Radiation
Quinoa n. m. ou n. f. Herbacée (Chenopodium quinoa Willd., Amaranthaceae, précédemment Chenopodiaceae) considérée comme une pseudo-céréale, originaire des hauts plateaux andins (utilisation alimentaire ancestrale) et largement cultivée (Pérou, Bolivie…) ; existence de plusieurs variétés. Graine pauvre en lipides, mais riche en protéines de bonne qualité (présence de…
Quinoléine n. f. Composé organique aromatique hétérocyclique de formule CN. Elle peut être décrite, schématiquement, comme étant formée par la « soudure » dune molécule de benzène et dune molécule de pyridine.
Quinolinium n. m. Terme anglo‑saxon pour quinoléinium. Cation qui dérive du noyau quinoléine.
Quinolizidine n. f. Hétérocycle bicyclique saturé formé par laccolement de 2 cycles pipéridines par fusion des liaisons N1–C2.
Quinolones n. f. Dérivés de la quinoléine dont le carbone, en 2, voisin de l’azote (quinoléin-2-one), et le plus souvent en 4 (quinoléin-4-one, ou quinolone sans spécification), fait partie d’un groupe carbonyle C=O.La présence d’au moins un atome de fluor, dans la structure des molécules de la deuxième…
Quinone n. f. Cyclohexadiène possédant deux groupes carbonyle.
Quinoxaline n. f. Hétérocycle bicyclique aromatique formé par laccolement dun cycle benzène et dun cycle pyrazine, par fusion de la liaison C2–C3 de la pyrazine et dune des liaisons carbone – carbone du benzène.
Quinquina n. m. Nom désignant des arbres du genre Cinchona (Rubiaceae), originaires du versant oriental de la Cordillère des Andes (Pérou, Bolivie, Équateur) ; cultivés aujourd’hui essentiellement en Afrique (Zaïre, Kenya, Cameroun…) et, dans une moindre mesure, en Indonésie et dans les pays d’origine. Trois espèces, ainsi que…
Quinte 1- Au jeu de cartes, cinq cartes de la même couleur ; 2- en musique, intervalle de cinq degrés dans léchelle diatonique.
Quinuclidine n. f. Dérivé bicyclique de la pipéridine, CN, dont l’azote et le carbone en position 4 sont reliés par un pont.
Quisqualique (acide) n. m. Molécule qui, sous forme de sel sodique, est lagoniste naturel dun récepteur ionotropique de la famille des récepteurs au glutamate, dabord dénommé récepteur quisqualate et maintenant récepteur AMPA pour acide 2-amino-3-(5-méthyl-3-hydroxy-1,2-oxazol-4-yl) propanoïque, analogue du glutamate.
Quizartinib n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur des tyrosine kinases portées par les récepteurs de classe III, notamment le récepteur hématopoïétique FLT3 (Fms like tyrosine kinase 3, aussi connu sous le nom CD135, proto-oncogène), le récepteur du facteur 1 stimulant les colonies (CSF1R ou…
Quotient n. m. Résultat de la division dun nombre par un autre nombre.
R Cf rectus.
Rabéprazole sodique n. m. Dérivé benzimidazolé apparenté à l’oméprazole, inhibiteur irréversible de la pompe à protons HInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 2868).
Rabique adj. Qui se rapporte à la rage (vaccin rabique, virus rabique).
Race chimique n. f.
Racécadotril n. m. Précurseur pharmacologique du thiorphan, qui est un inhibiteur de l’enképhalinase intestinale, enzyme responsable de la dégradation des enképhalines (peptides opioïdes endogènes). Son action est sélective au niveau du tube digestif et se traduit par un effet antisécrétoire, avec diminution de la sécrétion d’eau et d’électrolytes.…
Racémique adj. et n. m. Qualifie ou désigne un mélange équimolaire de deux énantiomères.
Rachianesthésie n. f. Anesthésie loco-régionale périmédullaire obtenue par linjection dun anesthésique local dans le canal rachidien (précisément dans lespace sous-arachnoïdien) sadressant essentiellement à la partie inférieure de labdomen et aux membres inférieurs. La localisation de lanesthésie dépend, à la fois, de la position du malade et de la…
Rachis n. m. Axe principal dune feuille composée pennée, portant les folioles ; chez les Ptéridophytes le rachis de la fronde supporte les pennes ; axe principal dune inflorescence (grappe, épi…).
