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Version du 26 janvier 2024 à 17:58
Bimékizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, immunoglobuline IG1‑κ, qui se lie et neutralise, à la fois et de façon synergique, l’interleukine‑17A (IL‑17A) et linterleukine‑17F (IL‑17F). Ces deux interleukines, via leurs récepteurs présents sur les kératinocytes, les synoviocytes analogues à des fibroblastes, les cellules endothéliales, les chondrocytes et les…
Binding n. m. Terme anglais signifiant « liaison », utilisé internationalement dans le langage scientifique courant.
Binimétinib n. m. Inhibiteur sélectif des protéine kinases MEK1 et MEK2 (MAPK/ERK kinase) qui jouent un rôle central dans la cascade des MAP kinases MAPK (Mitogen-activated protein kinase) impliquée dans la prolifération et la survie cellulaires et l’angiogenèse (Cf tramétinib).
Bioaccumulation n. f. Processus biologique de concentration d’une substance minérale ou organique (polluante ou non) intégrant, pour un organisme vivant, l’ensemble de ses voies d’exposition à partir de l’air, des eaux, des sols et des aliments.
Bioadhésion n. f. Phénomène d’adhésion impliquant une surface biologique, par exemple une muqueuse (mucoadhésion).
Bioalléthrine Cf alléthrine.
Bioamplification n. f. Processus biologique de transfert et d’accumulation, par voie alimentaire, d’une substance minérale ou organique, polluante ou non, entraînant un accroissement progressif de sa concentration dans les organismes vivants tout au long d’une chaîne trophique.
Biocapteur n. m. Type particulier de capteur chimique dont le fonctionnement est fondé sur un processus de reconnaissance biochimique. Sa surface se caractérise par la présence d’un composant biologique, le transducteur pouvant être électrochimique (potentiométrique ou ampérométrique) ou colorimétrique.
Biocénose n. f. Ensemble des êtres vivants coexistant dans un espace naturel défini (le biotope) par exemple lhôte, ses parasites, la microflore et la microfaune commensale ou symbiote quil héberge. Elle concerne des communautés structurées (microorganismes, végétaux, animaux) en relatif équilibre biologique.
Biocharge n. f. Contamination microbienne. Population initiale de microorganismes dans un objet ou une préparation avant sa stérilisation. La biocharge, pour laquelle une valeur limite dépendant de l’efficacité de la méthode de stérilisation choisie a été fixée, doit être déterminée avant toute stérilisation.
Biochimie n. f. Discipline scientifique qui étudie la constitution moléculaire des structures du vivant et les réactions chimiques qui régissent leurs différentes fonctions. A linterface de la biologie et de la chimie, est en relation étroite avec dautres disciplines (biologie cellulaire, physiologie animale et végétale, microbiologie, immunologie, pharmacologie,…
Biocide 1- adj. Se dit dun effet physique ou dune substance chimique capable de supprimer la vie. 2- n.m. Substance active ou préparation contenant une ou plusieurs substances actives destinée à détruire, repousser ou rendre inoffensifs des organismes nuisibles, à en prévenir l’action ou à les…
Biocompatibilité n. f. Qualité dun produit ou dispositif qui, administré ou implanté dans un organisme vivant (interaction sang-biomatériaux, tissu-biomatériaux) nentraîne chez ce dernier aucune réaction, effet nocif ou rejet, ou les limite au maximum.
Bioconcentration n. f. Processus biologique se traduisant par une augmentation de la concentration d’une substance minérale ou organique (polluante ou non) au sein d’un organisme vivant en milieu aquatique par rapport à sa concentration hydrique.
Biodégradabilité n. f. Aptitude d’un produit à la dégradation par des mécanismes et des réactions de nature biologique.
Biodégradable Qualifie toute substance ou matériau pouvant être détruit par laction de micro-organismes vivants extérieurs et se décomposer ainsi en éléments divers dépourvus deffets dommageables sur le milieu naturel (JO du 12 avril 2009).
Biodégradation n. f. Processus complexe et progressif de dégradation et de simplification moléculaire que subit un produit généralement de nature organique, sous laction de systèmes enzymatiques ou chimiques présents au sein des organismes vivants. Il se traduit par une diminution progressive du nombre datomes de carbone de la…
Biodisponibilité n. f. Quantité et vitesse selon lesquelles une substance active est absorbée, à partir d’une forme pharmaceutique et devient disponible au(x) site(s) daction envisagé(s). Les sites étant peu accessibles et parfois inconnus, l’effet étant le plus souvent systémique, la biodisponibilité est habituellement définie comme la quantité et…
Biodistribution n. f. Distribution in vivo d’un médicament ou d’un produit à visée diagnostique après son administration.
Biodiversité n. f. Désigne la diversité biologique, autrement dit la diversité du monde vivant à différents niveaux d’intégration : écosystème, biocénose et ses subdivisions, espèces, individus d’une même espèce, gènes...
