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|VM_Etymologie=grec λίθος ''líthos'' pierre, en tant que matière, en opposition notamment aux métaux
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|VM_Définition=Dépôts de cristaux minéraux ou organiques néoformés au sein d'un appareil glandulaire, dans un  conduit et/ou dans un « réservoir » de l'organisme. Elle s'accompagne, le plus souvent, d'un syndrome douloureux sévère avec réaction inflammatoire intense et constitue un risque infectieux. Elle peut être :<br />'''1-''' biliaire (anglais ''cholelithiasis'', espagnol ''colelitiasis''), concrétions et cristaux d'un mélange de cholestérol, phospholipides et d'acides biliaires qui se forment au niveau de la vésicule, du cholédoque, des voies biliaires extra- ou intrahépatiques, de l'ampoule de Vater,<br />''Les causes sont nombreuses : facteurs héréditaires, âge, obésité, diabète, etc''<br />'''2-''' glandulaire (anglais ''adenolithiasis'', espagnol ''litiasis de las glándulas''), obstruction des canaux évacuateurs (glande salivaire, lacrymale) par des cristaux minéraux et/ou organiques ;<br />'''3-''' rénale (anglais ''nephrolithiasis'', espagnol ''litiasis renal''), concrétions et cristaux par accrétion d'un cristal dans le tissu rénal provoquant un syndrome inflammatoire et douloureux. Les calculs rénaux peuvent être la conséquence d'un grand nombre de facteurs : troubles métaboliques, infection urinaire, anomalies des voies urinaires, facteur génétique ; parfois aucun facteur n’est retrouvé. Le plus souvent, ils sont dus à un manque de dilution des urines, c'est-à-dire à une consommation trop faible d'eau. Une alimentation déséquilibrée, trop riche en sucre ou en protéines, peut également être en cause.<br />''Dans 80 % des lithiases  rénales, le calcul est  constitué  de sels de calcium (oxalate, phosphate, carbonate) ; la lithiase phosphatique (environ 10% des calculs) se compose d’un mélange phospho-ammoniaco-magnésien ; la lithiase urique (5 à 10% des calculs) est composée d’acide urique et d’urates. Plus rarement certaines lithiases peuvent être d’origine médicamenteuse ([[Sulfamide|sulfamides]], [[triamtérène|triamtérène]], [[Allopurinol|allopurinol]], [[Antiviral|antiviraux]]…)''<br />'''4-''' urinaire, ou gravelle (anglais ''urolithiasis'', espagnol ''litiasis urinaria, urolitiasis''),  concrétions de nature et taille variables dans le tractus urinaire (calice, bassinet, uretère, vessie, urètre). Les plus petites sont appelées sable, les plus grosses calculs ou pierres.
|VM_Définition=Dépôts de cristaux minéraux ou organiques néoformés au sein d'un appareil glandulaire, dans un  conduit et/ou dans un « réservoir » de l'organisme. Elle s'accompagne, le plus souvent, d'un syndrome douloureux sévère avec réaction inflammatoire intense et constitue un risque infectieux. Elle peut être :<br />'''1-''' biliaire (anglais ''cholelithiasis'', espagnol ''colelitiasis''), concrétions et cristaux d'un mélange de cholestérol, phospholipides et d'acides biliaires qui se forment au niveau de la vésicule, du cholédoque, des voies biliaires extra- ou intrahépatiques, de l'ampoule de Vater,<br />''Les causes sont nombreuses : facteurs héréditaires, âge, obésité, diabète, etc''<br />'''2-''' glandulaire (anglais ''adenolithiasis'', espagnol ''litiasis de las glándulas''), obstruction des canaux évacuateurs (glande salivaire, lacrymale) par des cristaux minéraux et/ou organiques ;<br />'''3-''' rénale (anglais ''nephrolithiasis'', espagnol ''litiasis renal''), concrétions et cristaux par accrétion d'un cristal dans le tissu rénal provoquant un syndrome inflammatoire et douloureux. Les calculs rénaux peuvent être la conséquence d'un grand nombre de facteurs : troubles métaboliques, infection urinaire, anomalies des voies urinaires, facteur génétique ; parfois aucun facteur n’est retrouvé. Le plus souvent, ils sont dus à un manque de dilution des urines, c'est-à-dire à une consommation trop faible d'eau. Une alimentation déséquilibrée, trop riche en sucre ou en protéines, peut également être en cause.<br />''Dans 80 % des lithiases  rénales, le calcul est  constitué  de sels de calcium (oxalate, phosphate, carbonate) ; la lithiase phosphatique (environ 10% des calculs) se compose d’un mélange phospho-ammoniaco-magnésien ; la lithiase urique (5 à 10% des calculs) est composée d’[[Urique (acide)|acide urique]] et d’urates. Plus rarement certaines lithiases peuvent être d’origine médicamenteuse ([[Sulfamide|sulfamides]], [[triamtérène|triamtérène]], [[Allopurinol|allopurinol]], [[Antiviral|antiviraux]]…)''<br />'''4-''' urinaire, ou gravelle (anglais ''urolithiasis'', espagnol ''litiasis urinaria, urolitiasis''),  concrétions de nature et taille variables dans le tractus urinaire (calice, bassinet, uretère, vessie, urètre). Les plus petites sont appelées sable, les plus grosses calculs ou pierres.
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Dernière version du 12 mai 2024 à 02:01

