Source
Some subst. m. Ce substantif qui signifie « particule, organite, corpuscule » est utilisé pour forger des termes de galénique, de biologie, et de biomédecine. Exemples : cubosome ; liposome ; chromosome ; peroxysome ; protéasome ; ribosome...
Sommeil n. m. État indispensable à la vie, survenant régulièrement, en relation avec le cycle circadien de chaque espèce animale, caractérisé par une diminution marquée et réversible du niveau de conscience et une réduction du tonus musculaire. Il se décompose en plusieurs stades dont lun, le sommeil paradoxal,…
Son n. m. Sensation auditive engendrée par une onde acoustique (NF S 30-105).
Sondage n. m. 1- Action dexplorer un milieu physique (eaux, air, sols) ou biologique (cavité, conduit) ; 2- enquête visant à connaître, sur un sujet et à un moment donné, la répartition des opinions individuelles.
Sonde n. f. Instrument pour mesurer la profondeur de leau.
Sonication n. f. Utilisation de lénergie, libérée par les ultrasons, pour obtenir un effet mécanique vibratoire transmis par un liquide à un échantillon. Ses utilisations sont multiples: mise en solution de substances peu solubles en accélérant la rupture, par le solvant choisi, des interactions intermoléculaires du soluté ;…
Sonidégib n. m. Composé inhibiteur sélectif de la voie de signalisation Hedgehog (en français hérisson) qui joue un rôle important dans l’embryogenèse et la morphogenèse des invertébrés comme des vertébrés. Chez les vertébrés, des homologues de la protéine Hedgehog participent à la prolifération cellulaire et à la réparation…
Sonie n. m. Indicateur de sensation auditive, selon lequel les sons peuvent être rangés sur une échelle allant des sons les moins intenses vers les plus intenses (NF ISO 226). Caractère de la sensation auditive lié essentiellement à la pression acoustique.
Sonification n. f. Représentation et émission de données, sous forme de signaux acoustiques non verbaux, en vue de la transmission ou de la perception dune information.
Sonogramme n. m. Enregistrement graphique de lévolution temporelle du spectre acoustique (NF S 30-105). Le temps est en abscisses, la fréquence en ordonnée et le niveau est représenté par un noircissement variable du tracé.
Sonographe n. m. Appareil donnant une représentation graphique tridimensionnelle des sons.
Sonographie n. f. Procédé décriture des sons en relief inventé, vers 1808, par C. Barbier de la Serre, 1767-1841, officier dartillerie.
Sonomètre n. m. Appareil destiné à la mesure des niveaux de pression acoustique pondérés ou non, dans le domaine des fréquences audibles, suivant des spécifications déterminées (NF S 30-103).
Sophora n. m. Arbre (Styphnolobium japonicum [L.] Schott, = Sophora japonica L., Fabaceae ex-Légumineuses) originaire de Chine, puis introduit au Japon et dans d’autres pays (Europe occidentale, Amérique du Nord…) où il est cultivé comme arbre ornemental dans les parcs et le long des avenues. Présence dans les…
Sorafénib (tosylate de) n. m. Inhibiteur multikinase qui diminue la prolifération des cellules tumorales in vitro. Le sorafénib inhibe la croissance tumorale dun large spectre de xénogreffes tumorales humaines, chez la souris athymique, avec diminution de langiogenèse tumorale. Il inhibe lactivité des cibles présentes dans les cellules tumorales (CRAF, BRAF,…
Acide sorbique n. m. Acide carboxylique di-insaturé isolé, à lorigine, du fruit du sorbier des oiseaux (Sorbus aucuparia L., Rosaceae) et préparé industriellement par synthèse. Antifongique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2017, 0592 et 0618 (sorbate de potassium).
Sorbitol n. m. Polyol acyclique à six carbones (hexitol), présent à létat naturel dans de nombreux fruits de Rosaceae dont celui du sorbier des oiseaux (Sorbus aucuparia L.) ; préparé industriellement par réduction du D-glucose. Laxatif osmotique entraînant une hyperhydratation du contenu intestinal, il favorise également la contraction…
Sorbose n. m. Cétohexose comportant 2 fonctions alcool primaire, 3 fonctions alcool secondaire et une fonction cétone en position 2. La forme principalement présente dans la nature est le L-sorbose.
