Sumac
Sulfaméthizole n. m. Sulfamide antibactérien à noyau 1,3,4,thiadiazole.
Sulfaméthoxazole n. m. Sulfamide antibactérien à noyau 1,3,4-thiadiazole.
Sulfaméthoxypyridazine n. f. Sulfamide antibactérien, à longue durée daction, rapidement absorbé par la muqueuse digestive.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0638).
Sulfamide n. m. Terme générique désignant une grande famille de composés à fonction sulfamide, pratiquement tous dérivés dun acide arylsulfonique Ar-SO où Het = un noyau hétérocyclique aromatique (exemple : acétazolamide), qui alcalinisent les urines. Sont surtout utilisés actuellement dans le traitement du glaucome ; 2-…
Sulfanilamide n. m. Premier sulfamide antibactérien dont les propriétés ont été découvertes en 1935 par J. et T. Tréfouël, D. Bovet et F. Nitti, dans le laboratoire dE. Fourneau à lInstitut Pasteur de Paris.
Sulfasalazine n. f. Azoïque coloré dérivé dun sulfamide à noyau pyridine (sulfapyridine) et de lacide para-aminosalicylique. Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0863).
Sulfate (SO42-) n. m. Nom courant de lion tétraoxosulfate (SO), au sein duquel le soufre présente létat doxydation +VI.
Sulfathiazol n. m. Sulfamide antibactérien, daction rapide, rarement utilisé par voie systémique en raison de sa toxicité.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0742).
Sulfatide n. m. Glycosphingolipide dont les restes galactosyle ont une fonction alcool estérifiée par lacide sulfurique.
Sulfirame n. f. Composé apparenté aux uréthanes, à propriétés acaricides.
Sulfisomidine n. f. Sulfamide antibactérien daction courte.
Sulfite (SO32-) n. m. Nom courant de lion trioxosulfate (SO), au sein duquel le soufre présente létat doxydation +IV.
Sulfobenzoïque (acide) n. m. Diacide aromatique à la fois carboxylique et sulfonique. Entre dans la constitution des esters méta-sulfobenzoïques de divers dérivés glucocorticoïdes (exemples : prednisolone, dexaméthasone) qui peuvent être ainsi solubilisés dans leau sou forme de sels de sodium.
Sulfogaïacol n. m. Mélange de sels de potassium de dérivés sulfonés du gaïacol.
Sulfone n. f. Fonction dans laquelle un atome de soufre porte deux atomes d’oxygène.
Sulfonique (acide) n. m. Composé de formule générale R-SOH à caractère acide très marqué, permettant la préparation de sels hydrosolubles, doù leur intérêt en pharmacie (exemple : sufogaïacol). Il en existe de plusieurs types (exemples : acide paratoluène sulfonique ou acide tosylique, acide iséthionique). Le docusate de…
Sulfonium (sel de) n. m. Composé faisant apparaître un atome de soufre chargé positivement.
Sulfonylurée n. f. Composé comportant un groupe sulfonyl, SO2, lié directement à un groupe urée (exemple le tolbutamide).
Sulforaphane n. m. Isothiocyanate de méthylsulfinylbutyle provenant de l’hydrolyse enzymatique par la myrosinase d’un glucosinolate, la glucoraphanine, présent dans diverses variétés de choux (Brassica oleracea [L.], Brassicaceae ex-Crucifères), en particulier le brocoli. Propriétés antibactériennes et effet protecteur vis-à-vis de substances cancérogènes ; données épidémiologiques en faveur d’une chimioprévention…
Sulforutoside Cf rutoside.
Sulfoxyde n. m. Composé faisant apparaître un atome de soufre monooxydé -SO- (exemple le diméthylsulfoxyde, DMSO).
Sulfure (S2-) n. m. Ion (S) au sein duquel le soufre présente létat doxydation –II.
Sulfurique (acide) n. m. Nom courant du tétraoxosulfate de dihydrogène (H).
Sulindac n. m. Dérivé de lacide indène-acétique, à fonction sulfoxyde, précurseur converti dans lorganisme en anti-inflammatoire non stéroïdien inhibiteur des cyclooxygénases COX 1 et 2.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0864).
Sulopénème n. m. Voir : Sulopénème étzadroxil
Sulopénème étzadroxil n. m. Le sulopénème étzadroxil, un précurseur pharmacologique du sulopénème, qui est un thiopénème.Le sulopénème étzadroxil, coformulé avec le probénécide, est administré par voie orale, sous forme de comprimés bicouches pelliculés à libération immédiate, à dose fixe (500 mg / 500 mg). Le probénécide, inhibiteur tubulaire…
Sulpiride n. m. Neuroleptique de la classe des orthobenzamides, antagoniste de la dopamine au niveau des récepteurs DInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2014, 1045).
