Cytochrome

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Cycloplégie n. f. Paralysie du muscle ciliaire, entraînant celle de l’accommodation. Elle peut être induite par des parasympatholytique.

Cyclosérine n. f. Dérivé cyclisé de la sérine, à noyau isoxazole.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.

Cyclospora Genre de protozoaire, Apicomplexa, de la famille des Eimeriidae comportant 17 espèces. Seul Cyclospora cayetanensis est retrouvé chez l’Homme et est à l’origine d’une cyclosporose. Cycle parasitaire mal connu chez l’Homme. Endémique en Amérique centrale et du Sud et en Asie du Sud et du…

Cyclosporine

Cyclosporine A

Cyclotron

Cyclovalone n. f. Dérivé de la vanilline.

Cyclozoonose n. f. Maladie infectieuse animale dont la première étape du cycle évolutif se déroule chez l’animal et doit être transmise à l’Homme pour compléter son cycle de vie. (exemple coccidioses à Sarcocystis sp).

Cymbopogon

Cyme n. f. Inflorescence définie dans laquelle les membres latéraux dépassent le sommet du membre d’ordre précédent. Exemples : cyme multipare (rosier), bipare (œillet), scorpioïde (myosotis).

Cynarine n. f. Diester de l’acide caféique avec l’acide quinique (acide 1,3-dicaféylquinique), présent en particulier dans la feuille de l’artichaut (Cynara scolymus L., Asteraceae ex-Composées) où il est accompagné de plusieurs isomères. Propriétés modestement cholérétiques, hypocholestérolémiantes et hépatoprotectrices vis-à-vis de toxiques (tétrachlorure de carbone).

Cynorrhodon

Cyprès n. m. Arbre méditerranéen à feuillage persistant, Cupressus sempervirens L., Cupressaceae, dont les cônes femelles, également appelés noix ou galbules de cyprès, renferment des dimères et oligomères proanthocyanidoliques leur conférant des propriétés veinotoniques et vasculo-protectrices.

Cyproheptadine (chlorhydrate de) n. f. Dérivé de la triptyline et de la pipéridine à propriétés antihistaminiques H1 dominantes, mais aussi anticholinergique (à l’origine d’effets indésirables), adrénolytique (risque d’hypotension orthostatique) et antisérotonine (effets urétrotoniques).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 0817).

Cyprotérone (acétate de) n. f. Dérivé progestatif antiandrogène qui s’oppose à l’action périphérique des androgènes par inhibition compétitive de leur liaison au récepteur cytosolique de la testostérone et par inhibition de la sécrétion de la gonadolibérine (GnRH), donc secondairement celles des gonadostimulines puis de la testostérone.Inscrite à la Pharmacopée…

Cystatine C n. f. Cystéine protéase de masse moléculaire 13 kDa, appartenant à la grande famille des protéases inhibitrices des protéases à cystéine, elle inhibe en particulier les cathepsines et les caspases. Produite par la plupart les cellules nucléées, elle est librement filtrée par la glomérule, réabsorbée par les…

Cystéamine n. f. , radioprotecteur et antidote de plusieurs substances médicamenteuses, utilisée sous forme de chlhorhydrate et bitartrate, la cystéamine réduit l’accumulation de cystine dans les leucocytes, myocytes et hépatocytes des patients atteints de cystinose néphropathique. La cystéamine réagit avec la cystine pour former de la cystéine…

Cystéine (Cys, C) n. f. Acide aminé à fonction thiol isolé de calculs urinaires, . Joue un rôle important dans l’acquisition des structures tridimensionnelle et quaternaire des protéines par la formation de ponts disulfure et intervient dans la formation de thioesters.

Cysticercose n. f. Parasitose due à l’infestation par des cysticerques, formes larvaires de Tænia. Seules les larves de T. solium (ténia armé) peuvent parasiter l’Homme, celles de T. saginata parasitent seulement les Bovidés.