Sore n. f. Ensemble formé par les groupes de sporanges et leur membrane protectrice, groupe de fructification chez certaines algues. Chez les Fougères, désigne les sporanges réunis en plages arrondies, réniformes ou linéaires, protégées par une lame mince ou indusie.
Sorgho n. m. Céréale tropicale annuelle, Sorghum vulgare, Poaceae (anciennement Graminées), à tige robuste, de 2 mètres de haut et à grandes feuilles cireuses ; linflorescence est un grand panicule ; les grains, de la grosseur du blé, sont plus ou moins colorés ; ils constituent une céréale…
Sorivudine n. f. Antiviral antimétabolite, analogue nucléosidique de la thymidine modifiée à la fois sur le sucre (larabinose remplace le 2-désoxyribose) et sur la base (substituant méthyle remplacé par un bromovinyle). Sous forme du métabolite 5-triphosphate, elle inhibe la synthèse de lADN viral.
Sotagliflozine n. f. Molécule de synthèse comportant un thiosucre, le 1‑thio‑β‑L‑xylopyranoside de méthyle, inhibiteur non sélectif des cotransporteurs sodium-glucose, SGLT-1 et SGLT-2 (sodium-glucose linked transporters). Bien quayant la particularité dinhiber également le SGLT1, elle est classée dans les gliflozines. Le transporteur SGLT-1 permet l’absorption intestinale du glucose, le…
Sotalol (chlorhydrate de) n. m. Bêta-bloqueur non cardiosélectif à fonction sulfamide, dérivé de la phényléthylamine, doué de propriétés antiarythmiques de classe II (sans propriété sympathomimétique intrinsèque, ni effet stabilisant de membrane) et de classe III (prolongation de la durée des potentiels daction cardiaques). Le sotalol ralentit la fréquence cardiaque et…
Sotatercept n. m. Protéine de fusion comprenant le domaine extracellulaire du récepteur de l’activine de type IIA (ACVR2A) — fragment précurseur 21-135 de ACVR2A (1-115) — fusionné à l’aide d’un coupleur — thréonyltriglycyl (116-119) — au domaine Fc de l’immunoglobuline IgG1 humaine — fragment H-CH2-CH3 de la chaîne…
Sotorasib n. m. Petite molécule de synthèse, élaborée à partir d’un châssis moléculaire de quinazolone, inhibiteur irréversible de la mutation KRAS est très oncogénique et est retrouvée dans les cellules tumorales, dans environ 13 % des cancers du poumon non à petites cellules (CPNPC) et environ…
Sotrovimab n. m. Anticorps monoclonal humain anti-COVID-19, de type IG1-κ, qui a été sélectionné sur sa capacité à neutraliser in vitro le coronavirus SRAS-CoV-2 et à tuer les cellules infectées. Il se lie à un épitope du spicule du SRAS-CoV-2 que l’on retrouve également dans le…
Souche n. f. Origine, source de quelque chose.
Souci n. m. Petite herbacée vivace indigène (Calendula officinalis L., Asteraceae ex-Composées), commune dans les régions méditerranéennes et cultivée (variétés dites « à fleurs doubles ») sous les climats tempérés ensoleillés pour l’herboristerie et comme ornementale. Les tiges sont robustes, les feuilles sessiles ; les fleurs groupées en…
Soufre (S) n. m. Élément de la 16, corps simple solide, jaune.
Sourd adj. et n. m. 1- Qualifie ou désigne une personne présentant une déficience auditive 2- Qualifie un son peu intense, à dominante grave.
Sous-multiple n. m. Nombre qui est contenu, plusieurs fois exactement, dans un autre nombre.
Sous-traitance n. f. Organisation couverte par un contrat écrit, spécifiant les dispositions juridiques et techniques par lesquelles un donneur dordre confie, sous sa responsabilité, la réalisation dopérations à un tiers, appelé sous-traitant (personne ou organisme). Fait lobjet dun cahier des charges ; le donneur dordre doit sassurer de…
Southern blot n. m. Méthode de visualisation de fragments dADN par hybridation avec une sonde radioactive.
Spadice n. m. Inflorescence indéfinie (constituée de fleurs incomplètes, sessiles et unisexuées) enveloppée, dans le jeune âge, par un cornet ou spathe colorée et pétaloïde. Les fleurs mâles occupent le sommet et les fleurs femelles la base. Exemple : Arum.
