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Lonapegsomatropine n. f. Somatotropine recombinante produite par Escherichia coli, liée au polyéthylène glycol (pégylation) ; elle est utilisée comme précurseur pharmacologique (prodrogue) à libération lente de lhormone de croissance humaine (GH).

Loncastuximab tésirine n. f. Immunoconjugué constitué d’un anticorps monoclonal humanisé, de type IgG1‑κ, le loncastuximab, qui cible le cluster de différenciation CD19, et dune molécule dérivant d’un dimère de pyrrolobenzodiazépine (PBD), la tésarine. Deux molécules chimiques en moyenne sont liées à l’anticorps.Le CD19 est surexprimé dans de…

Longueur n. f. Dimension dune chose, dimension la plus grande des deux principales dimensions d’une surface.

Lonicera Genre Lonicera L., de la famille des Caprifoliaceae, lianes ou arbustes de lhémisphère nord à feuilles entières, calice à tube ovoïde globuleux, corolle bilabiée ; le fruit est une baie. Exemple : le chèvrefeuille sauvage et ornemental.

Lonoctocog alfa n. m. Protéine humaine recombinante, composée d’une chaîne polypeptidique unique dont la séquence correspond aux chaînes lourde et légère du Facteur VIII (Facteur anti-hémophilique A), reliées par une liaison covalente. Par rapport à la molécule native de Facteur VIII, le lonoctocog alpha est caractérisée par une délétion…

Lopéramide n. m. Opiacé de synthèse, dérivé de la norméthadone et de la pipéridine.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0929 (chlorhydrate de) et 1729 (oxyde de).

Lopinavir n. m. Antiviral inhibiteur compétitif des protéases du VIH-1 et du VIH-2, de nature peptidique, apparenté au ritonavir avec modification des groupes terminaux. Il rend lenzyme incapable de synthétiser le précurseur polyprotéique gag-pol et entraîne ainsi la production de particules virales immatures incapables dinitier de nouveaux cycles…

Lopobutan n. m. Acide lauryloxypropyl-β-aminobutyrique, antiseptique, bactériostatique actif sur les bactéries à Gram positif.

Loprazolam (mésilate de) n. m. Benzodiazépine nitrée de type [1,4], à cycle imidazole accolé au noyau azépine.

Loprinone (chlorhydrate de) n. f. Cardiostimulant, inhibiteur puissant et sélectif de la phosphodiestérase III (PDE III) et agent inotrope positif à longue durée daction, actif par voie orale. Linhibition de la PDE III augmente le taux de AMPc conduisant à leffet inotrope positif.

Loracarbef n. m. Céphalosporine à large spectre, active par voie orale.

Loranthaceae Famille de plantes chlorophylliennes vivant en hémiparasites, le plus souvent sur les arbres. Ces végétaux possèdent des feuilles opposées ; le fruit est une baie. La sève brute est puisée chez lhôte grâce à des suçoirs. Aujourdhui, cette famille est incluse dans celle des Santalaceae,…

Loratadine n. f. Composé apparenté aux triptylines et à noyau pipéridine antihistaminique HInscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 2124).

Lorazépam n. m. Benzodiazépine chlorée de type [1,4]. Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1121).

Lorcasérine n. f. Composé anorexigène, agoniste des récepteurs sérotoninergiques de type 5‑HT, ce dernier étant responsable de certains effets secondaires comme lhypertension artérielle pulmonaire ; la lorcasérine se distingue ainsi de la fenfluramine.

Lordose n. f. Accentuation pathologique et douloureuse au niveau de lensellure lombaire.

Lorlatinib n. m. Inhibiteur de divers récepteurs à activité tyrosine kinase dont la kinase du lymphome anaplasique ALK (Anaplastic lymphoma kinase) et la proto-oncogene tyrosine protéine kinase ROS1. Ces kinases, à la suite de réarrangements ou de mutations des gènes, sont impliquées…

Lormétazépam n. m. Benzodiazépine, dérivé méthylé du lorazépam.

Lornoxicam n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien de la famille des oxicams. Inhibe la synthèse des prostaglandines au stade de la cycloxygénase (Cox-1 et Cox-2) mais ninhibe pas la 5-lipoxygénase.

Losartan potassique n. m. Dérivé du benzylimidazole à enchaînement biphényle et à noyau tétrazole. Premier antagoniste non peptidique commercialisé du récepteur ATInscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 2232).

Lot n. m. Part qui revient à chaque personne lors dun partage. Par extension, une certaine quantité de choses.

Lotéprednol (étabonate de) n. m. Anti-inflammatoire stéroïdien.

Lotilaner n. m. Petite molécule de synthèse, énantiomère pur appartenant à la classe des isoxazolines, qui est un inhibiteur puissant des canaux chlorures des récepteurs de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA).Voir : Énantiomère ; Inhibiteur ; Acarien ; Saprophyte ; Demodex ; Blépharite

Lotion n. f. Solution aqueuse, alcoolisée ou non ayant des propriétés bien définies, utilisée surtout en cosmétologie.