Cysticerque n. m. Larve de taenias au cours du stade d’évolution (vésicule formée par la larve du Tænia saginata ou du T. solium) ne contenant qu’un seul scolex chez l’hôte intermédiaire (respectivement le bœuf et le porc).

Cystine n. f. Acide aminé soufré constitué de deux molécules de cystéine unies par un pont disulfure, . Impliquée souvent dans le développement de lithiase urinaire.

Cystinose n. f. Maladie métabolique d’étiologie génétique, transmise sur le mode autosomique récessif affectant le métabolisme de la cystine. Le plus fréquemment il y a délétion du gène CTNS qui altère la biosynthèse de la cystinosine, protéine nécessaire au trafic lysosomial de la cystine. Cette thésaurismose par accumulation…

Cystinurie n. f. Élimination urinaire de cystine pouvant être à l’origine de calculs urinaires.

Cystite n. f. Famille de pathologies urologiques marquées par des étiologies diverses induisant une inflammation aiguë ou chronique des tissus de la vessie et de l’urètre.

Cystocèle n. f. Descente de la vessie faisant saillie dans le vagin. Elle fait généralement suite à des grossesses et accouchements multiples ou difficiles, entraînant des déchirures  de la paroi fibreuse entre la vessie et le vagin. Elle peut aussi être engendrée par l’altération, avec l’âge, des tissus de soutien ou …

Cystolithe n. m. Concrétion de sel de calcium (carbonate, oxalate) déposée à la base de certaines cellules de la périphérie des feuilles. Exemple : poils cystolithiques du chanvre.

Cytarabine n. f. Antinéoplasique de la classe des antimétabolites. Analogue pyrimidinique, cest un précurseur pharmacologique (prodrogue) qui est en partie inactivé par la cytidine-déaminase notamment dans l’intestin (ce qui rend impossible une administration per os). Dans le milieu intracellulaire, la cytarabine est métabolisée par des kinases en cytarabine-5’-triphosphate,…

Cytidine n. f. Riboside de la cytosine.

Cytidine-diphosphocholine

Cytise n. m. Petit arbre spontané ou ornemental (Cytisus laburnum L., Fabaceae ex Légumineuses) à feuilles trifoliolées, fleurs jaune clair en grappes pendantes, gousses allongées velues. Toutes les parties de la plante sont très toxiques en raison de la présence de cytisine, alcaloïde quinolizidinique (confusion possible des enfants…


Cytodiérèse n. f. Division du cytoplasme d’une cellule animale ou végétale en deux, indépendamment de la division du noyau.

Cytofluorométrie n. f. Méthode miniaturisée de dosage de constituants des cellules par la mesure de la fluorescence émise par divers organites et constituants de la cellule.

Cytokératine n. f. Famille d’environ 20 protéines, de masse moléculaire comprise entre 40 et 65 kDa, caractéristiques des épithéliums kératinisants ou non. Organisées en paires, elles s’expriment en fonction de la position des cellules dans l’épithélium, du type d’épithélium et des organes.

Cytokine n. f. Terme général désignant un vaste groupe de substances, de nature protéique ou glycoprotéique (masse moléculaire 8 à 50 kDa), impliquées dans la signalisation cellulaire au cours des réactions immunitaires et, de façon plus générale, dans la communication entre cellules. Elles sont sécrétées par de…

Cytolyse n. f. Destruction de la cellule.

Cytomégalovirus

Cytométrie n. f. Analyse et mesure des cellules.

Cytopénie n. f. Diminution du nombre des cellules. Peut être globale, atteignant toutes les lignées sanguines (pancytopénie) ou partielle (mono- ou bi-cytopénie).

Cytoplasme n. f. Contenu des cellules, à l’exclusion du noyau et de la membrane plasmique, comprenant le cytosol, les organites et les inclusions, structures temporaires contenant des sécrétions de la cellule et des produits stockés.

