Osmolalité

De Le dictionnaire
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Orthodontie n. f. Spécialité de la chirurgie dentaire qui corrige la position des dents et des mâchoires, dans un but fonctionnel et esthétique.

Orthodontiste n. m. Praticien pratiquant l’orthodontie, par exemple un chirurgien dentiste, spécialiste titulaire d’un des quatre titres suivants : Diplôme d’Études spécialisées en orthopédie dento-faciale (DES ODT), Certificat d’Études cliniques spéciales Mention Orthopédie dento-faciale (CECS MO), Titre européen de formation de praticien de l’art dentaire spécialiste en orthopédie…

Orthoester n. m. Composé résultant du remplacement formel des atomes dhydrogène des groupes hydroxyle dun orthoacide par des groupes alkyles. Exemple : orthoformiate de triméthyle HC(OCH.

Orthoforme n. m. Nom devenu un terme générique donné aux esters para-aminobenzoïques dalcools simples utilisés comme anesthésiques locaux de surface (exemple : butoforme).

Orthohepadnavirus n. m. Genre de virus de la famille des Hepadnaviridae, à ADN circulaire partiellement bicaténaire associé à la polymérase virale et entouré dune capside et dune enveloppe. Comprend une espèce pathogène pour lHomme, le virus de lhépatite B (HBV), et les virus des hépatites de la marmotte,…

Orthomyxoviridae Famille de virus à ARN monocaténaire segmenté de polarité négative, à nucléocapside hélicoïdale enveloppée. Comprend les trois genres Influenzavirus A, Influenzavirus B et Influenzavirus C responsables de la grippe humaine et animale.

Orthopédie n. f. Spécialité chirurgicale pratiquée par un chirurgien orthopédiste. Elle concerne le traitement de toutes les affections de lappareil locomoteur (os, articulations, muscles, tendons et nerfs) et le traitement chirurgical des affections des membres supérieurs (épaule, coude, main), des membres inférieurs (hanche, genou, pied) et du rachis.

Orthophonie n. f. Stricto sensu, articulation normale du langage écrit ou parlé ; lato sensu, méthode visant à corriger les troubles dudit langage. Corrige notamment le bégaiement, la dyslexie.

Orthophoniste n. m. Auxiliaire médical pratiquant lorthophonie, hors présence du médecin, mais sur prescription médicale, titulaire du Certificat de Capacité dOrthophoniste (durée des études 5 ans).

Orthophosphorique (acide)

Orthophtalique (acide) n. m. Diacide carboxylique de formule moléculaire C, dont les deux fonctions acide sont portées par un groupe phényle et sont en position ortho.

Orthopoxvirus n. m. Genre de virus de la famille des Poxviridae. Gros virus à ADN bicaténaire, à structure complexe ovoïde, comprenant les virus de la variole, de la vaccine, du cowpox des bovidés et des animaux sauvages, du monkeypox du singe et de lectromélie.

Orthopramide n. m.

Orthoptie n. f. Partie de lophtalmologie étudiant et corrigeant, par rééducation, les déséquilibres oculomoteurs et les troubles de la vision binoculaire (strabisme, insuffisance de convergence, amblyopie fonctionnelle, notamment).

Orthoptique Cf orthoptie.

Orthoptiste n. m. Auxiliaire médical pratiquant l’orthoptie, hors la présence du médecin, mais sur prescription de l’ophtalmologiste, titulaire du Certificat de Capacité d’orthoptie.