Lotus n. m. Lotus sacré Nelumbo nucifera Gaertn. Nelumbonaceae, présent dans les eaux de lAsie tempérée et chaude, souvent près des temples bouddhistes et brahmanes. Espèce aquatique munie de limbes orbiculaires vert-bleu et de fleurs roses ou violettes ; le réceptacle accrescent devient, après fructification, une sorte de…

Lovastatine n. f. Substance dorigine naturelle issue de la voie biogénétique des polyacétates, produite par fermentation de souches de champignons ascomycètes (Aspergillus terreus Thom et Monascus ruber Tiegh., Monascaceae). Fait partie de la classe des statines dont elle a été le premier représentant utilisé en thérapeutique comme normolipémiant…

Lovotibéglogène autotemcel (lovo-cel) n. m. Thérapie génique [1] qui est basée sur l’utilisation de cellules souches [2] hématopoïétiques (CSH) CD34Q empêche la polymérisation de l’hémoglobine S, caractéristique de la drépanocytose.

Loxapine (succinate de) n. f. Neuroleptique du groupe des dibenzo-oxazépines.

LPPR

LPS


L-série n. f. Appellation dérivée de la convention de Fischer – Rosanoff qui désigne, à lorigine, lensemble des oses pouvant être synthétisés par des réactions de Killiani – Fischer à partir du glycéraldéhyde lévogyre, qui devient alors le L-glycéraldéhyde. Lappartenance à la série L ne préjuge en rien…

LT

Lubiprostone n. f. Acide gras bicyclique dérivé de la prostaglandine E et à nouveau mécanisme daction : elle agit localement au niveau du tractus gastro-intestinal en activant les canaux ions chlorures de la surface apicale de lépithélium et conduit à la sécrétion de fluide intestinal riche en chlorures…

Lubrifiant adj. et n. m. Substance qui réduit les frictions, qui facilite le glissement et lécoulement.

Lucinactant n. m. Surfactant en suspension associant 4 composés : le peptide sinapultide (KL4 acétate), le 1,2-dipalmitoyl-sn-glycéro-3-phosphocholine, le 1-palmitoyl-2-oléoyl-sn-glycéro-3-phosphoglycérol (sous forme de sel de sodium) et lacide palmitique. Il mime la protéine‑B du surfactant humain (SB‑P,human surfactant protein-B).

Luer lock n. m. Connexion verrouillable.

Lufénurone n. f. Ectoparasiticide de type benzoylphénylurée à propriété inhibitrice de la synthèse de la chitine présente, par exemple, au niveau de lenveloppe des œufs et de la cuticule de lexosquelette des puces.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2177).

Lugol (solution de)

Luliconazole n. f. Antifongique, dérivé imidazolé de configuration R (le dérivé S est inactif) apparenté au lanoconazole, mais celui-ci a été autorisé comme racémique. Il sagit dun inhibiteur de la stérol 14α-déméthylase avec, comme conséquence, linhibition de la synthèse de lergostérol nécessaire à la construction de la paroi…

Lumacaftor n. m. Molécule de synthèse dite "correcteur" visant à augmenter la quantité de protéine CFTR présente au pôle apical des cellules épithéliales. Le lumacaftor empêche lélimination des protéines CFTR défectueuses dans la cellule, corrige leur repliement et aide à leur transport intracellulaire jusquau pôle apical.

Lumasiran n. m. Petit ARN interférent de synthèse, homoduplex d’acide ribonucléique court (siRNA, short interfering RNA), dont la séquence nucléotidique d’un des deux brins (antisens) a été choisie pour bloquer l’expression du gène HAO1 (hydroxyacid oxidase 1) qui code la glycolate oxydase, ou (S)-2-hydroxy-acide oxydase. Dans le foie, cette oxydoréductase…

Lumatépérone Molécule de synthèse qui module sélectivement et simultanément la sérotonine (antagoniste puissant du récepteur de la sérotonine de type 5-HT2A), la dopamine (agoniste partiel des D2 présynaptiques et antagoniste des récepteurs D2 postsynaptiques) et le glutamate (activateur indirect des récepteurs de type NMDA…

Lumbago n. m. Lombalgie aiguë de début brutal à loccasion dun effort de soulèvement de poids associé à une torsion du tronc. En même temps quune sensation de craquement apparaît une douleur violente dans la région lombo-sacrée, empêchant tout mouvement, exacerbée par la toux et léternuement. Il est…

Luméfantrine n. f. Antipaludique exerçant une activité au niveau de la vacuole digestive du parasite en interférant avec la polymérisation de lhème en pigment hémozoïne non toxique. Lhème libre, produit de dégradation de lhémoglobine, est toxique pour le plasmodium. Elle a une demi-vie de 4 à 6 jours et…

Lumen n. m. Unité de flux lumineux correspondant au flux envoyé par une source ponctuelle isotrope ayant une intensité dune candela à lintérieur dun angle solide dun stéradian. Symbole : Im.

