Amanite

De Le dictionnaire
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Alpha-tocophérol

Alphavirus n. m. Genre viral de la famille des Togaviridae regroupant des virus enveloppés de 70 nm de diamètre, avec une capside icosaédrique et un génome constitué d’un ARN monocaténaire de polarité positive. Il existe 29 alphavirus capables dinfecter divers vertébrés comme les humains, les rongeurs, les oiseaux…

Alport (syndrome d’) n. m. Maladie génétique transmise le plus souvent sur un mode dominant lié à lX. La transmission autosomique récessive est plus rare. Il y a mutation du gène COL4A5 (Ch Xq22) qui affecte la synthèse de la chaîne alpha-5 du collagène type IV.

Alprazolam n. m. Benzodiazépine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1065).

Alprostadil n. m. Antiagrégant plaquettaire et vasodilatateur.

Alström (syndrome d’) n. m. Maladie génétique rare transmise sur le mode autosomique récessif. Liée aux mutations du gène ALMS1 (Chr 2p13). Elle est multi-systémique et marquée par une rétinite pigmentaire précoce conduisant à une cécité complète vers l’âge de 20 ans.

ALT

Altéplase n. f. Glycoprotéine recombinée, activant la transformation du plasminogène en plasmine à activité thrombolytique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 1170).

Alternance n. f. Succession d’évènements.

Alternatif

Alterne adj. S’agissant des feuilles, chacune s’insère isolément à chaque nœud ; s’agissant des pièces de la fleur, celles-ci sont normalement en alternance d’un verticille à l’autre.

Alteromonas Genre bactérien reclassé, dans sa majorité, dans le genre Shewanella.P. putrefaciens est halotolérante (grec hals, halos sel), se rencontre dans les eaux douces ou marines, infecte les poissons, crustacés et animaux supérieurs, agent de putréfaction des aliments. Chez lHomme, pathogène opportuniste, sensible aux antibiotiques.

Altizide n. m. Sulfamide, thiazidique, diurétique épargneur du potassium.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2008, 2185).

Altrétamine n. f. Dérivé Hexaméthylé de la mélamine, agent alkylant par libération de formaldéhyde lors de sa métabolisation.

[[Aluminium|]] n. m. , élément de la 13 colonne de la classification périodique, avec trois électrons sur la couche périphérique. Certains sels solubles dans leau sont astringents, en particulier lalun, qui est un sulfate complexe. L’hydrotalcite (complexe aluminique et magnésien) est utilisée comme antiacide non résorbé. Ont également…

Aluminose n. m. Pneumoconiose à l’aluminium par inhalation chronique de poussières daluminium métallique (bauxite) ou de celles qui sont issues de la transformation de lalumine en aluminium. Elle peut être accompagnée de dépôts de poussière d’argile. Nentraîne généralement pas de fibrose des poumons.

Alun Disulfate daluminium et de potassium, KAl(SOO. Minéral présent naturellement dans diverses régions du monde, il peut également être synthétisé.

Alvéole n. m.

Alvéolite n. f. Inflammation d’étiologie allergique ou infectieuse de l’alvéole d’une dent ou de celle d’une bronche pulmonaire. Dans ce dernier cas, elle provoque une bradypnée, une fièvre, une toux et des douleurs thoraciques.

Alvérine (citrate d') n. f. Antispasmodique non atropinique, musculotrope.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2156).

Alvimopan n. m. Antagoniste des récepteurs µ-opioïdes. Lactivation des récepteurs µ-opioïdes au niveau du tractus gastro-intestinal par les opioïdes endogènes libérés lors dune chirurgie digestive explique, pour une bonne part, liléus post-opératoire. Leffet antagoniste de lalmovipan sur ces récepteurs réduit de manière significative la durée de cette complication.

Alzheimer (maladie d’) n. f. Maladie fréquente, non transmissible, consécutive à une neurodégénérescence dans l’hippocampe et le cortex cérébral, de type neurofibrillaire avec accumulation de protéines tau et de plaques séniles riches en peptides bêta-amyloïdes, entraînant une perte de la mémoire à court terme, du sens de l’orientation et des…

Amacrine

Amadou n. m. Chair séchée de l’amadouvier, utilisée dès la préhistoire comme mèche inflammable, ayant pu jouer un rôle dans la domestication du feu.

