« Symbiose » : différence entre les versions
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Dernière version du 15 mars 2024 à 11:42
Support n. m. Terme utilisé en chromatographie désignant tout solide, dorigine naturelle ou synthétique, sur lequel est déposée la phase stationnaire. En principe, ne joue aucun rôle sur le processus de séparation.
Suppositoire n. m. Selon la Pharmacopée européenne, préparation solide unidose obtenue par compression ou moulage, de forme, de volume et de consistance adaptés à ladministration rectale pour une action locale ou générale. Contient une ou plusieurs substances actives dispersées ou dissoutes dans un excipient approprié (masse à suppositoires).
Suppresseur adj. et n. m. Qui fait disparaître quelque chose.
Supra-biodisponibilité n. f. État dun médicament qui, pour une même dose de la même substance active sous une même forme et par la même voie dadministration, a une biodisponibilité plus élevée que la forme de référence et qui retrouve la même biodisponibilité que cette dernière après diminution de…
Supramoléculaire Cf chimie supramoléculaire.
Surdité n. f. État caractérisé par une perte partielle ou complète de la capacité de percevoir des sons. Peut être congénitale, souvent consécutive à une atteinte infectieuse (exemples : toxoplasmose, rubéole), acquise par lésion traumatique de loreille moyenne ou interne (exemples : exposition brutale à des surpressions ou…
Surdosage n. m. 1- Quantité excessive de quelque chose ; 2- introduction ou administration dune dose en excès
Surdose n. f. Quantité d’un produit quelconque supérieure à la dose limite supportable par l’organisme, pouvant aller jusquà entraîner la mort.
Sureau n. m. Nom désignant des arbustes et des plantes herbacées du genre Sambucus Adoxaceae, précédemment Caprifoliaceae, présents dans les régions tempérées d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Une espèce intéresse la pharmacie, S. nigra L., le sureau noir.
Surfactant n. m. Transposition de langlais « surface active agent ».
Surfactif Cf tensioactif.
Surfusion n. f. État déquilibre métastable dune substance demeurant liquide à une température inférieure à celle de sa fusion.
Surinfection n. f. Nouvelle infection survenant au cours dune infection déjà existante, mais différant de celle-ci (exemple surinfection microbienne au cours daffections virales : grippe, rougeole, SIDA...).
Surremplissage n. m. Introduction dans un récipient dune quantité anormalement élevée.
Sursaturation n. f. État dune solution, à une température donnée, dans laquelle la concentration de lespèce dissoute est supérieure à sa « solubilité », espèce qui, dans ces conditions, devrait normalement précipiter.
Sursaturé adj. Qui présente une sursaturation.
Surveillance n. f. Action de surveiller, contrôle.
Suspension n. f. Système dispersé formé dune phase interne solide et dune phase externe liquide.
Suspensoir n. m. Orthèse souple, en tissu, composée d‘une poche pouvant sadjoindre dune coquille destinée à soutenir le scrotum lorsquil est volumineux ou oedémateux.
Sutimlimab n. m. Anticorps monoclonal humanisé et chimérique, de type immunoglobuline G4-κ, qui a été conçu pour cibler et inhiber sélectivement la fraction C1s de la voie classique du complément, une composante du système immunitaire inné.Voir : Anticorps ; Immunoglobuline ; Complément ; Hémolyse ; Agglutinine (froide) ; Lectine.
Suture n. f. Dispositif médical servant à rapprocher les berges dun tissu ou les lèvres dune plaie. Composé dune aiguille sertie sur un fil chirurgical ou dagrafes ou dune colle.
Suvorexant n. m. Petite molécule de synthèse, première d’une nouvelle classe thérapeutique antagoniste mixte des récepteurs de l’orexine A (ROX1) et l’orexine B (ROX2), capable de franchir la barrière hématoencéphalique. Ces récepteurs sont couplés aux protéines G de type Gq/11.Voir : Antagoniste ; Orexine ; Barrière (hémato-encéphalique) ; Protéine G ; Neurotransmetteur ;…
Suxaméthonium (chlorure de) n. m. Sel dammonium quaternaire, diester de lacide succinique et de la choline, à activité curarisante de type dépolarisant (leptocurare).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008,0248).
Suxibuzone n. f. Anti-inflammatoire non stéroïdien. La suxibuzone est apparentée à la phénylbutazone et a été utilisée, par voie topique, pour ses propriétés anti-inflammatoires.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1574).
Svedberg (S) n. m. Unité de coefficient ou taux de sédimentation lors de lultracentrifugation dune macromolécule. Elle a les dimensions dun temps Elle est calculée en divisant la vitesse constante à laquelle la particule sédimente par laccélération appliquée Unité non SI, le svedberg est égal à 10 s.
Sydnone n. f. Terme générique pour des composés hétéroaromatiques pentagonaux, à noyau chargé positivement et à charge négative juxtanucléaire (zwitterion) ou extranucléaire, dont certains (sydnonimines) sont utilisés en thérapeutique (exemple : molsidomine).
Sydnonimine n. f. Terme générique pour des sydnones à noyau 1,2,3-oxadiazole, donneurs de NO.