Lumière et Chevrotier (formule de)

Luminescence n. f. Phénomène physique se traduisant par lémission spontanée de photons par des molécules nétant pas en équilibre thermique avec lenvironnement et qui sont le siège de transitions électroniques, après quelles ont été portées à un état dénergie supérieure dit « état excité », en particulier par…

Lumiracoxib n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien structuralement apparenté au diclofénac, mais avec des propriétés dinhibition sélective de la cyclooxygènase-2 (COX-2).

Lunette n. f. Instrument formé de lentilles disposées dans un tube, destiné à observer un objet éloigné et généralement à le grossir.

Lupin n. m. Nom dun genre de plantes (Lupinus) de la famille des Fabaceae, ou légumineuses, regroupant de très nombreuses espèces annuelles ou vivaces, herbacées ou ligneuses, de lAncien et du Nouveau Monde. Se caractérisent notamment par la richesse de leurs graines en protéines (jusquà 50 %), mais…

Lupulin n. m. Poudre jaune-brun rougeâtre à odeur forte et saveur amère. Obtenu par battage des cônes de houblon ; contient des principes amers cétoniques : lupulone, humulone.

Lupus n. m. Maladie auto-immune chronique, de la famille des connectivites, dont la forme classique la plus communément décrite est le lupus érythémateux disséminé ou lupus érythémateux systémique.

Lurasidone (chlorhydrate de) n. f. Antipsychotique, antagoniste des récepteurs D.

Lurbinectédine n. f. Alcaloïde analogue de la trabectédine dont la structure se distingue de celle de la trabectédine par la présence d’une tétrahydro-β-carboline à la place d’une tétrahydroisoquinoléine. Isolée en faible quantité d’un tunicier marin, l’ascidie des mangroves Ecteinascidia turbinata Herdman, la lurbinectédine est produite industriellement par hémisynthèse…

Lurtotécan

Lusitrope adj. Qui améliore la vitesse de relaxation du myocarde. Exemple : les catécholamines sont des substances lusitropes positives.

Luspatercept n. m. Protéine de fusion recombinante soluble, composée d’une fraction modifiée du domaine extracellulaire du récepteur de l’activine de type IIB (ActRIIB, Activin receptor type IIB), liée au domaine Fc d’une immunoglobuline IgG1 humaine. Elle agit comme un piège pour les ligands de la superfamille des…

Lusutrombopag n. m. Agoniste nonpeptidique du récepteur de la thrombopoïétine (TPOR, thrombopoietin receptor), facteur de croissance contrôlant la mégacaryocytopoïèse et, donc, la production des plaquettes sanguines (thrombocytes). Il se lie au domaine transmembranaire à un site différent de la thrombopoïétine.

Lutécium (177Lu) octréotate n. m. Composé radiopharmaceutique présentant une haute affinité pour les récepteurs de la somatostatine de sous-type 2 (Sst2). Ces récepteurs sont surexprimés à la surface des cellules tumorales de 80 % des tumeurs neuroendocrines gastroentéropancréatiques, les TNE-GEP (ou GEP-NET, Gastroenteropancreatic neuroendocrine tumors).), ce radionucléide…

Lutécium (117Lu) vipivotide tétraxétane n. m. Médicament radiopharmaceutique, la molécule a trois composantes : 1- le pharmacophore glutamate - urée – lysine qui cible l’antigène membranaire spécifique de la prostate (PSMA, glycoprotéine transmembranaire de type II) ; 2- le chélateur, l’acide dodécane tétraacétique (DOTA, dodecane tatraacetic acid) et un coupleur reliant ces…



→ Lymphome

LSD

Dernière modification de cette page le 18 février 2017



Pharmacognosie - Pharmacologie



LSD.

Synonyme(s) : LSD-25 ou N,N-diétyllysergamide ou lysergide (DCI)
Anglais : LSD
Espagnol : LSD
Étymologie : Allemand abréviation de Lysergsäurediethylamid diéthylamide de l’acide lysergique.

n. m. Substance hémisynthétique obtenue par amidification de l’acide lysergique. Puissant hallucinogène, psychodysleptique interférant avec différents neuromédiateurs (surtout la sérotonine), il entraîne des troubles de la perception (formes, couleurs, sons, temps), de l'humeur et de la pensée (dépersonnalisation) ; provoque également mydriase, tachycardie, nausées, tremblements... Induisant une tolérance, mais pas de dépendance physique, il est inscrit en France sur la liste des stupéfiants. Production, mise sur le marché et emploi interdits dans de nombreux pays.

Popularisé par les milieux de la contre-culture américaine au milieu du XXe siècle (« beat generation » puis mouvement hippie), le LSD est un stupéfiant aujourd'hui d'usage marginal en France, sous l'appellation « d'acide » dans le jargon des toxicomanes.
Historique : Le LSD a été synthétisé à partir de l’acide lysergique en 1938 par le chimiste suisse Albert Hofmann (1906-2008) qui n’en a découvert l’effet psychotrope hallucinogène que cinq ans plus tard de façon accidentelle.