« Karl Fisher (méthode de) » : différence entre les versions
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Dernière version du 14 mars 2024 à 19:32
Jatropha Genre d’Euphorbiaceae des régions intertropicales d’Amérique, d’Afrique et d’Asie, représenté en particulier par le curcas, J. curcas L. Toxicité notable limitant les emplois dans les médecines traditionnelles locales.
Jéjunum n. m. Segment central de lintestin grêle faisant suite au duodénum et se continuant sans limite nette par liléon. Animé dondes péristaltiques, sa muqueuse assure labsorption, favorisée par la présence de villosités et de valvules conniventes, des nutriments. Richement vascularisé par lartère mésentérique supérieure, il apparaît plus…
Jéquirity n. m. Liane pantropicale (Abrus precatorius L., Fabaceae ex-Légumineuses) ; graine décorative ovoïde, rouge brillant avec un point noir près du hile ; renferme une lectine hautement toxique (abrine) proche de la ricine de la graine de ricin, provoquant gastro-entérite sévère, collapsus, troubles neurologiques graves ; traitement…
Jersey n. m. Tissu élastique fin tricoté en laine, soie ou fibres synthétiques. Confectionné à lorigine en laine des moutons de Jersey.
Jet lag n. m. Expression décrivant lensemble des symptômes (anxiété, difficultés pour dormir, somnolence, diminution de vigilance…), plus ou moins importants selon les individus et résultant de ladaptation de lorganisme à un changement brutal dhoraire, le plus souvent après un voyage en avion. Ces symptômes sobservent la plupart du…
Jojoba n. m. Arbuste des régions désertiques du Mexique septentrional et de l’Arizona (Simmondsia sinensis (Link) C.K. Schneid., Simmondsiaceae, précédemment Buxaceae) dont la graine renferme une quantité importante d’une cire (mélange de cérides), constituée d’esters à longue chaîne (principalement en C (eicos-11-ènol et docos-13-ènol).
Jonction n. f. Action dunir deux choses séparées.
Josamycine n. f. Antibiotique naturel de la classe des macrolides antibactériens (à 16 chaînons) obtenu par fermentation de certaines souches de Streptomyces narbonensis var. josamyceticus var. nova. Inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50S du ribosome.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2020,…
Joubert (syndrome de) n. m. Neuropathie congénitale transmise sur le mode autosomique récessif par mutations de 8 gènes et un locus : INPP5E (chr 9q34), AHI1 (chr 6q23.6), NPHP1 (chr 2q13), CEP290 (chr 12q21.32), TMEM (chr 8q22.1), ARL13B (chr 3q11.1), CC2D2A (chr 4p15.32), et locus CORS2 (chr 11). Une mutation…
Joule n. m. Unité dérivée du système SI des grandeurs physiques suivantes : énergie, travail, chaleur. Représente un newton mètre (1 J = 1 Nm) ou un kilogramme mètre carré par seconde au carré (1 J = 1 kg⋅m). Lenthalpie, lénergie libre et lenthalpie libre, étant des énergies, sexpriment aussi…
Juglandaceae Famille de lordre des Fagales (Rosidées – Fabidées, nouvelle classification) constituée de grands arbres des régions tempérées et subtropicales à feuilles composées pennées. Comprend de nombreuses espèces dont le noyer, le pécan. Le fruit permet de reconnaître les genres. Il est drupacé et lisse, par…
Juniperus Genre de la famille des Cupressaceae faite de conifères à cône femelle devenant charnu, en forme de baie, et quon appelle galbule. Exemple, le genévrier commun à cônes développés et globuleux (« baies »), présent dans lhémisphère nord, et la sabine, localisée dans la région…
Jusquiame noire n. f. Herbacée rudérale indigène à tige velue et visqueuse (Hyoscyamus niger L., Solanaceae), dodeur nauséabonde due à la présence de tétraméthylputrescine. Feuille contenant de faibles quantités (inférieures à 0,15 %) dalcaloïdes tropaniques, majoritairement hyoscyamine et scopolamine en proportions variables. Propriétés parasympatholytiques et sédatives du SNC.