Sparadrap n. m. Dispositif utilisé pour fixer les pansements primaires sur la peau. Constitué dune masse adhésive de propriétés physicochimiques variables, enduite sur un support textile naturel ou synthétique, perforé ou non. Présenté en ruban, à découper au moment de lutilisation ou en bandelette prédécoupée et protégée, dans…
Sparganose n. m. Impasse parasitaire de localisation périorbitaire par migration de la larve dun cestode du genre Diphyllobothrium ou Spirometra, après lapplication locale, par des médicastres traditionnels, de muscle ou de viscères frais de batraciens, seconds hôtes intermédiaires qui hébergent la larve (sparganum). Elle provoque une inflammation du…
Sparsentan n. m. Petite molécule de synthèse qui est un antagoniste, sélectif et dual, des récepteurs de l’endothéline, de type A (ETAR, endothelin type A receptors) et des récepteurs de l’angiotensine II, de type 1 (AT1R, angiotensin II type 1 receptors), avec une très forte affinité (plus de…
Spartéine n. f. Alcaloïde à squelette quinolizidinique, présent dans des espèces de lupin et dans les rameaux du genêt à balai (Cytisus scoparius [L.] Link Fabaceae ex-Légumineuses) à partir duquel il est extrait ; diamine non oxygénée et liquide à température ambiante, existant à l’état naturel surtout sous…
Spasme n. m. Contraction musculaire soudaine, violente, involontaire et souvent douloureuse.
Spasmolytique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance capable de lutter contre les spasmes musculaires. On utilise en thérapeutique 1- des spasmolytiques neurotropes de type anticholinergique, représentés essentiellement par les atropiniques 2- des spasmolytiques musculotropes agissant directement sur les fibres lisses, représentés par la papavérine et des molécules…
Spasmophilie n. f. Entité ambiguë, sans équivalent dans la littérature médicale autre que française, recouvrant à la fois, une tendance organique caractérisée par une disposition à éprouver des spasmes musculaires attribuables à une hypocalcémie, à un trouble thyroïdien ou encore à un trouble de la personnalité sur un…
Spasticité n. f. Contraction musculaire réflexe exagérée, en réponse à létirement vif dun muscle. Cette hypertonie musculaire peut concerner toute la musculature squelettique, mais est localisée le plus souvent au niveau des membres inférieurs.Symptôme commun à de nombreuses maladies, pouvant être à lorigine de douleurs, de spasmes et…
Spathe n. f. Grande bractée membraneuse ou foliacée enveloppant certaines inflorescences et notamment les spadices.
Spatule n. f. Instrument, large et aplati à une extrémité, utilisé notamment en pharmacie, en chirurgie et en cuisine.
Spécialité n. f. 1- Domaine dactivité dans lequel un individu est particulièrement compétent 2- produit particulier à une marque, à une région.
Spéciation n. f. Formation despèces, de types.
Spécification n. f. Définition des caractéristiques essentielles (constitution, dimensions, fourchettes...) que doit avoir un produit, un matériel, une méthode, etc. ainsi que des contrôles et critères dacceptation correspondant à ces caractéristiques.
Spécificité n. f. Qualité de ce qui est propre à quelque chose, une espèce, un facteur, un phénomène.
Spécimen n. f. Échantillon dun produit.
Spectinomycine n. f. Antibiotique antibactérien produit par fermentation de souches de Streptomyces spectabilis. Structure voisine de celle des aminosides ; mais, dans le cas présent, la partie osidique nest pas aminée. Bactéricide agissant pas inhibition de la synthèse protéique, elle présente une bonne spécificité daction vis-à-vis du gonocoque…
Spectral adj. Qui se rapporte à un spectre.
Spectre n. m. 1- Résultat brut d’une expérience de spectroscopie ; 2- Ensemble ou répartition de propriétés.
Spectrine n. f. Protéine qui, associée à lactine, forme le réseau constituant la trame du cytosquelette sous-membranaire. Cest une protéine tétramérique résultant de l’association de 2 dimères composés dune sous-unité α et une sous-unité β. Le réseau est constitué par lassemblage de quatre ou cinq…
Spectrochimique adj. Qualifie un procédé analytique selon lequel labsorption ou lémission de radiations est mise à profit.
Spectrofluorimètre n. m. Désigne un type de spectrophotomètre dévolu à une analyse fondée sur le phénomène de fluorescence moléculaire.
