Cubosome
Crospovidone n. f. Protecteur de la muqueuse intestinale.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0892).
Cross-over n. m. En français « étude croisée », étude expérimentale dans laquelle on administre à un même groupe de patients, d’animaux deux ou plusieurs traitements expérimentaux l’un après l’autre dans un ordre déterminé ou au hasard.
Crotamiton n. m. Dérivé de l’acide crotonique ; antiprurigineux par voie externe, en particulier contre les prurits engendrés par la gale.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 1194).
Croton n. m. Petit arbre d’origine asiatique (Croton tiglium L., Euphorbiaceae) ; graines (graines de Tilly) renfermant une huile à propriétés purgatives drastiques, vésicantes et co-cancérogènes dues à la présence d’une résine renfermant des esters diterpéniques dérivés du phorbol.
Crotonique (acide) n. m. Acide carboxylique insaturé de formule CH-CH=CH-COOH, décrit autrefois comme ayant été isolé par saponification de lhuile de croton, ce qui semble aujourdhui erroné.
Croup n. m. Diphtérie maligne aiguë compliquant une infection à corynébactéries voire une allergie. Caractérisée par une dyspnée laryngée avec bradypnée inspiratoire (respiration difficile et striduleuse), tirage et cornage ; secondaire à une angine diphtérique grave ou primitive ; provoquée principalement chez le jeune enfant par les fausses…
Crovalimab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, conçu avec la technologie de recyclage séquentiel des anticorps monoclonaux avec un mécanisme de commutation aux extrémités 5′ de la méthode basée sur la transcription de l’ARN (SMART, acronyme anglo-saxon pour Switching Mechanism At 5’ end of RNA Transcript), qui est dirigé…
CRP Cf protéine C-reactive.
Cryobroyage n. m. Opération de broyage consistant à utiliser un liquide cryogénique (azote liquide) pour refroidir, avec précision, un matériau jusqu’à son point de fragilisation (jusqu’à -196 °C) afin de faciliter la réduction, par un broyeur approprié, de la taille de ses particules. Permet d’obtenir des tailles allant…
Cryochirurgie n. f. Technique chirurgicale consistant à appliquer un froid extrême sur un tissu que l’on veut détruire. Elle utilise lazote liquide permettant de descendre la température entre -30 °C et -50 °C en moins de 30 secondes, ou encore le gaz argon, ou le protoxyde d’azote…
Cryoglobuline n. f. Immunoglobuline présente dans le sang, ayant la propriété de précipiter à une température inférieure à 37 °C et capable de se redissoudre à cette température. On distingue les cryoglobulines monoclonales et les cryoglobulines mixtes constituées de plusieurs immunoglobulines, IgM et IgG, l’IgG jouant en général…
Cryoglobulinémie n. f. Présence de cryoglobuline dans le sang.
Cryométrie n. f. Étude des points de congélation des solutions ; mesure de l’abaissement de la température de congélation d’une solution par rapport à celle du solvant pur. Le point de congélation d’une solution contenant un seul soluté non volatil est plus bas que celui du solvant pur.…
Cryoscopie n. f. Méthode permettant de mesurer, dans le cas de solutions micromoléculaires, la masse molaire M d’un soluté neutre, à l’aide de l’abaissement cryoscopique ∆T exprimé par la loi de Raoult : ΔT = T-T est la constante cryoscopique du solvant, c la concentration en g/L du…
Cryothérapie n. f. Terme générique désignant les traitements par le froid sous différentes formes (glace, gaz carbonique liquide, azote liquide, protoxyde dazote, gaz argon...) dans diverses applications médicales et chirurgicales. Selon les modalités de réfrigération et dutilisation, le froid engendre des effets analgésiques, anti-inflammatoires (vasoconstriction), vasomoteurs, neurologiques (relâchement…
Cryptand n. m. Désigne un type particulier d’agent complexant organique = hétérocycle polycyclique, polyazoté et polyoxygéné, formant une cavité où peut s’insérer un métal à l’état de cation (Jean-Marie Lehn, Prix Nobel de Chimie 1987).