Orthorexie n. f. Trouble des conduites alimentaires caractérisé par une fixation sur lingestion dune nourriture saine. Ce terme est considéré comme étant pseudoscientifique. Le concept nest soutenu par aucune recherche. Il nest pas accepté dans les classifications internationales et il ne possède pas de code ICD (Classification internationale…

Orthosiphon n. m. Herbacée vivace du Sud-Est asiatique (Orthosiphon aristatus (Blume) Miq. = O. stamineus Benth., Lamiaceae ex Labiées) dont la tige feuillée renferme des composés polyphénoliques (flavonoïdes, esters de lacide caféique…) et des composés terpéniques (diterpènes et triterpènes) ; propriétés diurétiques et cholagogues.Inscrit à la Pharmacopée Européenne…

Ortie n. f. Nom générique désignant des herbacées communes du genre Urtica (Urticaceae), dont deux sont indistinctement utilisées en phytothérapie : la grande ortie, U. dioica L., synonyme ortie commune ou ortie dioïque, anglais common nettle espagnol ortiga mayor et la petite ortie, U. urens L., synonyme ortie…

Orviétan n. m. Électuaire polypharmaque à base de thériaque parvenu en France au début du XVIIe siècle. Il était, à lorigine, vendu sur les foires, mais pénétra ensuite dans les pharmacopées officielles. La qualité de lorviétan vendu sur les marchés étant souvent fort médiocre, voire frauduleuse, ses vendeurs…

Osamine n. f. Terme générique pour désigner des sucres simples azotés, la fonction aminée étant elle-même souvent amidifiée par lacide acétique.

Ose n. m. Substance simple non hydrolysable contenant plusieurs fonctions alcool et une fonction réductrice pseudo-aldéhydique (aldose) ou pseudocétonique (cétose). Selon le nombre datomes de carbone, on distingue les trioses, les tétroses, les pentoses, les hexoses, et les heptoses.

Oseille n. f. Nom générique désignant des herbacées appartenant au genre Rumex, de la famille des Polygonaceae, présentes à l’état sauvage en Europe, en Asie septentrionale et en Amérique du Nord. Plusieurs espèces sont cultivées comme plantes potagères pour leurs feuilles comestibles, en particulier l’oseille commune (ou grande…

Oseltamivir (phosphate d') n. m. Précurseur pharmacologique (prodrogue), ester dont le produit dhydrolyse (forme acide) est un inhibiteur puissant et sélectif des neuraminidases des virus grippaux A et B, enzymes qui en permettant au virus de se propager à travers le mucus, facilitent la libération des particules virales nouvellement formées…

Oside n. m. Composé issu de la polycondensation doses (oligosides ou polyosides).

Osidique adj. Qualifie une liaison covalente résultant de la réaction entre le groupe OH porté par le carbone anomérique dun ose et une autre structure.

Osilodrostat n. m. Molécule de synthèse, inhibiteur puissant de la 11β-hydroxylase (CYP11B1) et de l’aldostérone synthase, enzymes de la biosynthèse du cortisol dans la glande surrénale. Cette inhibition se traduit par l’accumulation de précurseurs tels que le 11-désoxycortisol, la diminution de la synthèse du …

Osimertinib n. m. Inhibiteur de 3 génération de la fonction tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique EGFR (Epidermal growth factor receptor). Il est actif sur l’EGFR présentant la mutation T790M qui se traduit par une chimiorésistance aux autres inhibiteurs de tyrosine kinases…

Osmique (acide) Cf osmium.

Osmium n. m. , élément de transition, de la 8, accompagnant le platine dans ses minerais, existant à létat naturel surtout sous forme dosmiure diridium.


Osmolarité n. f. Grandeur qui peut être qualifiée comme permettant dapprécier indirectement la pression osmotique quexerce une solution. Elle ne doit cependant pas être confondue avec la pression osmotique, même si, en définitive, les deux grandeurs fixent le même phénomène. Lunité dosmolarité est losmole par litre de solution…

Osmorécepteur n. m. Nom de récepteurs localisés principalement au niveau de lhypothalamus antérieur (noyaux supraoptique et paraventriculaire) dont la stimulation, par une augmentation de losmolalité plasmatique, déclenche la sécrétion dhormone antidiurétique (ADH) qui joue un rôle majeur dans la régulation du bilan de leau.