Amadouvier n. m. Fomes fomentarius, champignon du groupe des Polypores (Basidiomycota, Polyporales), parasite de plusieurs essences feuillues, agent de pourriture blanche.

Amalgame n. m. Alliage du mercure avec un autre métal.

Amande n. f. Au sens général, toute graine contenue dans le noyau d’une drupe. Au sens particulier, graine du fruit de lamandier (Prunus dulcis (Mill.) D.A. Webb, variétés dulcis et amara, Rosaceae).

Amandier n. m. Petit arbre (Prunus dulcis (Mill.) D.A. Webb, variétés dulcis et amara, Rosaceae) fournissant les amandes. Les graines des deux variétés fournissent l’huile d’amande utilisée en cosmétologie et en dermatologie (propriétés adoucissantes, hydratantes et cicatrisantes en cas d’inflammation cutanée).L’huile d’amande est inscrite à la Pharmacopée Européenne,…

Amanita Genre d’Amanitaceae à voile général non glutineux, le plus souvent membraneux, floconneux ou pulvérulent. Son mode d’ouverture (qui donne éventuellement une volve), la striation de la marge piléique et la microchimie sporale sous-tendent la systématique du genre (sous-genres Amanitopsis, Amanita, Lepidella). Au rang de sous-genre,…

Amanitaceae Famille de champignons supérieurs (Basidiomycota) à sporophore typiquement lamellé, à sporée blanche, lames libres, voile partiel (parfois discret) et voile général, majoritairement ectomycorhiziens. Deux genres : les limacelles (voile général visqueux ou glutineux) et les amanites. Un genre sécotioïde, Torrendia, est aujourd’hui assimilé au genre…


Amanitine n. f. Nom générique d’octapeptides cycliques appartenant au groupe des amatoxines (amanitines α, β, γ…). Ce sont les toxines majeures du genre Amanita (groupe de l’amanite phalloïde, mortelle), également rencontrées chez quelques autres Basidiomycètes lamellés. Après atteinte d’une concentration intrahépatocytaire suffisante, ces molécules inhibent l’ARN-polymérase II et…

Amanitopsis Un des sous-genres d’Amanita, principalement caractérisé par l’absence de voile partiel visible (pas d’anneau), une marge piléique striée, un voile général membraneux et laissant une volve en sac en bas du pied ou friable à floconneux, des spores non amyloïdes. Ce sous-genre renferme des espèces…

Amantadine (chlorhydrate d') n. f. Adamantane substitué par un groupe NHInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 0463).

Amaranthaceae Vaste famille de l’ordre des Caryophyllales, englobant aujourd’hui les Chenopodiaceae et comportant ainsi presque 2400 espèces regroupées en 169 genres. Un certain nombre sont des halophytes (salicornes, soudes). A mentionner le genre Beta, les betteraves, le genre Spinacia, l’épinard, les chénopodes dont le quinoa, Chenopodium…

Amaril

Amaryllidaceae Famille de l’ordre des Asparagales, avec environ 1600 espèces, englobant aujourd’hui les Alliaceae, et caractérisée par une inflorescence en ombelle. Outre le genre Allium, sont à citer la jonquille, Narcissus pseudonarcissus L., le narcisse, Narcissus poeticus L., la nivéole, Leucojum vernum L., le perce-neige, Galanthus…

Amastigote adj. Se dit dune forme de protozoaire flagellé à un stade dépourvu de flagelle (exemple Leishmania) ; corpuscule arrondi ou ovalaire de 2 à 6 µm de diamètre, possédant un noyau, un kinétoplaste et un flagelle interne. Est situé à l’intérieur des cellules du système…

Amatoxine n. f. Oligopeptide constitué d’un résidu de huit acides aminés arrangés dans une structure cyclique, constituant une famille de toxines fongiques. Les plus connues sont les amanitines, responsables du syndrome phalloïdien provoqué par certaines amanites et quelques autres Basidiomycètes lamellés.

Amaurose n. f. Perte complète ou partielle, réversible ou irréversible de la vision causée par des lésions des cellules de la rétine ou des voies optiques (nerf optique), du système nerveux central ou de la moelle épinière, sans altération apparente des milieux de l’œil.

Ambénonium (citrate d') Bis-sel d’ammonium quaternaire, inhibiteur réversible des cholinestérases, parasympathomimétique.

