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|VM_Définition=Gaz noble, isotope stable du xénon dont le noyau a un spin ½ peut être utilisé en imagerie par résonance magnétique (IRM). Son rapport gyromagnétique plus faible que celui du [[Proton|proton]] (𝜸129Xe/ 𝜸1H = - 0,278), donnant une plus faible sensibilité, mais il est peut être facilement hyperpolarisé, donnant lieu à un important signal. Son temps de relaxation longitudinal T1 varie de quelques heures pour le 129Xe intrinsèque à environ 20 secondes pour du xénon gazeux inhalé dans les poumons. Il constitue donc un gaz de choix pour l’étude de la fonction respiratoire par IRM.  Une fois dissous, ses temps de relaxation (T1 et T2) deviennent très courts.<br />L’hyperpolarisation peut se faire par pompage optique au moyen de collisions entre les atomes de xénon (Xe) et de rubidium (Rb) polarisé qui entraînent un transfert partiel de polarisation par couplage hyperfin entre le spin électronique du rubidium et le spin nucléaire du <sup></sup>129Xe. Ce transfert s’effectue durant une collision à deux corps ou à trois corps avec l’azote (gaz tampon) via la formation temporaire d’une molécule de type van der Waals Rb-Xe<br />Il est utilisé comme agent de contraste en IRM, administré par [[Inhalation|inhalation]] — seule une petite fraction (de 1 à 2  %) du xénon inhalé est dissoute dans les poumons — pour diagnostiquer des anomalies dans la fonction pulmonaire (ventilation). Puisqu’aucun rayonnement ionisant n’est impliqué, l’IRM de ce gaz hyperpolarisé est idéale pour l’évaluation des maladies pulmonaires, en particulier chez les enfants de plus de 12 ans, et chez les patients atteints de syndromes persistants liés à la COVID-19.<br />Les images obtenues donnent une représentation immédiate de la ventilation régionale du poumon en montrant la [[Distribution|distribution]] spatiale du gaz inhalé, mais également en permettant de quantifier le transport pulmonaire de gaz des alvéoles vers le sang, le xénon se dissolvant partiellement dans le tissu pulmonaire et le plasma sanguin. Dix-huitième colonne de la classification périodique (5<math>\mathrm{^{e}}
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Version du 29 janvier 2024 à 21:15

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Withanolide n. m. Terme générique désignant un groupe de plusieurs centaines de substances naturelles présentes dans des Solanaceae (notamment dans les genres Withania, Datura, Lycium, Physalis, Solanum...). Structure comportant un squelette stéroïdien ergostane polyoxygéné comportant une lactone, le plus souvent une γ-lactone, parfois un lactol. De nombreux withanolides…

Wolfram (syndrome de) n. f. Maladie génétique congénitale se présentant sous deux formes cliniques :- le type 2, par mutation du gène CISD2 (chr 4q24) invalidant la production dune protéine membranaire mitochondriale provoquant une symptomatologie clinique proche de celle du type 1, sans diabète insipide avec fréquent ulcère de lestomac…

Wolinella Genre de bactéries anaérobies strictes et à Gram négatif. Wolinella succinogenes, W. curva et W. recta se rencontrent dans le rumen des Bovidés, le tube digestif et la cavité buccale de lHomme. Saprophytes pouvant causer des périodonties.

Wolman (maladie de) n. f. Lipoïdose héréditaire par mutations du gène LIPA (chr 10q24-q25), transmise sur le mode autosomique récessif, affectant la formation de la lipase acide lysosomale. Son déficit, plus ou moins sévère, affecte le catabolisme des esters de cholestérol et des triglycérides qui saccumulent alors massivement dans la…

Wood (lumière de) n. m. Lumière également appelée lumière noire, de faible longueur donde dans le visible (avec un léger pic autour de 405nm) et dans le proche ultraviolet (principale composante autour de 375 nm). Rayonnement absorbé et réémis sous forme de lumière visible par les substances fluorescentes, qu’elles soient…