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Lipoïque (acide) n. m. Acide carboxylique à 8 atomes de carbone dont deux, les carbones 6 et 8, sont porteurs de groupements thiol pouvant être sous forme réduite (acide dihydrolipoïque) ou former un pont disulfure.

Lipolyse n. f. Hydrolyse des triglycérides en acides gras et glycérol.

Lipome n. m. Tumeur bénigne par prolifération anormale dadipocytes dans les zones riches en tissu adipeux. Le lipome est le plus souvent asymptomatique et de croissance lente. Il est plus souvent superficiel, solitaire et peu développé. Lorsquils sont multiples, les lipomes sont alors associés à divers syndromes (de…

Lipopeptide (antibiotique) n. m. Terme générique pour désigner des antibiotiques provenant de la fermentation de bactéries ou de champignons, constitués d’un peptide linéaire ou, le plus souvent, cyclique, lié par une fonction amide à une chaîne formée d’un acide gras de structure variable.

Lipophile adj. Qualifie une substance se dissolvant facilement dans les graisses. Un critère immédiat de la lipophilie dun composé est sa dissolution aisée dans un solvant organique apolaire ou peu polaire.

Lipophilie n. f. Propriété affichée par une substance lipophile.

Lipoplexe n. m. Système obtenu par complexation entre lADN et un lipide cationique accompagné, le plus souvent, dautres lipides. Préparé par addition dADN à une dispersion de liposomes ou à une solution micellaire des lipides choisis. Est actuellement le système vectorisé, non viral, le plus utilisé dans les…

Lipopolysaccharide (LPS) n. m. Composé de la paroi des bactéries à Gram négatif, formant la membrane externe et constitué par un lipide complexe, le lipide A, amphiphile, couplé à un dimère de β1→6-glucosamine et à des groupements phosphore. Des polysaccharides complexes sont fixés sur les restes glucosamine et…

Lipoprotéine n. f. Complexe macromoléculaire sphérique constitué de lipides et de protéines assurant le transport sanguin des lipides et autres substances hydrophobes. Forme une particule micellaire contenant, au centre les composés non polaires (triglycérides, esters du cholestérol) entourés, en surface, dune monocouche de lipides polaires (phospholipides, cholestérol libre)…

Liposarcome n. m. Tumeur maligne des adipocytes du tissu adipeux blanc qui se distingue (selon lOMS) en quatre sous-types :4- pléomorphe : modifications complexes, peu caractérisables et hétérogènes du caryotype au sein de la tumeur. Risque élevé de récurrence locale et de métastases.

Liposil n. m. Nanocapsule composite constituée dune couronne inorganique solide (silice) et dun cœur organique fait dun liposome. Cf liposome encapsulé.

Liposome n. m. Vésicule dun diamètre moyen variant de 30 nm à 10 µm, le plus souvent constitué de lipides tels que des phospholipides formant des bicouches concentriques plus ou moins nombreuses (liposomes uni-, oligo-, multilamellaires) séparant des espaces aqueux.

Lipothymie n. f. Vertige dorigine vasomotrice, à début et à fin progressifs, caractérisé par une sensation dévanouissement, de perte déquilibre, avec bouffées de chaleur, angoisse, naboutissant pas à une perte de connaissance totale, à la différence de la syncope.

Lipotrope adj. Qualifie une substance ayant une affinité pour les lipides.

