« Amandier » : différence entre les versions

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Dernière version du 14 mars 2024 à 14:26

Aloès ←

Alpha-synucléine n. f. Protéine de 140 acides aminés, de la famille des synucléines (α-, β- et γ-synucléines). Abondante dans le cerveau humain, lα-synucléine est essentiellement localisée dans les terminaisons présynaptiques des neurones.Chez l’Homme, l’alpha-synucléine existe, à l’état normal, sous forme soluble et semble jouer un rôle important dans…

Alpha-synucléopathie n. f. Maladie neurodégénérative caractérisée par la présence de dépôts de la protéine alpha-synucléine, sous forme de corps de Lewy, entraînant la mort neuronale. Les α-synucléinopathies sont des pathologies chroniques et progressives qui se manifestent par des troubles moteurs et cognitifs et des changements du comportement.

Alpha-tocoférol

Alpha-tocophérol

Alphavirus n. m. Genre viral de la famille des Togaviridae regroupant des virus enveloppés de 70 nm de diamètre, avec une capside icosaédrique et un génome constitué d’un ARN monocaténaire de polarité positive. Il existe 29 alphavirus capables dinfecter divers vertébrés comme les humains, les rongeurs, les oiseaux…

Alport (syndrome d’) n. m. Maladie génétique transmise le plus souvent sur un mode dominant lié à lX. La transmission autosomique récessive est plus rare. Il y a mutation du gène COL4A5 (Ch Xq22) qui affecte la synthèse de la chaîne alpha-5 du collagène type IV.

Alprazolam n. m. Benzodiazépine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1065).

Alprostadil n. m. Antiagrégant plaquettaire et vasodilatateur.

Alström (syndrome d’) n. m. Maladie génétique rare transmise sur le mode autosomique récessif. Liée aux mutations du gène ALMS1 (Chr 2p13). Elle est multi-systémique et marquée par une rétinite pigmentaire précoce conduisant à une cécité complète vers l’âge de 20 ans.

ALT

Altéplase n. f. Glycoprotéine recombinée, activant la transformation du plasminogène en plasmine à activité thrombolytique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 1170).

Alternance n. f. Succession d’évènements.

Alternatif

Alterne adj. S’agissant des feuilles, chacune s’insère isolément à chaque nœud ; s’agissant des pièces de la fleur, celles-ci sont normalement en alternance d’un verticille à l’autre.

Alteromonas Genre bactérien reclassé, dans sa majorité, dans le genre Shewanella.P. putrefaciens est halotolérante (grec hals, halos sel), se rencontre dans les eaux douces ou marines, infecte les poissons, crustacés et animaux supérieurs, agent de putréfaction des aliments. Chez lHomme, pathogène opportuniste, sensible aux antibiotiques.

Altizide n. m. Sulfamide, thiazidique, diurétique épargneur du potassium.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2008, 2185).

Altrétamine n. f. Dérivé Hexaméthylé de la mélamine, agent alkylant par libération de formaldéhyde lors de sa métabolisation.

[[Aluminium|]] n. m. , élément de la 13 colonne de la classification périodique, avec trois électrons sur la couche périphérique. Certains sels solubles dans leau sont astringents, en particulier lalun, qui est un sulfate complexe. L’hydrotalcite (complexe aluminique et magnésien) est utilisée comme antiacide non résorbé. Ont également…

Aluminose n. m. Pneumoconiose à l’aluminium par inhalation chronique de poussières daluminium métallique (bauxite) ou de celles qui sont issues de la transformation de lalumine en aluminium. Elle peut être accompagnée de dépôts de poussière d’argile. Nentraîne généralement pas de fibrose des poumons.

Alun Disulfate daluminium et de potassium, KAl(SOO. Minéral présent naturellement dans diverses régions du monde, il peut également être synthétisé.

Alvéole n. m.

Alvéolite n. f. Inflammation d’étiologie allergique ou infectieuse de l’alvéole d’une dent ou de celle d’une bronche pulmonaire. Dans ce dernier cas, elle provoque une bradypnée, une fièvre, une toux et des douleurs thoraciques.

Alvérine (citrate d') n. f. Antispasmodique non atropinique, musculotrope.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2156).

Alvimopan n. m. Antagoniste des récepteurs µ-opioïdes. Lactivation des récepteurs µ-opioïdes au niveau du tractus gastro-intestinal par les opioïdes endogènes libérés lors dune chirurgie digestive explique, pour une bonne part, liléus post-opératoire. Leffet antagoniste de lalmovipan sur ces récepteurs réduit de manière significative la durée de cette complication.