Cytoprotecteur adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance ou un processus protégeant les cellules des atteintes toxiques (atteintes radicalaires, ischémiques ou hypoxiques, dommages génotoxiques). S’applique aussi aux substances protégeant sélectivement les tissus sains, mais pas les tumeurs, contre la cytotoxicité des radiations ionisantes, des agents de chimiothérapie (agents…

Cytose n. f. Transfert de matériel entre une cellule et le milieu extracellulaire et inversement, par fusion ou bourgeonnement de membranes.

Cytosine (C) n. f. Base pyrimidique oxygénée sur le carbone 2 et aminée sur le carbone 4.

Cytosol n. f. Partie semiliquide du cytoplasme dans laquelle les organites et les inclusions sont en suspension.

Cytosquelette n. f. Réseau interactif composé de 3 structures filamenteuses, les microtubules, les microfilaments et les filaments intermédiaires. Ces éléments : forment une charpente interne responsable du positionnement des différents organites à l’intérieur de la cellule ; produisent la force nécessaire au déplacement des cellules ;…

Cytostatique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance ou un processus qui stoppe ou ralentit la prolifération des cellules.

Cytotoxicité n. f. Se dit d’altérations métaboliques et/ou morphologiques de la cellule, dues à un toxique, pouvant la conduire à la mort cellulaire par apoptose ou par nécrose.

Cytotoxique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance ou un processus qui a un pouvoir toxique à l’égard des cellules (génotoxique, oncogène, mutagène, tératogène). Par extension désigne ou qualifie, en chimiothérapie antitumorale ou antinéoplasique, un médicament qui détruit les cellules par inhibition de leur division ou de leur…

Dabigatran n. m. Anticoagulant, inhibiteur direct, puissant, compétitif et réversible de la thrombine, sérine protéase qui assure la conversion du fibrinogène en fibrine et la formation du thrombus. Il est administré sous forme de précurseur pharmacologique (prodrogue), létexilate de dabigatran, qui est hydrolysé par une estérase en…

Dabrafénib n. m. Inhibiteur de la protéine kinase B‑Raf mutée dans 35 % à 50 % des mélanomes. La protéine B‑Raf sauvage régule les protéines MAP/ERK kinases (MAP, microtubule‑associated protein kinase, ERK, extracellular signal‑regulated kinase) et, de ce fait, elle joue un rôle important dans les processus de…

Dacarbazine n. f. Antinéoplasique de la famille des triazènes, agent méthylant (Cf alkylant). La molécule doit d’abord être hydroxylée par les cytochromes P450 (1A1, 1A2, 2E1) en 5-(3-hydroxyméthyl-3–méthyl-1-triazényl)imidazole-4-carboxamide (HMMTIC) qui se décompose, avec la perte d’une molécule de formaldéhyde (HCHO), en 5-(3-méthyl-1-triazényl)imidazole-4-carboxamide (MTIC). La MTIC, instable, génère le…

Dacistéine n. m. Mucolytique.

Daclatasvir n. m. Antiviral inhibiteur de la phosphoprotéine non structurale 5A (NS5A) du virus de l’hépatite C. Le daclatasvir inhibe la réplication de l’ARN viral et l’assemblage et libération des virions.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.

Daclizumab n. m. Agent immunosuppresseur sélectif. Anticorps anti-Tac humanisé de type IgG1 produit par la technologie de l’ADN recombinant. Il agit comme un antagoniste du récepteur de l’interleukine-2 (IL-2). Il se fixe de manière hautement spécifique à la sous-unité alpha (ou Tac) du complexe récepteur à haute affinité…

Dacomitinib n. m. Petite molécule de synthèse, inhibiteur des récepteurs de facteurs de croissance épidermique EGFR (epidermal growth factor receptor) appelés aussi HER (human epidermal growth factor receptor) qui sont au nombre de 4 (HER1, HER2, HER3, HER4). Ces récepteurs sont impliqués dans les mécanismes de signalisation…

Dacryadénite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de la glande lacrymale, d’étiologie bactérienne, traumatique ou virale.