Amblyopie n. f. Déficit des capacités visuelles limité à un œil, par exemple en cas de strabisme ou touchant les deux yeux, par exemple suite à une mauvaise formation de l’image rétinienne. Sans explication par une lésion oculaire détectable.

Ambre n. m. Terme utilisé pour désigner plusieurs produits marins.

Ambrisentan n. m. Antagoniste sélectif du récepteur dendothéline-1 de type A (200 fois plus sélectif pour le récepteur ET.

Ambroisie n. f. Herbacée rudérale (Ambrosia artemisiifolia L., Asteraceae ex-Composées) introduite accidentellement d’Amérique du Nord en Europe au XIX siècle. Plante envahissante en expansion continue en France à partir du couloir rhodanien, responsable d’allergies polliniques constituant un véritable problème de santé publique.

Ambroxol (chlorhydrate d') n. m. Aniline dibromée stimulant la sécrétion dun mucus bronchique plus mobilisable et favorisant l’activité ciliaire.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1489).

Amélioration n. f.

Améloblastome n. m. Lésion tumorale localisée aux os de la branche montante du maxillaire inférieur. Cette tumeur, le plus souvent bénigne, peut acquérir un caractère malin et détruire la gencive siège de la tumeur.

Aménorrhée n. f. Arrêt ou absence anormale du flux menstruel depuis plusieurs cycles chez une femme en âge dêtre réglée.

Amentifère adj. Qualifie une espèce qui porte des chatons (par exemple noisetier, saule).

Améthoptérine

Amétropie n. f. Terme générique désignant les troubles de la vision par convergence inadéquate de l’image sur la rétine, qu’elle se focalise en avant de celle-ci (myopie), en arrière (hypermétropie) ou par astigmatisme.

Amfébutamone

Amfétamine

Amiante n. f. Terme générique utilisé pour désigner plusieurs produits minéraux de structure fibreuse : les serpentines (la chrysotile ou amiante blanc) et les amphiboles (l’amosite ou amiante brun, la crocidolite ou amiante bleu, l’anthophyllite, la trémolite, l’actinolite). Produits à base de silicates magnésiens ou calciques, qui furent…

Amibe n. f. Nom générique pour des protozoaires libres ou parasites appartenant à lembranchement des Sarcomastigophora (sous-embranchement des Sarcodina, classe des Rhizopoda, ordre des Amoebida). Les genres parasites de lHomme, plus ou moins pathogènes, appartiennent à la famille des Entamoebida : genres Entamoeba, Endolimax, Iodamoeba, tandis que le…

Amibiase

Amide n. m. 1- Groupement fonctionnel caractérisé par un atome d’azote lié à un carbonyle et obtenu par condensation d’une amine sur un acide carboxylique avec perte d’une molécule d’eau ; 2- molécule renfermant ce groupement..

Amidine n. f. Groupement fonctionnel caractérisé par un atome d’azote lié à un groupement imine. Exemples d’amidines –C(=NH)-NH.

Amidon n. m.

Amidopyrine



→ Amitriptyline (chlorhydrate d')

Amanite

Dernière modification de cette page le 15 janvier 2016


Amanites tue-mouches.

Anglais : amanita
Espagnol : amanita
Étymologie : Grec ἀμανίτις amanitis sorte de champignon.

n. f. Nom français des champignons du genre Amanita.


Amanite citrine

Anglais : false deathcap
Espagnol : amanita citrina
Étymologie : (Amanita citrina (J.C. Sch.) Pers.).

Espèce non toxique (mais de saveur désagréable) (sous-genre Lepidella), déconseillée car autrefois confondue avec l’amanite phalloïde. Son chapeau est jaune à blanc et son odeur raphanoïde.


Amanite des Césars

Synonyme(s) : oronge
Anglais : caesar's amanita
Espagnol : amanita oronja
Étymologie : (Amanita caesarea (Scop. : Fr.) Pers.).

Espèce comestible (même crue) (sous-genre Amanita). Un des meilleurs comestibles. Son chapeau orangé est normalement dépourvu de restes de voile général, qui laisse une volve blanche à la base du stipe, ce dernier étant jaune, ainsi que les lames.


Amanite épaisse

Espagnol : amanita de pie grueso
Étymologie : (Amanita excelsa variété spissa (Fr.) Neville & Poumarat).