Cryptate n. m. Composé résultant de l’inclusion de certains ions métalliques dans un agent cryptant. Cf cryptand.
Cryptococcus Genre de levure rattaché à la famille des Filobasidiaceae depuis la découverte de la forme sexuée.
Cryptorchidie n. f. Absence de l’un ou des deux testicules dans les bourses par blocage de leur descente de l’abdomen vers le scrotum au cours du développement fœtal.
Cryptosporidium Genre faisant partie des protozoaires opportunistes à spores (oocystes) de 3 à 5 µm de diamètre, infectant le veau et l’Homme surtout en cas d’immunodéficience. Chez l’enfant de moins de 5 ans, peut provoquer un retard staturo-pondéral et un déficit cognitif.
CSF (colony stimulating factor)
Cucurbita Nom du genre central des Cucurbitaceae, à gros fruits habituellement comestibles (baies globuleuses charnues nommées péponides). Cf courge.
Cucurbitacine n. f. Nom générique désignant des triterpènes tétracycliques fortement oxygénés, présents dans diverses plantes, en particulier de la famille des Cucurbitaceae (bryone, coloquinte, concombre d’âne). Substances très amères et fortement toxiques ; propriétés cytotoxiques et purgatives drastiques. Notable toxicité des plantes qui en contiennent, à l’origine d’intoxications…
Cueillette n. f. 1- Action de détacher de leur tige des fruits, des fleurs ; 2- collecte, ramassage.
64Cu (II) DOTA-TATE n. m. Radiopharmaceutique composé d’une molécule organique de synthèse résultant de l’association covalente d’un octapeptide analogue de la somatostatine, l’octréotate ou [Tyr et par capture électronique.
Cuivre n. m. , Métal de transition, 12 période de la classification périodique. Métal noble, car peu oxydable. Présent dans les oxydases et dans certaines protéines (hémocupréine, céruléoplasmine), il est nécessaire à la vie, joue un rôle dans le maintien de l’intégrité cellulaire, dans la synthèse des prostaglandines.…
Culex Genre de diptère de la famille des Culicidae. Seule la femelle est hématophage. Il peut être vecteur de filariose lymphatique, du paludisme aviaire et de viroses, par exemple l’encéphalite japonaise, la fièvre du Nil occidental (West Nile), l’encéphalite de Saint Louis, l’encéphalite de la…
Culot n. m. Dépôt, par densité ou par centrifugation, de matières diverses (cristaux, cellules...) en suspension dans un liquide par exemple culot globulaire obtenu par sédimentation du sang ou culot urinaire obtenu par centrifugation de l’urine et permettant de rechercher la présence de sédiments et de les identifier.
Cultivar n. m. Chez une espèce végétale, variété améliorée n’existant pas dans la nature et sélectionnée en vue de sa culture, en fonction d’objectifs divers souhaités (par exemple teneur en une substance active).
Cultiver 1- Travailler la terre pour lui faire produire des plantes utiles ; permettre cette production sur un milieu approprié ; 2- maintenir vivant des cellules ou des microorganismes (bactérie Micromycète, virus) et permettre leur multiplication dans un milieu approprié.
Culture n. f. 1- Action de cultiver la terre en vue de la production de plantes ; 2- ensemble de connaissances acquises dans un domaine donné ; 3- ensemble de coutumes et de comportements caractérisant un groupe, une société.
Cumin n. m. Herbacée (Cuminum cyminum L., Apiaceae ex-Ombellifères) originaire d’Asie Mineure, cultivée dans le bassin méditerranéen et en Inde. Fruit (diakène) contenant une huile essentielle habituellement riche en aldéhyde cuminique, mais dont la composition est variable selon l’origine géographique. En médecine populaire, réputation de stimulant de la…
Cunningham (clamp de) n. m. Dispositif formé de 2 barrettes reliées par un système de fixation métallique ou du velcro qui clampe le pénis en compressant l’urètre et prévient ainsi les pertes involontaires d’urine.