Wright (sérodiagnostic de) n. m. Première technique sérologique décrite, en 1897, pour le diagnostic de brucellose, recommandée comme méthode de référence par lOrganisation mondiale de la santé et standardisée grâce à lutilisation dun étalon international. Il sagit dune méthode dagglutination lente, en tube, permettant la détection des IgM et des…

Wuchereria Genre de nématodes de lordre des Filaridae, de la famille des Filarioidea. Wuchereria bancrofti, est lagent de la filariose lymphatique (wuchereriose) à microfilarémie périodique nocturne, transmis par des Culicidés (genres Culex et Aedes : les microfilaires gagnent les vaisseaux sanguins, en vue de leur…

Wuchereriose n. f. Maladie provoquée par la présence dadultes de Wuchereria bancrofti ou de W. bancrofti var. pacifica, dans les vaisseaux lymphatiques quils obstruent. Il peut survenir des accidents aigus et précoces. La maladie chronique est une lymphopathie filarienne.

Xaban n. m. Nom dune classe danticoagulants (exemple : rivaroxaban), inhibiteurs du facteur Xa, dont lavantage théorique, par rapport aux antivitamines K, est de ne pas requérir de contrôle sanguin régulier.

Xanoméline n. f. Petite molécule de synthèse qui est un agoniste des récepteurs muscariniques (surtout ceux des types M1 et M4) de l’acétylcholine. Elle présente des similitudes structurelles et pharmacologiques avec le principal ingrédient psychoactif de la noix de bétel (arec), l’arécoline. de la sérotonine, mais ne reconnaît…

Xanthane Cf gomme.

Xanthélasma

Xanthine n. f. Purine 2,6‑dihydroxylée souvent représentée sous forme tautomère lactame. Composé de dégradation des bases puriques, converti en acide urique par la xanthine-oxydase. Les dérivés N‑méthylés naturels de la xanthine (méthylxanthines ou bases xanthiques : caféine, théobromine, théophylline) présentent, à des degrés divers selon le produit, des…

Xanthine oxydase n. f. Flavoenzyme du métabolisme des purines, catalysant loxydation de lhypoxanthine en xanthine, puis de la xanthine en acide urique. Elles est inhibée par lallopurinol et ses dérivés utilisés dans le traitement de lhyperuricémie.

Xanthinurie n. f. Pathologie génétique rare par mutations du gène XDH (chr 2p23.1, xanthine déshydrogénase ) et/ou du gène MOCOS (chr18q12.2, cofacteur de molybdène sulfurase), transmise sur le mode autosomique récessif, bloquant la dégradation du noyau purique, au stade hypoxanthine et xanthine. Deux types génétiques sont distingués: le…

Xanthique adj. Qualifie un groupe de bases puriques N-méthylées.

Xanthodermie n. f. Dermatose transitoire acquise, avec coloration jaune-orangé de lune ou lautre des structures de la peau, sans modification de sa texture. Elle peut être détiologie ictérique ou due à une hypercaroténodermie. Cette dernière est un signe dappel dune hypothyroïdie.

Xanthomatose n. f. Maladie caractérisée par des dépôts tissulaires de cholestérol, par pathologie de son métabolisme formant, à terme, des xanthomes plus ou moins colorés, en divers endroits du corps. Elle peut être localisée ou généralisée. Cf lipoïdose.

Xanthome n. m. Petite tumeur cutanée bénigne de coloration jaune-orangé, de consistance variable et plus ou moins volumineuse. Il est signe dune erreur héréditaire ou acquise du métabolisme du cholestérol avec infiltration dhistiocytes dermiques daspect spumeux, par surcharge cytoplasmique en esters du cholestérol. Il est dévolution lente et…

Xanthomonas Genre de la famille des Pseudomonadaceae.

