« Amibe » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
(3 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Titre et classement | {{Titre et classement | ||
| | |VM_Variantes=Amibe | ||
|VM_Cible=Oui | |VM_Cible=Oui | ||
|VM_Date_de_révision=2017-04-20 | |VM_Date_de_révision=2017-04-20 | ||
Ligne 30 : | Ligne 30 : | ||
|VM_Position_illustration=Right | |VM_Position_illustration=Right | ||
|VM_Dimension_illustration=1.25 | |VM_Dimension_illustration=1.25 | ||
}} | }} | ||
{{Définition-base | {{Définition-base | ||
|VM_Affiche_discipline=Oui | |VM_Affiche_discipline=Oui | ||
Ligne 47 : | Ligne 48 : | ||
|VM_Position_illustration=Right | |VM_Position_illustration=Right | ||
|VM_Dimension_illustration=1.25 | |VM_Dimension_illustration=1.25 | ||
}} | }} | ||
{{Références}} | {{Références}} |
Dernière version du 14 mars 2024 à 14:27
Amande n. f. Au sens général, toute graine contenue dans le noyau d’une drupe. Au sens particulier, graine du fruit de lamandier (Prunus dulcis (Mill.) D.A. Webb, variétés dulcis et amara, Rosaceae).
Amandier n. m. Petit arbre (Prunus dulcis (Mill.) D.A. Webb, variétés dulcis et amara, Rosaceae) fournissant les amandes. Les graines des deux variétés fournissent l’huile d’amande utilisée en cosmétologie et en dermatologie (propriétés adoucissantes, hydratantes et cicatrisantes en cas d’inflammation cutanée).L’huile d’amande est inscrite à la Pharmacopée Européenne,…
Amanita Genre d’Amanitaceae à voile général non glutineux, le plus souvent membraneux, floconneux ou pulvérulent. Son mode d’ouverture (qui donne éventuellement une volve), la striation de la marge piléique et la microchimie sporale sous-tendent la systématique du genre (sous-genres Amanitopsis, Amanita, Lepidella). Au rang de sous-genre,…
Amanitaceae Famille de champignons supérieurs (Basidiomycota) à sporophore typiquement lamellé, à sporée blanche, lames libres, voile partiel (parfois discret) et voile général, majoritairement ectomycorhiziens. Deux genres : les limacelles (voile général visqueux ou glutineux) et les amanites. Un genre sécotioïde, Torrendia, est aujourd’hui assimilé au genre…
Amanite n. f. Nom français des champignons du genre Amanita.
Amanitine n. f. Nom générique d’octapeptides cycliques appartenant au groupe des amatoxines (amanitines α, β, γ…). Ce sont les toxines majeures du genre Amanita (groupe de l’amanite phalloïde, mortelle), également rencontrées chez quelques autres Basidiomycètes lamellés. Après atteinte d’une concentration intrahépatocytaire suffisante, ces molécules inhibent l’ARN-polymérase II et…
Amanitopsis Un des sous-genres d’Amanita, principalement caractérisé par l’absence de voile partiel visible (pas d’anneau), une marge piléique striée, un voile général membraneux et laissant une volve en sac en bas du pied ou friable à floconneux, des spores non amyloïdes. Ce sous-genre renferme des espèces…
Amantadine (chlorhydrate d') n. f. Adamantane substitué par un groupe NHInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 0463).
Amaranthaceae Vaste famille de l’ordre des Caryophyllales, englobant aujourd’hui les Chenopodiaceae et comportant ainsi presque 2400 espèces regroupées en 169 genres. Un certain nombre sont des halophytes (salicornes, soudes). A mentionner le genre Beta, les betteraves, le genre Spinacia, l’épinard, les chénopodes dont le quinoa, Chenopodium…
Amaryllidaceae Famille de l’ordre des Asparagales, avec environ 1600 espèces, englobant aujourd’hui les Alliaceae, et caractérisée par une inflorescence en ombelle. Outre le genre Allium, sont à citer la jonquille, Narcissus pseudonarcissus L., le narcisse, Narcissus poeticus L., la nivéole, Leucojum vernum L., le perce-neige, Galanthus…
Amastigote adj. Se dit dune forme de protozoaire flagellé à un stade dépourvu de flagelle (exemple Leishmania) ; corpuscule arrondi ou ovalaire de 2 à 6 µm de diamètre, possédant un noyau, un kinétoplaste et un flagelle interne. Est situé à l’intérieur des cellules du système…
Amatoxine n. f. Oligopeptide constitué d’un résidu de huit acides aminés arrangés dans une structure cyclique, constituant une famille de toxines fongiques. Les plus connues sont les amanitines, responsables du syndrome phalloïdien provoqué par certaines amanites et quelques autres Basidiomycètes lamellés.