Cupressus Genre de la famille des Cupressaceae.
Curare n. m. Historiquement, nom désignant des extraits complexes préparés par les Amérindiens d’Amérique du Sud, utilisés comme poison de flèche. Classification selon des caractères ethnobotaniques, en particulier la forme du récipient utilisé pour la conservation (en tube, en pot, en calebasse…) et surtout selon la nature des…
Curarisant n. m. substance capable d’inhiber la contraction du muscle strié en réponse à la stimulation de son nerf moteur. Les curarisants sont caractérisés chimiquement par une structure parfois très compliquée (curares naturels), possédant toujours deux fonctions ammonium quaternaires, dont l’une peut être potentielle (D-tubocurarine), avec une distance…
Curcuma n. m. Herbacée rhizomateuse vivace (Curcuma longa L.,synonyme C. domestica Val.), Zingiberaceae] originaire de l’Inde et du Sud-Est asiatique. Rhizome de section orangée contenant, outre une huile essentielle, des diarylheptanoïdes phénoliques (dérivés du cinnamoylméthane) appelés curcuminoïdes dont le principal est la curcumine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie…
Curcumine n. f. Principal représentant des curcuminoïdes présents dans les curcumas. Nombreuses propriétés pharmacologiques mises en évidence : antioxydante et piégeuse de radicaux libres, anti-inflammatoire, immunomodulatrice, inductrice de l’apoptose et s’opposant à la cancérisation chimio-induite, hépatoprotectrice et stimulante de la sécrétion biliaire... La curcumine fait l’objet de très…
Cure n. f. traitement d’une maladie ou d’une lésion.
Curiethérapie n. f. Traitement par des sources radioactives émettrices de rayons γ ou β, placées au voisinage ou au sein de la masse tumorale ; l’irradiation (césium, iridium) affecte seulement une zone très localisée autour des sources de rayonnement : il y a donc une réduction de l’exposition…
Cushing (maladie de) n. f. Hypercorticisme par tumeur hypophysaire sécrétrice d’adrénocorticotrophine (ACTH) qui stimule la sécrétion surrénalienne de cortisol en perdant son rythme nycthéméral de sécrétion. Les signes cliniques associent un faciès d’aspect « lunaire » dit cuhsinoïde, un cou en « bosse de bison », une hypertrichose, un diabète…
Cushing (syndrome de) n. m. Hypercorticisme par adénome antéhypophysaire sécrétant un excès de corticolibérine : adénome basophile hypophysaire (Cf maladie de Cushing) ou tumeur surrénalienne. Il peut aussi être consécutif à l’administration en excès de glucocorticoïdes (cause iatrogène). Sa séméiologie bioclinique est identique à celle de la maladie de Cushing.
Cuticule n. f. Partie externe de la membrane extérieure des cellules épidermiques constituée par une couche continue de cutine d’épaisseur variable. Exemple cuticule de la feuille d’Allium Cepa.
Cutiréaction n. f. Réaction cutanée inflammatoire survenant au point où l’on a déposé, par une légère scarification, une très petite quantité de substances microbiennes ou d’origine protéique (animale ou végétale) quand le sujet récepteur est sensibilisé ou allergique à cette substance.
Cuve n. f. Grand récipient à usage domestique ou industriel.
Cyamémazine n. f. Phénothiazine à chaîne latérale ramifiée, neuroleptique sédatif.
