Poudre

De Le dictionnaire
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Pontage n. m. Création dune liaison entre deux éléments, deux structures.

Porfimère sodique n. m. Polymère constitué dunités porphyriniques liées par des ponts esters, éthers et carbone–carbone, que lon obtient sous forme dun mélange, par traitement chimique de lhématoporphyrine.

Poricide adj. Déhiscence incomplète due à la formation de petits trous ou pores ou de petites valves se soulevant comme un clapet à la partie supérieure du fruit. Exemple : capsule poricide du pavot.

Porine n. f. Protéine formant des canaux dans les membranes des bactéries, des mitochondries et des chloroplastes.

Porosité n. f. Ensemble des interstices, connectés ou non dun matériau. Elle sexprime par le rapport du volume des vides au volume total. La porosité, dite ouverte, peut être déterminée expérimentalement par la porosimétrie au mercure, qui exploite la capacité dintrusion du mercure, liquide non mouillant, dans les…

Porphyre n. m. Plaque de marbre ou de porphyre, sur laquelle on broie les substances à laide dune molette.

Porphyrie n. f. Terme générique désignant la famille de pathologies acquises ou héréditaires par déficit partiel dune enzyme catalysant lune des huit étapes de la porphyrinosynthèse hépatique ou médullaire. Elles peuvent être hépatiques ou érythropoïétiques, marquées par une symptomatologie neurologique, viscérale ou cutanée avec manifestations aiguës ou chroniques.…

Porphyrine n. f. Molécule hétérocyclique constituée de quatre sous-unités de pyrrole reliées entre elles par des ponts méthine. Complexées à des métaux (fer dans lhémoglobine, les cytochromes, les catalases, les peroxydases, magnésium dans la chlorophylle, cuivre dans lhémocyanine...) les porphyrines constituent le groupement prosthétique de ces molécules.

Porphyrisation

Porphyromonas Genre bactérien composé de bacilles à Gram négatif, anérobies stricts donnant des colonies pigmentées en noir. Isolées de la gencive et de la plaque dentaire des chiens et des chats, les cinq espèces (P. cangingivalis, P. canoris, P. cansulci, P. crevioricanis et P. gingivicanis)…

Portage n. m. Terme utilisé, à lorigine, pour le transport à dos dhomme puis pour la livraison à domicile de marchandises.

Porteur n. m. 1- qui porte ou qui supporte 2- qui est riche de possibilités.

Posaconazole n. m. Antifongique, dérivé triazolé, qui agit par inhibition de la lanostérol ‑14‑α‑déméthylase cytochrome P450-dépendante, enzyme essentielle dans la biosynthèse de lergostérol. Il perturbe ainsi la construction de la paroi fongique.

Positon

Positron n. m. Particule strictement de même masse que lélectron, mais chargée positivement, donc considérée comme étant lantiparticule de lélectron (antiélectron). Très fugace, de demi-vie moyenne de lordre de 10.

Posologie n. f. 1- Etude et recommandation des doses efficaces et bien tolérées des substances médicamenteuses en fonction de leur natureDe leur activité et des caractéristiques physiologiques (âge, sexe, poids, habitudes hygiénodiététiques) et pathologiques éventuelles du sujet traité ; 2- Mode demploi dun médicament. Sur les tableaux de…

Post-obdiplostémonie n. f. État correspondant à la superposition du verticille externe des étamines et de celui des pétales ; instable, retourne à lalternance des verticilles comme chez les Astéridées.

Postprécipitation

Potasse n. f. Hydroxyde de potassium, solide blanc, déliquescent, soluble dans leau (transformation exothermique), base forte dans leau, à propriétés caustiques.

Potassique adj. Qualifie 1- un sel de potassium 2- en physiologie, un canal ou une pompe permettant le passage de lion potassium dun côté à lautre dune membrane biologique.

Potassium (K) n. m. Élément de la 1 métal alcalin après le lithium et le sodium, blanc brillant, mou, très oxydable.

Potentialisation n. f. Action de potentialiser, de donner plus de puissance ou defficacité.

Potentiel 1- adj Qui existe en puissance 2- nm puissance dont on peut disposer.

