« PPAR alpha » : différence entre les versions
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Version du 5 février 2024 à 14:54
Posaconazole n. m. Antifongique, dérivé triazolé, qui agit par inhibition de la lanostérol ‑14‑α‑déméthylase cytochrome P450-dépendante, enzyme essentielle dans la biosynthèse de lergostérol. Il perturbe ainsi la construction de la paroi fongique.
Positron n. m. Particule strictement de même masse que lélectron, mais chargée positivement, donc considérée comme étant lantiparticule de lélectron (antiélectron). Très fugace, de demi-vie moyenne de lordre de 10.
Posologie n. f. 1- Etude et recommandation des doses efficaces et bien tolérées des substances médicamenteuses en fonction de leur natureDe leur activité et des caractéristiques physiologiques (âge, sexe, poids, habitudes hygiénodiététiques) et pathologiques éventuelles du sujet traité ; 2- Mode demploi dun médicament. Sur les tableaux de…
Post-obdiplostémonie n. f. État correspondant à la superposition du verticille externe des étamines et de celui des pétales ; instable, retourne à lalternance des verticilles comme chez les Astéridées.
Potasse n. f. Hydroxyde de potassium, solide blanc, déliquescent, soluble dans leau (transformation exothermique), base forte dans leau, à propriétés caustiques.
Potassique adj. Qualifie 1- un sel de potassium 2- en physiologie, un canal ou une pompe permettant le passage de lion potassium dun côté à lautre dune membrane biologique.
Potassium (K) n. m. Élément de la 1 métal alcalin après le lithium et le sodium, blanc brillant, mou, très oxydable.
Potentialisation n. f. Action de potentialiser, de donner plus de puissance ou defficacité.
Potentiel 1- adj Qui existe en puissance 2- nm puissance dont on peut disposer.
Potentille n. f. Petite herbacée indigène vivace (Potentilla erecta (L.) Räusch., = P. tormentilla Stokes, Rosaceae). Présence dans les organes souterrains de tanins hydrolysables et de tanins condensés ; propriétés astringentes, anti-inflammatoires, antidiarrhéiques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne sous la dénomination de tormentille, monographies 08/2019, 1478 corrigé 10.0 et…
Potentiomètre n. m. Dispositif électrique permettant la mesure dune différence de potentiel. Peuvent être de plusieurs types. Lun des plus efficaces est le système dit « de zéro » dans lequel le courant, circulant dans le circuit, est nul grâce à un montage en opposition où est inséré…
Potentiométrie n. f. Méthodologie de mesure des potentiels. En titrimétrie, méthode électrochimique permettant de repérer le point équivalent. À intensité constante, qui peut être nulle, le potentiel dune électrode, dite indicatrice, est fonction de lactivité de lespèce à laquelle elle est sensible qui peut être le titrant, le…
Potocytose n. f. Processus dendocytose localisé au niveau des cavéoles et faisant intervenir des protéines ancrées dans la membrane par les glycosylphosphatidylinositols (GPI).
Potomanie n. f. Besoin impératif et irrépressible de boire abondamment et en excès le plus souvent de leau. Elle saccompagne physiologiquement de polyurie. Son étiologie est le plus souvent psychogène, ou lors dhépatopathie avec hyperglobulinémie sévère.
Pott (mal de) n. m. Infection par Mycobacterium tuberculosis des disques intervertébraux ou des plateaux adjacents, des corps sus-jacents et sous-jacents, caractérisée par une spondylodiscite déformante avec cyphose handicapante du rachis créant une morphotype de bossu (pour les atteintes dorsales) et parfois responsable de paraplégies.
Poudre n. f. Substance ou mélange de substances sous forme de petites particules.
Pouliot Cf menthe, pennyroyal.
Pouls n. m. Choc perceptible en tâtant une artère périphérique (exemple : artère radiale) et du à londe de pression systolique du sang. Il permet de mesurer la fréquence cardiaque et den vérifier la régularité.
