« Antivitamine K (AVK) » : différence entre les versions
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Version du 2 février 2024 à 15:50
Antisepsie n. f. Prévention ou lutte contre le développement dagents infectieux par des procédés physiques (filtres, rayonnements) ou chimiques (substances bactéricides ou virulicides, antiseptiques).
Antiseptique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance utilisée, par exemple, sur la peau et les muqueuses pour détruire la flore locale. Le terme désinfectant est utilisé pour la destruction de la flore des matériels et des locaux.
Antisérotonine adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui soppose aux effets de la 5-hydroxytryptamine (5HT), en particulier par blocage dun ou de plusieurs de ses récepteurs.
Antispasmodique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance utilisée pour traiter les spasmes ou contractions intenses des muscles lisses viscéraux, principalement digestifs ou génito-urinaires.On distingue les antispasmodiques musculotropes qui agissent directement sur les fibres musculaires lisses (par exemple phloroglucinol) et les anticholinergiques (par exemple scopolamine, tiémonium) qui inhibent…
Antispastique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui réduit la spasticité musculaire, symptôme commun à de nombreuses maladies consistant en une augmentation exagérée et permanente du tonus des muscles au repos.Ce sont principalement des substances gabaergiques à structure voisine de celle du GABA (baclofène) ou non (benzodiazépines…
Antistéatose adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à la stéatose ; les donneurs de méthyle, en particulier les sels de choline et de bétaïne sont des agents antistéatose efficaces.
Antistreptococcique adj. Qualifie une substance qui soppose aux streptocoques, par exemple antibiotique, anticorps.
Antistreptodornase (ASD) n. f. Anticorps neutralisant la streptodornase des streptocoques du groupe A (parfois groupes C et G); enzyme qui dépolymérise lADN (anti-DNAses B).
Antistreptohyaluronidase (ASH) n. f. Anticorps neutralisant la hyaluronidase, enzyme élaborée par les streptocoques des groupes A, B et G.
Antistreptokinase (ASK) n. f. Anticorps neutralisant les streptokinases A et B produits par les streptocoques des groupes A, C et G, enzymes qui catalysent la transformation du plasminogène en plasmine lysant la fibrine. Teneur normale inférieure à 80 unités par mL de sérum.
Antistreptolysine O (ASLO) n. f. Anticorps neutralisant lactivité hémolytique de la streptolysine O sécrétée par le streptocoque β-hémolytique du groupe A. Apparaît dans le sérum au cours des infections à streptocoques hémolytiques A, C ou G et au cours du rhumatisme articulaire aigu.
Antitartre adj. et n. m. En cosmétique, qualifie ou désigne une substance utilisée dans les dentifrices, agissant spécifiquement contre la formation du tartre, par inhibition de la nucléation et de la croissance de cristaux de phosphate de calcium (par exemple le pyrophosphate soluble).
Antithermique adj. Qualifie une substance qui abaisse une température corporelle élevée ou normale.
Antithixotropie n. f. Augmentation, avec le temps, de la viscosité d’un fluide lors de l’application d’une contrainte constante (agitation, cisaillement, etc.). Pour être qualifié d’antithixotrope, un fluide doit également retrouver son état initial après un certain temps de repos lorsque la contrainte cesse d’être appliquée. Si ce n’est…
Antithrombine n. f. Substance sopposant à lactivité de la thrombine.
Antithrombotique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à la formation d’un caillot sanguin obturant un vaisseau ou thrombose. Comprend les antiplaquettaires, les anticoagulants et les thrombolytiques.
Antithyroïdien adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui soppose à laction de la glande thyroïde ou empêche la biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
Antitranspirant adj. et n. m. En cosmétologie, qualifie ou désigne une substance utilisée pour limiter la transpiration, par exemple sels d’aluminium qui notamment réduisent la sécrétion de sueur en formant un bouchon dans le canal excréteur des glandes sudoripares.
Antitrémorique adj. et n. m. Désigne ou qualifie une substance capable de lutter contre le tremblement ou tremor (par exemple le fébarbamate).
Antituberculeux adj. et n. m. Qualifie ou désigne un traitement ou une substance qui soppose à la tuberculose. Par exemple, la vaccination par le BCG est un traitement préventif antituberculeux appliqué à une large échelle.Des antituberculeux de deuxième ligne sont utilisés en cas de résistance (streptomycine, acide para-aminosalicylique ou PAS,…
Antitumoral adj. et n. m. 1. Relatif ou destiné à combattre les tumeurs.2. Substance ou médicament destiné à prévenir, inhiber ou traiter la croissance des tumeurs.
Antitussif adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui calme la toux.
