« Hyaluronidase » : différence entre les versions

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|VM_Etymologie=grec ὕαλον ''húalov'' toute pierre transparente, verre et οῦρον ''oûron'' urine, suffixe ''-ase'' enzyme
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|VM_Définition=Enzyme de la classe des hydrolases dont il existe plusieurs isoformes ; elle hydrolyse l'[[Hyaluronique (acide)|acide hyaluronique]], diminuant ainsi la viscosité des tissus et des liquides qui en renferment. Obtention classiquement à partir de cultures bactériennes (certaines souches de '[[Pneumocoque)|pneumocoques]]) ou par extraction à partir de testicules d’animaux de boucherie ; également fabrication d’une hyaluronidase recombinante de séquence humaine, la vorhyaluronidase alfa (DCI).<br /> Chez l’homme, l’hyaluronidase testiculaire joue un rôle dans la fécondation en facilitant la pénétration des spermatozoïdes dans la glaire cervicale. Sur le plan pharmacologique, elle favorise la diffusion sous-cutanée et l’absorption dans le sang de substances médicamenteuses injectées par voie SC, permettant ainsi d’augmenter le volume injecté.<br /><br />Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2021, 0912).
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|VM_Commentaires=Emploi de la vorhyaluronidase alfa comme facteur de diffusion de médicaments administrés par voie SC, par exemple  [[Rituximab|rituximab]], [[Trastuzumab|trastuzumab]], immunoglobulines humaines polyvalentes ; perfusion SC de la vorhyaluronidase juste avant celle de la substance thérapeutique ou en même temps qu’elle, au même site d’injection. En raison du risque de diffusion de [[Bactérie|bactéries]] pathogènes dans les tissus, elle ne doit jamais être injectée au voisinage d’un foyer infectieux.<br />Un dérivé pégylé, la pegvorhyaluronidase (DCI), est actuellement en cours d’évaluation clinique, notamment dans le traitement de l’adénocarcinome canalaire pancréatique, dans un protocole comportant [[Gemcitabine (chlorhydrate de)|gemcitabine]] et [[Paclitaxel|nab-paclitaxel]].
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Dernière version du 1 octobre 2024 à 02:00

Hologynique ←

Hospitalisation n. f. Admission dun patient dans un établissement de soin ou un centre hospitalier sur décision médicale

Hot air coating Procédé denrobage consistant à mélanger une substance active avec un excipient thermofusible et à aspirer lensemble, par effet Venturi, dans un équipement spécialement conçu pour cette opération. Lorsque le mélange rencontre un air chaud (température classiquement supérieure de 20 °C à 60 °C à la…

Hôte n. m. Qui donne ou reçoit lhospitalité.

Hot-melt extrusion

Houblon n. m. Liane herbacée vivace dioïque (Humulus lupulus L., Cannabaceae) largement cultivée dans les régions tempérées ; fleurs femelles groupées en cônes (ou strobiles). Présence dans les cônes d’une huile essentielle, de composés polyphénoliques (flavonoïdes, oligomères proanthocyanidoliques) et de dérivés d’un acyl-phloroglucinol responsables de l’amertume (humulone, lupulone…).…

Howell (temps de) n. m. Temps de coagulation mesuré sur du plasma sanguin rendu incoagulable par addition doxalate, puis recalcifié. Il mesure la somme des durées de la thromboplastinoformation, de la thrombiformation et de la fibrinoformation. Normalement compris entre 2 et 3 minutes.

HPN

HPST

HPV

HSCP

HSP

HTLV Virus de la famille des Retroviridae, genre Deltaretrovirus qui regroupe les virus humains HTLV, les virus bovins BLV (Bovine Leukemia Virus) et le virus simien STLV (Simian T-Cell Lymphotropic Virus). Les HTLV sont divisés en deux types HTLV-1 et HTLV-2. Virus enveloppés, à deux molécules…

HTS (High-throughput screening)

Hückel (règle de) n. f. Règle édictée, dans les années 1930, pour définir laromaticité. Cette règle considère comme aromatique tout composé cyclique plan comportant 4n + 2 électrons π délocalisables (n étant un chiffre entier naturel) et dont chaque élément du cycle possède une orbitale p.