Lipoxygénase n. f. Enzyme catalysant loxydation de lacide arachidonique en formant des hydroperoxydes, intermédiaires ultérieurement transformés en leucotriènes sous laction de leucotriènes synthases.

Lippia alba

Lipstatine n. f. Substance naturelle produite par fermentation de lactinobactérie Streptomyces toxytricini  ; puissant inhibiteur de la lipase pancréatique, empêchant de ce fait, la digestion des graisses et réduisant lapport calorique.

Liquide n. m. Qualifie ou désigne une substance qui sécoule.

Liraglutide n. m. Hypoglycémiant, incrétinomimétique analogue du GLP-1 (glucagon-like peptide-1) résistant à la dipeptidyl-peptidase-4 (DPP-4). Il présente 97 % dhomologie avec le GLP-1 : la Lys34 est remplacée par lArg34 et la Lys26 est liée à une chaîne dacide gras à 16 atomes de carbone par lintermédiaire…

Liranaftate n. m. Antifongique appartenant à la classe des thiocarbamates. Il agit par une inhibition spécifique de la squalène époxydase et bloque ainsi la biosynthèse de lergostérol nécessaire à la construction de la paroi fongique.

Lirilumab n. m. Anticorps monoclonal humain qui bloque linteraction entre les récepteurs de type immunoglobuline des cellules tueuses naturelles (KIR pour killer-cell immunoglobulin-like receptors), des récepteurs inhibiteurs présents sur les cellules tueuses naturelles (NK pour natural killer), et leurs ligands. En bloquant ces récepteurs, le lirilumab favorise lactivation…

Lisdexamfétamine (dimésilate de) n. f. Psychostimulant conçu pour limiter un abus de consommation. Cette prodrogue de lamphétamine (combinaison avec la lysine), administrée par voie orale, libère la fraction active (D-amphétamine) de façon retardée conduisant à un niveau de concentration plasmatique qui limite létat deuphorie observé lors dune administration par voie…

Lisinopril (dihydrate de) n. m. Inhibiteur de la peptidyl dipeptidase. Le lisinopril inhibe lenzyme de conversion de langiotensine, responsable de la transformation de langiotensine I en angiotensine II, peptide vasoconstricteur et stimulateur de la sécrétion daldostérone par le cortex surrénalien.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2015, 1120).

Lisocabtagène maraleucel n. m. Thérapie cellulaire utilisant la technologie des cellules T-RAC (ou CAR-T cells) de deuxième génération. La partie externe, correspondant à la chaîne unique d’un anticorps monoclonal dirigé contre l’antigène CD19 présent notamment sur les cellules de lymphome B et les lymphoblastes B. Le domaine de…

Lissage Produit cosmétique capillaire dont l’objectif est de faire perdre du volume et de rendre plus lisses et plus brillants des cheveux bouclés, frisés, voire crépus.Les produits eux-mêmes sont classiques et peuvent être des shampoings, des huiles, des masques, des gels, des crèmes..., présentés séparés ou…

Liste n. f. Suite de mots, de signes, généralement inscrits les uns au-dessous des autres.

Listeria Genre de bacilles de petite taille non capsulés, à Gram positif, asporulés, aéro-anaérobies facultatifs, mobiles à 20 °C et ayant la capacité de se développer à +4 °C (température des réfrigérateurs). Ce sont des bactéries ubiquistes de culture facile, présentes dans le sol, leau, sur…

Listériose n. f. Anthropozoonose due à la bactérie Listeria monocytogenes transmise à lhomme soit par contact direct avec un animal infecté, soit par consommation dun aliment frais ou mal cuit contaminé (laitages, fromages ou viandes). Après une incubation de quelques jours à plus de deux mois, elle se…

Lisuride n. m. Dérivé hémisynthétique à squelette ergoline préparé à partir de lacide lysergique. Agoniste dopaminergique des récepteurs D, inhibiteur de la sécrétion de prolactine.

Litchi n. m. Fruit dun petit arbre asiatique, Litchi sinensis Sonn, Sapindaceae, cultivé dans les régions tropicales. Cest un faux fruit qui comporte un épicarpe rose puis brunâtre, verruqueux contenant une masse gélatineuse blanchâtre (arille) entourant une graine qui nest pas comestible. Cest larille de ce « fruit…


Lithiémie n. f. Concentration plasmatique des ions lithium Li. Doit être mesurée impérativement, de façon régulière, dans le cadre de la surveillance du syndrome bipolaire traité par un sel de lithium (traitement de laccès maniaque ou prévention des rechutes).