Osmose n. f. Phénomène concernant les déplacements qui ont lieu entre deux solutions de concentrations différentes séparées par une membrane semi-perméable.

Osmotrophie n. f. Se dit, en particulier en parasitologie, dun mode dalimentation par passage de substances dissoutes à travers une membrane.

Ospémifène n. m. Modulateur sélectif des récepteurs des œstrogènes (SERM, selective estrogen receptor modulator), dérivé du triphényléthylène comme le tamoxifène.

Ossification n. f. Processus de formation du tissu osseux au sein dune ébauche mésenchymateuse. Il existe deux modes principaux dossification : 1- lossification endochondriale (ou enchondrale) qui se déroule dans un tissu cartilagineux pour les os longs et courts ; 2- lossification de membrane qui crée les os…

Ostéalgie n. f. Douleur osseuse indépendamment de toute étiologie.

Ostéite n. f. Inflammation du tissu osseux, détiologie le plus souvent infectieuse.

Ostéoarthrite n. f. Arthrite compliquée de lésions des os des extrémités articulaires. Les lésions de lostéo-arthrite hypertrophique sont faites dun mélange daltérations ostéocartilagineuses dégénératives et prolifératives.

Ostéoblaste n. m. Cellule dorigine mésenchymateuse, précurseur de lostéocyte, associée au processus de formation, de croissance et de renouvellement permanent du tissu osseux, impliquée également dans lactivation des ostéoclastes. Caractérisée par de nombreux marqueurs, dont lostéocalcine, sa différenciation est sous le contrôle de nombreux facteurs hormonaux et de…

Ostéocalcine n. f. Peptide caractérisé par la présence de résidus glutamate γ‑carboxylés, synthétisé quasi spécifiquement par les ostéoblastes. Sa synthèse et sa sécrétion sont stimulées par le calcitriol (1,25‑dihydroxyvitamine D).

Ostéochondrite n. f. Inflammation du cartilage des os ou des articulations.

Ostéochondrome n. m. Tumeur osseuse bénigne de la lignée chondroblastique caractérisée par le développement dune excroissance osseuse sur un os long, entourée de cartilage, unique ou multiple. La forme multiple est une maladie héréditaire à transmission autosomique dominante, génétiquement hétérogène. Des mutations des gènes suppresseurs de tumeurs EXT1…

Ostéoclaste n. m. Cellule géante multinucléée, dorigine hématopoïétique dont le précurseur se situerait entre le monocyte et le macrophage. Fixé à la matrice osseuse, il assure la libération du calcium et des phosphates par acidification de l’espace ménagé entre la cellule et la matrice, ainsi que la…

Ostéocyte n. m. Cellule incluse dans la matrice osseuse se développant à partir de lostéoblaste et ne se divisant pas.

Ostéodensitométrie Élément diagnostique permettant dapprécier les différents stades de la diminution de la masse osseuse (ostéopénie, ostéoporose). La méthode de référence reconnue sur le plan international est la mesure de l’absorption biphotonique aux rayons X. L’émission de photons X possédant deux énergies différentes en direction d’un site…

Ostéoïde adj. Qui rappelle le tissu osseux. Le tissu ostéoïde est une substance préosseuse formée par les ostéoblastes et non encore minéralisée.

Ostéolathyrisme Cf lathyrisme.

Ostéomalacie n. f. Pathologie osseuse par déficit de minéralisation de la trame protéique de los. Elle altère la rigidité et la solidité du squelette. Chez lenfant, elle est dénommée rachitisme. Elle est due à une carence en calcium, en vitamine D et en ses dérivés dhydroxylation. Elle se…

Ostéomyélite n. f. Inflammation simultanée de los et de la moelle osseuse, le plus souvent détiologie infectieuse.

Ostéonécrose n. f. Mort ou nécrose du tissu osseux détiologie infectieuse, vasculaire ou traumatique.