Potentille n. f. Petite herbacée indigène vivace (Potentilla erecta (L.) Räusch., = P. tormentilla Stokes, Rosaceae). Présence dans les organes souterrains de tanins hydrolysables et de tanins condensés ; propriétés astringentes, anti-inflammatoires, antidiarrhéiques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne sous la dénomination de tormentille, monographies 08/2019, 1478 corrigé 10.0 et…

Potentiomètre n. m. Dispositif électrique permettant la mesure dune différence de potentiel. Peuvent être de plusieurs types. Lun des plus efficaces est le système dit « de zéro » dans lequel le courant, circulant dans le circuit, est nul grâce à un montage en opposition où est inséré…

Potentiométrie n. f. Méthodologie de mesure des potentiels. En titrimétrie, méthode électrochimique permettant de repérer le point équivalent. À intensité constante, qui peut être nulle, le potentiel dune électrode, dite indicatrice, est fonction de lactivité de lespèce à laquelle elle est sensible qui peut être le titrant, le…

Potocytose n. f. Processus dendocytose localisé au niveau des cavéoles et faisant intervenir des protéines ancrées dans la membrane par les glycosylphosphatidylinositols (GPI).

Potomanie n. f. Besoin impératif et irrépressible de boire abondamment et en excès le plus souvent de leau. Elle saccompagne physiologiquement de polyurie. Son étiologie est le plus souvent psychogène, ou lors dhépatopathie avec hyperglobulinémie sévère.

Pott (mal de) n. m. Infection par Mycobacterium tuberculosis des disques intervertébraux ou des plateaux adjacents, des corps sus-jacents et sous-jacents, caractérisée par une spondylodiscite déformante avec cyphose handicapante du rachis créant une morphotype de bossu (pour les atteintes dorsales) et parfois responsable de paraplégies.

Pou


Pouliot Cf menthe, pennyroyal.

Pouls n. m. Choc perceptible en tâtant une artère périphérique (exemple : artère radiale) et du à londe de pression systolique du sang. Il permet de mesurer la fréquence cardiaque et den vérifier la régularité.

Poumon n. m. Organe de la respiration où le sang veineux se recharge en dioxygène et se débarrasse dune partie de son dioxyde de carbone. Chacun des deux poumons est situé dans la cage thoracique, de part et dautre du cœur et repose sur le diaphragme.

Pourcentage n. m. 1- En masse : Rapport sans unités : masse despèce dissoute (g ou kg par exemple) / 100 g (ou 100 kg par exemple) de mélange ; 2- En volume : Rapport sans unités : volume despèce dissoute (L par exemple) / 100 L (par…

Pousse-seringue n. m. Dispositif dadministration sur lequel est montée une seringue, dont le piston senfonce en étant poussé par une butée progressant pas à pas, pour délivrer un volume de liquide à perfuser inférieur ou égal à 60 mL, suivant un débit programmable. Monovoie ou multivoies, il possède…

Poussière n. f. Poudre fine, de diverses natures, en suspension dans lair.

Pouvoir n. m. 1- Aptitude à faire quelque chose 2- autorité sur quelque chose.

Povidone n. f. Polyvinylpyrrolidone, polymère de la N-vinylpyrrolidone.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2011, 0685).

Poxviridae Famille caractérisée par la grande taille et la forme du virion, généralement quadrangulaire, plusieurs enveloppes entourant une nucléocapside en forme dhaltère entourée de deux corps latéraux. Lacide nucléique est un ADN bicaténaire de masse moléculaire élevée. Comprend deux sous-familles, les Chordopoxvirinae comprenant 10 genres qui…

Pozélimab n. m. Anticorps monoclonal humain, immunoglobuline IgG4P, qui est dirigé contre la partie terminale du facteur C5 du complément. Son affinité est très forte tant pour le type naturel de C5 que pour les variants de C5 (par exemple le variant R885H/C). La liaison de l’anticorps à…

PPAR (Peroxisome proliferator-activated receptor alpha) Récepteur activé par les proliférateurs de peroxysomes de type α.