Poumon n. m. Organe de la respiration où le sang veineux se recharge en dioxygène et se débarrasse dune partie de son dioxyde de carbone. Chacun des deux poumons est situé dans la cage thoracique, de part et dautre du cœur et repose sur le diaphragme.
Pourcentage n. m. 1- En masse : Rapport sans unités : masse despèce dissoute (g ou kg par exemple) / 100 g (ou 100 kg par exemple) de mélange ; 2- En volume : Rapport sans unités : volume despèce dissoute (L par exemple) / 100 L (par…
Pousse-seringue n. m. Dispositif dadministration sur lequel est montée une seringue, dont le piston senfonce en étant poussé par une butée progressant pas à pas, pour délivrer un volume de liquide à perfuser inférieur ou égal à 60 mL, suivant un débit programmable. Monovoie ou multivoies, il possède…
Poussière n. f. Poudre fine, de diverses natures, en suspension dans lair.
Pouvoir n. m. 1- Aptitude à faire quelque chose 2- autorité sur quelque chose.
Povidone n. f. Polyvinylpyrrolidone, polymère de la N-vinylpyrrolidone.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2011, 0685).
Poxviridae Famille caractérisée par la grande taille et la forme du virion, généralement quadrangulaire, plusieurs enveloppes entourant une nucléocapside en forme dhaltère entourée de deux corps latéraux. Lacide nucléique est un ADN bicaténaire de masse moléculaire élevée. Comprend deux sous-familles, les Chordopoxvirinae comprenant 10 genres qui…
Pozélimab n. m. Anticorps monoclonal humain, immunoglobuline IgG4P, qui est dirigé contre la partie terminale du facteur C5 du complément. Son affinité est très forte tant pour le type naturel de C5 que pour les variants de C5 (par exemple le variant R885H/C). La liaison de l’anticorps à…
PPAR (Peroxisome proliferator-activated receptor alpha) Récepteur activé par les proliférateurs de peroxysomes de type α.
ppm
PPSB n. m. Abréviation de « prothrombine, proconvertine, facteur Stuart, facteur antihémophilique B ». Appelé également CCP pour « concentré de complexe prothrombinique ».Désigne une préparation dorigine plasmatique humaine contenant, sous forme concentrée, les facteurs de coagulation vitamine-dépendants adsorbables par le phosphate tricalcique. En fonction du mode de…
PrabotulinumtoxineA n. f. Neurotoxine de Clostridium botulinum de type A, purifiée (poids moléculaire de 900 kDa), qui bloque la transmission cholinergique au niveau de la jonction neuromusculaire en inhibant la libération de lacétylcholine. Les terminaisons nerveuses de la plaque motrice ne répondent plus aux impulsions nerveuses empêchant la sécrétion des…
Pracinostat n. m. Dérivé de lacide hydroxamique, inhibiteur des histones désacétylases (HDAC), doué de propriétés antinéoplasiques. Il inhibe plus particulièrement les HDAC des classes I, II, et IV (sauf HDAC6), sans interférer avec les HDAC de la classe III. Il na aucun effet sur les autres enzymes à…
Pralatrexate n. m. Antinéoplasique inhibiteur de la dihydrofolate réductase, apparenté au méthotrexate.
Pralidoxime (méthylsulfate de) n. f. Antidote des organophosphorés. Le pralidoxime réactive lacétylcholinestérase en se fixant sur le groupement alkyl-phosphate de la cholinestérase alkyl-phosphorylée par linhibiteur ; elle détache ce dernier de lacétylcholinestérase qui est ainsi régénérée.