Huile n. f. Nom générique désignant au sens strict des corps gras (lipides) de point de fusion relativement bas et donc liquides à la température ambiante. Une huile est composée très majoritairement de triglycérides d’acides gras et d’un mélange très minoritaire de substances liposolubles non lipidiques (alcools gras,…

Huile essentielle n. f. Nom générique désignant des produits odorants d’origine végétale, généralement de composition complexe, obtenus soit par entraînement à la vapeur d’eau, soit par un procédé mécanique (expression à froid dans le cas de l’épicarpe de fruits de Citrus), soit par distillation sèche ; d’autres procédés tels…

Humectant n. m. Substance hygroscopique cest-à-dire capable de fixer une quantité très importante deau.

Humérus n. m. Os long du membre supérieur sarticulant au niveau de lépaule avec lomoplate et au niveau du coude avec le radius et le cubitus, il constitue le squelette du bras.

Humeur n. f. 1- excrétion ou sécrétion de lorganisme (sens ancien) ; 2- disposition de lesprit à un moment donné.

Humidificateur n. m. Appareil utilisé pour régler le degré hygrométrique de lair.

Humidité n. f. État de ce qui est chargé deau ou de vapeur deau.

Humus n. m. Matière brune ou noire constituée par les débris de la végétation ayant poussé antérieurement sur un sol. Cest la matière organique provenant de la transformation chimique et biologique des débris végétaux. Assure la fertilité de la terre.

Hunter (maladie de) Cf mucopolysaccharidose II (MPS II).

Huntingtine

Huntington (maladie de) n. f. Maladie génétique autosomique dominante à expression tardive, caractérisée par une atteinte des fonctions motrices, de type chorée, et une atteinte des fonctions cognitives, marquée par des troubles de la personnalité résultant de lésions du striatum. Due à la répétition, au minimum 36 fois, dun triplet…

Huperzia

Huperzine n. f. Alcaloïde isolé à partir de plusieurs espèces d’Huperzia, notamment H. serrata (Thunb.) Trevis., synonyme Lycopodium serratum Thunb., Huperziaceae, précédemment Lycopodiaceae ; espèce présente dans le monde entier, en particulier en extrême-orient, et largement utilisée en médecine traditionnelle chinoise. L’huperzine est un puissant inhibiteur compétitif et…

Huriet – Sérusclat

Hurler (maladie de) Cf mucopolysaccharidose I (MPS I).

HVA


Hyaluronique (acide) n. m. Glycosaminoglycane à chaîne linéaire formée par la répétition dune unité di-osidique constituée dacide glucuronique et de N-acétyl-glucosamine. Cest un des principaux constituants de la matrice extracellulaire, présent en particulier dans les tissus conjonctifs, les cartilages articulaires et les liquides biologiques, par exemple lhumeur vitrée et…

Hybridation n. f. Croisement entre deux variétés, deux races, deux espèces.

Hybridome n. m. Lignée de cellules hybrides obtenue in vitro par la fusion dune cellule myélomateuse provenant dune tumeur maligne et dune cellule normale, habituellement un lymphocyte B provenant dun animal ou dun sujet immunisé contre un antigène. Lhybridome possède le caractère dimmortalité de la cellule cancéreuse et,…

Hyclate n. m. Abréviation pour lensemble des mots monochlorhydrate, hémiéthanolate, hémihydrate.

Hydantoïne n. f. Uréide cyclique, à noyau imidazole entièrement réduit. Certaines hydantoïnes sont des produits naturels (exemple : allantoïne, utilisée comme cicatrisant). Dautres, avec un sommet carboné disubstitué par au moins un noyau aromatique, dont la phénytoïne est le principal représentant, constituent une classe dantiépileptiques. Par ailleurs, des…

Hydarthrose n. f. Épanchement dune sérosité dans une cavité articulaire sans cause apparente. Elle peut saccompagner dun œdème local. Cette pathologie non inflammatoire affecte le plus souvent le genou, bien quelle puisse atteindre toute autre articulation.