Bioénergétique n. f. Branche de la biochimie et de la physiologie qui étudie les processus de création, transformation et utilisation de lénergie dans les tissus vivants, notamment dans les cellules. Ces processus sont conformes aux lois de la thermodynamique.
Bioéquivalence n. f. Se dit de deux formes pharmaceutiques d’une même substance active, contenant des quantités molaires identiques et présentant la même biodisponibilité, par exemple un médicament princeps et un médicament générique, un médicament de référence et son biosimilaire.
Bioérodable adj. Se dit d’une matière qui se dégrade par sa surface selon des processus faisant intervenir des enzymes et/ou dautres agents présents chez les êtres vivants.
Bioéthique n. f. Étude des problèmes moraux posés par les progrès scientifiques dans le domaine de la vie et, particulièrement, dans le domaine médical, tels que la procréation médicalement assistée, les transferts de gènes et modifications du génome humain, les transplantations dorganes.
Bioexemption n. f. Terme utilisé pour désigner une exemption (dispense) d’étude de bioéquivalence accordée à certaines spécialités.
Biofilm n. m. Communauté multicellulaire structurée plus ou moins complexe, souvent symbiotique, de micro-organismes (bactéries, champignons, algues, protozoaires) adhérant entre eux et à une surface inerte ou vivante, et sécrétant une matrice extracellulaire adhésive et protectrice composée de polymères.
Biogalénique n. f. Terme peu usité. Cf biopharmacie
Biogenèse Cf biosynthèse.
Bioindicateur n. m. Organisme, groupe d’organismes ou écosystème dont la présence, l’état ou le changement d’état renseignent sur certaines caractéristiques de leur environnement physique, chimique, biologique ainsi que sur leurs altérations d’origines naturelle et/ou anthropique.
Bioisostère adj. et n. m. Qualifie ou désigne, en chimie médicinale, des composés chimiquement différents mais comportant des substituants ou des groupes chimiques suffisamment voisins physiquement et chimiquement pour qu’ils produisent des effets biologiques similaires. Ces substituants (ion, atome, molécule) ont généralement le même nombre d’électrons de valence et sont…
Biologie n. f. Science qui étudie les êtres vivants et tous les mécanismes et phénomènes qui régissent leur vie (naissance, croissance et développement, nutrition, reproduction et destruction, rapports avec le milieu ambiant).
Biologiste n. m. Qui pratique la biologie.
Biolot n. m. Lot de médicaments destinés aux études de bioéquivalence (ou aux essais cliniques). Doit être fabriqué selon les Bonnes pratiques de fabrication (BPF) et correspondre à 1/10 de la taille du lot final ou à 100 000 unités minimum pour les formes orales solides.
Bioluminescence n. f. Phénomène de chimiluminescence se produisant dans des organismes vivants, exemple : émission de radiations lumineuses observée chez quelques bactéries, mollusques, crustacés et certains insectes (lampire, luciole) due à un mécanisme de transformation de l’énergie issue d’un phénomène redox dorigine enzymatique, en énergie lumineuse.
Biomarqueur n. m. Caractéristique biologique mesurable liée à un processus normal ou pathologique chez un organisme vivant.
Biomasse n. f. Quantité totale d’une ou de différentes espèces vivantes caractérisant une population ou un milieu (volume, surface) donnés, dans des conditions naturelles ou artificielles.
Biomédicament n. m.
Biomicrosystème électromécanique (BioMSEM) n. m. Type particulier de microsystème électromécanique (MSEM) destiné à l’analyse de matériels biologiques et à diverses applications en biologie et dans le domaine biomédical. Exemple : les biopuces (puce à ADN, puce à protéine) et les laboratoires sur puce, intégrant plusieurs étapes telles que pré-concentration, séparation…
Biomimétique Cf biomimétisme, synthèse biomimétique.
Biomimétisme n. m. Démarche consistant à reproduire artificiellement des propriétés essentielles dun ou plusieurs systèmes biologiques. Lobjectif peut être :4- de sinspirer de lorganisation des écosystèmes ou plus généralement du fonctionnement des êtres vivants pour mieux y intégrer lorganisation et les technologies humaines.
Bionanocapsule n. f. Nanocapsule dont l’enveloppe est à base de L protéine (antigène de surface du virus de l’hépatite B). A leur surface, les bionanocapsules expriment le peptide pré-S1, un ligand spécifique des hépatocytes humains.
Bionique Cf biomimétisme.
Biopharmacie n. f. Branche de la pharmacie galénique plus particulièrement concernée par l’influence des caractéristiques physicochimiques de la substance active et des excipients ainsi que par celle de la forme pharmaceutique sur la biodisponibilité, l’efficacité et les effets indésirables éventuels des médicaments.