Jute n. m. Produit constitué par les fibres de la tige libérienne de Corchorus olitorius L. et C. capsularis L., Malvaceae ex Tiliaceae ; cest une fibre textile résistante et renommée produite essentiellement en Inde et au Bengladesh.
Kahler (maladie de) n. f. Dysprotéinémie maligne, due à une prolifération monoclonale lymphoïde B, à expression plasmocytaire, atteignant principalement la moelle osseuse. Elle est marquée par des douleurs osseuses avec fractures spontanées, des signes radiologiques de décalcification (géodes) dus à une ostéolyse liée à la production de facteurs dactivation des…
Kaïnique (acide) n. m. Acide dicarboxylique à cycle pyrrolidine, analogue contraint de lacide glutamique, isolé au Japon dune algue rouge (Digenea simplex C. Agardh, Rhodophyceae). Substance naturelle à propriétés neuro-excitotoxiques puissantes par action agoniste dune classe de récepteurs ionotropes au glutamate qui en ont gardé le nom (« récepteurs…
Kala-azar n. m. Nom courant de la leishmaniose viscérale due à Leishmania donovani ou à L. infantum.
Kaliémie n. f. Concentration du potassium dans le plasma sanguin. Chez lHomme, les valeurs usuelles sont de 3,5 à 5,0 mmol/L.
Kaliurie n. f. Concentration du potassium dans lurine. Dans les conditions physiologiques, lélimination urinaire du potassium ou kaliurèse est liée en grande partie à lalimentation.
Kallicréine n. f. Enzyme synthétisée sous forme de prékallicréine ou kallicréinogène, activée par le facteur XII de la coagulation ou lors de lésions membranaires et douée dactivité protéolytique sur le kininogène, molécule de haut poids moléculaire, HMWK (high-molecular-weight-kininogen), en libérant des kinines (bradykinine, kallidine…).
Kallidine n. f. Décapeptide du groupe des kinines, identique à la bradykinine avec un reste lysyle N-terminal en plus. Produit par action des kallicréines sur le kininogène, il peut être converti en bradykinine par une aminopeptidase. Est en outre substrat des carboxypeptidases N et M. Libérée en réponse…
Kaolin n. m. Alumino-silicate daluminium hydraté, de la classe des argiles. Poudre fine, blanche, insoluble dans leau et dans les acides.
Kaposi (maladie de) Néoplasie multifocale caractérisée par une prolifération fibroblastique et vasculaire dont l’origine est endothéliale. Il s’agit, sans doute, d’une hyperplasie épithéliale bénigne qui s’autonomise en une néoplasie sous l’influence de facteurs génétiques (HLA DR5) et viraux (herpès virus humain de type 8 ou HHV-8). Se développe…
Kaposi (sarcome de) n. m. Réticulose maligne métastasiante liée à linfection par le virus herpès humain 8 (HHV), caractérisée notamment par des tumeurs cutanées, brunâtres ou violacées, du type angiosarcome (sarcome dont la prolifération cellulaire dérive des éléments conjonctifs des vaisseaux sanguins) et des tumeurs viscérales douloureuses et envahissantes. Il…
Kaposi (syndrome de) Cf sarcome de Kaposi.
Karité n. m. Arbre africain (Afrique de lOuest), Butyrospermum parkii Kotschy Sapotaceae fournissant, par pression des graines, un beurre, dit beurre de karité, qui renferme des glycérides dacides gras saturés (acide stéarique) et insaturés (acide oléique).
Karkadé n. m. Herbacée d’origine africaine (Hibiscus sabdariffa L., Malvaceae), largement cultivée dans toutes les régions tropicales et subtropicales. Calice et calicule renferment des acides organiques (citrique, hydroxycitrique, malique, tartrique), de la vitamine C et des composés polyphénoliques (acides-phénols, flavonoïdes, anthocyanosides). Nombreuses propriétés pharmacologiques décrites parmi lesquelles antihypertensives…
Karman (curette de) n. f. Canule daspiration droite pour le curetage de lutérus lors des interruptions volontaires de grossesse (IVG).