Ostéopathe n. f. Professionnel pratiquant lostéopathie, titulaire du Diplôme dOstéopathe (DO) délivré au sein dÉtablissements agréés par le Ministère chargé de la Santé (actuellement de 5 à 6 ans après le baccalauréat, examen de dossier, test et entretien). Ce professionnel peut être aussi un docteur en médecine titulaire…

Ostéopathie n. f. Stricto sensu pathologie osseuse indépendamment de toute étiologie, lato sensu méthode de soins reconnue officiellement depuis 2007, cherchant à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité pouvant affecter lensemble des structures corporelles.

Ostéopétrose n. f. Terme générique pour un groupe hétérogène de pathologies osseuses héréditaires, par mutations du gène TCIRG1, CLCN7 ou OSTM1 (chr 11q12-13), altérant le canal chlore des ostéoclastes. Elles présentent une densification généralisée du squelette avec comblement des cavités médullaires dintensité et étendue variables.

Ostéoporose n. f. Pathologie osseuse par raréfaction de la trame protéique de los et diminution de sa densité minérale avec agrandissement des cavités et espaces médullaires. Il y a fragilisation des os avec risque de fractures.

Ostéosclérose n. f. Pathologie osseuse par épaississement de lespace spongieux et rétrécissement des cavités médullaires.

Ostéosynthèse n. f. Ensemble des procédés qui permettent de traiter les fractures et les problèmes dordre mécanique sur le squelette, avec des prothèses, des vis, des plaques, des clous….

Ostwald (mûrissement d') n. m. Processus intervenant dans un milieu contenant des particules (cristaux ou gouttelettes) de tailles différentes dispersées dans une phase liquide et dans lequel on observe un transfert de la phase dispersée, depuis les petites particules vers les plus grosses, en raison de phénomènes capillaires (par exemple…

Otalgie n. f. Douleur de loreille détiologie mastoïdienne ou périauriculaire.

OTC (Over‑the‑counter) Expression anglo-saxonne signifiant littéralement « par-dessus le comptoir », désignant les médicaments placés en accès direct au public dans les pharmacies.



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Osmolalité

Dernière modification de cette page le 08 février 2017


Anglais : osmolality
Espagnol : osmolalidad
Étymologie : Néologisme anglais créé, en 1854, par le chimiste T. Graham, du grec ὠσµός ôsmós poussée, impulsion,latin mōlēs masse, poids, charge, levée, jetée, digue, môle.

n. f. Grandeur qui peut être qualifiée comme permettant d'apprécier indirectement la pression osmotique qu'exerce une solution. Elle ne doit cependant pas être confondue avec la pression osmotique, même si, en définitive, les deux grandeurs chiffrent le même phénomène. L'unité est l'osmole par kilogramme de solvant pur (Osm / kg-1), une osmole étant une mole d'un composé osmotiquement actif. L'osmolalité est donc une concentration. Un composé osmotiquement actif, une fois mis en solution, a la propriété d'exercer une force attractive sur le solvant à travers une membrane hémiperméable. Cette notion s'applique aussi bien aux molécules qu'aux ions. Par exemple, une osmole correspond à 180 g de glucose, 60 g d'urée, 35,5 g d'ions chlorure, 23 g d'ions sodium, etc.

La pression osmotique étant une propriété colligative d'une solution, l'osmolalité est déterminée par mesure de l'une de ses propriétés colligatives, telles que son abaissement cryoscopique, ou celle de la tension de vapeur du solvant. Elle est systématiquement utilisée en biologie pour chiffrer la concentration des molécules osmotiquement actives. La valeur normale de l'osmolalité des liquides biologiques se situe dans le domaine 295 – 305 mOsm / kg-1. En réalité, la valeur qui compte surtout en biologie est celle de l'osmolalité efficace. Elle ne tient compte que des solutés osmotiquement actifs non diffusibles. Elle s'obtient en retranchant de la valeur précédente la part due à l'urée et au glucose.
Cf molalité, molarité, osmolarité.

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