Antityrosine kinase n. f. Terme générique utilisé pour qualifier une substance active interférant spécifiquement avec des mécanismes moléculaires de la croissance et/ou de l’apoptose cellulaires, par leur fixation, plus ou moins spécifique, sur les sites de liaison de l’ATP, cofacteur de la phosphorylation des protéines, tels les récepteurs membranaires…
Antiulcéreux adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance destinée à la prévention ou au traitement des ulcères gastro-intestinaux, éventuellement peptiques.
Antivertigineux adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui permet de lutter contre les vertiges d’origine interne et externe, dus à une augmentation de la sécrétion dhistamine (et de sérotonine).
Antivieillissement adj. et n. m. En cosmétologie, qualifie une substance utilisée pour lutter contre le vieillissement cutané. Celle-ci agit notamment en favorisant l’activité cellulaire de l’épiderme et du derme (par exemple les alpha-hydroxyacides, en maintenant l’équilibre du tissu cutané (par exemple l’acide hyaluronique), en protégeant des espèces radicalaires de…
Antiviral adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui soppose au développement dun virus en inhibant son entrée dans une cellule, sa multiplication intracellulaire, sa sortie de la cellule ou sa dissémination, permettant ainsi de ralentir ou darrêter l’infection, mais souvent sans élimination complète du virus.
Antivomitif
Antrosalpingite n. f. inflammation de la partie moyenne de loreille par un processus scléreux aboutissant à la surdité.
Anurie n. f. Réduction extrême du volume d’urine émis, en un temps donné, suite à un arrêt de sa sécrétion par les reins dans la vessie (anurie vraie dite anurie sécrétoire), ou suite à un obstacle sur le trajet de l’urine entre les reins et la vessie (par…
Anus n. m. Orifice terminal du tube digestif faisant directement suite au rectum.
Anxiété n. f. Réaction physiologique d’adaptation à un changement soudain, inhabituel, voire menaçant de l’environnement. Elle crée un sentiment d’inquiétude face à une situation nouvelle ou à un rappel mnésique, constituant d’abord un signal d’alerte conduisant à une inhibition de l’action. Cette réaction devient pathologique si sa durée…
Anxiolytique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance destinée à réduire les composantes psychiques et somatiques de l’anxiété, désignée aussi sous les noms de tranquillisant ou de sédatif.
AOP Acronyme anglosaxon (non recommandé dans les textes en français)Voir Chemin de leffet néfaste.
Aorte n. f. Artère issue du ventricule gauche cardiaque, irriguant la totalité de l’organisme, à l’exclusion de la circulation fonctionnelle des poumons.
Aoûtat n. m. Larve hexapode dun acarien de couleur rouge vif, le trombidion (Trombicula autumnalis).
AP n. f.
Apadamtamase alfa n. f. Forme humaine recombinante d’ADAMTS13 (acronyme de A disintegrin and metalloprotease with thrombospondin type 1 repeats, member 13), une métalloprotéinase [1] à motifs thrombospondiniques, ayant une activité disintégrine et, qui est utilisée comme traitement de substitution d’ADAMTS13, avec des activités antithrombotiques [2] et antithrombocytopéniques [3]indirectes.Lorsqu’elle est…
APAF-1 (Apoptotic protease activating factor 1) n. m. Protéine intervenant dans la voie intrinsèque, ou mitochondriale, de l’apoptose. APAF-1 interagit avec la procaspase-9, en présence d’ATP et du cytochrome C relargué par la mitochondrie, pour former l’apoptosome.
Apalutamide n. m. Molécule de synthèse, antagoniste non stéroïdien des récepteurs des androgènes, douée de propriétés antinéoplasiques. En se liant aux récepteurs dans les tissus cibles, lapalutamide prévient leur activation en facilitant la formation de complexes inactifs qui, ensuite, ne peuvent plus être transloqués vers le noyau cellulaire.…
Apert (maladie d’) n. f. Maladie génétique par mutation du gène FGFR3, transmise sur le mode autosomique dominant. Elle provoque une craniosynostose avec des syndactylies osseuses et des handicaps quasiment similaires à ceux du syndrome éponyme.Cf syndrome d’Apert.
Apert (syndrome d’) n. m. Ensemble de signes d’un groupe de pathologies génétiques transmises sur le mode autosomique dominant, bien que de nombreuses mutations de novo soient maintenant décrites. Elle est rattachée à la famille des craniosynostoses FGFR-dépendantes.
Aperture n. f. Amincissement ponctuel de la paroi du grain de pollen, permettant le passage du tube pollinique.
Apetalae Ancien ensemble d’Angiospermes à fleurs, le plus souvent dépourvues de pétales, mais aujourd’hui considéré comme polyphylétique. Il rassemblait entre autres les Amentales, Urticales, Santalales, Pipérales, Aristolochiales, Polygonales et Centrospermales.