Sulprostone n. f. Analogue synthétique de la prostaglandine E, moins rapidement métabolisé.
Sultamicilline n. f. Antibactérien de la famille des β-lactamines. La sultamicilline est un dérivé hémisynthétique obtenu à partir de produits de fermentation. Ce précurseur pharmacologique (prodrogue) associe, dans une même molécule, lampicilline (pénicilline du groupe des β-lactamines) et le sulbactam (inhibiteur de β-lactamase).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie…
Sumatriptan n. m. Triptan, agoniste sélectif des récepteurs de la 5-hydroxytryptamine-1Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2009, 1573 (succinate de).
Sumithrine n. f. Insecticide de la famille des pyréthrines, désinfectant antiparasitaire.
Sunitinib (malate de) n. m. Analogue de lindolinone, inhibiteur de tyrosine kinases, notamment celles portées par le récepteur (type 2) du facteur de croissance endothéliale vasculaire (VEGFR2), par le récepteur (type β) du facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGFRβ) et le récepteur c-Kit (Cf pazopanib). Le sunitib inhibe également…
Superacide adj. Qualifie un milieu beaucoup plus acide que les solutions aqueuses dacides forts, milieu dont la valeur de pH (virtuelle), en solution aqueuse, se situerait dans le domaine 0 - 15.
Superantigène n. m. Molécule capable de se lier à des molécules de classe II du CMH et à des séquences peptidiques caractéristiques de certaines familles des chaînes Vβ des récepteurs des lymphocytes T (TCR). Les superantigènes activent de façon polyclonale lensemble des lymphocytes T exprimant ce Vβ, indépendamment…
Supercritique adj. Qualifie létat thermodynamique dune substance se situant au-delà de son point critique sur son diagramme pression/température cest-à-dire sous pressions et températures suffisamment élevées. Dans ces conditions, la substance ne se trouve plus que sous une seule phase, la phase supercritique. Cest alors un fluide dont…
Superenroulement n. m. Conformation particulière.
Superoxyde n. m. Forme réduite de l’oxygène résultant de la fixation d’un seul électron, sur une molécule doxygène, sous forme de biradical O, est beaucoup plus instable et réactif que l’oxygène lui-même. Il est produit dans toute cellule utilisant de loxygène, en particulier par les mitochondries
Suplatast (tosylate de) n. m. Antiallergique, dérivé original de type diméthylsulfonium qui inhibe spécifiquement la synthèse des IgE, sans affecter celle des IgM et IgG. Le mécanisme daction relèverait dune inhibition de la production des interleukine-4 et interleukine-6, par les cellules T au niveau génétique. Lamélioration des symptômes cliniques est…
Support n. m. Terme utilisé en chromatographie désignant tout solide, dorigine naturelle ou synthétique, sur lequel est déposée la phase stationnaire. En principe, ne joue aucun rôle sur le processus de séparation.
Suppositoire n. m. Selon la Pharmacopée européenne, préparation solide unidose obtenue par compression ou moulage, de forme, de volume et de consistance adaptés à ladministration rectale pour une action locale ou générale. Contient une ou plusieurs substances actives dispersées ou dissoutes dans un excipient approprié (masse à suppositoires).
Suppresseur adj. et n. m. Qui fait disparaître quelque chose.
Supra-biodisponibilité n. f. État dun médicament qui, pour une même dose de la même substance active sous une même forme et par la même voie dadministration, a une biodisponibilité plus élevée que la forme de référence et qui retrouve la même biodisponibilité que cette dernière après diminution de…
Supramoléculaire Cf chimie supramoléculaire.
Surdité n. f. État caractérisé par une perte partielle ou complète de la capacité de percevoir des sons. Peut être congénitale, souvent consécutive à une atteinte infectieuse (exemples : toxoplasmose, rubéole), acquise par lésion traumatique de loreille moyenne ou interne (exemples : exposition brutale à des surpressions ou…
Surdosage n. m. 1- Quantité excessive de quelque chose ; 2- introduction ou administration dune dose en excès
Surdose n. f. Quantité d’un produit quelconque supérieure à la dose limite supportable par l’organisme, pouvant aller jusquà entraîner la mort.
Sureau n. m. Nom désignant des arbustes et des plantes herbacées du genre Sambucus Adoxaceae, précédemment Caprifoliaceae, présents dans les régions tempérées d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Une espèce intéresse la pharmacie, S. nigra L., le sureau noir.
Surfactant n. m. Transposition de langlais « surface active agent ».
Surfactif Cf tensioactif.
Surfusion n. f. État déquilibre métastable dune substance demeurant liquide à une température inférieure à celle de sa fusion.