Amaurose n. f. Perte complète ou partielle, réversible ou irréversible de la vision causée par des lésions des cellules de la rétine ou des voies optiques (nerf optique), du système nerveux central ou de la moelle épinière, sans altération apparente des milieux de l’œil.
Ambénonium (citrate d') Bis-sel d’ammonium quaternaire, inhibiteur réversible des cholinestérases, parasympathomimétique.
Amblyopie n. f. Déficit des capacités visuelles limité à un œil, par exemple en cas de strabisme ou touchant les deux yeux, par exemple suite à une mauvaise formation de l’image rétinienne. Sans explication par une lésion oculaire détectable.
Ambre n. m. Terme utilisé pour désigner plusieurs produits marins.
Ambrisentan n. m. Antagoniste sélectif du récepteur dendothéline-1 de type A (200 fois plus sélectif pour le récepteur ET.
Ambroisie n. f. Herbacée rudérale (Ambrosia artemisiifolia L., Asteraceae ex-Composées) introduite accidentellement d’Amérique du Nord en Europe au XIX siècle. Plante envahissante en expansion continue en France à partir du couloir rhodanien, responsable d’allergies polliniques constituant un véritable problème de santé publique.
Ambroxol (chlorhydrate d') n. m. Aniline dibromée stimulant la sécrétion dun mucus bronchique plus mobilisable et favorisant l’activité ciliaire.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1489).
Amélioration n. f.
Améloblastome n. m. Lésion tumorale localisée aux os de la branche montante du maxillaire inférieur. Cette tumeur, le plus souvent bénigne, peut acquérir un caractère malin et détruire la gencive siège de la tumeur.
Aménorrhée n. f. Arrêt ou absence anormale du flux menstruel depuis plusieurs cycles chez une femme en âge dêtre réglée.
Amentifère adj. Qualifie une espèce qui porte des chatons (par exemple noisetier, saule).
Ames (test d') n. m. Test biologique qui permet de déterminer le potentiel mutagène d’un composé chimique. Dans ce modèle, on dispose de différentes souches de Salmonella typhimurium et/ou d’Escherichia coli, auxotrophes à l’égard d’un acide aminé, chacune portant une mutation génique spécifique qui empêche la bactérie de synthétiser l’histidine…
Amétropie n. f. Terme générique désignant les troubles de la vision par convergence inadéquate de l’image sur la rétine, qu’elle se focalise en avant de celle-ci (myopie), en arrière (hypermétropie) ou par astigmatisme.
Amiante n. f. Terme générique utilisé pour désigner plusieurs produits minéraux de structure fibreuse : les serpentines (la chrysotile ou amiante blanc) et les amphiboles (l’amosite ou amiante brun, la crocidolite ou amiante bleu, l’anthophyllite, la trémolite, l’actinolite). Produits à base de silicates magnésiens ou calciques, qui furent…
Amibiase
Amide n. m. 1- Groupement fonctionnel caractérisé par un atome d’azote lié à un carbonyle et obtenu par condensation d’une amine sur un acide carboxylique avec perte d’une molécule d’eau ; 2- molécule renfermant ce groupement..
Amidine n. f. Groupement fonctionnel caractérisé par un atome d’azote lié à un groupement imine. Exemples d’amidines –C(=NH)-NH.
Amidon n. m.
Amidotrizoïque (acide) n. m. Dérivé tri-iododiacétamido benzoïque, utilisé sous forme de sel mixte de sodium et de méglumine.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0873).