Rachitisme n. m. Ostéochondro-dystrophie du nourrisson entre 3 et 18 mois ou du jeune enfant, plus fréquente chez le garçon et marquée par le développement dun tissu ostéoïde non minéralisé dans la zone de croissance des os. Il y a fragilisation du squelette en station debout, provoquant des…
Racine n. f. Ensemble du système végétatif radiculaire dune plante servant à la fixer, dans le sol, et à absorber les éléments nutritifs.
Rad n. m. Ancienne unité de dose absorbée, remplacée par le gray (Gy).
Radeau n. m. Assemblage de pièces de bois ou autre matériau.
Radian (rad) n. m. Unité SI dangle plan, sans unité. Le radian est langle plan qui a son sommet au centre dun cercle et qui intercepte, sur la circonférence de ce cercle, un arc de longueur égale au rayon du cercle ( π rad = 180°).
Radical n. m. Partie dun mot, hors préfixe et suffixe (plus petite entité lexicale).
Radicalaire adj. Qualifie une entité chimique portant un électron non apparié (exemple : Cl qui est une espèce radicalaire), ou une réaction faisant intervenir des radicaux (exemple : réaction de substitution radicalaire).
Radicant adj. Qualifie une tige ou une plante émettant des racines adventives pour se fixer au sol ou à un support.
Radicelle n. f. Racine secondaire de petite taille, mais à rôle absorbant important.
Radicule n. f. Première racine terminale de lembryon ou dune plantule.
Radié adj. En botanique, qualifie un capitule orné dun rang de fleurs ligulées à la périphérie (ces ligules ressemblant à des rayons) et de fleurs tubulées au centre.
Radioactif adj. Qualité de ce qui présente le phénomène de radioactivité.
Radioactivité n. f. Phénomène spontané, découvert par Becquerel en 1896, au cours duquel un nucléide instable se transforme en un autre nucléide plus stable en même temps que sont émis des particules de haute énergie et des rayonnements électromagnétiques (photons, rayonnements X). Le caractère radioactif dun nucléide peut-être…
Radiobiologie Étude des effets des rayonnements (notamment des rayonnements ionisants) sur les êtres vivants.
Radiochimie n. f. Branche de la chimie qui concerne l’étude des radioéléments, naturels ou artificiels, et leur utilisation dans les études des processus chimiques produits par les rayonnements ionisants (datation au carbone-14, par exemple).Elle comprend également la production des radioisotopes radioactifs pour les insérer dans des médicaments radiopharmaceutiques…
Radioélément n. m. Élément chimique dorigine naturelle ou artificielle dont le noyau est instable et donc radioactif.
Radiographie n. f. 1- Méthode de visualisation des structures dun organe ou dune région anatomique par impression, sur une émulsion photographique (film radiographique), dun faisceau de rayons X (ou de rayons γ : gammagraphie) ayant traversé cet organe ; 2- image dun objet, dun organe, ou dun organisme,…
Radioimmunologie n. f. Groupe de techniques très sensibles utilisées pour mesurer des concentrations dantigènes ou danticorps et utilisant comme marqueurs des radioéléments.
Radioimmunothérapie n. f. Méthode thérapeutique fondée sur lutilisation dun agent immunologique reconnaissant sélectivement les cellules pathologiques à détruire et jouant le rôle de transporteur (vecteur) dun radioélément délivrant, in situ, la dose de rayonnement cytotoxique nécessaire à la destruction des cellules. Exemple : les anticorps monoclonaux utilisés…
Radiologie n. f. Spécialité médicale dont lobjet est létude et lutilisation des rayonnements (rayons X, en particulier) dans un but diagnostique et/ou thérapeutique.
Radiomique adj. et n. f. Désigne ou qualifie lanalyse informatique appliquée en imagerie médicale, basée sur lextraction haut débit de données quantitatives fournies par limage, leur transformation en données numériques et leur traitement mathématique.