Lithine n. f. Hydroxyde de lithium.

Lithium (Li) n. m. , Élément situé dans la 1Premier élément de la série des métaux alcalins, il accompagne en petite quantité le sodium et le potassium dans leurs minerais. Il semble aussi de faible abondance dans le cosmos. Métal mou comme tous les alcalins, il se distingue de…

Lithocholique (acide) n. m. Acide biliaire secondaire formé dans lintestin, sous laction des bactéries, réabsorbé et présent dans la bile en majorité sous forme conjuguée à la glycine ou à la taurine.

Lithostatine n. f. Glycoprotéine sécrétée par la cellule acineuse du pancréas, possédant une action inhibitrice sur la formation et la croissance des cristaux de carbonate de calcium dans le suc pancréatique.

Lithotritie n. f. Technique thérapeutique de désagrégation dun calcul, par exemple un calcul urinaire.

Lithotrophe adj. Qui se nourrit de substances minérales. Qualifie notamment une bactérie qui peut utiliser des composés inorganiques comme source dénergie.

Littératie n. f. Aptitude à comprendre, à créer, à interpréter l’information écrite dans toutes les activités de la vie (privée, socioculturelle, professionnelle,...) et à pouvoir communiquer, à lécrit autant quà loral, en vue d’atteindre, au quotidien, des buts personnels et détendre ses connaissances et…

Livèche n. f. Grande herbacée vivace (Levisticum officinale W.D.J. Koch, Apiaceae ex-Ombellifères) cultivée en Europe. Rhizome et racine contiennent une huile essentielle dont les constituants principaux sont des phtalides (ligustilides…) ; également présence de furocoumarines et de polyines. Propriétés modestement spasmolytiques et diurétiques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie…

Lixisénatide n. m. Antidiabétique. Le lixisénatide est un incrétinomimétique résistant à la dipeptidase-4 (DPP-4) présentant plusieurs des actions hypoglycémiantes du glucagon-like peptide-1 (GLP-1). Il présente une séquence de 41 acides aminés, dérivé de lexendine-4, puissant agoniste de GLP-1, comportant en sus 6 résidus lysine à lextrémité C-terminale. Il…

Lixiviation n. f. Procédé de dissolution et dextraction partielles consistant à épuiser une matière première en faisant filtrer, à travers elle, un solvant froid ou chaud qui entraîne, avec lui, tout composé soluble. Le produit obtenu est un lixiviat. Le café filtre est obtenu par lixiviation.

LLC

LMC

LMR Cf limite maximale de résidus.

LNE

LOAEL (Lowest observed adverse-effect level)

Loa-loa n. f. Filaire dAfrique centrale, cutanéodermique par la localisation des adultes et sanguine par celle des microfilaires, à lorigine de la loaose. Les adultes sont des nématodes blanchâtres lisses avec bosselures dont les femelles mesurent 5 à 6 cm et vivent 10 à 20 ans.

Loaose n. f. Filariose à loa-loa, maladie de la peau et de lœil provoquée par un nématode, la filaire loa-loa. LHomme contracte cette maladie à la suite de la piqûre dun taon du genre Chrysops. Passage du parasite adulte sous la peau avec œdème allergique de Calabar fugace,…

Lobe n. m. Convexité accusée et généralement arrondie

Lobelia Genre autrefois rattaché à la sous-famille des Lobélioïdées (Lobeliaceae) aujourdhui placé dans la famille des Campanulaceae, ordre des Astérales. Il est constitué de nombreuses espèces présentes en région tropicale, certaines très décoratives, mais, en Europe occidentale, il nest représenté que par des espèces toxiques dont…

Lobeliaceae Famille autrefois considérée comme une sous-famille des Campanulaceae. Aujourdhui consisérée comme invalide et dont les genres sont dorénavant rattachés à la famille des Campanulaceae, ordre des Astérales. Elle était constituée de plantes herbacées, en général à feuilles alternes, entières, à fleurs zygomorphes de type 5…

Lobéline n. f. Alcaloïde à squelette pipéridinique extrait de la lobélie enflée (Lobelia inflata L., Campanulaceae, précédemment Lobeliaceae) et dautres espèces de lobélie. Comme la nicotine, elle est agoniste des récepteurs neuronaux nicotiniques de lacétylcholine ; activité analeptique respiratoire et bronchodilatatrice ; indice thérapeutique étroit.Inscrite à la Pharmacopée…

Localisation n. f. Action qui consiste à déterminer la place dune chose, dun individu...

