« Lazertinib » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications Balise : Révocation manuelle |
||
Ligne 14 : | Ligne 14 : | ||
|VM_Sous-entrée_gras=Oui | |VM_Sous-entrée_gras=Oui | ||
|VM_Sous-entrée_italique=Non | |VM_Sous-entrée_italique=Non | ||
|VM_Définition=Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur sélectif de certaines formes du récepteur du facteur de croissance épidermique [[EGF(Epidermal growth factor)|EGF, ''epidermal growth factor'']], présentant des mutations activatrices, notamment la mutation de résistance T790M, les délétions de l’exon 19 (Del19) et la mutation L858R, de l’exon 21. | |VM_Définition=Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur sélectif de certaines formes du récepteur du facteur de croissance épidermique [[EGF (Epidermal growth factor)|EGF, ''epidermal growth factor'']], présentant des mutations activatrices, notamment la mutation de résistance T790M, les délétions de l’exon 19 (Del19) et la mutation L858R, de l’exon 21. | ||
Le lazertinib se lie spécifiquement, et de manière irréversible (par le groupe propènamide), aux mutants EGFR sélectifs et les inhibe, ce qui empêche la signalisation opérée par le mutant EGFR et ainsi conduit à la mort cellulaire des cellules tumorales exprimant le mutant EGFR. Le lazertinib peut également inhiber le ligand 1 de mort cellulaire programmée -1 (PD L1) et les cytokines inflammatoires dans des cellules cancéreuses spécifiques hébergeant certaines mutations d’EGFR. | Le lazertinib se lie spécifiquement, et de manière irréversible (par le groupe propènamide), aux mutants EGFR sélectifs et les inhibe, ce qui empêche la signalisation opérée par le mutant EGFR et ainsi conduit à la mort cellulaire des cellules tumorales exprimant le mutant EGFR. Le lazertinib peut également inhiber le ligand 1 de mort cellulaire programmée -1 (PD L1) et les cytokines inflammatoires dans des cellules cancéreuses spécifiques hébergeant certaines mutations d’EGFR. | ||
L’EGFR, récepteur à tyrosine kinase (RTK) est souvent muté dans de nombreux types de cellules tumorales, et joue un rôle clé dans la prolifération des cellules tumorales et la vascularisation tumorale. | L’EGFR, récepteur à tyrosine kinase (RTK) est souvent muté dans de nombreux types de cellules tumorales, et joue un rôle clé dans la prolifération des cellules tumorales et la vascularisation tumorale. |
Version du 26 août 2024 à 10:32
Laryngite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse du larynx (en particulier des cordes vocales) de cause virale, bactérienne ou allergique.
Laryngoscope n. m. Dispositif médical permettant dobserver la partie supérieure de la trachée et le fond du larynx, constitué dun manche et dune lame permettant lintroduction et la mise en place des sondes endotrachéales à ballonnet.
Larynx n. m. Partie des voies aériennes de nature cartilagineuse abritant les cordes vocales, située entre le pharynx et la trachée. Organe de la phonation.
L-ascorbique (acide) Cf acide ascorbique.
Laser n. m. Dispositif permettant lémission dune lumière cohérente spatialement et temporellement par une cavité optique généralement constituée de deux miroirs qui réalise lamplification du rayonnement après pompage optique. La lumière émise est pratiquement monochromatique. Les longueurs donde concernent principalement linfrarouge, le visible, lultraviolet et même les rayons…
Lasmiditan n. m. Molécule de synthèse possédant une activité antimigraine, agoniste sélectif des récepteurs sérotoninergiques de type 5HT. Il agit au niveau central après avoir franchi la barrière hémato-encéphalique.
Lasso n. f. Lanière ou corde avec nœud coulant utilisé pour attraper un animal.
Latamoxef disodique n. m. Antibiotique du groupe des céphalosporines de troisième génération.