Dacryocystite n. f. Inflammation aiguë ou chronique du sac lacrymal d’étiologie bactérienne ou virale.

Dacryocyte n. m. Hématie anormale, en forme de larme, avec une extrémité arrondie et l’autre allongée, plus ou moins effilée. Cette anomalie est observée fréquemment en cas de fibrose médullaire et est donc présente tout particulièrement dans les cas de myélofibrose idiopathique.

Dactinomycine Cf Actinomycine.

Dalantercept n. m. Protéine de fusion soluble composée, dune part, du domaine extracellulaire de la protéine ALK1 (activin receptor‑like kinase‑1) et, dautre part, du fragment Fc humain, lui conférant un potentiel antiangiogénique et antinéoplasique. Le dalantercept piège ainsi plusieurs ligands variés de ALK1, empêchant lactivation des récepteurs de…

Dalbavancine n. f. Antibiotique antibactérien de la classe des lipoglycopeptides obtenu par hémisynthèse à partir de l’antibiotique naturel A 40926, produit par fermentation dune souche de l’actinobactérie Nonomuraea gerenzanensis (ex Actinomadura sp., souche ATCC 39727). Spectre antibactérien semblable à celui des autres glycopeptides ; activité bactéricide s’exerçant uniquement…



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Cytochrome

Dernière modification de cette page le 15 janvier 2016


Anglais : cytochrome
Espagnol : citocromo
Étymologie : Grec κύτος kútos cavité, par extension enveloppe et χρῶμα khrỗma couleur.

n. m. Famille de coenzymes constituées d’un groupement porphyrinique complexant un atome de fer ou de cuivre et liées de façon covalente à leur apoprotéine. Leur fonction est due à leur changement de valence (par exemple Fe2+ ↔ Fe3+ + e-).


Cytochrome a et a3


Coenzymes du complexe 4 de la chaîne respiratoire qui cèdent des électrons du Cu2+ à l’O2 pour donner H2O.


Cytochrome b


Intervient dans le complexe 3 de la chaîne respiratoire comme transporteur d’électrons entre le CoQ10 et le cytochrome c.


Cytochrome b5


Coenzyme d’hydroxylases du réticulum endoplasmique, des désaturases des acides gras et de la méthémoglobine-réductase. Fait appel indifféremment à l’un ou l’autre des coenzymes nicotiniques comme donneur d’électrons en présence d’oxygène moléculaire.


Cytochrome c


Associé à la membrane interne, soluble, se déplace entre les complexes 3 et 4 et participe à la cascade apoptotique mitochondriale avec passage dans le cytosol.


Cytochrome c oxydase

Anglais : cytochrome c oxidase
Espagnol : citocromo c oxidasa

Complexe 4 de la chaîne respiratoire qui catalyse le transfert d’électrons de la forme réduite du cytochrome c à l’oxygène moléculaire, l’accepteur final. Sensible à l’azoture et au cyanure qui réagissent avec la forme ferrique de l’hème et au monoxyde de carbone qui inhibe la forme terreuse.


Cytochrome P450


Complexe enzymatique dont l’appellation est due au maximum d’absorption spectrale que présente sa combinaison avec le monoxyde de carbone en milieu réducteur. Présents dans les membranes du réticulum endoplasmique et des mitochondries où ils participent aux réactions d’hydroxylation en présence de NADPH, H+ et d’oxygène moléculaire, les cytochromes P450 interviennent dans le métabolisme de xénobiotiques et de composés biologiques naturels.

Dans le parenchyme hépatique principalement, l’activité enzymatique des cytochromes métabolisant les xénobiotiques est accrue ou diminuée par de très nombreuses substances chimiques, augmentant ou diminuant l’efficacité des médicaments administrés conjointement ou conduisant à leur toxicité. Ces mêmes cytochromes sont soumis à un polymorphisme génétique, conduisant à une plus ou moins grande efficacité du médicament chez les sujets porteurs de mutations ou de délétions.