Hydatide n. f. Forme larvaire du ténia échinocoque (Echinococcus granulosus), agent du kyste hydatique. Se développe dans le foie des ruminants, mais aussi de lHomme. Paroi complexe comportant la membrane adventice ou périkystique qui provient de la réaction de lhôte et deux membranes parasitaires, la membrane externe ou…

Hydatidose n. f. Maladie provoquée par lingestion dœufs dEchinococcus granulosus provenant du chien, hôte définitif habituel du ténia échinocoque, qui se développent à létat larvaire (hydatide ) en formant, sur 3 à 10 ans, des kystes dans le foie, les poumons (15 à 20 % des cas), la…

Hydralazine n. f. Phtalazine substituée par un reste hydrazine, -NH-NH, sur un des sommets du cycle pyridazine voisin de la jonction des cycles. Par extension, nom donné aux dérivés de lhydralazine qui, comme cette dernière, ont des propriétés antihypertensives dues principalement à une action vasodilatatrice périphérique, avec diminution…

Hydramnios n. m. Augmentation anormale du volume du liquide amniotique exposant à un fort risque daccouchement prématuré. Lhydramnios aigu survient brutalement, le plus souvent entre la 16e et la 24e semaine daménorrhée. Il provoque chez la mère des troubles de la circulation par compression de la veine cave…

Hydrastis n. m. Nom d’un genre de Ranunculaceae, mais désignant de façon courante une espèce herbacée (Hydrastis canadensis L.) originaire de lest de lAmérique du Nord, vivace par un rhizome à section brun-jaune. Présence dans les parties souterraines dalcaloïdes à squelette isoquinoléique (berbérine, hydrastine…) ; propriétés vasoconstrictrices, antibactériennes…

Hydratant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui augmente lhydratation de la peau. Agit soit en augmentant la capacité de fixation, par le tégument cutané, de leau apportée par un produit cosmétique, substances hygroscopiques (polyols), filmogènes hydrophiles (glycosaminoglycanes), soit en diminuant, au niveau de la surface du…

Hydratation n. f. 1- Fixation et action de leau sur une espèce chimique ; 2- Apport deau à lorganisme (boissons, aliments, traitement thérapeutique).

Hydrate n. m. Selon lIUPAC, le mot hydrate désigne spécifiquement un composé contenant de leau de cristallisation qui lui est liée dune façon non spécifiée. Leau peut sinsérer dans les mailles cristallines dune substance et conduire à un composé présentant des propriétés physiques différentes de celles du produit…

Hydrazide n. m. Composé de structure générale R-CO-NH-NH, souvent substitué sur les azotes par des chaînes carbonées.

Hydrazine n. f. Composé de formule HInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1136300).

Hydrazone n. f. Terme générique pour des dérivés de lhydrazine substituée par un groupe alkylidène. Dérive formellement de la condensation dun aldéhyde ou dune cétone avec unehydrazine.

Hydroa n. m. Pathologie dermatologique de lenfance caractérisée par léruption de vésicules. Lhydroa vacciforme se manifeste par léruption de pustules inflammatoires et vésiculeuses affectant surtout le visage (nez, joues, oreilles), le dos des mains et les avant-bras, apparaissant moins de 8 heures après lexposition solaire, parfois associées…

Hydrocarbure n. m. Molécule ne comportant que des atomes de carbone et dhydrogène (alcane, alcène, alcyne, allène, cyclane, carbure aromatique, etc.).

Hydrocèle n. f. Épanchement chez lhomme dun liquide séreux entre les deux feuillets de la vaginale, tunique qui enveloppe le testicule. La bourse est augmentée de volume, les testicules sont de taille normale. Cet épanchement survient parfois lors dun cancer du testicule. Chez la femme, lhydrocèle désigne les…

Hydrocéphalie n. f. Augmentation symptomatique du volume ventriculaire cérébral liée à un trouble de la physiologie du liquide céphalorachidien. Peut être qualifiée selon létiologie : idiopathique, secondaire (hémorragie, infection, tumeur) ou selon les cavités ventriculaires intéressées (uni-, bi-, tri- ou tétra-ventriculaire). Provoque des lésions parfois dramatiques du tissu…

Hydrochlorothiazide n. m. Sulfamide diurétique thiazidique, chef de file de cette famille de composés à effet natriurétique par inhibition du cotransporteur NaInscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 0394).

Hydrochorie n. f. Terme utilisé lorsque les plantes (fragment de rhizome, graines...) sont disséminées par leau. Sapplique aux plantes immergées (exemple : Élodées) ou flottantes (exemple : jacinthe deau). Ce sont des plantes hygrophytes.

Hydrocodone n. f. Opioïde hémisynthétique obtenu à partir de la codéine ou de la thébaïne, à propriétés analgésiques, antitussives et toxicomanogènes ; stupéfiant.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2009, 1784 (hydrogénotartrate d, 2,5-hydraté).