Karyophérine n. f. Famille de protéines qui assurent le transfert de macromolécules biologiques (protéine, ARN...) ou de particules, tels les virus, du cytoplasme cellulaire vers le noyau, on les appelle les importines, et du noyau vers le cytoplasme, ce sont les exportines. Ce transport seffectue au travers…
Kat Cf Khat.
Katal (kat) n. m. Unité de mesure du système international pour exprimer la vitesse dune réaction. Correspond à la transformation dune mole de substrat par seconde. Cette unité étant très élevée, les activités enzymatiques sexpriment le plus souvent en nanokatal (10 katal).
Kava n. m. Arbuste des îles de Polynésie (Piper methysticum G. Forst., Piperaceae) dont il existe plusieurs chimiotypes. Présence dans les parties souterraines (racine et rhizome) des kavalactones (styryl- et phénéthyl-α-pyrones insaturées, par exemple kawaïne, dihydrokawaïne…) à propriétés anesthésiques locales, analgésiques, sédatives et anxiolytiques.
Kawa-kawa Cf kava.
Kératane (sulfate de) n. m. Glycosaminoglycane présent principalement dans le cartilage et dans la cornée, constitué par la répétition de résidus de galactose et de N-acétylglucosamine porteurs de groupements sulfate sur le carbone 6.
Kératine n. f. Constituant protéique essentiel des phanères (cheveux, poils, ongles, écailles, plumes, laine de mouton). Composé riche en cystéine permettant la formation de nombreux ponts disulfure qui stabilisent sa structure tertiaire fibrillaire.
Kératinocyte n. m. Cellule constituant à 90 % de lépiderme et des phanères et synthétisant la kératine, protéine fibreuse insoluble dans leau qui assure, à la peau, sa propriété dimperméabilité et de protection extérieure.
Kératite n. f. Inflammation de la cornée.
Kératocône n. m. Déformation pathologique de la partie centrale de la cornée des deux yeux qui samincit et lui donne une forme conique avec des troubles visuels. La vue est voilée avec des anomalies de la réfraction.
Kératolytique adj. et n. m. Se dit dune substance qui détruit la kératine.
Kératose n. f. Hyperplasie diffuse ou localisée de la couche cornée de lépiderme.
Kétamine n. f. Composé de la famille des cycloalkylarylamines, antagoniste non compétitif et non sélectif des différents sous-types de récepteurs de lacide N-méthyl-aspartique (NMDA). À forte dose, il agit aussi sur dautres récepteurs, comme les récepteurs des opiacés, et sur des canaux ioniques comme les canaux calciques…
Kétoconazole n. m. Dérivé de l’imidazole, non nitré, possédant un noyau aromatique dichloré. Antifongique à large spectre. Inhibe une enzyme appartenant à la superfamille des cytochromes P 450 conduisant à la diminution de synthèse de l’ergostérol, composant de la membrane cellulaire du champignon indispensable à sa croissance.Inscrit à la Pharmacopée Européenne…
Kétolide n. m. Nom désignant un sous-groupe dantibiotiques macrolides antibactériens dérivés de lérythromycine, caractérisés par le remplacement de la liaison osidique aglycone-cladinose par une fonction cétone ; on note également la présence d’une chaîne arylalkyle de structure variable selon les représentants.
Kétoprofène n. m. Racémique de lacide 2-(3-benzoylphényl) propionique. Lénantiomère S est appelé dexkétoprofène (DCI). Anti-inflammatoire non stéroïdien possédant en outre des effets analgésiques et antipyrétiques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 0922).
Kétorolac trométamol n. m. Acide cétonique à noyau pyrrolizidine partiellement réduit, anti-inflammatoire non stéroïdien, inhibiteur non spécifique des cycloxygénases 1 et 2.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1755).
Kétotifène (hydrogénofumarate de) n. m. Cétone apparentée aux triptylines avec un noyau latéral thiophénique, antagoniste des récepteurs HInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2014, 1592).