Amifampridine n. m. 3,4-diaminopyridine. Antispastique, analogue de la dalfampridine (ou 4-aminopyridine) qui bloque les canaux potassiques voltage-dépendants, prolongeant ainsi la dépolarisation de la membrane des cellules présynaptiques. Le prolongement du potentiel daction augmente le transport du calcium vers les terminaisons nerveuses avec augmentation des concentrations intracellulaires de calcium,…
Amifostine n. f. HPrécurseur pharmacologique (prodrogue) détoxifiant utilisé en chimiothérapie, par des agents alkylants ou par des sels de platine, et en radiothérapie.
Amikacine n. f. Antibiotique hémisynthétique de la classe des aminosides préparé à partir de la kanamycine A ; active principalement sur des bactéries à Gram négatif, l’amikacine présente la néphrotoxicité et l’ototoxicité propres aux aminosides.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne,…
Amiloride (chlorhydrate d') n. m. Diurétique épargneur du potassium à activité natriurétique.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0651).
Amincissant adjectif Se dit d’une substance qui agit essentiellement au niveau des adipocytes pour en réduire l’importance, par exemple la caféine.
Amine n. f. Molécule azotée dérivant de l’ammoniac par remplacement d’un ou plusieurs atomes d’hydrogène par des restes carbonés :.
Aminoalcool n. m. Molécule comportant simultanément une fonction amine et une fonction alcool.
Amino-acétique (acide) n. m. Acide 6 aminohexanoïque, antifibrinolytique par inhibition des activateurs du plasminogène et anti-inflammatoire.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0874).
Aminocaproïque (acide) n. m. Acide 6-aminohexanoïque, antifibrinolytique par inhibition des activateurs du plasminogène et anti-inflammatoire.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0874).
Aminoester n. m. Molécule comportant simultanément une fonction amine et une fonction ester.
Amino-éthanol arylé n. m. Squelette à la base d’une classe d’antihistaminiques H : diphénhydramine doxylamine.
2-amino-3-(3-hydroxy-5-méthyl-isoxazol-4-yl) propionique (acide) - (ampa) n. m. Acide aminé agoniste préférentiel dun sous-type de récepteur à lacide glutamique également sensible au kaïnate, doù la dénomination de ce sous-type de récepteurs AMPA-kaïnate.
Aminolévulinique acide (chlorhydrate d’) n. m. Précurseur biochimique naturel de l’hème, qui est métabolisé in vivo en porphyrines fluorescentes, en particulier en protoporphyrine IX (PPIX). L’administration de 5-ALA exogène conduit à l’accumulation de PPIX dans les tissus cibles. En présence de lumière visible, la fluorescence de la PPIX peut être utilisée, dans…
Acide 6-aminopénicillanique n. m. Squelette de base des pénicillines. Matière première pour la préparation des pénicillines hémisynthétiques, il est obtenu par fermentation de certaines souches de Penicillium ou par hydrolyse ménagée de pénicillines naturelles.
Aminopeptidase n. f. Terme générique pour désigner des enzymes protéolytiques du groupe des exopeptidases libérant lacide aminé N-terminal (dont le groupe NH est libre) dun peptide ou dune protéine.
Aminophénazone n. f. Analgésique et antipyrétique de type non stéroïdien qui fut très utilisé. Action anti-inflammatoire au stade aigu de linflammation, par inhibition de la sortie des enzymes lysosomiales.
Aminophylline n. f. Sel de la théophylline avec l’éthylène-diamine.
Aminoquinoléine n. f. Nom générique regroupant les composés aminés en 4 (chloroquine, hydroxychloroquine), amodiaquine) ou en 8 (primaquine) de la quinoléine, composés utilisés comme antipaludiques et parfois anti-inflammatoires.
→ AMPc
Amibe
Anglais : amoeba
Espagnol : ameba ou amiba
Étymologie : Grec ἀμοιϐή amoibể don en retour, récompense.
n. f. Nom générique pour des protozoaires libres ou parasites appartenant à l'embranchement des Sarcomastigophora (sous-embranchement des Sarcodina, classe des Rhizopoda, ordre des Amoebida). Les genres parasites de l'Homme, plus ou moins pathogènes, appartiennent à la famille des Entamoebida : genres Entamoeba, Endolimax, Iodamoeba, tandis que le genre Dientamoeba, longtemps inclus dans cette famille, est maintenant considéré comme un flagellé.
