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Hyperuricémie

De acadpharm
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Dernière modification de cette page le 04 mars 2017
Anglais : hyperuricaemia
Espagnol : hiperuricemia
Étymologie : grec ὑπέρ hupér hyper– préfixe signifiant le plus haut degré, l'excès, οῦρον oûron urine et αἶμα haîma sang
n. f. Augmentation, au-dessus de 420 μmoles/L, soit 70 mg/L, de la concentration d'acide urique dans le sang. L'hyperuricémie est facteur de risques de lithiase rénale et de goutte. Elle peut aussi engendrer une encéphalopathie dite hyperuricémique à des concentrations très élevées (supérieure à 800 μmoles/L, soit 133 mg/L).

Elle peut être d'étiologie nutritionnelle (excès d'apport en bases puriques), due à un dysfonctionnement du trafic glomérotubulaire de ce métabolite, liée à une compétition de sa sécrétion tubulaire notamment avec l'acide acétylsalicylique ou lors d'hyperlactacidémies et de maladies génétiques comme la fructosémie essentielle. Elle peut aussi survenir au cours du traitement par les antimitotiques par lyse des cellules cancéreuses avec libération massive de bases puriques et au cours d'un traitement par certains diurétiques de l'anse.
Cf goutte.



Hyperuricémie congénitale

Synonyme(s) : maladie de Lesch – Nyhan
Maladie génétique par mutation du gène HPRT1 (chr X q26.1) se traduisant par le déficit en Hypoxanthine-guanine phosphoribosyltransférase (HGPRT) provoquant une hyperuricémie congénitale massive.