« Éleuthérocoque » : différence entre les versions

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Électrochimie n. f. Discipline qui étudie les phénomènes chimiques couplés à des échanges d’énergie électrique.

Électrochimiothérapie n. f. Administration intracellulaire d’une substance cytostatique peu absorbable par injection intratumorale ou systémique suivie d’une application d’impulsions électriques de haut voltage au niveau de la tumeur.

Électrochimique adj. Qualifie tout ce qui a trait à l’électrochimie.Cf méthode électrochimique.

Électrochoc n. m. Méthode de traitement empirique d’états psychotiques et surtout dépressifs majeurs pour lesquels elle conserve encore un intérêt. Dérive de la convulsivothérapie au cardiazol et du choc insulinique et repose sur le fait qu’un changement de comportement était observé après la crise convulsive.

Électrocinétique adj. Partie de la physique qui se propose d’étudier les courants électriques associés aux déplacements d’ensemble de particules chargées.

Électrode n. f. Phase à travers laquelle une charge est transportée par le mouvement des électrons. Une électrode est l’une des deux phases constituant une interface électrique, l’autre étant un électrolyte. Peut être un métal ou un semi-conducteur. Peut être solide ou liquide.

Électroencéphalogramme (EEG)

Électroencéphalographie (EEG) n. f. Méthode de recueil et denregistrement des activités électriques du cortex cérébral recueillies sur le cuir chevelu au moyen d’un ensemble d’électrodes et visualisées sur écran ou sous forme d’enregistrements graphiques. L’analyse de l’amplitude, de la fréquence, du rythme et de la forme des variations continues…

Électroendosmose n. f. Phénomène physique qui se manifeste par le déplacement dans une même direction de l’ensemble d’une solution dun électrolyte contenue dans un tube capillaire en verre lorsque ce dernier est soumis à une différence de potentiel entre ses extrémités. Toutes les espèces de la solution sont…

Électrogravimétrie n. f. Méthode électrochimique d’analyse quantitative reposant sur la gravimétrie, mesure de l’augmentation de poids de l’électrode de travail due au dépôt de métal à sa surface au cours d’une électrolyse totale.

Électrolyse n. f. Opération consistant à transformer une substance grâce au passage d’un courant électrique, d’oxydation ou de réduction, appelé courant d’électrolyse ou courant faradaique. Les lois de Faraday stipulent que le passage d’une charge de 96485 coulombs libère 1/n mole d’un ion portant n charges électriques élémentaires.Les…

Électrolyte n. m. Toute espèce susceptible de se dissocier en anions et cations. Peut être une solution liquide, un sel fondu ou un solide conducteur de courant.

Électromagnétisme n. m. Branche de la physique étudiant les phénomènes découlant de l’émission d’un champ électrique et d’un champ magnétique et de leurs interactions avec la matière.

Électron n. m. Particule élémentaire de charge électrique négative de 1,60207 ± 0,00007 x 10 C et de masse égale à 1/1837 fois celle de l’atome d’hydrogène. Les électrons compensent les charges positives des protons et assurent la neutralité électrique de l’atome.

Électronégativité n. f. Aptitude d’un élément à attirer à lui les électrons d’une liaison où il est engagé, supposée covalente. Par extension, aptitude d’un groupe d’éléments. Concept qualitatif ne permettant pas des mesures directes. Plusieurs échelles d’électronégativité, issues de méthodes indirectes d’évaluation existent, notamment celles de Pauling (de…

Électronique n. f. Branche de lélectromagnétisme dans laquelle interviennent des électrons libres. Terme utilisé plus généralement pour désigner un domaine où le courant électrique intervient essentiellement comme véhicule de linformation, spécialement grâce aux conducteurs et semiconducteurs.

Électron-volt n. m. Unité de mesure dénergie (hors SI) représentant l’énergie acquise par une particule de charge égale à la charge élémentaire, accélérée par une différence de potentiel de 1 volt. Symbole eV. Exprimée en unités S.I., elle est égale à 1,60218 x10 J.

Électrophile adj. Qualifie une espèce chimique qui est avide d’électrons. Se dit aussi d’une réaction dans laquelle un réactif commence par se fixer sur un site du substrat riche en électrons. Cas par exemple de réactions de substitution en série aromatique et de réactions d’addition en série…

Électrophorèse n. f. Méthode de séparation et d’identification et, dans certains cas, méthode d’analyse quantitative, basée sur la migration d’ions sous l’influence d’un champ électrique. On distingue l’électrophorèse capillaire et l’électrophorèse classique sur support. Quel que soit le type, les ions et espèces chargées, plus complexes, présentent une…

Électroporation n. f. Méthode utilisée pour faire pénétrer des molécules dans les cellules recourant à des impulsions électriques de haut voltage pour augmenter la perméabilité membranaire.

Électrostatique n. f. Branche de lélectromagnétisme qui étudie les phénomènes engendrés par des charges électriques dans un repère où elles sont fixes.