PPAR alpha n. m. Récepteur activé par les proliférateurs de péroxysomes de type α (Peroxisome proliferator-activated receptor alpha). Récepteur nucléaire spécifique assurant les fonctions de facteur de transcription ; PPARα est le premier des récepteurs PPAR découverts dont l’activité requiert une hétérodimérisation avec le récepteur nucléaire des rétinoïdes RXR (Retinoid-X…

ppm

PPSB n. m. Abréviation de « prothrombine, proconvertine, facteur Stuart, facteur antihémophilique B ». Appelé également CCP pour « concentré de complexe prothrombinique ».Désigne une préparation dorigine plasmatique humaine contenant, sous forme concentrée, les facteurs de coagulation vitamine-dépendants adsorbables par le phosphate tricalcique. En fonction du mode de…

PrabotulinumtoxineA n. f. Neurotoxine de Clostridium botulinum de type A, purifiée (poids moléculaire de 900 kDa), qui bloque la transmission cholinergique au niveau de la jonction neuromusculaire en inhibant la libération de lacétylcholine. Les terminaisons nerveuses de la plaque motrice ne répondent plus aux impulsions nerveuses empêchant la sécrétion des…

Pracinostat n. m. Dérivé de lacide hydroxamique, inhibiteur des histones désacétylases (HDAC), doué de propriétés antinéoplasiques. Il inhibe plus particulièrement les HDAC des classes I, II, et IV (sauf HDAC6), sans interférer avec les HDAC de la classe III. Il na aucun effet sur les autres enzymes à…

Pralatrexate n. m. Antinéoplasique inhibiteur de la dihydrofolate réductase, apparenté au méthotrexate.

Pralidoxime (méthylsulfate de) n. f. Antidote des organophosphorés. Le pralidoxime réactive lacétylcholinestérase en se fixant sur le groupement alkyl-phosphate de la cholinestérase alkyl-phosphorylée par linhibiteur ; elle détache ce dernier de lacétylcholinestérase qui est ainsi régénérée.

Pralsétinib n. m. Molécule de synthèse qui est un inhibiteur très puissant et sélectif de la fonction tyrosine kinase des récepteurs RET (rearranged during transfection), qu’ils soient mutants (V804L, V804M, M918T) ou produits de fusion par translocation (CCDC6-RET), tous oncogènes, impliqués dans de nombreuses tumeurs malignes (cancers du…

Pramipéxole (dichlorhydrate de) n. m. Agoniste dopaminergique qui se fixe, avec une forte sélectivité, sur les récepteurs dopaminergiques de type D2 avec une affinité préférentielle pour les récepteurs D3. Il inhibe la synthèse, la libération et le métabolisme de la dopamine. Il a une affinité négligeable pour les récepteurs dopaminergiques…

Pramlintide (acétate de) n. m. Antidiabétique, peptide de 37 acides aminés, analogue de synthèse de lamyline, hormone pancréatique peptidique impliquée dans la régulation de lhoméostasie du glucose. Il diffère de lamyline par le remplacement des acides aminés en position 25 (alanine), 28 et 29 (sérine) par la proline. Comme lamyline,…

Pramocaïne (chlorhydrate de) n. f. Aminoéther.

Pranlukast n. m. Antiasthmatique, dérivé à structure chromone, antagoniste puissant et sélectif des récepteurs des leucotriènes, avec une grande affinité pour le récepteur LTD4. Le pranlukast limite ainsi les effets des cystéinyl-leucotriènes, importants médiateurs proasthmatiques qui se lient aux récepteurs présents dans les voies aériennes respiratoires où ils…

Prasugrel (chlorhydrate de) n. m. Précurseur pharmacologique (prodrogue) qui fait partie de la classe des thiénopyridines avec le clopidogrel et la ticlopidine; inhibiteur de lactivation et de lagrégation plaquettaire par lintermédiaire de la liaison irréversible de son métabolite actif aux récepteurs à lADP de type P2Y présents sur les plaquettes,…

Praticien n. m. Personne qui exerce un métier.

Pravastatine sodique n. f. Polyol à fonctions acide et ester, à noyau naphtalénique partiellement réduit, inhibiteur de la biosynthèse du cholestérol par inhibition de la HMG-CoA réductase. Cf statines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 2059).