Cellule unique, de forme variable et changeante, capable de se mouvoir par des expansions cytoplasmiques transitoires, les pseudopodes, qui assurent également la capture des particules alimentaires (phagotrophie) : c'est le trophozoïte. Multiplication par mitose simplifiée. Immobile et limité par une paroi épaisse, le kyste est la forme de résistance et de dissémination.
Espèces intéressant la parasitologie humaine : Entamoeba histolytica, spécifique de l'Homme et pathogène; E. dispar, E. hartmanni, E. coli, également parasites du côlon, considérées comme commensales, et importantes à connaître pour le diagnostic microscopique différentiel, ainsi que E. gingivalis, saprozoïte de la cavité buccale; Endolimax nana et Iodamoeba butschlii, commensales du côlon humain.
Entamoeba histolytica, dans le côlon humain, se présente sous trois formes :
- forme minuta, trophozoïte de 10 µm environ, peu mobile, ayant un rôle d'infestation sans caractère pathogène ;
- forme histolytica d'environ 30 µm, par acquisition d'un pouvoir cytolytique marqué par l'hématophagie ;
- kyste immobile se formant uniquement à partir de la forme minuta, forme de résistance, éliminée dans le milieu extérieur avec les fèces, et à l'origine de la contamination d'autres sujets par ingestion d'eau ou de crudités souillées.
- Le cycle biphasique comprend:
- Une phase non pathogène (amoebose infestation) : les trophozoïtes sous la forme minuta se multiplient sous la même forme, puis se transforment en kystes à quatre noyaux, très résistants dans le milieu extérieur; ils sont éliminés par les fèces. à ce stade, le sujet infecté se comporte comme un porteur sain, disséminateur de kystes. Sous l'influence des sucs digestifs, les kystes ingérés libèrent de jeunes amibes (huit par kyste), capables de donner des kystes à leur tour
- Une phase pathogène (amoebose maladie) caractérisée par la transformation des trophozoïtes minuta en trophozoïtes histolytica sous l'influence de facteurs d'environnement (désordres intestinaux, déséquilibre de la flore...). L'acquisition du pouvoir nécrosant de la forme histolytique est objectivée par son hématophagie et par son passage dans la sous-muqueuse en y formant des microabcès à partir desquels la diffusion du parasite sera possible in situ ou à distance. La forme histolytique ne s'enkyste pas directement.''
Amibe libre
Anglais : free amoeba
Espagnol : ameba libre
Comme les amibes parasites, les amibes libres sont des protozoaires de l'ordre des Amœbida des genres Acanthamoeba, Naegleria, qui vivent librement dans la nature sous la forme trophozoïte mobile et la forme kyste immobile : dans le sol, les eaux douces (lacs et rivières, piscines, canalisations, climatiseurs) où elles s'alimentent en bactéries et réalisent leur cycle naturel (multiplication par mitoses des trophozoïtes, dissémination par les kystes).
Certaines espèces peuvent, à l'occasion d'une conjoncture favorable, provoquer chez l'Homme des manifestations aiguës et graves susceptibles d'induire, selon le genre considéré, des kératites, encéphalomyélites granulomateuses ou méningoencéphalites amibiennes primitives par pénétration de la forme kystique de dissémination et de résistance. Les kératites amibiennes à Acanthamoeba apparaissent chez le porteur de lentilles ou à la suite d'un traumatisme éventuellement mineur. Naegleria fowleri est responsable de la méningoencéphalite amibienne primitive consécutive à un bain en eau de bassin ou en eau sauvage, réchauffée et insuffisamment désinfectée.
Les trophozoïtes inhalés avec l'eau suivent le trajet du nerf olfactif. Au bout de 2 à 15 jours, apparaissent brutalement les symptômes d'une méningite (céphalées, vomissement, signes méningés, fièvre), puis une évolution fulminante vers l'encéphalite et le coma, la mort survenant en une semaine par œdème pulmonaire et arrêt cardiorespiratoire.
Diagnostic par identification du parasite. Traitement à instituer rapidement : amphotéricine B et rifamycine. Hygiène des bassins et piscines : traitement par les générateurs d’acide hypochloreux.