Étéplirsen
Essence n. f. Produit odorant d’origine végétale, par exemple essence de menthe.
Essentiel adj. Relatif à l’essence, nécessaire.
Estazolam n. m. Composé à noyaux benzodiazépine et triazine.
Ester n. m. R-(C=O)-OR’, molécule ou fonction résultant de l’action d’un acide carboxylique sur un alcool.
Estérase n. f. Enzyme hydrolysant une fonction ester, pouvant présenter une spécificité assez stricte (exemple : lacétylcholinestérase) ou plus large (exemple : la pseudocholinestérase).
Estérification n. f. Réaction réversible acido-catalysée entre un acide carboxylique et un alcool, conduisant à un ester avec formation deau.
Estétrol n. m. Hormone stéroïde naturelle du groupe des œstrogènes détectée uniquement durant la grossesse ; elle est, en effet, exclusivement synthétisée dans le foie fœtal à partir de l’estradiol et de lœstriol ; elle apparaît dans le sang maternel vers la neuvième semaine de grossesse et augmente ensuite…
Estimateur n. m. Personne ou technique permettant d’évaluer une grandeur. Par exemple, il existe un estimateur (ou une technique d’estimation) du seuil de détection d’une procédure d’analyse, autre que le calcul par analyse de variance.
Estimation n. f. Prédiction de la variable dépendante pour une valeur sélectionnée de la variable indépendante. Se réalise à l’aide de relations mathématiques faisant intervenir des paramètres statistiques.
Estolate n. m. Sel (lauryl-sulfate) dun ester propionique. Se dit surtout à propos de lérythromycine, estérifiée par un reste propionique sur une des fonctions alcool de la partie aminosique.
Estomac n. m. Partie du tube digestif en forme de poche communiquant en amont avec l’œsophage par le cardia et en aval avec le duodénum par le pylore. Il est destiné à recevoir et à digérer les aliments mastiqués dans la bouche et déglutis dans l’œsophage, pour donner,…
Estradiol Cf œstradiol.
Estramustine (phosphate disodique de) n. f. Antinéoplasique de la classe des agents bis-alkylants, molécule constituée d’estradiol (hormone œstrogène) et d’une moutarde à l’azote (partie alkylante).
Estrane n. f. Hydrocarbure tétracyclique méthylé à six carbones asymétriques constituant le squelette carboné de nombreux stéroïdes. Deux isomères existent en fonction de la stéréochimie de la jonction des cycles A et B. Cette jonction est en trans pour le 5α-œstrane et en cis pour le 5β-œstrane. Dans…
Estriol Cf œstriol.
Estrogène Cf œstrogène.
Estrone Cf œstrone.
Eszopiclone n. f. Hypnotique, (S)-énantiomère de la zopiclone (mélange racémique), hypnotique non-benzodiazépinique de la classe des cyclopyrrolones, apparenté au zolpidem et au zaléplon. Ses effets pharmacologiques sont explicables par une action agoniste sélective du récepteur macromoléculaire GABA.
Établissement n. m. Lieu où une activité, une personne est installée.
Étacrynique (acide) n. m. Dérivé de l’acide phénoxy-acétique, diurétique à haute efficacité en inhibant un cotransporteur ionique au niveau de la branche ascendante de l’anse du néphron, nommée antérieurement anse de Henlé.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 0457).
Étain n. m. Métal d’un blanc d’argent. N’est plus employé en pharmacie que sous forme de chlorure stanneux dihydraté. Utilisé comme oligoélément et en préparations radiopharmaceutiques, ainsi que comme agent salifiant sous forme de fluorure stanneux, contre les caries.
Étalon n. m. 1- Grandeur type servant à établir une unité ; 2- substance de référence pouvant servir à réaliser un étalonnage.
Étalonnage n. m. Ensemble des opérations qui établissent, sous certaines conditions précisées, la relation entre les valeurs indiquées par un appareil ou un système de mesure ou encore les valeurs données par une mesure matérielle et les valeurs correspondantes d’un étalon.