Hydrocortisone n. f. Hormone stéroïdienne synthétisée dans la zone fasciculée du cortex surrénalien sous la dépendance de laxe hypothalamohypophysaire (CRH et ACTH), selon un rythme circadien, avec rétrocontrôle négatif sur la production des 2 stimulines. Véhiculé dans le plasma lié à 90% à la CBG (Corticosteroid binding…

Hydrocotyle n. f. Herbacée (Centella asiatica (L.) Urban, Apiaceae, ex-Ombellifères) largement distribuée à Madagascar et dans le continent asiatique. Présence dans les parties aériennes de saponosides triterpéniques non hétérosidiques (asiaticoside, madécassoside : esters entre un trisaccharide et des acides triterpéniques à squelette ursane) à activité cicatrisante par stimulation de…

Hydrofluméthiazide (chlorhydrate de) n. f. Diurétique thiazidique, natriurétique.

Hydrogel n. m. Réseau tridimensionnel de chaînes polymères insoluble dans leau, mais capable de gonfler substantiellement en présence de solutions aqueuses.

Hydrogène n. m. , Premier élément de la classification périodique, le plus léger et le plus abondant parmi tous les éléments, formant à lui seul une famille particulière. Est constitué d’un proton et d’un électron. Sa structure électronique est 1s), dont la structure électronique externe est saturée comme…

Hydrolase n. f. Nom générique des enzymes catalysant le clivage dune liaison covalente de type C-O, C-N, C-S ou O-P. Sont désignées par le nom de leur substrat complété par le suffixe -ase (exemples : estérase, peptidase, glucosidase, phosphatase).



→ Hydroxyéthylamidon

Hyaluronidase

Dernière modification de cette page le 05 novembre 2021



Biochimie - Pharmacognosie



Anglais : hyaluronidase
Espagnol : hialuronidasa
Allemand : Hyaluronidase
Étymologie : Grec ὕαλον húalov toute pierre transparente, verre et οῦρον oûron urine, suffixe -ase enzyme.

n. f. Enzyme de la classe des hydrolases dont il existe plusieurs isoformes ; elle hydrolyse l'acide hyaluronique, diminuant ainsi la viscosité des tissus et des liquides qui en renferment. Obtention classiquement à partir de cultures bactériennes (certaines souches de 'pneumocoques) ou par extraction à partir de testicules d’animaux de boucherie ; également fabrication d’une hyaluronidase recombinante de séquence humaine, la vorhyaluronidase alfa (DCI).
Chez l’homme, l’hyaluronidase testiculaire joue un rôle dans la fécondation en facilitant la pénétration des spermatozoïdes dans la glaire cervicale. Sur le plan pharmacologique, elle favorise la diffusion sous-cutanée et l’absorption dans le sang de substances médicamenteuses injectées par voie SC, permettant ainsi d’augmenter le volume injecté.

Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2021, 0912).


Emploi de la vorhyaluronidase alfa comme facteur de diffusion de médicaments administrés par voie SC, par exemple rituximab, trastuzumab, immunoglobulines humaines polyvalentes ; perfusion SC de la vorhyaluronidase juste avant celle de la substance thérapeutique ou en même temps qu’elle, au même site d’injection. En raison du risque de diffusion de bactéries pathogènes dans les tissus, elle ne doit jamais être injectée au voisinage d’un foyer infectieux.
Un dérivé pégylé, la pegvorhyaluronidase (DCI), est actuellement en cours d’évaluation clinique, notamment dans le traitement de l’adénocarcinome canalaire pancréatique, dans un protocole comportant gemcitabine et nab-paclitaxel.

Le 12 septembre 2024, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a approuvé l’association atézolizumab – hyaluronidase-tqjs, (15 ml contenant 1 875 mg d’atézolizumab et 30 000 unités d’hyaluronidase), en administration sous-cutanée (injection en 7 minutes environ, contre 30 à 60 minutes pour la perfusion standard d’atézolizumab), dans le traitement de patients adultes, dans toutes les indications de l’atézolizumab déjà approuvées, y compris le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), le cancer du poumon à petites cellules (CPPC), le carcinome hépatocellulaire (CHC), le mélanome et le sarcome alvéolaire des parties molles (ASPS).
Cette nouvelle formulation sous-cutanée s’appuie sur le profil d’innocuité et d’efficacité établi de l’atézolizumab par voie intraveineuse, et qui permet de traiter les patients plus rapidement et dans des environnements plus accessibles.