Xanthone n. f. Nom désignant la dibenzo‑γ‑pyrone et, par extension, lensemble des composés possédant ce squelette. Les xanthones naturelles sont des pigments polyphénoliques végétaux de couleur jaune, existant à létat libre ou sous forme dhétérosides (O- et C‑hétérosides). Présentes en particulier dans des Gentianaceae (par exemple gentiane) et…

Xanthophylle n. m. Terme désignant un ensemble de pigments de couleur jaune à orangée, rarement rose, d’origine naturelle, comportant 40 atomes de carbone (tétraterpènes), faisant partie de la classe phytochimique des caroténoïdes au sein desquels on distingue classiquement deux sous-groupes : les carotènes (caroténoïdes non oxygénés ; par…

Xanthoptérine n. f. Pigment trouvé, à lorigine, dans les ailes de papillon et largement répandu chez les animaux. Ce dérivé guanidinique de la ptéridine est généralement écrit sous forme lactame. Il peut être transformé, par les levures, en acide folique. Il possède des propriétés antitumorales, non utilisées en…

Xanthorrhoeaceae Famille de lordre des Asparagales comportant 830 espèces à rhizome et à port plus ou moins « arbustif ». Le genre Xanthorrheum est constitué de plantes acaules ou presque, à tige très réduite, vivant en Australie. On trouve aussi dans cette famille les asphodèles très…

Xanthotoxine Cf méthoxsalène.

Xanthydrol n. m. Réactif utilisé en analyse organique qualitative. Précipite un certain nombre de composés organiques tels que les dérivés de lurée, les amides, les semicarbazones, les hydrazines, les imides, les sulfonamides, les amines, les mercaptans et les composés possédant un méthylène activé.

Xénie n. f. Phénomène selon lequel lalbumen de la graine dune plante obtenue, après fécondation par un pollen étranger, présente des caractères appartenant au père. On attribue la xénie à une double fécondation.

Xénobiotique n. m. Substance présente dans un organisme vivant, mais qui lui est étrangère. EIle peut être toxique, exemple : les pesticides.

Xénoœstrogène n. m. Disrupteur endocrinien, les xénoœstrogènes sont impliqués dans toute une variété deffets chez les humains et chez les animaux, par leur influence ou leur activité de type œstrogénique. Chez lhomme, ils conduisent à laltération, en qualité et en quantité, du spermogramme, augmentent lhypospadias (malformation de lurètre…

Xénogreffe n. f. Greffe, sur un receveur, de cellules, de tissus ou transplantation dun organe, prélevés sur un donneur despèce différente. Par exemple, greffe, sur un être humain, dun organe prélevé sur un mammifère tel quun singe ou un porc.


Xérodermie n. f. Dermatose bénigne par sécheresse excessive de la peau qui devient rugueuse, desquamante et ichtyosique.

Xérogel n. m. Produit solide obtenu par séchage dun gel (Cf gel). Caractérisé par une très grande porosité (25 %), une énorme aire spécifique (150 – 900 m/g) et des pores de très faible taille (de 1 à 10 nm).Transformable, par chauffage, à haute température, en un verre…

Xérophile adj. Se dit des plantes qui supportent les terrains secs ; elles sont adaptées à la chaleur et à la sécheresse et ont une faible exigence en eau ; ce sont les plantes des déserts, des steppes, des savanes ou des dunes.

Xérophtalmie n. f. Sécheresse et épidermisation de la conjonctive de lœil entraînant lopacification de la cornée, qui évolue vers la cécité. Son étiologie peut être infectieuse (exemple : trachome), carentielle (exemples : avitaminose A ou hypocaroténémie), auto-immune (exemple : syndrome de Gougerot – Sjögren) ou idiopathique (exemple :…

Xérose n. f. Dermatose se présentant, cliniquement, sous forme dune peau sèche, rêche, peu souple, avec une desquamation plus ou moins marquée. Elle peut être soit héréditaire, soit liée à certaines pathologies (affections malignes, maladies infectieuses, hypothyroïdie, dialyse de linsuffisance rénale chronique...), à une carence en acides gras…

Xérostomie n. f. Sécheresse des muqueuses de la cavité buccale par atteinte fonctionnelle des glandes salivaires principales et accessoires, due à une pathologie auto-immune (exemple : syndrome de Gougerot – Sjögren), une irradiation ou des médicaments psychotropes. Il y a cessation du rinçage des faces dentaires, facteur causal…

Xipamide n. f. Diurétique détourné de son usage thérapeutique, dans le domaine du dopage, en tant que produit masquant, pour favoriser lélimination urinaire des produits illicites présents dans le sang.