Espèce comestible (bien cuite) (sous-genre Lepidella), provoquant un syndrome hémolytique à l’état cru. Déconseillée pour sa ressemblance avec l’amanite panthère, très toxique. Son chapeau, non strié au bord, est garni de restes confluents d’un voile général de couleur sale, son bulbe basal est nu et l’anneau est strié au dessus.


Amanite ovoïde

Anglais : bearded amanita
Espagnol : amanita blanca
Étymologie : (Amanita ovoidea (Bull. : Fr.) Link).

Espèce comestible (sous-genre Lepidella), de couleur blanche et de grande taille (anneau très crémeux fragile et volve pâle).

Risque de confusion avec Amanite proxima.


Amanite panthère

Anglais : panthercap
Espagnol : amanita pantera
Étymologie : (Amanita pantherina (DC : Fr.) Krombholz).

Espèce très toxique (sous-genre Amanita), provoquant un syndrome panthérinien. Son chapeau souvent noisette porte des petits flocons réguliers blancs, issus du voile général, qui laisse des bracelets labiles à la base du stipe. Marge piléique striée et anneau non strié au dessus.


Amanite phalloïde

Anglais : deathcap
Espagnol : amanita oronja verde
Étymologie : (Amanita phalloides (Fr. : Fr.) Link).

Espèce mortelle (sous-genre Lepidella), induisant le syndrome phalloïdien. Un seul sporophore peut tuer un adulte (95% des intoxications mortelles lui sont attribuées). Son chapeau est normalement dépourvu de restes de voile général, qui laisse une volve en sac à la base du stipe. Couleur du chapeau verdâtre, à fibrilles radiales brunâtres innées. Stipe chiné. Des formes plus sombres ou blanches peuvent tromper le récolteur.


Amanite printanière

Espagnol : amanita cicuta blanca
Étymologie : (Amanita verna (Bull. : Fr.) Lamarck).

Espèce mortelle (sous-genre Lepidella), induisant le syndrome phalloïdien. Son chapeau est normalement dépourvu de restes de voile général, qui laisse une volve en sac à la base du stipe. Couleurs blanches. Stipe lisse.


Amanite proxima

Espagnol : amanita próxima

Espèce thermophile toxique (syndrome proximien), ressemblant à l’amanite ovoïde (A. ovoidea), comestible, dont elle se distingue par la volve plus rousse, et surtout par l’anneau cohérent, non crémeux.


Amanite rougissante

Synonyme(s) : golmotte
Anglais : blusher
Espagnol : amanita rojiza
Étymologie : (Amanita rubescens (Pers. : Fr.).

Espèce comestible (bien cuite) (sous-genre Lepidella), provoquant un syndrome hémolytique à l’état cru. Son chapeau, non strié au bord, est garni de restes confluents d’un voile général de couleur sale, son bulbe basal est nu et l’anneau est strié au dessus. La chair rougit lentement au niveau des morsures d’insectes ou de limaces.


Amanite tue-mouches

Anglais : fly agaric
Espagnol : amanita matamoscas
Étymologie : (Amanita muscaria (L. : Fr.) Lamarck).

Espèce toxique (sous-genre Amanita), provoquant un syndrome panthérinien.

Son chapeau rouge, strié au bord, est garni de flocons réguliers, blancs à jaunes, ainsi que son bulbe basal et le dessous de l’anneau. L’espèce a été utilisée par les chamanes sibériens pour ses propriétés légèrement psychodysleptiques; cet usage se retrouve actuellement, avec d’autres objectifs, et pose certains problème de santé publique.


Amanite vaginée

Anglais : grisette
Espagnol : amanita cucumela
Étymologie : (Amanita vaginata (Bull. : Fr.) Vittadini).

Espèce comestible (bien cuite) (sous-genre Amanitopsis). Son chapeau gris (il existe des variantes de couleur), strié au bord, est normalement dépourvu de restes de voile général, qui laisse une volve en sac à la base du stipe, qui est dépourvu d’anneau visible.


Amanite vireuse

Anglais : destroying angel
Espagnol : amanita maloliente
Étymologie : (Amanita virosa Lamarck).

Espèce mortelle (sous-genre Lepidella), induisant le syndrome phalloïdien. Son chapeau est normalement dépourvu de restes de voile général, qui laisse une volve en sac à la base du stipe. Couleurs blanches. Stipe pelucheux, élancé.