Spectrographie n. f. Nom générique donné aux méthodes de la spectroscopie démission atomique principalement dans le domaine UV-visible faisant appel à des détecteurs photographiques.
Spectromètre n. m. Appareil permettant des mesures quantitatives, à laide dun ou plusieurs détecteurs photoélectriques, dintensités de radiations à une ou plusieurs longueurs donde. Le terme de spectromètre qualifie aussi lappareillage permettant des mesures quantitatives de particules chargées (cas de la spectrométrie de masse).
→ Spironolactone
Source
Anglais : source
Espagnol : fuente
Étymologie : Latin surrectum participe passé du verbe surgĕre élever, émerger, apparaître.
n. f. Origine, début de quelque chose.
Source lumineuse
Anglais : source of radiation
Espagnol : fuente luminosa
En spectrophotométrie, origine des radiations incidentes.
Cf lampe et laser.
Source d'ionisation
Anglais : ion source in mass spectrometry
Espagnol : fuente de ionización en espectrometría de masas
En spectrométrie de masse, élément destiné à ioniser les substances à analyser. Il en existe plusieurs types, reposant sur les principes suivants : par bombardement d'atomes rapides, par désorption de champ, par désorption laser, par électronébulisation, par impact électronique, par ionisation chimique, par photoionisation, par plasma à couplage inductif.
Source d'ionisation par bombardement d'atomes rapides
Anglais : ionization source by fast atom bombardment (FABI)
Espagnol : fuente de ionización por bombardeo de átomos rápidos
Des atomes d'argon ou xénon accélérés viennent frapper l'échantillon dispersé dans une matrice (usuellement du glycérol). Il s'ensuit une ionisation, sous forme d'ions quasi-moléculaires.
L'ionisation par bombardement d'atomes rapides est adaptée aux molécules de haute masse moléculaire.
Source d'ionisation par désorption de champ
Anglais : ionization source by field desorption (FDI)
Espagnol : fuente de ionización por desorción de campo
L'échantillon est déposé sur un filament de tungstène. Il est ensuite désorbé par un champ électrique intense, appliqué entre le filament et une électrode.
Source d'ionisation par désorption laser
Anglais : ionization source by matrix-assisted laser desorption ionisation (MALDI)
Espagnol : fuente de ionización por asistida por matriz de ionización por desorción láser (MALDI)
Comme en désorption de champ, un large excès de matrice est coprécipité avec l'échantillon à analyser. Le solide résultant est ensuite irradié sous vide par une série d'impulsions, issues d'un laser, pendant quelques nanosecondes. La matrice composée d'acides organiques possède une forte absorption à la longueur d'onde du laser. L'irradiation, par le laser, provoque ainsi la désorption des ions résultant du transfert des protons entre les acides photoexcités et la substance analysée.
Technique d'ionisation douce, souvent couplée à un analyseur à temps de vol, l'ionisation par désorption laser est utilisée en protéomique pour l'analyse des mélanges de peptides ou de protéines.
Source d'ionisation par électronébulisation
Anglais : ionization source by electrospray ionisation (ESI)
Espagnol : fuente de ionización por ionización por electrospray
Source d'ionisation, à pression atmosphérique, employée en spectrométrie de masse lors de l'utilisation de cette technique avec des effluents liquides. Un potentiel de plusieurs kV, appliqué entre un capillaire véhiculant l'effluent et l'entrée du spectromètre, est utilisé pour générer la formation d'un nébulisât dont les gouttelettes sont chargées. Un flux de gaz inerte, généralement de l'azote, peut être employé pour provoquer une électro-nébulisation à assistance pneumatique. Le déplacement des gouttelettes, lié au champ électrique présent à l'intérieur de la source, provoque l'évaporation du solvant et, par conséquent, l'augmentation de la densité de charge à leur surface. Lorsque la densité de charge atteint la limite de Rayleigh, les gouttelettes subissent une explosion coulombienne à l'origine d'une réduction supplémentaire de leur taille. Ces deux phénomènes génèrent, in fine, la désolvatation et l'ionisation des solutés qui sont, ainsi, admis à l'entrée du spectromètre sous forme d'ions en phase gazeuse.