X‑ray absorption near edge structure

X‑ray absorption spectroscopy

X­‑ray fluorescence spectroscopy

Xylane Nom générique désignant des polymères naturels formés d’unités de xylose (principalement β-D-xylose), constituants principaux des hémicelluloses ; ils sont assez largement présents dans la paroi cellulaires des végétaux.

Xylazine (chlorhydrate de) n. f. Sédatif, analgésique, relaxant musculaire, agoniste des récepteurs αInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2015, 1481).

Xylème n. m. Nom donné au bois comprenant les vaisseaux, le sclérenchyme ligneux, laubier et le parenchyme. Il se différencie en vaisseaux, à rôle conducteur, et en fibres, à rôle de soutien. Il joue un rôle considérable dans la croissance des arbres, arbustes et arbrisseaux et comme matériau.

Xylène n. m. Nom donné à chacun des trois isomères (ortho, méta, para) du diméthylbenzène, ainsi quà leur mélange.

Xylitol n. m. Polyol acyclique pentacarboné, présent à l’état naturel dans de nombreux fruits mais obtenu industriellement à partir de xylanes, extraits en particulier du maïs, du bouleau et de la canne à sucre : l’hydrolyse des xylanes en xylose puis l’hydrogénation de ce dernier fournit après…

Xylocaïne

Xylométazoline (chlorhydrate de) n. f. Dérivé sympathomimétique α‑adrénergique apparenté à la naphtazoline. Présente des propriétés vasoconstrictrices qui réduisent le gonflement et la congestion des muqueuses.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1162).

Xylophage adj. Qui mange le bois, se dit des insectes qui se nourrissent de bois.

Xylose n. m. Aldopentose présent dans la paroi des cellules végétales sous forme de xylanes, abondant dans lhémicellulose. Nétant pratiquement absorbé chez lHomme que par diffusion passive, non métabolisé et rapidement éliminé, il est utilisé en biologie médicale dans le test au D‑xylose pour le dépistage des états…

YAC (Yeast artificial chromosome) Chromosome artificiel de levure, chromosome obtenu par une technique de clonage consistant à implanter de longs fragments dADN dans une levure convenablement choisie.

Yèble

Yersin (bacille de)

Yersinia Genre composé de coccobacilles à Gram négatif de la famille des Enterobacteriaceae non capsulés, non sporulés. Toutes les espèces de Yersinia sont sensibles à certains antibiotiques (cyclines, aminosides).

Yersiniose n. f. Pathologie infectieuse de lintestin ou du mésentère, due aux différents biotypes et sérotypes de Yersinia. Le pouvoir pathogène de Y. enterocolitica et Y. pseudotuberculosis est attaché à leur prolifération dans les cellules intestinales et à la sécrétion dendotoxines. Le premier, Y. enterocolitica, envahit…

Ylang-ylang n. m. Arbre denviron 3 mètres, originaire de Malaisie (Cananga odorata Lam. Annonaceae), dont les branches sabaissent à la façon dun saule pleureur, à fleurs très odorantes disposées en grappes.

Yocto (y) Préfixe qui, placé devant une unité, multiplie celle-ci par 10.

Yohimbe n. m. Grand arbre de lAfrique équatoriale (Pausinystalia johimbe (K. Schum.) Pierre ex Beille, Rubiaceae). Présence, dans lécorce du tronc, dalcaloïdes indolomonoterpéniques, pour la plupart à squelette yohimbane (yohimbine majoritaire, corynanthine…). Propriétés pharmacologiques dues à la yohimbine ; évaluation clinique insuffisante ; effets indésirables dominés par tachycardie,…

Yohimbine n. f. Alcaloïde indolomonoterpénique à squelette yohimbane, extrait industriellement de lécorce de tronc du yohimbe, Pausinystalia johimbe (K. Schum.) Pierre ex Beille, Rubiaceae. À faible concentration, elle bloque les récepteurs α2‑adrénergiques, doù levée de leur effet rétro‑inhibiteur dans les neurotransmissions catécholaminergiques et augmentation de la libération de…