Symbionte n. m. Individu faisant partie dune association symbiotique. Cf symbiose.
Sympathicolytique
Sympathique adj. et n. m. Qualifie ou désigne la partie du système nerveux autonome constituée par une chaîne ganglionnaire paravertébrale recevant des afférences de la moelle épinière et distribuant des efférences au système cardiovasculaire et respiratoire ainsi quaux viscères, contrôlant leur fonctionnement par activation des divers récepteurs adrénergiques alpha et…
Sympatholytique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance capable d’abolir les capacités de contrôle du système sympathique par déplétion des réserves vésiculaires présynaptiques ou, plus souvent, par blocage des récepteurs noradrénergiques postsynaptiques. On distingue ainsi les sympatholytiques directs, qui agissent par blocage des récepteurs adrénergiques alpha et/ou bêta…
Sympathomimétique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui reproduit tout ou partie des effets de la stimulation du système nerveux sympathique, dont le principal médiateur est la noradrénaline.Peuvent avoir des effets sur les synapses du système nerveux central (anorexigènes, antidépresseurs, antiparkinsoniens), leur action sympathomimétique constituant alors un…
Sympathoplégique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance abolissant la capacité de transmission des terminaisons sympathiques par dégradation des capacités de synthèse ou de stockage vésiculaire du médiateur, la noradrénaline.
Symptomatique adj. Qui concerne les symptômes dune maladie. Un médicament symptomatique traite les effets et non les causes dune maladie.
Symptôme n. m. Manifestation spontanée, objective ou subjective, dune maladie permettant de la déceler. Les symptômes objectifs sont ceux perçus, par le médecin, à la suite dobservations cliniques ou dinvestigations techniques. Ce peut être des symptômes généraux liés à la réaction générale du sujet à la maladie…
Synanthéré adj. Se dit détamines soudées par leurs anthères et formant un tube dans lequel passe le style.
Synapse neurologique n. f. Structure essentielle au fonctionnement du système nerveux, mettant en relation une ramification terminale dun axone avec un autre neurone ou avec une cellule effectrice, musculaire ou sécrétrice.
Synapse immunologique n. f. Zone de contact, via de nombreuses interactions ligands – récepteurs, entre une cellule du système immunitaire à vocation effectrice (lymphocyte T ou B, cellule naturellement tueuse ou NK, natural killer) et une cellule présentatrice de l’antigène (CPA, acronyme en français ; APC, antigen-presenting cell) qui peut…
Synaptogenèse n. f. Processus de formation de synapses entre neurones et avec les cellules musculaires, débutant par une phase exubérante, au cours de lembryogenèse, suivie dune période de stabilisation par élimination des synapses peu actives.
Syncarpe adj. Se dit : 1- dun gynécée composé dun ensemble de carpelles soudés en un ovaire ; 2- dun fruit composé provenant de plusieurs ovaires devenus charnus et soudés. Exemple : genre Annona.
Synclinale (conformation) loc. En chimie, désigne une conformation où deux groupements de référence A et B, portés par des carbones adjacents, forment un angle dièdre A-C-C-B compris entre 30° et 90°.
Syncope n. f. Perte de conscience brutale et transitoire précédée parfois dune sensation de vertige, due généralement à une diminution du débit sanguin cérébral consécutive à un ralentissement ou arrêt cardiaque ou à une perturbation vasculaire ou respiratoire.
Syncristallisation n. f. Cas particulier de la cristallisation simultanée où les composés qui cristallisent sont de formules voisines, phénomène rencontré en chimie organique.
Syncytium n. m. Masse de cytoplasme contenant de nombreux noyaux entourés par une seule membrane cytoplasmique.
Syndet n. m. Préparation cosmétique désignant des pains dermatologiques destinés au nettoyage, en douceur, de la peau en remplacement des savons. Ce sont des savons sans savon, constitués de tensio-actifs anioniques synthétiques non hydrolysés par leau et de divers additifs pour leur donner des caractéristiques particulières (par exemple…
Syndicat n. m. Association ayant pour objet la défense dintérêts communs.
Syndrome n. m. Ensemble de caractères, signes et symptômes pathognomoniques dun état pathologique orientant souvent le diagnostic étiologique.
Synergie n. f. Association pour laccomplissement dun travail ou dune fonction ou pour atteindre un but commun inaccessible à chacun des participants isolément.
Synergistine n. f. Nom générique pour des antibiotiques antibactériens constitués de composés appartenant à deux groupes de structures différentes et agissant en synergie. Structure générale de macrocycle lactonique pour ces deux groupes, mais de nature peptidique pour lun dentre eux seulement. Obtention par fermentation de souches de Streptomyces…
Synovite n. f. Inflammation d‘étiologie infectieuse, mécanique ou traumatique dune membrane ou dune gaine synoviale.
Syntaxine n. f. Protéine transmembranaire de la synapse impliquée dans lancrage de la vésicule à la membrane plasmique suivi de sa fusion, permettant la libération du neuromédiateur dans la fente synaptique.