Prazépam n. m. Benzodiazépine chlorée.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2015, 1466).

Praziquantel n. m. Dérivé de la pipérazine et de lisoquinoléine.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 0855).

Prazosine (chlorhydrate de) n. f. Dérivé de la guanidine, à noyaux quinazoline et pipérazine. Bloqueur alpha-1 adrénergique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0856).

Préastéridées Grade de la nouvelle classification présentant encore des caractères primitifs par rapport aux Astéridées : tépales, verticilles trimères. Ce grade comprend les ordres des Santalales et des Caryophyllales.



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Poudre

Dernière modification de cette page le 17 novembre 2023


Anglais : powder
Espagnol : polvo
Allemand : Pulver
Étymologie : Latin pulvis, pulvĕris, poussière, poussière du sol, terre.

n. f. Substance ou mélange de substances sous forme de petites particules.



Pharmacie galénique




Selon la Pharmacopée européenne, préparation constituée de particules solides sèches, libres et plus ou moins fines. La Pharmacopée européenne, sur la base d'un tamisage, définit quatre classes de poudres : grossières, modérément fines, fines et très fines. Elle décrit aussi des méthodes permettant d'apprécier certaines de leurs caractéristiques : granulométrie, aire spécifique, aptitude à l'écoulement, mouillabilité.


Poudre pour application cutanée

Anglais : cutaneous powder
Espagnol : polvo cutáneo

Selon la Pharmacopée européenne, poudre contenant une ou plusieurs substances actives additionnées ou non d'excipients et, si nécessaire, de colorants autorisés par l'autorité compétente. Les poudres pour application cutanée sont exemptes d'agglomérats palpables. Elles se présentent en contionnements soit unidoses soit multidoses, et sont stériles quand elles sont destinées à être appliquées sur des plaies ouvertes importantes ou sur une peau gravement atteinte. Les poudres multidoses peuvent être conditionnées en récipients saupoudreurs, munis d'un dispositif de pulvérisation ou pressurisés


Poudre auriculaire

Anglais : ear powder
Espagnol : polvo ótico

Poudre satisfaisant aux exigences des poudres pour application cutanée et présentée en récipients munis d'un dispositif approprié permettant une application ou une insufflation par voie auriculaire.


Poudre pour collyre et pour solution pour lavage ophtalmique

Anglais : powder for solution for eye drops and ophthalmic washing
Espagnol : polvo para solución para gotas oculares y de lavado oftálmica

Selon la Pharmacopée européenne, préparation sèche, stérile, à dissoudre ou disperser, dans un liquide approprié, au moment de l'administration. Peut contenir des excipients destinés à faciliter la dissolution ou la dispersion, à empêcher l'agrégation des particules, à ajuster le pouvoir osmotique, à ajuster ou stabiliser le pH ou stabiliser la préparation. Après dissolution ou mise en suspension. La préparation satisfait aux exigences concernant les collyres ou les solutions pour lavage ophtalmique.


Poudre pour inhalation

Anglais : inhalation powder
Espagnol : polvo para inhalación

Selon la Pharmacopée européenne, poudre dont les substances actives peuvent être associées à un excipient approprié destiné à en faciliter l'utilisation. Elles sont présentées sous forme soit unidose soit multidose et sont généralement administrées au moyen d'inhalateurs à poudre. Dans le cas des inhalateurs à doses prémesurées, l'inhalateur est chargé avec des unités de prise telles que des capsules ou d'autres formes pharmaceutiques appropriées. Dans le cas des inhalateurs comportant un réservoir de poudre, la délivrance des doses unitaires s'effectue grâce à un mécanisme doseur intégré à l'inhalateur. Le niveau atteint, dans l'arbre respiratoire, dépend de la structure et du diamètre des particules de la poudre utilisée.