Latanoprost n. m. Antiglaucomateux, précurseur pharmacologique (prodrogue) analogue lipophile de la prostaglandine PGF, qui devient actif après hydrolyse du groupement ester en acide, lors du passage à travers la cornée. Le latanoprost est un agoniste sélectif des récepteurs FP des prostanoïdes qui abaisse la pression intraoculaire en augmentant…
Latanoprostène bunod n. m. Analogue de la prostaglandine F2-alpha et donneur de monoxyde d’azote (NO). Ce dérivé du latanoprost exerce son effet hypotenseur par un double mécanisme : il est, dune part, métabolisé en latanoprost, connu pour améliorer l’écoulement uvéoscléral par l’augmentation de l’expression de la métalloprotéinase…
Latex n. m. Suc spécifique, généralement laiteux, de certains végétaux.
Lathyrisme n. m. Intoxication provoquée directement par la consommation de pois du genre Lathyrus, auquel appartient le pois de senteur, ou par lingestion daliments contenant la farine de ces plantes. Le pois du genre Lathyrus, appelé communément gesse, est une plante fourragère de la famille des Papilionacées. De…
Laticifère n. m. Élément uni- ou pluricellulaire, très ramifié, anastomosé ou non, existant chez certaines familles de plantes (Euphorbiaceae, Papaveraceae, Apocynaceae, Asteraceae…). Les laticifères font partie dun appareil sécréteur comportant des cellules sécrétrices constituant le canal sécréteur et ils contiennent une émulsion appelée latex (exemple: le caoutchouc).
Laudanum n. m. Nom ancien désignant des formes galéniques à base dopium (à lorigine, macérations dopium dans du vin).
Laurier n. m. Nom commun de plusieurs plantes arbustives à feuilles persistantes, de genre et de famille différents et dont la composition chimique et les propriétés pharmacologiques sont très différentes dune espèce à lautre (source de confusion potentiellement dangereuse).
Laurier-cerise n. m. Arbuste toujours vert, Prunus lauro-cerasus, L., Rosaceae (clade des Rosidées), à feuilles alternes, coriaces et à grappes de fleurs blanches ; le fruit est une petite drupe ovoïde, rouge puis noire à maturité. Les feuilles froissées dégagent une odeur nette damande amère. La substance active…
Laurier-rose n. m. Arbuste Nerium oleander L., Apocynaceae (Astéridées-Lamiidées), à rameaux dressés portant des feuilles glabres coriaces persistantes, lancéolées, opposées ou verticillées par 3 ; les fleurs en corymbes sont roses ou blanches et les fruits sont des follicules ; il est spontané dans la région méditerranéenne et…
Laurier-sauce n. m. Petit arbre dioïque, Laurus-nobilis L., Lauraceae (Monoporées-Magnolidées) dorigine méditerranéenne, souvent cultivé comme ornemental, les feuilles sont alternes, elliptiques lancéolées, coriaces à odeur aromatique (huile essentielle).
Laurique (acide) n. m. Acide dodécanoïque : CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1143100).
Lauromacrogol 400 n. m. CInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 2046).
Laurylsulfate n. m. Sulfate dalkyle utilisé sous forme de sel de sodium de formule CHNa , agent tensio-actif anionique. A la propriété de donner des paires dions assez stables, comme le DOSS, extractibles en solvants organiques avec des cations suffisamment hydrophobes, usuellement des amines protonées à longues chaînes carbonées.
Lavande n. f. Nom générique désignant des sous-arbrisseaux appartenant au genre Lavandula, Lamiaceae ex-Labiées, spontanés ou cultivés dans les régions sèches du pourtour méditerranéen (France, Espagne) et dEurope centrale (Bulgarie) ; rameaux dressés, ramifiés, portant des feuilles étroites et des fleurs petites et odorantes, groupées en épis bleu-violacé.
Lavandin Cf lavande.
Lavement n. m. Solution ou dispersion liquide introduite dans le rectum, par une canule, destinée à un usage diagnostique ou thérapeutique : évacuateur, émollient, médicamenteux, nutritif. Utilisé aussi avant les examens radiologiques et endoscopiques.