Surinfection n. f. Nouvelle infection survenant au cours dune infection déjà existante, mais différant de celle-ci (exemple surinfection microbienne au cours daffections virales : grippe, rougeole, SIDA...).
Surremplissage n. m. Introduction dans un récipient dune quantité anormalement élevée.
Sursaturation n. f. État dune solution, à une température donnée, dans laquelle la concentration de lespèce dissoute est supérieure à sa « solubilité », espèce qui, dans ces conditions, devrait normalement précipiter.
Sursaturé adj. Qui présente une sursaturation.
Surveillance n. f. Action de surveiller, contrôle.
Suspension n. f. Système dispersé formé dune phase interne solide et dune phase externe liquide.
Suspensoir n. m. Orthèse souple, en tissu, composée d‘une poche pouvant sadjoindre dune coquille destinée à soutenir le scrotum lorsquil est volumineux ou oedémateux.
→ Syndet
Sumac
Anglais : sumac ou sumach
Espagnol : zumaque
Étymologie : Arabe سماق summāq, passé à l’espagnol zumaque sumac.
n. m. Nom vernaculaire désignant de nombreux arbres, arbustes ou lianes de la famille des Anacardiaceae, appartenant principalement aux genres Rhus et Toxicodendron (ces derniers ayant été précédemment placés parmi les Rhus, d’où de nombreuses synonymies).
- Sumacs appartenant au genre Toxicodendron
Parmi eux, plusieurs espèces nord-américaines, telles que le sumac vénéneux (sumac grimpant ou « lierre » empoisonné), T. radicans (L.) Kuntze ou Rhus radicans L. (anglais poison ivy, espagnol hiedra venenosa) ; le sumac pubescent, T. pubescens Mill. ou R. pubescens Farw (anglais Atlantic poison oak, espagnol roble venenoso atlántico) ; le sumac de l’Ouest, T. diversilobum (Torr. & A. Gray) Greene ou R. diversiloba Torr. & A. Gray (anglais Pacific poison oak ou western poison oak, espagnol roble venenoso pacífico) ; le sumac à vernis, T. vernix (L.) Kuntze ou R. vernix L. (anglais poison sumac, espagnol zumaque venenoso) ; également une espèce asiatique (Chine, Corée, Japon…), le vernis du Japon ou laquier, T. vernicifluum (Stokes) F.A. Barkley ou R. verniciflua Stokes (anglais Chinese lacquer tree, espagnol árbol de la laca) utilisé pour l’obtention de la laque servant à produire des objets d’art laqués. Toutes ces espèces renferment des urushiols, substances o-diphénoliques portant une longue chaîne alkyle en C15 ou C17, saturée ou plus ou moins insaturée (une à trois doubles liaisons) ; ils provoquent, par contact avec la peau, des dermatites allergiques pouvant être sévères (véritable problème de santé publique aux États-Unis), la gravité dépendant de la longueur et du degré d’insaturation de la chaîne portée par les urushiols présents dans le sumac en question.
Les noms vernaculaires portés par certains de ces sumacs, en français (chêne, lierre), en anglais (oak, ivy), en espagnol (roble, hiedra) sont évidemment tout à fait impropres et responsables de confusions, puisqu’il ne s’agit ni de chênes, ni de lierres. - Sumacs demeurés au sein du genre Rhus
Parmi eux, une espèce des régions méditerranéennes, le sumac des corroyeurs, Rhus coriaria L. (anglais tanner’s sumach, espagnol zumaque de tenería) dont les fruits sont utilisés comme épice au Moyen-Orient et les feuilles, riches en tanins, ont servi au tannage des peaux, d’où le nom vernaculaire de ce sumac ; également une espèce nord-américaine introduite en Europe, le sumac de Virginie (sumac vinaigrier ou sumac amaranthe), R. typhina L. (anglais staghorn sumac, espagnol zumaque de Virginia) cultivé comme arbre ornemental. Ces espèces sont dépourvues d’urushiols ; cependant le contact de la peau avec le latex contenu dans le sumac de Virginie peut provoquer des irritations cutanées chez certaines personnes.
Des sumacs d’Amérique du Sud, n’appartenant à aucun des deux genres cités précédemment, par exemple Schinopsis quebracho-colorado (Schltdl.) F.A. Barkley & T. Mey., sont particulièrement riches en tanins dont ils constituent des sources extractives industrielles.
Le redoul, Coriaria myrtifolia L., Coriariaceae, est parfois désigné par le nom vernaculaire, totalement impropre, de « sumac de Montpellier » ; les fruits charnus de cet arbrisseau du pourtour méditerranéen renferment une lactone sesquiterpénique, la coriamyrtine, présentant une forte toxicité neurologique (crises convulsives, coma) ; leur ingestion, notamment par l’enfant, est responsable d’intoxications graves, potentiellement mortelles.