Étamine n. f. Organe mâle d’une fleur, constitué d’un filet et d’une anthère; elle comporte normalement un filet prolongé par un connectif sur lequel s’attachent quatre sacs polliniques (microsporanges) qui forment et dispersent le pollen; l’ensemble connectif et sacs polliniques constitue l’anthère. Leur nombre est très variable, elles…
Étamsylate n. m. Sel de l’acide hydroquinone-sulfonique avec la diéthylamine à action voisine de celle des facteurs vitaminiques P.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2008, 1204).
Étanercept n. m. Protéine de fusion (934 acides aminés, environ 150 000 daltons) associant la fraction p75 du récepteur soluble du TNFα avec un fragment Fc de l’IgG1 humaine. C’est un inhibiteur du facteur nécrosant des tumeurs alpha (TNFα), cytokine dominante dans le processus inflammatoire de la polyarthrite…
Étape n. f. Lieu prévu pour un arrêt.
État n. m. Manière d’être.
Ételcalcétide n. m. D-aminoheptapeptide linéaire dans lequel un résidu L-cystéine est lié, par un pont disulfure, à un résidu N-acétyl-D-cystéine. Calcimimétique, il agit en se liant, à la façon d’un activateur allostérique, au récepteur sensible au calcium (CaSR, calcium-sensing receptor) de la glande parathyroïde, entraînant une diminution de la…
Étendue n. f. En statistiques, différence entre la valeur la plus élevée d’une distribution de valeurs et la valeur la plus faible. L’étendue est un indice de dispersion des valeurs d’une distribution représentant leur étalement, mais qui ne considère que les valeurs extrêmes.
Étésévimab
Éthacridine (lactate de) n. f. Diamine à noyau acridine, antiseptique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1591).
Éthambutol (chlorhydrate d') n. m. Dérivé de l’éthylènediamine.Inscrit (seul et en association avec lisoniazide et lisoniazide + pyrazinamide + rifampicine) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2008, 0553).
Éthanal n. m. CH -CH=O, aldéhyde correspondant à l’éthane
Éthane n. m. CH, hydrocarbure saturé comportant deux carbones.
Éthanoïque (acide) Cf acétique (acide).
Éthanol n. m. CHInscrit (alcool dénaturé) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Éthanolamine n. f. H-OH, dérivé de l’éthane comportant simultanément une fonction alcool et une fonction amine.
Éthenzamide n. m. Dérivé salicylé à propriétés analgésiques et anti-inflammatoires.
Éther n. m. En physique, était considéré comme la substance subtile occupant lespace. En chimie, famille de composés organiques.
Éther couronne n. m. Composé macrocyclique renfermant des atomes d’oxygène O (chaîne polyéthylène glycol cyclisée) qui présente la propriété de pouvoir complexer des cations alcalins à l’intérieur de la cavité formé par le cycle. Le cation fixé dépend de la taille de lintérieur de la cavité, formant une sorte de…
Éther-oxyde n. m. Composé de formule générale R-O-R’, où R et R sont des groupes alkyles. Pendant longtemps, structure de base d’une classe importante d’anesthésiques généraux qui n’est plus guère représentée que par l’isoflurane.
Éthinylestradiol n. m. Œstrogène actif per os.Inscrit (en association avec le lévonorgestrel ou la noréthistérone) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2012, 0140
Éthionamide n. m. Antituberculeux, antibiotique de seconde intention.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2015, 0141).
Éthique adj. et n. f. Science de la morale, art de déterminer et diriger une conduite.Cf bioéthique.