L'ionisation par électronébulisation est une technique d'ionisation dite douce qui génère des ions quasi moléculaires. Ces ions sont des composés d'addition entre le soluté et des protons ou des cations présents dans la solution d'origine, lors de l'utilisation en mode positif. En mode négatif, les ions sont obtenus par arrachement de protons ou par addition d'anions. Des ions multichargés peuvent être obtenus pour des molécules de taille importante ce qui explique la popularité de cette technique dans l'analyse des biomolécules. En ce qui les concerne, les petites molécules sont, en général, monochargées.
Source d'ionisation par impact électronique
Anglais : ionization source by electron ionization
Espagnol : fuente de ionización por ionización de electrones
Un échantillon gazeux de la molécule à analyser, introduit dans la chambre d'ionisation, sous très faible pression (environ 10-5 torr), interagit avec un faisceau d'électrons. Les électrons sont émis par un filament de rhénium ou de tungstène chauffé à 2000°C. L'énergie des électrons est, en général, de 70 eV et leur impact sur la molécule provoque l'expulsion d'un électron créant un ion positif appelé ion moléculaire (MH+). L'ion moléculaire est lui même en excès d'énergie ce qui induit sa fragmentation ultérieure, en fragments caractéristiques de la substance considérée.
Source d'ionisation chimique
Anglais : ionization source by chemical ionisation
Espagnol : fuente de ionización por ionización de electrones
Méthode dans laquelle les ions à analyser sont produits par collision de la molécule à ioniser avec des ions déjà présents dans la source, issus d'un gaz réactif (méthane, isobutane ou ammoniac), dont la pression partielle est beaucoup plus élevée que celle de l'échantillon. Un faisceau d'électrons bombarde les molécules du gaz réactif et, du fait des très faibles concentrations de l'échantillon, seules les molécules du gaz sont ionisées et fragmentées. Les fragments très réactifs ainsi formés réagissent, à leur tour, avec les molécules à analyser et provoquent leur ionisation. Lors des couplages spectrométrie de masse - chromatographie liquide-masse (SM-CL), l'ionisation se fait à la pression atmosphérique (technique dite APCI, atmospheric-pressure chemical ionisation). Le réactif ionisant est constitué, dans ce cas, par les solvants issus de la phase mobile, vaporisés grâce à un nébuliseur pneumatique chauffé à des températures de l'ordre de 350~500°C et ionisés par décharge corona. Les espèces réactives ainsi formées réagissent, avec les analytes, selon les mécanismes de l'ionisation chimique. Ces ionisations donnent des spectres simplifiés comportant un pic important, voisin d'une unité du pic moléculaire formé par perte ou gain d'un ion hydrogène (M ± H+).
L'APCI est adaptée aux molécules apolaires telles que les lipides.
Source d'ionisation par photoionisation
Anglais : ionization source by atmospheric pressure photo-ionisation (APPI)
Espagnol : fuente de ionización por fotoionización a presión atmosférica
La technique implique l'utilisation d'une source lumineuse qui émet des photons dans le domaine de l'ultraviolet, avec une énergie d'environ 10 eV. Cette source est dérivée de la source APCI, l'énergie lumineuse remplaçant la décharge corona pour l'ionisation de la vapeur de solvant. Il est d'usage d'ajouter, en post-colonne, un solvant à faible potentiel d'ionisation par la lumière, tel le toluène ou l'acétone afin de favoriser l'ionisation du solvant. Le solvant ionisé provoque l'ionisation douce du soluté. Cette source est couplée aux techniques séparatives en phase liquide.
L'ionisation par photoionisation possède un domaine d'application intermédiaire entre celui de l'APCI (composés apolaires) et l'électronébulisation (composés polaires). Cette source est utilisable aussi bien en mode positif que négatif.
Source d'ionisation par plasma à couplage inductif
Anglais : ionization source by ionization by inductively coupled plasma (ICPI)
Espagnol : fuente de ionización por onización por plasma acoplado inductivamente
La source est constituée par une flamme où est introduit l'échantillon sous forme d'aérosol. Un courant alternatif, parcourant une bobine entourant le dispositif, engendre un champ magnétique qui fait tourner, en rond, les ions du plasma. Lorsque les fréquences sont égales, l'interaction est maximale. Il y a réchauffement du plasma jusqu'à une température très élevée (environ 10 000 °K) avec une ionisation de l'ordre de 100 %.
Cf plasma et spectrométrie de masse à plasma par couplage inductif.