmotique, même si, en définitive, les deux grandeurs chiffrent le même phénomène. Lunité est losmole par kilogramme de solvant pur…

Osmolarité n. f. Grandeur qui peut être qualifiée comme permettant dapprécier indirectement la pression osmotique quexerce une solution. Elle ne doit cependant pas être confondue avec la pression osmotique, même si, en définitive, les deux grandeurs fixent le même phénomène. Lunité dosmolarité est losmole par litre de solution…

Osmorécepteur n. m. Nom de récepteurs localisés principalement au niveau de lhypothalamus antérieur (noyaux supraoptique et paraventriculaire) dont la stimulation, par une augmentation de losmolalité plasmatique, déclenche la sécrétion dhormone antidiurétique (ADH) qui joue un rôle majeur dans la régulation du bilan de leau.

Osmose n. f. Phénomène concernant les déplacements qui ont lieu entre deux solutions de concentrations différentes séparées par une membrane semi-perméable.

Osmotrophie n. f. Se dit, en particulier en parasitologie, dun mode dalimentation par passage de substances dissoutes à travers une membrane.

Ospémifène n. m. Modulateur sélectif des récepteurs des œstrogènes (SERM, selective estrogen receptor modulator), dérivé du triphényléthylène comme le tamoxifène.

Ossification n. f. Processus de formation du tissu osseux au sein dune ébauche mésenchymateuse. Il existe deux modes principaux dossification : 1- lossification endochondriale (ou enchondrale) qui se déroule dans un tissu cartilagineux pour les os longs et courts ; 2- lossification de membrane qui crée les os…

Ostéalgie n. f. Douleur osseuse indépendamment de toute étiologie.

Ostéite n. f. Inflammation du tissu osseux, détiologie le plus souvent infectieuse.

Ostéoarthrite n. f. Arthrite compliquée de lésions des os des extrémités articulaires. Les lésions de lostéo-arthrite hypertrophique sont faites dun mélange daltérations ostéocartilagineuses dégénératives et prolifératives.

Ostéoblaste n. m. Cellule dorigine mésenchymateuse, précurseur de lostéocyte, associée au processus de formation, de croissance et de renouvellement permanent du tissu osseux, impliquée également dans lactivation des ostéoclastes. Caractérisée par de nombreux marqueurs, dont lostéocalcine, sa différenciation est sous le contrôle de nombreux facteurs hormonaux et de…

Ostéocalcine n. f. Peptide caractérisé par la présence de résidus glutamate γ‑carboxylés, synthétisé quasi spécifiquement par les ostéoblastes. Sa synthèse et sa sécrétion sont stimulées par le calcitriol (1,25‑dihydroxyvitamine D).

Ostéochondrite n. f. Inflammation du cartilage des os ou des articulations.

Ostéochondrome n. m. Tumeur osseuse bénigne de la lignée chondroblastique caractérisée par le développement dune excroissance osseuse sur un os long, entourée de cartilage, unique ou multiple. La forme multiple est une maladie héréditaire à transmission autosomique dominante, génétiquement hétérogène. Des mutations des gènes suppresseurs de tumeurs EXT1…

Ostéoclaste n. m. Cellule géante multinucléée, dorigine hématopoïétique dont le précurseur se situerait entre le monocyte et le macrophage. Fixé à la matrice osseuse, il assure la libération du calcium et des phosphates par acidification de l’espace ménagé entre la cellule et la matrice, ainsi que la…

Ostéocyte n. m. Cellule incluse dans la matrice osseuse se développant à partir de lostéoblaste et ne se divisant pas.

Ostéodensitométrie Élément diagnostique permettant dapprécier les différents stades de la diminution de la masse osseuse (ostéopénie, ostéoporose). La méthode de référence reconnue sur le plan international est la mesure de l’absorption biphotonique aux rayons X. L’émission de photons X possédant deux énergies différentes en direction d’un site…

Ostéoïde adj. Qui rappelle le tissu osseux. Le tissu ostéoïde est une substance préosseuse formée par les ostéoblastes et non encore minéralisée.

Ostéolathyrisme Cf lathyrisme.



→ Overdose

Ortie

Dernière modification de cette page le 13 septembre 2021



Pharmacognosie



Anglais : nettle
Espagnol : ortiga
Allemand : Brennnesseln
Étymologie : Latin urtīca ortie.

n. f. Nom générique désignant des herbacées communes du genre Urtica (Urticaceae), dont deux sont indistinctement utilisées en phytothérapie : la grande ortie, U. dioica L., synonyme ortie commune ou ortie dioïque, anglais common nettle espagnol ortiga mayor et la petite ortie, U. urens L., synonyme ortie brûlante ou ortie grièche, anglais small nettle espagnol ortiga menor.
Feuille et parties aériennes, couvertes de poils urticants, riches en sels minéraux, protéines, caroténoïdes et composés polyphénoliques ; réputées diurétiques, anti-asthéniques, reminéralisantes, anti-arthrosiques, sans preuve clinique d’efficacité. L’action urticante de l’ortie est due à la rupture de poils très fragiles, provoquant la libération de plusieurs substances (histamine, acétylcholine…) responsables d’une réaction locale caractéristique (papule ortiée).
Racine renfermant des phytostérols ; réputée diminuer la symptomatologie de l’hypertrophie bénigne de la prostate.

Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1897 corrigé 10.0 (feuille d’) et 01/2022, 2538 (racine d’).


Emploi traditionnel des feuilles et parties aériennes, par voie orale, dans le traitement symptomatique des manifestations articulaires douloureuses mineures et pour faciliter les fonctions d’élimination urinaire en cas d’affection urinaire bénigne ; localement, dans les états séborrhéiques de la peau. Les feuilles servent à l’extraction industrielle de la chlorophylle (colorant alimentaire autorisé E140) ; emploi également dans l’alimentation humaine et des volailles et en agriculture biologique (« purin d’ortie »).
Utilisation traditionnelle des racines comme adjuvant dans les troubles de la miction d'origine prostatique (hypertrophie bénigne).
Plusieurs plantes, en particulier des
Lamiaceae, sont improprement nommées « orties » en raison de la ressemblance de leurs feuilles avec celles des Urtica, bien qu’elles ne soient pas urticantes ; c’est par exemple le cas du lamier blanc, Lamium album L. (nom populaire : ortie blanche).