Ethnobotanique n. f. Étude des rapports entre les peuples et les végétaux, l’ethnobotanique réalise le pont entre les sciences végétales et les sciences humaines. Les très nombreuses relations qui ont toujours existé entre l’Homme et la plante sont riches d’enseignement sur les plans historique, archéologique, agronomique, industriel, sanitaire,…
Ethnopharmacognosie n. f. Domaine de recherche multidisciplinaire qui collecte et étudie les informations issues d’enquêtes et d’observations sur le terrain, afin de comparer et de vérifier expérimentalement le bien-fondé des usages thérapeutiques traditionnels (médecines traditionnelles) en vigueur chez des populations variées. L’ethnopharmacognosie, parfois confondue avec l’ethnopharmacologie, peut être…
Ethnopharmacologie n. f. Selon une définition récente (1980), étude des rapports entre les peuples et les médicaments permettant l’établissement de liens entre les sciences humaines et les sciences pharmacologiques. C’est aussi l’étude scientifique des rapports entre les matières premières naturelles (végétales, fongiques, animales ou minérales) et tous les…
Éthoforme Cf benzocaine.
Éthosome n. m. Liposome fait de phospholipides, d’eau et d’une forte proportion d’alcools (éthylique, isopropylique). Franchirait la barrière cutanée plus facilement qu’un liposome conventionnel.
Éthoxy n. m. CH-O-, reste correspondant à la perte de l’hydrogène alcoolique de l’éthanol.
Éthylcystéine (chlorhydrate de) n. f. Molécule à activité mucolytique.
Éthyle n. m. Reste carboné correspondant à la perte d’un hydrogène par l’éthane, CH-. Le biscoumacétate d’éthyle est un dérivé coumarinique, anticoagulant par son action antivitamine K, utilisable par voie orale. Le monoiodostéarate d’éthyle est utilisé comme produit de contraste radiologique iodé.
Éthyle biscoumacétate n. m. Dérivé coumarinique, anticoagulant par action antivitamine K, utilisable par voie orale.
Éthyle monoiodostéarate n. m. DCF, Produit de contraste radiologique iodé.
Éthylène n. m. H, hydrocarbure à deux atomes de carbone comportant une double liaison, modèle des alcènes.
Éthylène-diamine n. f. H, molécule constituée de deux atomes de carbone portant chacun une fonction amine.
Acide éthylènediaminetétracétique n. m. Agent chélateur très puissant de très nombreux ions métalliques, pratiquement tous les ions bivalents, trivalents et tétravalents. Le sel disodique, Na nécessitent un pH alcalin au moins supérieur à 9 pour que la réaction soit suffisamment complète. Suivant le pH, les complexons II et III…
Éthylène-glycol n. m. Nom impropre donné à léthane-1,2-diol, HO-CH-OH, en raison de sa préparation à partir de léthylène. Produit toxique pour le rein (cristallurie d’acide oxalique et insuffisance rénale, voire anurie) et le système nerveux central (effet stimulant, puis dépresseur).
Éthylène-imine Cf aziridine.
→ Étui
Étéplirsen
n. m. (DCI). Oligomère morpholinophosphorodiamidate (30-mère) de type ARN, où les liaisons entre les bases puriques et pyrimidiques ne sont pas des phosphodiesters, comme dans les ARN, mais des liaisons « morpholino » (MPO, morpholino phosphorodiamidate oligo) : la morpholine remplace le ribose et les liaisons phosphates (avec des charges négatives) sont remplacées par des groupements phosphorodiamidates non chargés.
Les dérivés « morpholino » antisens sont capables de s’hybrider spécifiquement à certaines régions des ARN prémessagers et peuvent être utilisés pour masquer un exon qui borde une délétion et dont la présence décale la séquence de lecture. Lors de l’excision-épissage, cet exon ainsi masqué par le « morpholino » antisens ne sera pas transcrit. Ce saut d’exon est appliqué à l’exon 51, dans une région du gène codant la dystrophine impliqué chez 13 % des patients souffrant de la maladie de Duchenne.
Indiqué, en perfusion intraveineuse une fois par semaine, dans le traitement de la dystrophie musculaire de Duchenne, afin de ralentir l'évolution de la maladie.
.