Bioprécurseur n. m. 1- Précurseur biologique dun constituant endogène. Exemple : le tryptophane est le bioprécurseur de la sérotonine ;2- Substance médicamenteuse ne devenant active quaprès une transformation dans lorganisme (bioactivation). Exemple : la L-DOPA est le bioprécurseur de la dopamine, après transformation par la DOPA-décarboxylase. Le…
Biopsie n. f. Prélèvement dun fragment de tissu ou dorgane effectué sur un corps vivant en vue dun examen biologique, en particulier histologique (nécropsie : idem sur un organisme mort).
Bioptérine n. f. Cofacteur enzymatique de structure ptéridique synthétisé par l’organisme, actif sous sa forme tétrahydrogénée (5,6,7,8-tétrahydrobioptérine, BH). Cofacteur de monoamine-oxygénases des acides aminés aromatiques, qui catalysent notamment la transformation de la phénylalanine en tyrosine, de la tyrosine en L-dopa, du tryptophane en 5-hydroxytryptophane. Cofacteur des NO-synthases intervenant…
Biopuce n. f.
Biorésorbable adj. Se dit d’une matière dont la biodégradation conduit, chez les êtres vivants, à des molécules susceptibles d’être éliminées par les voies naturelles.
Biosimilaire n. m. Médicament biologique de même composition qualitative et quantitative en substance active que le biomédicament de référence déjà autorisé (AMM). Un médicament biosimilaire est censé avoir le même profil de sécurité et defficacité clinique que le médicament de référence et est en général utilisé…
Biosimilarité n. f. Terme réglementaire utilisé dans lUnion européenne pour désigner la comparabilité entre un médicament biosimilaire et son médicament de référence. La comparabilité entre eux est le principe scientifique de base du développement dun biosimilaire qui doit être équivalent au médicament de référence sur le plan de…
Biosome n. m. Inclusion ou organite à l’intérieur d’une cellule, se perpétuant dans le protoplasme. Exemples : le chromonème, filament axial du chromosome composant chacune des chromatides sœurs, lappareil de Golgi.
Biosphère n. f. Ensemble des compartiments du globe terrestre habités et entretenus par des êtres vivants ; elle comprend la lithosphère (partie superficielle de l’écorce terrestre) et sa surface, l’hydrosphère, et les couches basses de l’atmosphère ; c’est le niveau le plus élevé d’intégration de toutes les échelles…
Biosynthèse n. f. Élaboration d’une substance organique, voire minérale, au sein d’un être vivant, en général sous la dépendance d’un réseau de réactions enzymatiques nécessitant une source d’énergie telle que l’adénosine triphosphate (ATP). Le terme s’applique aussi bien aux grandes voies de la biochimie qu’à la formation des…
Biote n. m. et subst. Ensemble des organismes vivants (plantes, champignons, micro-organismes, animaux…) que l’on trouve dans un biotope (région ou secteur donné) ou chez les humains (par exemple microbiote).
Biotechnologie n. f. Ensemble des méthodes ou techniques utilisant des éléments du vivant (organismes, cellules, éléments subcellulaires ou moléculaires, enzymes...) pour rechercher, produire ou transformer des produits ou des processus dans un but spécifique (production de connaissances, de biens, de services).
Biothèque n. f. Collection organisée déchantillons biologiques constituée à des fins dapplications médicales et de recherches scientifiques. Peut être une collection de cellules (cellulothèque), tissus (tissuthèque), tumeurs (tumorothèque), sérums (sérothèque), plasma (plasmathèque), acides nucléiques (ARN, ADN), substances et liquides biologiques divers.
Biothérapie n. f. Toute forme de traitement faisant intervenir des produits d’origine biologique : thérapie moléculaire, thérapie cellulaire et greffes, thérapie génique ex vivo et in vivo, immunothérapie et vaccins.
Biotine n. f. Uréine imidazolique à noyau thiophène synthétisée uniquement par les plantes et les bactéries. La biotine est la vitamine hydrosoluble de petite masse moléculaire, vitamine B8 ou vitamine H. Agissant principalement comme coenzyme de certaines carboxylases (par exemple, pyruvate carboxylase dans la gluconéogenèse hépatique,…
→ Blastique
Bioinformatique
Anglais : bioinformatics
Espagnol : bioinformática
Étymologie : Grec βίος bíos vie en soi, l’existence, temps de la vie, durée de la vie, condition de vie, genre de vie, moyen de vivre, ressources pour vivre, récit d’une vie, biographie, latin informāre façonner, former, représenter idéalement, décrire, disposer, organiser, se faire une idée de, se représenter par la pensée, grec –ικός –ikós –ique suffixe d’adjectif, dérivant d’un substantif.
n. f. Correspond à l’approche in silico de la biologie traditionnelle, c’est-à-dire à l’utilisation de l’outil informatique pour traiter les données de la biologie moléculaire. Ces moyens sont utilisés pour le stockage, la gestion et l’interprétation des données. En l’absence d'expériences, le traitement informatique des séquences peut, par exemple, déceler la fonction biologique potentielle d'un gène par la recherche de critères spécifiques (signaux, structures secondaires ou tertiaires...) ou par la recherche de similitudes entre séquences.
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