Acide cyanhydrique n. m. Nom courant du cyanure d’hydrogène, HCN, acide conjugué de l’ion cyanure CNIl se forme par synthèse directe dans les réactions de combustion incomplète des matières organiques contenant à la fois carbone et azote (fabrication du gaz de houille, fumée de cigarette, incendies de matières plastiques…
Cyanoargentimétrie n. f. Méthode titrimétrique de détermination des ions cyanure par l’ion argent. Conçue initialement par Liebig (J. von Liebig, 1803 – 1873, chimiste allemand) puis améliorée par Denigés (G. Denigés, 1859 – 1951, chimiste et biochimiste français). Dans un premier temps, il y a formation de l’ion…
→ Cyclosporine A
Cubosome
Anglais : Cubosome
Espagnol : Cubosoma
Allemand : Cubosom
Étymologie : Grec κύϐος kúbos cube, dé à jouer ; latin cŭbus cube, sorte de mesure, nombre cubique.
n. m. Nanoparticules qui sont très stables, formées à partir de la phase cubique lipidique et stabilisées par une couronne externe à base de polymère. Les phases
cubiques lipidiques sont constituées d’une bicouche lipidique unique qui forme
une structure continue en réseau membranaire périodique avec des pores formés
par deux canaux d’eau entrelacés.
Les particules cubosomiques sont obtenues par la fragmentation mécanique de la phase lipidique – eau cubique dans une région triphasée contenant une dispersion liposomale, et on les appelle cubosomes pour les distinguer des liposomes. Sa structure diffère des liposomes en ce qu’elle peut accueillir simultanément des molécules liposolubles, hydrosolubles et amphiphiles. Les cubosomes sont thermodynamiquement stables et peuvent persister indéfiniment.
Les cubosomes sont une plateforme polyvalente d’administration de médicaments novateurs, avec un fort potentiel de charge d’actifs et leur libération soutenue, possédant des propriétés physicochimiques différentes. Il s’agit d’entités nanostructurées à symétrie cristallographique cubique, dont la structure est semblable à celle de la phase mère, mais avec une surface sensiblement plus élevée et une viscosité plus faible. Cette nanodispersion est une méthode viable pour surmonter les principaux inconvénients de la phase cubique. Des lipides amphiphiles tels que le monooléate de glycérol ayant la capacité de s’auto- assembler en conditions liquides sont utilisés pour créer des cubosomes. Ils ont une structure tridimensionnelle comparable à un nid d’abeilles (100 – 500 nm).
Les phases cubiques bicontinues amphiphiles (PCB) s’agrègent dans des solvants choisis pour former une grande variété de morphologies, y compris des sphères, des cylindres, des vésicules (polymersomes), des rubans, des fims, des fibres, des tubules, des nanoparticules multigéométriques entraînées par la réduction des interactions segment/solvent énergétiquement défavorables.
La composition des cubosomes peut être adaptée à la taille des pores ou inclure des lipides bioactifs, la couronne externe du polymère peut être utilisée pour le ciblage et ils sont très stables dans des conditions physiologiques.
Les applications sont l’administration de médicaments, les bioréacteurs membranaires, les cellules artificielles et les biocapteurs.
Le mécanisme de libération du médicament à partir des cubosomes repose sur le principe de diffusion du médicament, où le gradient de concentration du médicament à travers les cubosomes est la forme motrice de la diffusion.
Par conséquent, le taux de libération du médicament à partir des cubosomes
coïncide généralement avec l’équation de diffusion de Higuchi ou de Fick. De
nombreux facteurs influent sur la vitesse de libération du médicament, tels que la
solubilité du médicament, le coefficient de diffusion, le coefficient de partage, la
géométrie liquide-cristalline, la taille et la distribution des pores, la courbure de
l’interface, la température, le pH et la force ionique du milieu de libération.
Références et annexes : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10135881/
Sivadasan D, Sultan MH, Alqahtani SS, Javed S. Cubosomes in Drug Delivery-A
Comprehensive Review on Its Structural Components, Preparation Techniques
and Therapeutic Applications. Biomedicines. 2023 Apr 7;11(4):1114. doi:
10.3390/biomedicines11041114. PMID: 37189732; PMCID: PMC10135881.