Synthase n. f. Terme provenant de la contraction de synthétase, utilisé pour différencier les enzymes catalysant une réaction de synthèse non couplée à lhydrolyse dun nucléotide phosphate (exemple ATP).
Synthèse n. f. Opération de regroupement ou de recomposition des éléments dun domaine particulier en un tout homogène et cohérent.
Synthétase n. f. Enzyme de la classe des ligases catalysant des réactions de synthèse par formation dune liaison covalente entre deux molécules, couplée à lhydrolyse dune liaison pyrophosphate dune molécule dATP ou équivalent.
Synthon n. m. Petite molécule ou motif structural hypothétique pour lequel il existe un équivalent synthétique réel.
→ Taeniidae
Symbiose
Anglais : symbiosis
Espagnol : simbiosis
Allemand : Symbiose
Étymologie : Grec συν– sun– syn– préfixe signifiant réunion dans un même lieu ou le même moment, communauté d’action, rassemblement et βίος bíos vie en soi, l’existence, temps de la vie, durée de la vie, condition de vie, genre de vie, moyen de vivre, ressources pour vivre, récit d’une vie, biographie.
n. f. Association intime entre deux organismes d'espèces différentes leur procurant un avantage sélectif à long terme. Chaque partenaire, par exemple végétal ou fongique, tire bénéfice de sa juxtaposition ou de son anastomose avec l'autre.
Il existe un continuum entre symbiose et parasitisme : certaines symbioses peuvent, en effet, tourner au parasitisme ou devenir préjudiciables dans certaines conditions stressantes. Lors de relations parasitaires durables au fil des générations, on assiste à une « course » entre l’espèce hôte et l’espèce parasite, pouvant conduire à une spécialisation aussi efficace que fragilisante. De même lorsqu’un parasite profite des fonctions vitales de son hôte, ces mêmes fonctions et organes tendent à régresser au fil des générations chez le parasite, conduisant à une dépendance à l’hôte de plus en plus importante. Il en résulte que la disparition d’une espèce hôte peut condamner l’espèce parasite. Cf parasitisme.
Historique : Le terme symbiose fut créé, en 1877, par le botaniste et mycologue Albert Bernhard Frank (1839 – 1900), professeur à l’École supérieure d’Agriculture de Berlin, qui parlait de Zusammenleben (vivre ensemble, en allemand) et forgea le mot Symbiotismus ; ce mot fut popularisé, en 1879, sous la forme Symbiosis, par le botaniste et biologiste allemand Heinrich-Anton de Bary (1831 – 1888), qui, bizarrement, ne cite pas A.B. Frank. Grâce à ses travaux et ceux du botaniste suisse Simon Schwendener (1829 – 1919), on admit progressivement, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, que ces structures, auparavant considérées comme des organismes à part entière, associaient en fait un champignon et des algues.
Symbiose mycorrhizienne
Anglais : mycorrhizal symbiosis
Espagnol : simbiosis micorrizíca
Allemand : Mykorriza-Symbiose
Symbiose basée sur des échanges réciproques entre les racines des végétaux et certains champignons du sol. Certaines espèces végétales ne peuvent croître normalement sans leur symbiote fongique. Le nouvel organe mixte résulte de l’assemblage de tissus de la plante hôte et du champignon mycorrhizien et chaque composante de la symbiose optimise son développement grâce à ces interactions bidirectionnelles.
Le rôle majeur des mycorhizes consiste dans la mobilisation, pour la plante, d’éléments nutritifs très peu mobiles dans le sol, par exemple le phosphore. L’amélioration de la nutrition hydrique des plantes associées à des champignons mycorrhiziens a également été observée.
Cette symbiose permet aux légumineuses d’être cultivées dans des sols relativement pauvres en azote. Par exemple, les bactéries du genre Rhizobium, qui ont la capacité d’assimiler l’azote moléculaire et de transformer l’azote gazeux en ammoniac, ont développé des relations symbiotiques avec les légumineuses. Elles se fixent sur les racines des légumineuses et y forment des bulbes appelés nodosités. Elles reçoivent de la plante hôte les hydrates de carbone et lui fournissent, en retour, de l’azote et des phytohormones.
Symbiose mycorrhizienne arbusculaire
Anglais : arbuscular mycorrhizal symbiosis
Espagnol : simbiosis micorrizíca arbuscular
Allemand : arbuskulär Mykorriza-Symbiose
Dans le cas de la symbiose mycorrhizienne à arbuscules, le champignon (Gloméromycète) développe à partir des hyphes intercellulaires (cellules tubulaires des champignons filamenteux), des structures intracellulaires très ramifiées, les arbuscules. Ces structures intracellulaires sont le site des échanges de nutriments entre les deux partenaires.
L’étude de fossiles du Dévonien supérieur a révélé que les mycorrhizes arbusculaires existaient avant même l’apparition des plantes terrestres, il y a plus de 460 millions d’années. Les mycorhizes arbusculaires établissent des relations symbiotiques avec près de 80 % des plantes terrestres, parmi lesquelles on retrouve les plantes cultivées telles que céréales, légumineuses, divers fruits et légumes et autres produits horticoles.