Yopo n. m. Nom vernaculaire de lAnadenanthera peregrina (L.) Speg. (précédemment Piptadenia peregrina [L.] Benth.), Fabaceae ex-Légumineuses, arbre de lAmérique tropicale (bassin de lOrénoque, Antilles). Présence dans la graine d’alcaloïdes indoliques dérivés de la tryptamine (N,N-diméthyltryptamine, 5-hydroxydiméthyltryptamine [bufoténine],…) ; puissante activité psychotrope hallucinogène qualifiée d’enthéogène, mise à profit…

Yotta (y) Préfixe qui, placé devant une unité, multiplie celle-ci par 10.



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Xénon

Dernière modification de cette page le 16 février 2023


Anglais : xenon
Espagnol : xenón
Étymologie : Grec ξένος xénos étranger, étrange.

n. m. , Gaz rare, élément de la 18e colonne de la classification périodique (5e période), de configuration électronique Kr4d105s25p6, présent en très petites quantités dans l'atmosphère. L'isotope radioactif 133Xe est utilisé en solution injectable pour l'exploration de la fonction respiratoire et la mesure des débits sanguins cérébraux. Le xénon, comme l'argon et le krypton, servent d'atmosphère pour les lampes à incandescence et sont également utilisés dans les tubes luminescents. Des lampes au xénon sont utilisées dans des détecteurs UV en CLHP et aussi dans des spectrofluorimètres. Cf spectrométrie de fluorescence.
Le mot " xénon " a été forgé en 1898, par W. Ramsay, chimiste britannique, 1852 – 1916, prix Nobel de chimie 1904, et M. W. Travers, chimiste anglais, 1872 – 1961, pour rappeler que cet élément a été découvert sous forme de gaz inconnu et étranger dans le krypton lors de l'identification successive des éléments argon, krypton, gaz nobles supposés ne posséder aucune réactivité chimique jusqu'à ce que certains dérivés aient été préparés.



Xénon -129 (Xe) hyperpolarisé


Gaz noble, isotope stable du xénon dont le noyau a un spin ½ peut être utilisé en imagerie par résonance magnétique (IRM). Son rapport gyromagnétique plus faible que celui du proton (𝜸129Xe/ 𝜸1H = - 0,278), donnant une plus faible sensibilité, mais il est peut être facilement hyperpolarisé, donnant lieu à un important signal. Son temps de relaxation longitudinal T1 varie de quelques heures pour le 129Xe intrinsèque à environ 20 secondes pour du xénon gazeux inhalé dans les poumons. Il constitue donc un gaz de choix pour l’étude de la fonction respiratoire par IRM. Une fois dissous, ses temps de relaxation (T1 et T2) deviennent très courts.
L’hyperpolarisation peut se faire par pompage optique au moyen de collisions entre les atomes de xénon (Xe) et de rubidium (Rb) polarisé qui entraînent un transfert partiel de polarisation par couplage hyperfin entre le spin électronique du rubidium et le spin nucléaire du 129Xe. Ce transfert s’effectue durant une collision à deux corps ou à trois corps avec l’azote (gaz tampon) via la formation temporaire d’une molécule de type van der Waals Rb-Xe
Il est utilisé comme agent de contraste en IRM, administré par inhalation — seule une petite fraction (de 1 à 2  %) du xénon inhalé est dissoute dans les poumons — pour diagnostiquer des anomalies dans la fonction pulmonaire (ventilation). Puisqu’aucun rayonnement ionisant n’est impliqué, l’IRM de ce gaz hyperpolarisé est idéale pour l’évaluation des maladies pulmonaires, en particulier chez les enfants de plus de 12 ans, et chez les patients atteints de syndromes persistants liés à la COVID-19.
Les images obtenues donnent une représentation immédiate de la ventilation régionale du poumon en montrant la distribution spatiale du gaz inhalé, mais également en permettant de quantifier le transport pulmonaire de gaz des alvéoles vers le sang, le xénon se dissolvant partiellement dans le tissu pulmonaire et le plasma sanguin. Dix-huitième colonne de la classification périodique (5<math>\mathrm{^{e


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