Pralsétinib n. m. Molécule de synthèse qui est un inhibiteur très puissant et sélectif de la fonction tyrosine kinase des récepteurs RET (rearranged during transfection), qu’ils soient mutants (V804L, V804M, M918T) ou produits de fusion par translocation (CCDC6-RET), tous oncogènes, impliqués dans de nombreuses tumeurs malignes (cancers du…
Pramipéxole (dichlorhydrate de) n. m. Agoniste dopaminergique qui se fixe, avec une forte sélectivité, sur les récepteurs dopaminergiques de type D2 avec une affinité préférentielle pour les récepteurs D3. Il inhibe la synthèse, la libération et le métabolisme de la dopamine. Il a une affinité négligeable pour les récepteurs dopaminergiques…
Pramlintide (acétate de) n. m. Antidiabétique, peptide de 37 acides aminés, analogue de synthèse de lamyline, hormone pancréatique peptidique impliquée dans la régulation de lhoméostasie du glucose. Il diffère de lamyline par le remplacement des acides aminés en position 25 (alanine), 28 et 29 (sérine) par la proline. Comme lamyline,…
Pramocaïne (chlorhydrate de) n. f. Aminoéther.
Pranlukast n. m. Antiasthmatique, dérivé à structure chromone, antagoniste puissant et sélectif des récepteurs des leucotriènes, avec une grande affinité pour le récepteur LTD4. Le pranlukast limite ainsi les effets des cystéinyl-leucotriènes, importants médiateurs proasthmatiques qui se lient aux récepteurs présents dans les voies aériennes respiratoires où ils…
Prasugrel (chlorhydrate de) n. m. Précurseur pharmacologique (prodrogue) qui fait partie de la classe des thiénopyridines avec le clopidogrel et la ticlopidine; inhibiteur de lactivation et de lagrégation plaquettaire par lintermédiaire de la liaison irréversible de son métabolite actif aux récepteurs à lADP de type P2Y présents sur les plaquettes,…
Praticien n. m. Personne qui exerce un métier.
Pravastatine sodique n. f. Polyol à fonctions acide et ester, à noyau naphtalénique partiellement réduit, inhibiteur de la biosynthèse du cholestérol par inhibition de la HMG-CoA réductase. Cf statines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 2059).
Prazépam n. m. Benzodiazépine chlorée.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2015, 1466).
Praziquantel n. m. Dérivé de la pipérazine et de lisoquinoléine.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 0855).
Prazosine (chlorhydrate de) n. f. Dérivé de la guanidine, à noyaux quinazoline et pipérazine. Bloqueur alpha-1 adrénergique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0856).
Préastéridées Grade de la nouvelle classification présentant encore des caractères primitifs par rapport aux Astéridées : tépales, verticilles trimères. Ce grade comprend les ordres des Santalales et des Caryophyllales.
Prébiotique n. m. Substance fermentescible qui possède un effet bénéfique sur la flore intestinale.
Précaution n. f. Dune manière générale, attitude de circonspection et de prudence prise afin déviter la survenue dun événement défavorable.
Précipitation n. f. Phénomène physique selon lequel une phase solide se forme au sein dune phase liquide. La précipitation dun composé se produit lorsque sa solubilité est atteinte. Celle-ci est exprimée en mol L et aussi, indirectement, dans le cas où elle est ionisable, par la valeur de…
Précipité n. m. Phase solide formée au sein dune phase liquide.
Précis adj. Se dit dune chose définie avec exactitude, par exemple dune valeur mesurée avec exactitude.
Précision n. f. Caractère précis d’une chose.
Précurseur n. m. Personne qui ouvre la voie.
Prednacinolone n. f. Corticoïde.
Prednicarbate n. m. Corticostéroïde. Le prednicarbate est un corticostéroïde de puissance intermédiaire. Il présente une structure de double ester, non halogénée, dérivée de la prednisolone.
Prednisolone n. f. Corticoïde qui diffère du cortisol par la présence dune liaison éthylénique supplémentaire en 1,2 (Cf prednisone), doù une augmentation des propriétés glucocorticoïdes et une nette diminution des propriétés minéralocorticoïdes, ce qui fait de cette molécule un anti-inflammatoire stéroïdien de référence.Inscrit sur la liste des Médicaments…
Prednisone n. f. Corticoïde qui diffère de la cortisone par la présence dune liaison éthylénique supplémentaire en 1,2, doù une augmentation de lactivité glucocorticoïde (utilisable en thérapeutique anti-inflammatoire) et une nette diminution des propriétés minéralocorticoïdes.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0354).