Localisationnisme n. m. Théorie apparue au 18e siècle, associant les fonctions sensorielles, motrices, cognitives et émotionnelles du cerveau à des aires corticales pouvant être subdivisées (exemple : aire motrice primaire) et à des parties de structures sous-corticales bien délimitées. Ce principe dorganisation cérébrale soppose à la théorie holistique…

Loculicide adj. Qualifie le mode de déhiscence des capsules qui se produit par rupture longitudinale des carpelles suivant leur nervure dorsale. Cest le cas des capsules loculicides de la tulipe ou du lis.

Locus n. m. Mot latin signifiant lieu.

Lodoxamide n. m. Dérivé benzénique, cyané et chloré, avec deux groupes -NH-CO-COOH en méta lun de lautre, antiallergique inhibiteur de la dégranulation des mastocytes et de la libération dhistamine.

Lodoxamide trométamol n. m. Antiallergique présentant la capacité de stabiliser les mastocytes en inhibant la dégranulation et la libération dhistamine induite de façon spécifique par lantigène. Il prévient la libération dautres médiateurs de linflammation comme le « Slow Reacting Substance of Anaphylaxis » (SRS-A).

Loeffler (bacille de)

Loféxidine (chlorhydrate de) n. m. Structurellement analogue à la clonidine, la loféxidine est un agoniste des récepteurs α-2-adrénergiques, avec une très forte affinité pour le sous-type α-2A. La molécule inhibe le relargage de la norépinéphrine dans les systèmes nerveux central et périphérique.



→ Losartan potassique

Lithiase

Dernière modification de cette page le 27 juin 2021


Anglais : lithiasis
Espagnol : litiasis
Étymologie : Grec λίθος líthos pierre, en tant que matière, en opposition notamment aux métaux.

n. f. Dépôts de cristaux minéraux ou organiques néoformés au sein d'un appareil glandulaire, dans un conduit et/ou dans un « réservoir » de l'organisme. Elle s'accompagne, le plus souvent, d'un syndrome douloureux sévère avec réaction inflammatoire intense et constitue un risque infectieux. Elle peut être :
1- biliaire (anglais cholelithiasis, espagnol colelitiasis), concrétions et cristaux d'un mélange de cholestérol, phospholipides et d'acides biliaires qui se forment au niveau de la vésicule, du cholédoque, des voies biliaires extra- ou intrahépatiques, de l'ampoule de Vater,
Les causes sont nombreuses : facteurs héréditaires, âge, obésité, diabète, etc
2- glandulaire (anglais adenolithiasis, espagnol litiasis de las glándulas), obstruction des canaux évacuateurs (glande salivaire, lacrymale) par des cristaux minéraux et/ou organiques ;
3- rénale (anglais nephrolithiasis, espagnol litiasis renal), concrétions et cristaux par accrétion d'un cristal dans le tissu rénal provoquant un syndrome inflammatoire et douloureux. Les calculs rénaux peuvent être la conséquence d'un grand nombre de facteurs : troubles métaboliques, infection urinaire, anomalies des voies urinaires, facteur génétique ; parfois aucun facteur n’est retrouvé. Le plus souvent, ils sont dus à un manque de dilution des urines, c'est-à-dire à une consommation trop faible d'eau. Une alimentation déséquilibrée, trop riche en sucre ou en protéines, peut également être en cause.
Dans 80 % des lithiases rénales, le calcul est constitué de sels de calcium (oxalate, phosphate, carbonate) ; la lithiase phosphatique (environ 10% des calculs) se compose d’un mélange phospho-ammoniaco-magnésien ; la lithiase urique (5 à 10% des calculs) est composée d’acide urique et d’urates. Plus rarement certaines lithiases peuvent être d’origine médicamenteuse (sulfamides, triamtérène, allopurinol, antiviraux…)
4- urinaire, ou gravelle (anglais urolithiasis, espagnol litiasis urinaria, urolitiasis), concrétions de nature et taille variables dans le tractus urinaire (calice, bassinet, uretère, vessie, urètre). Les plus petites sont appelées sable, les plus grosses calculs ou pierres.