Électrosynérèse n. f. Migration électrophorétique dérivée de limmunodiffusion radiale double dOuchterlony, dix fois plus sensible. Lapplication dun champ électrique accélère la migration de lantigène et de lanticorps dans un gel vierge, facilitant ainsi leur rencontre sous la forme de lignes de précipitation. Résultats en une heure.

Électrotransfert n. m. Transfert électrique.

Électrovalence n. f. Aptitude dune espèce de former une liaison entre ions par l’intervention de forces électrostatiques en constituant un ensemble très stable au plan énergétique car chacun des ions constitutifs y possède une structure électronique semblable à celle d’un gaz rare.

Élément n. m. Corps simple. Plus précisément, ensemble des atomes de même nombre atomique Z mais dont les nombres de masse A peuvent être différents. Dans ce cas l’élément possède des isotopes.

Élémi n. m. Oléo-résine provenant d’un arbre des Philippines, Canarium luzonicum A.Gray, famille des Burseraceae. C’est une masse molle, blanc-jaunâtre, d’odeur forte et de saveur piquante et aromatique. Elle renferme une essence composée de dérivés terpéniques (élémol) et une résine constituée d’acides triterpéniques hydroxylés.

Éléosome n. m. Appendice alimentaire présent sur certaines graines et permettant leur dissémination par exemple par les fourmis (myrmécochorie). Exemple : violette sauvage, cyclamen, chélidoine.

Éléphantiasis n. m. Augmentation considérable du volume d’un membre ou d’une partie du corps, causée par un œœdème dur des téguments, d’évolution chronique, avec hyperkératose épidermique due à un blocage du système lymphatique.

Élesclomol cuivrique n. m. L’élesclomol (DCI) est une petite molécule de synthèse, le bis-(amide thiohydrazide) qui — lorsqu’il est complexé à l’ion cuivrique Cu dans des compartiments subcellulaires contenant des cuproenzymes (passage du cuivre au niveau intestinal et de la barrière hémato-encéphalique), a bénéficié d’un repositionnement pour le traitement…

Élétriptan (bromhydrate de) n. m. Agoniste sélectif des récepteurs de la sérotonine (5-HT, récepteurs présynaptiques de rétrocontrôle qui sopposent à la libération de la sérotonine. Ses propriétés pharmacologiques incluent un effet vasoconstricteur sur les vaisseaux sanguins cérébraux, un effet inhibiteur sur le système trigéminovasculaire bloquant ainsi la libération de médiateurs…


Éléxacaftor n. m. Molécule de synthèse dite "correcteur" qui vise à corriger le défaut de maturation de la protéine régulatrice de la perméabilité transmembranaire CFTR.Elle empêche l’élimination des protéines CFTR défectueuses dans la cellule, corrige leur repliement et aide à son transport intracellulaire jusqu’au pôle apical pour rétablir…

Éliglustat n. m. Inhibiteur de la glucosylcéramide synthase , utilisé dans le traitement, par voie orale et à long terme, de la maladie de Gaucher de type 1. Il sagit dune maladie génétique qui touche moins de 10 000 personnes dans le monde, caractérisée par un déficit enzymatique…

Éligobiotique n. m. Antibiotique de synthèse élaboré à partir de l’enveloppe d’un bactériophage reconnaissant spécifiquement un type de bactérie dans laquelle est placée une nucléase qui élimine la bactérie ainsi ciblée en détruisant son ADN. L’endodésoxyribonucléase 9 est un exemple de nucléase qui détruit l’ADN de…

Élimination n. f. Action d’écarter, de supprimer d’un groupe.

Elisa Cf immuno-enzymologie.

Élivaldogène autotemcel n. f. Thérapie cellulaire qui est basée sur l’utilisation cellules souches hématopoïétiques CD34+ autologues transduites ex vivo avec un vecteur lentiviral dérivé du VIH-1 auto-inactivant (pLBP100 hALD) pseudotypé (glycoprotéine G de l’enveloppe du virus de la stomatite vésiculeuse ou VSV-G), codant la protéine humaine de l’adrénoleucodystrophie (ALD)…

Élixir n. m. Préparation alcoolique, encore appelée alcoolé sucré, contenant du sucre en moindre proportion qu’un sirop et une ou plusieurs substances actives.

Elizabethkingia meningoseptica Bactérie Gram négatif largement répandue dans la nature (sol, eau, poissons, plantes), isolée par la bactériologiste américaine Elizabeth O. King, en 1959, chez un enfant atteint dune méningite. Nommée d’abord Flavobacterium meningosepticum, elle fut classée en 1994 dans le genre  Chryseobacterium, puis, suite…

Ellagique (acide) n. m. Molécule biphénylique tétraphénolique dilactonique, provenant d’un couplage oxydatif entre deux unités d’acide gallique avec formation d’une liaison C-C. L’hydrolyse des ellagitanins (une des familles de tanins hydrolysables) libère de l’acide hexahydroxydiphénique qui subit une lactonisation spontanée en acide ellagique. Présence dans de nombreux fruits et…

Ellagitanin Cf tanin.

Ellébore

Ellébore blanc Cf veratrum.