Apétale adj. Qualifie une fleur dépourvue de pétales (par exemple ortie mais aussi aconit ou aristoloche).
Apex n. m. Extrémité plus ou moins pointue d’un axe (par exemple apex racinaire).
APG (Angiosperm phylogeny group) Rassemblement de botanistes proposant une classification fondée sur la phylogénie, recherchant les liens de parenté entre les espèces par la comparaison des séquences à partir de trois gènes : le cytochrome b, la RuBisCO et la sous-unité 18 du ribosome. Cela permet de retracer de…
Aphakie n. f. Absence de cristallin pouvant être congénitale, traumatique ou chirurgicale.
Aphaniptères n. m. Ordre dinsectes dépourvus dailes, au corps comprimé latéralement et à pattes postérieures puissantes (puces, Sarcopsyllidae). À létat adulte, parasites externes (ectoparasites) qui sucent le sang des vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux) pour se nourrir. Labsence dailes nest pas originelle, mais constitue une adaptation à…
Aphasie n. f. Terme générique désignant une altération plus ou moins profonde de la fonction du langage et de lusage des signes linguistiques parlés ou écrits avec perte plus ou moins totale de la compréhension, sans paralysie des organes de larticulation.
Aphérèse n. f. Processus consistant à prélever (ou sélectionner) un ou plusieurs composants faisant partie dun tout.Dans le cas du sang, on peut séparer le plasma (plasmaphérèse), des leucocytes (leucaphérèse) des plaquettes (thrombaphérèse). Cette opération peut avoir un but thérapeutique direct (par exemple élimination de protéines plasmatiques anormales)…
Aphonie n. f. Absence de lusage de la parole par perte de la voix consécutive à une paralysie, lésion ou inhibition des organes de lappareil phonatoire.
Aphrodisiaque adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui produit ou est censée stimuler le désir et les performances sexuelles.
Aphte n. m. Ulcération superficielle de la muqueuse de la cavité buccale, du tissu génital ou viscéral. Elle est douloureuse, ronde, de couleur jaune-chamois et se cicatrise spontanément en quelques jours. Elle est susceptible de récidive provoquant une aphtose récidivante.
Aphtose n. f. Pathologie de la muqueuse du tissu buccal, génital ou viscéral marquée par des aphtes souvent récidivantes.
→ Apport
Antivitamine K (AVK)
Anglais : vitamin K antagonist
Espagnol : antivitamina K ou antagonista de la vitamina K
Étymologie : Grec άντί anti opposé à, latin vīta vie, français amine, mot composé par Kazimierz Funk, 1884-1967, biochimiste polonais.
n. f. Terme générique pour des substances actives per os, s'opposant à l'utilisation de la vitamine K nécessaire à la biosynthèse de facteurs de la coagulation sanguine (prothrombine, facteurs VII, IX, X). On connaît plusieurs groupes chimiques 1- les dérivés coumariniques soit symétriques (dicoumarol, biscoumacétate d'éthyle), soit dissymétriques (warfarine, acénocoumarol) 2- les dérivés de l'indane-dione (phénindione). En thérapeutique humaine, on préfère en général les AVK à action rapide ou mixte : acénocoumarol, phénindione, biscoumacétate d'éthyle.
Leur emploi est grevé du risque important d'hypocoagulabilité exagérée, qui explique la fréquence des accidents, souvent graves, voire mortels, si la conduite du traitement n’est pas bien maîtrisée. L’irrégularité des apports alimentaires en vitamine K ou des apports insuffisants ainsi que de nombreux médicaments sont à l’origine d’interactions avec l’effet de ces médicaments. D’où la nécessité de contrôles biologiques fréquents, au moins toutes les quatre semaines, par la mesure du temps de Quick (TQ) qui explore trois des quatre facteurs de coagulation déprimés par les AVK (II, VII et X) et dont le mode d’expression standardisé est l’INR (International normalised ratio), rapport du TQ du patient sur le TQ du témoin, élevé à la puissance ISI (International Standard Index, relatif à la thromboplastine tissulaire utilisée) et qui doit être compris entre 2 et 3,5. En cas d’INR supérieur à 6 ou d’hémorragies, la vitamine K1 par voie orale ou intraveineuse est l’antidote.
A signaler une nouvelle génération d’anticoagulants à activité anti-IIa ou anti-Xa, actifs par voie orale, de demi-vie courte et ne nécessitant pas a priori de surveillance biologique.
Les produits à action très prolongée (warfarine, chlorwarfarine) sont, pour leur part, abondamment utilisés comme rodenticides pour lutter contre les rongeurs dont le mode de vie est à l'origine de fréquentes blessures compensées par un système coagulant très efficace.