Lawrence (syndrome de) n. m. Lipodystrophie congénitale généralisée, grave et rare, par mutation du gène AGPAT2 (chr 9q34.3), transmise sur le mode autosomique récessif. Provoque, dans le type 1, une hypotrophie du tissu adipeux par raréfaction ou absence d‘adipocytes, avec insulinorésistance et diabète sucré de type 2, hyperlipémie et stéatose…
Lawsonia Cf henné.
Laxatif adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui facilite la formation et lévacuation des selles, éventuellement ramollies, sans provoquer de coliques et de troubles généraux, à la différence des purgatifs. Répartis en différents groupes : osmotiques hypoammoniémiants ou acidifiants coliques (exemples : lactulose, lactitol) ; osmotiques (exemples…
Lazaret n. m. Établissement où seffectue le contrôle sanitaire, lisolement des malades contagieux dans un port, un aéroport, une zone frontalière.
Lazaroïde n. m. Substance appartenant à une famille de 21-aminostéroïdes dépourvus dactivité glucocorticoïde, mais capteurs de radicaux libres oxygénés et inhibiteurs de la peroxydation des lipides membranaires.
LBM
L-carnitine n. f. Énantiomère naturel lévogyre de la carnitine.
LDA Sigle désignant trois processus biopharmaceutiques : libération, dissolution et absorption.
Leber Theodor Gustav Karl von Leber, 1840 – 1917, ophtalmologiste allemand dont le nom est associé à différentes maladies des yeux.
Lébrikizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, de type immunoglobuline G4 (IgG4), qui se lie avec une haute affinité à l’interleukine-13 (IL-13) et inhibe sélectivement la signalisation de l’IL-13 par la voie alpha du récepteur de l’IL-4 (IL-4Rα) et de l’hétérodimère de la chaine alpha 1 du récepteur de…
Lécanémab n. m. Anticorps monoclonal, immunoglobuline IgG1-κ, version humanisée d’un anticorps de souris (mAb158), qui reconnaît les protofibrilles β-amyloïdes solubles. Il prévient le dépôt d’agrégats de protofibrilles, qui contribuent au processus neurodégénératif, dans la maladie d’Alzheimer.
Lectine n. f. Protéine reconnaissant, avec une grande spécificité, de courtes séquences glucidiques au sein des glycoprotéines et des glycolipides. Chez les Mammifères, a un rôle de ciblage (exemple le récepteur à mannose-6-phosphate) ou de reconnaissance (exemple les sélectines).
Lédipasvir n. m. Inhibiteur de la protéine non structurale NS5A du virus de l’hépatite C. Cette protéine participe à la réplication de l’ARN viral et à l’assemblage des virions.
Léfamuline n. f. Dérivé hémisynthétique, à usage humain, de la pleuromutiline, antibiotique dorigine fongique.Cf pleuromutiline.
Léflunomide n. f. Antiarthritique, précurseur pharmacologique (prodrogue) convertie in vivo en tériflunomide par fragmentation du cycle isoxazole en dérivé cyano. Ce métabolite actif est un inhibiteur de la dihydro-orotate deshydrogénase, enzyme intervenant dans la biosynthèse des nucléotides pyrimidiques, et présente une action antiproliférative sur les lymphocytes T activés…
Legionella Genre bactérien unique de la famille des Legionellaceae, bactéries intracellulaires facultatives à Gram négatif découverte, en 1976, à la suite dune épidémie de pneumopathie. Principales espèces : Legionella pneumophila et L. micdadei. Legionella pneumophila est la seule espèce pathogène chez lhomme, responsable de la légionellose…
Légume n. m. Fruit sec déhiscent souvrant à la fois par sa suture ventrale et sa nervure dorsale et contenant plusieurs graines ; cest le fruit typique des Fabaceae ex Légumineuses.
Légumineuse Ancien nom de la famille des Fabaceae constituée de très nombreuses espèces et aujourdhui composée de quatre sous-familles dont les Cesalpinioïdeae, les Mimosoïdeae et les Faboïdeae ex Papilionaceae.
Léiomyome n. m. Tumeur bénigne de cellules du tissu musculaire lisse affectant le plus souvent le muscle utérin, lappareil digestif, la vessie, rarement la peau.