Poudre pour injection ou pour perfusion

Anglais : powder for injection or infusion
Espagnol : polvo para inyección o infusión

Selon la Pharmacopée européenne, substance solide, stérile, répartie dans son récipient définitif. Les poudres pour injection ou pour perfusion donnent rapidement, après agitation avec le volume prescrit d'un liquide stérile spécifié, soit une solution limpide et pratiquement exempte de particules visibles soit une suspension uniforme. Après dissolution ou dispersion, la préparation satisfait aux exigences spécifiées pour les préparations injectables ou pour les préparations pour perfusion.


Poudre nasale

Anglais : nasal powder
Espagnol : polvo nasal

Selon la Pharmacopée européenne, poudre satisfaisant aux exigences des poudres pour application cutanée, destinée à être insufflée dans la cavité nasale à l'aide d'un dispositif approprié. La taille des particules est telle que leur dépôt est localisé dans la cavité nasale.


Poudre orale

Anglais : oral powder
Espagnol : polvo oral

Selon la Pharmacopée européenne, poudre contenant une ou plusieurs substances actives additionnées ou non d'excipients et, si nécessaire, de colorants autorisés par l'autorité compétente et d'aromatisants. Les poudres orales sont généralement administrées dans, ou avec, de l'eau ou un autre liquide approprié. Dans certains cas, elles peuvent être avalées telles quelles. Elles se présentent en conditionnements soit unidoses soit multidoses.



Cosmétologie




Les poudres sont des produits cosmétiques solides destinés essentiellement soit à l’hygiène, soit au maquillage. Elles se présentent sous forme de mélanges de substances microparticulaires le plus souvent minérales comme l’argile ou le talc additionnés, par exemple d’émollients, tel l’amidon de riz pour adoucir le contact avec la peau, de filmogènes, telle la méthylcellulose pour un bon écoulement, ainsi que des substances actives, généralement en concentration élevées, spécifiques selon l’usage du produit, par exemple détergents doux pour les produits d’hygiène, et des colorants, inscrits à l’annexe IV du Règlement cosmétique européen, pour les produits de maquillage.
La granulométrie, l’état et la forme des particules sont spécifiques des utilisations de la poudre : ainsi, une poudre avec des particules poreuses absorbe mieux les excès de sébum et une poudre avec des particules plates forme un voile plus protecteur.
Les poudres pour l’hygiène sont destinées au nettoyage de la peau, des dents et des cheveux. Il s’agit par exemple des poudres dentifrices souvent conditionnées en boîte ou des shampoings secs souvent conditionnés en spray. Ces poudres sont utilisées telles quelles et éliminées par simple brossage.



Apparues récemment, et de plus en plus abondantes, car fréquemment présentées avec le label « bio », sont les poudres à diluer dans l’eau voire parfois dans l’huile, juste au moment de l’utilisation. Elles donnent avec le liquide utilisé une mousse aérée ou une pâte légère servant alors comme démaquillant, masque exfoliant, shampoing, produit pour douche… Du fait de l’absence d’eau dans le produit original, le taux de conservateur est forcément très faible ou même inexistant et le conditionnement, souvent en sachet de papier kraft et unidose, très réduit.
Les poudres pour maquillage sont destinées à colorer surtout le visage pour en modifier l’aspect ou masquer ses imperfections. Elles sont présentées soit sous forme de poudre en l’état, dite poudre libre, soit sous forme de poudre compressée dite poudre compacte.


Poudre libre


Elle se présente sous forme pulvérulente et est constituée de particules ultrafines homogènes. Outre les poudres de base et les matières colorantes en quantité élevée, elle renferme souvent un anti-agglomérant, tel le stéarate de magnésium afin d’assurer une bonne fluidité. Les poudres libres sont conditionnées en flacons ou en sachets multidoses et s’appliquent généralement à l’aide d’un assez gros pinceau, par exemple poudre terracotta.


Poudre compacte


Elle se présente sous forme de plaquette de dureté assez importante, de formes ronde, carrée ou rectangulaire. Outre les poudres de base et les matières colorantes en quantité élevée, elle renferme un agglomérant, tel l’acide palmitique pour faciliter l’adhésion des particules entre elles. Les poudres compactes sont conditionnées en boîtier encore appelé poudrier et s’appliquent à l’aide d’un pinceau assez fin, par exemple fard à paupières.