Khat n. m. Arbuste dArabie (Yémen) et dAfrique orientale (Éthiopie, Somalie), Catha edulis (Vahl) Forssk. ex Endl., Celastraceae, dont la feuille contient notamment des alcaloïdes dérivés de la phénéthylamine [(-)-cathinone à létat frais, (+)-norpseudoéphédrine = cathine et (-)-noréphédrine à létat sec]; propriétés stimulantes de type amphétaminique…
Khelline n. f. Furochromone extraite des fruits du khella, Ammi visnaga (L.) Lam., Apiaceae ex-Ombellifères. Propriétés coronarodilatatrices et spasmolytiques sur les fibres lisses.
Khȏl n. m. Produit cosmétique présenté sous forme de bâtons ou de poudres accompagnées dun bâtonnet applicateur. Constitué de pigments végétaux plus ou moins foncés et de poudres inertes.
Kieselguhr n. m. Terre de diatomées (algues cellulaires minuscules) ayant fixées de la silice sur leurs parois.
Kilobase (kb) n. f. Unité correspondant à 1000 bases dun acide nucléique monocaténaire. Par extension, unité correspondant à 1000 paires de bases dADN bicaténaire. Dans ce cas, « kilobase » est synonyme de « kilopaire de bases ».
Kilogramme (Kg) n. m. Unité de masse du système international dunités (SI) égale à la « masse du prototype international du kilogramme » en platine iridié, conservé au pavillon de Breteuil (Sèvres, Hauts-de-Seine).
Kinase n. f. Enzyme catalysant une réaction de phosphorylation par transfert dun groupement phosphate, très souvent de lATP, sur un substrat de nature variée. Exemples : hexokinase catalysant la phosphorylation des hexoses, créatine kinase, tyrosine kinase, protéine kinases.
Kinésine n. f. Famille de moteurs moléculaires se déplaçant à la surface des microtubules, convertissant en mouvement lénergie fournie par lhydrolyse de lATP, pour se déplacer le plus souvent vers le pôle positif des microtubules orienté vers la périphérie cellulaire.
Kinésithérapeute n. m. Nom courant (souvent transformé par apocope en « kiné ») de lauxiliaire médical, exerçant la kinésithérapie au vu dune prescription, possédant le diplôme dÉtat de masseur-kinésithérapeute (reconnu de niveau Master 1, baccalauréat + 4 ans, pour les nouveaux entrants en 2012). À partir de 2017…
Kinésithérapie n. f. Traitement, actif ou passif, destiné à prévenir ou soigner laltération des capacités fonctionnelles dun patient, réduire voire supprimer la douleur, en utilisant un mouvement (techniques manuelles ou instrumentales, massages, exercices...). Activité exercée par un masseur-kinésithérapeute inscrit au tableau de lOrdre des masseurs-kinésithérapeutes (Article 43212 8…
→ Kupffer (cellule de)
Karl Fisher (méthode de)
Anglais : Karl Fisher titration
Espagnol : método de Karl Fisher
Étymologie : De Karl Fisher, 1901 – 1958, chimiste allemand.
n. f. Méthode de dosage de l'eau par voie chimique. Fondée sur le fait que l'iode n'oxyde l'anhydride sulfureux qu'en présence d'eau. L'iode ajouté est en général en solution méthanolique, tandis que l'anhydride sulfureux est en solution pyridinique. Le bilan réactionnel s'écrit :
H2O + I2 + SO2 + CH3OH + 3 B → BH+ + CH3SO4- + 2 BH+ + 2I- où la pyridine est symbolisée par B. Le titrage est en retour. On ajoute un excès d'iode par rapport à l'eau contenue dans l'échantillon. L'excès d'iode est titré par une solution titrée d'eau, méthanolique ou pyridinique. Le point équivalent est marqué par l'apparition de la couleur brune de l'iode en présence des ions iodure ou, mieux, est indiqué par ampérométrie avec deux électrodes indicatrices de platine. Est mis, alors, à profit la réversibilité du système électrochimique iode/iodure.
Méthode convenant bien à la détermination de petites quantités d'eau telles que celles contenues dans les hydrates, les complexes, les solvants organiques.