Radionucléide n. m. Atome radioactif, atome dun radioélément.
Radiopharmaceutique adj. Qualifie une substance ou préparation contenant un ou plusieurs éléments radioactifs ou radionucléides, utilisée à des fins diagnostiques, pronostiques ou thérapeutiques. Cf générateur radiopharmaceutique, précurseur radiopharmaceutique, trousse radiopharmaceutique.
Radiopharmacie n. f. Domaine de la pharmacie relatif aux médicaments radiopharmaceutiques, générateurs, trousses, précurseurs tels que définis à larticle L. 5121-1 du CSP et, par extension, locaux de la pharmacie, implantés dans un service de médecine nucléaire, affectés à cette activité.
Radiopharmacien n. m. Pharmacien assurant l’approvisionnement, la détention, la gestion, la préparation et le contrôle des médicaments radiopharmaceutiques, générateurs, trousses et précurseurs, ainsi que leur dispensation et répondant aux conditions de qualification et de formation prévues par la réglementation ((DESC de radiopharmacie et radiobiologie, DES option radiopharmacie).
Radioprotecteur adj. et n. m. Qualifie ou désigne leffet dune substance qui protége les tissus contre les effets délétères des radiations ionisantes produites soit par une source externe, soit par une source interne en cas dabsorption déléments radioactifs, particulièrement le Césium -137 produit lors des explosions atomiques expérimentales ou accidentelles.
Radioprotection n. f. Ensemble des actions et mesures préventives destinées à protéger lhomme et son environnement contre les rayonnements ionisants. Elle sapplique aussi bien à lirradiation externe quà lirradiation interne, conséquence dune contamination interne. Elle met en œuvre lutilisation décrans (parois de plomb, murs de bétons....) mais aussi…
Radiorésistance n. f. Résistance des cellules, tissus, organes ou organismes vivants à laction des rayonnements ionisants.
Radioscopie n. f. Méthode dexamen morphologique et dynamique, en temps réel, utilisant les rayons X, dans laquelle les absorbances sont révélées sur un écran fluorescent (par exemple tungstate de cadmium).
Radiosensibilité n. f. Sensibilité des tissus, en particulier de la peau, à leffet nocif des rayonnements ionisants, par leurs incidences sur les mécanismes sub-cellulaires, pouvant se traduire par des réactions inflammatoires plus ou moins prolifératives, dintensité et de pronostic très variés.
Radiostérilisation n. f. Stérilisation par les radiations ionisantes obtenues à partir dun radioisotope (cobalt ‑60 , par exemple) ou à laide dun accélérateur délectrons produisant un faisceau délectrons énergisés.
Radiothérapie n. f. Application thérapeutique des rayonnements ionisants, en particulier pour détruire sélectivement les tissus néoplasiques. Lapplication peut se faire :Co (cobalt) qui émet des rayonnements de haute énergie très pénétrants.
Radis n. m. Plante annuelle ou bisannuelle, Raphanus sativus L. dont il existe de nombreuses variétés. Appartient à la famille des Brassicaceae , anciennement Crucifères, ordre des Brassicales. La racine du radis est consommée, en alimentation, pour sa saveur agréable et légèrement piquante due à la présence dhétérosides…
Radis noir n. m. Herbacée indigène (Raphanus raphanistrum ssp sativus [L.] Domin, = R. sativus var. niger [Mill.] J. Kern., Brassicaceae ex-Crucifères). Racine volumineuse, à surface noire et sillonnée, renfermant des glucosinolates ; réputation non prouvée de « draineur hépatobiliaire ».
→ Ranitidine
Radiation
Anglais : radiation
Espagnol : radiación
Étymologie : Latin rădĭātio rayonnement, éclat lumineux.
n. f. Rayonnement, flux de particules.
Radiation de résonance
Anglais : resonance radiation
Espagnol : radiación de resonancia
Radiation émise, ayant la même longueur d'onde (fréquence) que celle ayant servi à exciter la molécule responsable de l'émission. On parle, par exemple, de radiation de résonance en fluorescence. Le même phénomène est mis en œuvre en spectrophotométrie d'absorption atomique où la longueur d'onde excitatrice est produite à l'aide d'une cathode creuse.
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