Léiomyosarcome n. m. Tumeur maligne de cellules du tissu musculaire lisse affectant le plus souvent la vessie, la prostate, lutérus ou lappareil digestif.
Leishmania Genre de la famille des Trypanosomatidae (Protozoaires flagellés) à taxinomie imparfaite. Généralement divisé en deux sous-genres : le sous-genre Leishmania dont 6 principaux complexes (L. donovani, L. tropica, L. major, L. aethiopica, L. mexicana, L. infantum) et le sous-genre Viannia avec 7 principaux complexes…
Leishmaniose n. f. Maladie provoquée par la piqûre dun phlébotome vecteur qui inocule des Leishmania. Le parasite colonise les macrophages (réticulo-endothéliose). Le patient peut présenter des épisodes fébriles, une faiblesse généralisée, des céphalées avec vertiges et diarrhées. LOMS estime quil y a environ 1 million de nouveaux cas…
Lemborexant n. m. Molécule de synthèse, antagoniste mixte des récepteurs de l’orexine 1 (ROX1) et lorexine 2 (ROX2), capable de franchir la barrière hématoencéphalique. Ces récepteurs sont couplés aux protéines G de type Gq/11. ROX1 a une plus forte affinité pour l’orexine tandis que ROX2 a une affinité…
Lénacapavir n. m. Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur sélectif de la fonction de la capside du virus responsable du syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) de type 1 (VIH-1), en se liant directement sur l’interface entre les sous-unités de la protéine de capside (CA). Il inhibe la…
Lénalidomide n. m. Dérivé racémique apparenté au thalidomide présentant des modulations structurales visant à limiter les effets de somnolence, de neuropathie et de tératogénicité du composé parent. Bien que le mécanisme daction soit encore mal connu, le lénalidomide présenterait des effets immunomodulateurs (inhibition de la production de TNF-α…
Léniolisib n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur spécifique de la kinase de la protéine phosphoinositide-3 (PI3K-δ).Voir : Inhibiteur ; Kinase ; Phosphoinositide ; Cycle (cellulaire) ; Variant ; Phosphatidylinositol.
Lénograstim n. m. Glycoprotéine recombinée identique à la forme recombinante du facteur de croissance hématopoïétique spécifique de la lignée granulocytaire (rHuG-CSF, recombinant Human Granulocyte Colony Stimulating Factor). Cytokine qui stimule la formation des précurseurs des polynucléaires neutrophiles.
→ Létrozole
Lazertinib
n. m. (DCI). Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur sélectif de certaines formes du récepteur du facteur de croissance épidermique EGF, epidermal growth factor, présentant des mutations activatrices, notamment la mutation de résistance T790M, les délétions de l’exon 19 (Del19) et la mutation L858R, de l’exon 21.
Le lazertinib se lie spécifiquement, et de manière irréversible (par le groupe propènamide), aux mutants EGFR sélectifs et les inhibe, ce qui empêche la signalisation opérée par le mutant EGFR et ainsi conduit à la mort cellulaire des cellules tumorales exprimant le mutant EGFR. Le lazertinib peut également inhiber le ligand 1 de mort cellulaire programmée -1 (PD L1) et les cytokines inflammatoires dans des cellules cancéreuses spécifiques hébergeant certaines mutations d’EGFR. L’EGFR, récepteur à tyrosine kinase (RTK) est souvent muté dans de nombreux types de cellules tumorales, et joue un rôle clé dans la prolifération des cellules tumorales et la vascularisation tumorale. Par rapport à certains autres inhibiteurs de l’EGFR, le lazertinib peut avoir des avantages thérapeutiques dans les tumeurs présentant une résistance aux médicaments liée aux mutations T790M ou L858R ; il pénètre la barrière hémato-encéphalique (BHE).
Il est formulé sous forme de comprimés pelliculés pour administration par voie orale, et est indiqué, en association avec l’amivantamab pour le traitement des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), localement avancé ou métastatique présentant des délétions de l’exon 19 du récepteur du facteur de croissance épidermique ou de la mutation de substitution L858R de l’exon 21, et précédemment traité par d’autres inhibiteurs de tyrosine – kinases de l’EGFR.