Ellipticine n. f. Alcaloïde à squelette pyridocarbazole d’origine indolomonoterpénique ; isolé d’Ochrosia elliptica Labill., Apocynaceae, originaire d’Australie, des îles Moluques et de Nouvelle-Calédonie. Activité anticancéreuse par inhibition des topoisomérases II.

Elliptinium (acétate de) Cf ellipticine

Elliptocytose n. f.

Élosulfase alfa n. f. Enzyme obtenue par transfection du gène codant la N‑acétylgalactosamine‑6-sulfatase dans des cellules de hamster chinois (cellules CHO), elle est prescrite dans le traitement du syndrome de Morquio (mucopolysaccharidose du type IV A), maladie lysosomale caractérisée par un déficit en cette enzyme et par labsence…

Élotuzumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé de type IgG kappa ; il cible la glycoprotéine de surface, une molécule appartenant à une famille de molécules de signalisation d’activation lymphocytaire, SLAMF7 (signaling lymphocyte activation molecule family 7), fortement et uniformément exprimée sur les cellules de myélome multiple et sur les…

Elranatamab n. m. Anticorps monoclonal humanisé bispécifique, immunoglobuline G2-kappa (IgG2-κ), qui cible à la fois le membre 17 de la superfamille des récepteurs du facteur de nécrose tumorale (TNFRSF17 ou antigène de maturation des lymphocytes B, BCMA, pour B-cell maturation antigen), antigène associé aux tumeurs, et le groupe…

Elsulfavirine n. f. Inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) du virus de l’immunodéficience humaine VIH-1. Cest un précurseur pharmacologique (prodrogue) du composé VM-1500A qui bloque la réplication du VIH ; il présente une bonne biodisponibilité par voie orale, la demi-vie plasmatique du…

Eltrombopag n. m. Sel de diéthanolamine, antithrombocytopénique, antihémorragique.Leltrombopag est un agoniste non peptidique du récepteur de la thrombopoïétine (TPO‑R, thrombopoietin receptor), facteur de croissance contrôlant la mégacaryocytopoïèse et, donc, la production des plaquettes sanguines ou thrombocytes.

Éluant adj. et n. m. Qualifie ou désigne un solvant qui permet de réaliser l’élution en chromatographie.

Éluat n. m. Solution recueillie à la sortie dune colonne chromatographique du fait de lélution, par la phase mobile.

Éluotropique

Élution

Éluxadoline n. f. Agoniste des récepteurs μ et κ des opioïdes et antagoniste des récepteurs δ. Administrée par voie orale, elle agit localement, sur le système nerveux entérique.Il a été observé que les concentrations plasmatiques d’éluxadoline augmentent en cas d’administration concomitante d’inhibiteurs des transporteurs biliaires et rénaux, notamment…

Elvitégravir n. m. Composé de la classe des anti‑intégrases utilisé dans le traitement de l’infection par le VIH.

EMA (European Medicines Agency) n. f. Agence européenne des médicaments (AEM), agence de lUnion Européenne créée en 1995 dont le siège initial de Londres a été transféré à Amsterdam en 2019 en raison du BREXIT. L’EMA est chargée de l’évaluation scientifique, du contrôle, de la sécurité et de l’inspection des médicaments à…

Émanation n. f. Exhalation qui se dégage de certains corps.

Émapalumab n. m. Anticorps monoclonal humain dirigé contre linterféron-γ (IFN-γ). Son action se traduit par une baisse des concentrations plasmatiques de la chimiokine ligand 9 à motif Cys-X-Cys (CXCL9) induite par l’IFN-γ, chimioattractante pour les cellules T.

Emballage n. m. Enveloppe, récipient ou toute autre forme de conditionnement, boîte, sachet, dans lequel est placé le conditionnement primaire (Directive 92/27 CEE), destiné à protéger son intégrité dans un but de conservation, de transport ou de présentation. Les principaux matériaux demballage sont le papier-carton, le plastique,…



→ Emphysémateux

Éleuthérocoque

Dernière modification de cette page le 30 juin 2017



Botanique - Pharmacognosie



Anglais : eleuthero, Siberian ginseng
Espagnol : eleuterococcus
Allemand : Eleutherococcus
Étymologie : Grec ἐλεύθερος eleútheros libre, indépendant et κόκκος kókkos pépin, grain.

n. m. Arbuste buissonnant épineux (Eleutherococcus senticosus Maxim., Araliaceae) d'origine asiatique (Sibérie orientale, Chine, Corée, Japon), possédant des feuilles palmées et des fleurs petites diversement colorées selon le sexe. Organes souterrains (racine et rhizome) contenant des coumarines, des acides phénylpropaniques, des lignanes, des saponosides triterpéniques ; substances actives non identifiées avec certitude. Propriétés « adaptogènes » revendiquées.

Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1419 corrigé 9.2).


Utilisation traditionnelle comme succédané du ginseng en cas d’asthénie fonctionnelle ; efficacité clinique non établie sur des bases scientifiques solides. L’éleuthérocoque, appelé quelquefois « faux ginseng », est également souvent désigné sous le nom impropre de « ginseng sibérien », terme à éviter.