Préfloraison n. f. Chez les Angiospermes, façon dont les pièces dun verticille floral se trouvent disposées sur le bouton, avant lépanouissement. Le terme de préfloraison sapplique plus spécialement aux pétales. Exemple : la préfloraison chiffonnée qui se rencontre chez les Papavéracées.
→ Primidone
PPAR alpha
Synonyme(s) : NR1C1 (Nuclear receptor subfamily 1, group C, member 1)
Anglais : PPAR alpha
Espagnol : PPAR alpha
n. m. Récepteur activé par les proliférateurs de péroxysomes de type α (Peroxisome proliferator-activated receptor alpha). Récepteur nucléaire spécifique assurant les fonctions de facteur de transcription ; PPARα est le premier des récepteurs PPAR découverts dont l’activité requiert une hétérodimérisation avec le récepteur nucléaire des rétinoïdes RXR (Retinoid-X receptor), et est possiblement modulée par une collection de coactivateurs et de corépresseurs protéiques.
PPARα a initialement été impliqué dans la prolifération peroxysomale, notamment chez le rongeur, et dans les métabolismes oxydants comme l’oxydation des acides gras ou l’inflammation. Il est fortement exprimé dans le muscle squelettique et le foie et, à ce titre, impliqué dans la régulation de l’oxydation des acides gras qui participe au métabolisme énergétique très actif de ces cellules. Les gènes cibles de PPARα contrôlent au moins en partie la libération, par hydrolyse, des acides gras des lipoprotéines riches en triglycérides, chylomicrons et VLDL.
Les outils de biologie moléculaire ont permis d’identifier précisément une quantité de gènes cibles de PPARα. Dans le champ de l’homéostasie plasmatique des lipides, les principaux gènes cibles sont les gènes des apolipoprotéines APO A-I et A-II justifiant de l’augmentation du HDL-C associée aux fibrates alors que l’effet hypotriglycéridémiant est le reflet d’une réduction de la synthèse hépatique et d’une augmentation du catabolisme plasmatique notamment liées à la régulation des gènes de l’APO A-V, de l’APO C-III et de la lipoprotéine lipase (LPL). Plus largement, la cartographie des gènes cibles de PPARα positionne ce récepteur comme régulateur global du métabolisme hépatique des acides gras aux étapes d’internalisation et d’adressage intracellulaire, de β-oxydation et d’oxydation peroxysomale mais aussi de la cétogenèse, de la synthèse et de la sécrétion des acides biliaires, de la glucogenèse via notamment la régulation de l’expression de FGF21 (Fibroblast growth factor 21).
Enfin, de très nombreuses études attribuent à PPARα des fonctions diverses regroupées sous les termes d’effets pléiotopiques sur la fonction endothéliale, l’ischémie cardiaque, et la réponse immunitaire et/ou inflammatoire. PPARα est ainsi exprimé dans la majorité des types cellulaires de la lésion d’athérosclérose : macrophages, cellules musculaires lisses, cellules endothéliales et lymphocytes. L’activation de PPARα justifierait d’effets athéroprotecteurs en réduisant le recrutement et l’adhésion des monocytes circulants à l’endothélium, en limitant la composante inflammatoire de l’athérogenèse et en contrôlant la prolifération des cellules musculaires lisses. On retrouve également une surexpression par les macrophages des récepteurs ABCA-1 (ATP-binding cassette sub-family A member 1) et SR-B1 (Scavenger receptor class B member 1) qui limite l’accumulation de cholestérol en favorisant le transport inverse.
Au total, le récepteur PPARα est un acteur central du métabolisme lipidique et de la physiopathologie artérielle. Les ligands de PPARα, dont les fibrates sont les premiers composés disponibles, présentent des potentiels thérapeutiques intéressants dans le contrôle des maladies cardiovasculaires et de leurs facteurs de risque.