Alzheimer (maladie d’) n. f. Maladie fréquente, non transmissible, consécutive à une neurodégénérescence dans l’hippocampe et le cortex cérébral, de type neurofibrillaire avec accumulation de protéines tau et de plaques séniles riches en peptides bêta-amyloïdes, entraînant une perte de la mémoire à court terme, du sens de l’orientation et des…

Amacrine

Amadou n. m. Chair séchée de l’amadouvier, utilisée dès la préhistoire comme mèche inflammable, ayant pu jouer un rôle dans la domestication du feu.

Amadouvier n. m. Fomes fomentarius, champignon du groupe des Polypores (Basidiomycota, Polyporales), parasite de plusieurs essences feuillues, agent de pourriture blanche.

Amalgame n. m. Alliage du mercure avec un autre métal.

Amande n. f. Au sens général, toute graine contenue dans le noyau d’une drupe. Au sens particulier, graine du fruit de lamandier (Prunus dulcis (Mill.) D.A. Webb, variétés dulcis et amara, Rosaceae).


Amanita Genre d’Amanitaceae à voile général non glutineux, le plus souvent membraneux, floconneux ou pulvérulent. Son mode d’ouverture (qui donne éventuellement une volve), la striation de la marge piléique et la microchimie sporale sous-tendent la systématique du genre (sous-genres Amanitopsis, Amanita, Lepidella). Au rang de sous-genre,…

Amanitaceae Famille de champignons supérieurs (Basidiomycota) à sporophore typiquement lamellé, à sporée blanche, lames libres, voile partiel (parfois discret) et voile général, majoritairement ectomycorhiziens. Deux genres : les limacelles (voile général visqueux ou glutineux) et les amanites. Un genre sécotioïde, Torrendia, est aujourd’hui assimilé au genre…

Amanite n. f. Nom français des champignons du genre Amanita.

Amanitine n. f. Nom générique d’octapeptides cycliques appartenant au groupe des amatoxines (amanitines α, β, γ…). Ce sont les toxines majeures du genre Amanita (groupe de l’amanite phalloïde, mortelle), également rencontrées chez quelques autres Basidiomycètes lamellés. Après atteinte d’une concentration intrahépatocytaire suffisante, ces molécules inhibent l’ARN-polymérase II et…

Amanitopsis Un des sous-genres d’Amanita, principalement caractérisé par l’absence de voile partiel visible (pas d’anneau), une marge piléique striée, un voile général membraneux et laissant une volve en sac en bas du pied ou friable à floconneux, des spores non amyloïdes. Ce sous-genre renferme des espèces…

Amantadine (chlorhydrate d') n. f. Adamantane substitué par un groupe NHInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 0463).

Amaranthaceae Vaste famille de l’ordre des Caryophyllales, englobant aujourd’hui les Chenopodiaceae et comportant ainsi presque 2400 espèces regroupées en 169 genres. Un certain nombre sont des halophytes (salicornes, soudes). A mentionner le genre Beta, les betteraves, le genre Spinacia, l’épinard, les chénopodes dont le quinoa, Chenopodium…

Amaril

Amaryllidaceae Famille de l’ordre des Asparagales, avec environ 1600 espèces, englobant aujourd’hui les Alliaceae, et caractérisée par une inflorescence en ombelle. Outre le genre Allium, sont à citer la jonquille, Narcissus pseudonarcissus L., le narcisse, Narcissus poeticus L., la nivéole, Leucojum vernum L., le perce-neige, Galanthus…

Amastigote adj. Se dit dune forme de protozoaire flagellé à un stade dépourvu de flagelle (exemple Leishmania) ; corpuscule arrondi ou ovalaire de 2 à 6 µm de diamètre, possédant un noyau, un kinétoplaste et un flagelle interne. Est situé à l’intérieur des cellules du système…

Amatoxine n. f. Oligopeptide constitué d’un résidu de huit acides aminés arrangés dans une structure cyclique, constituant une famille de toxines fongiques. Les plus connues sont les amanitines, responsables du syndrome phalloïdien provoqué par certaines amanites et quelques autres Basidiomycètes lamellés.

Amaurose n. f. Perte complète ou partielle, réversible ou irréversible de la vision causée par des lésions des cellules de la rétine ou des voies optiques (nerf optique), du système nerveux central ou de la moelle épinière, sans altération apparente des milieux de l’œil.

Ambénonium (citrate d') Bis-sel d’ammonium quaternaire, inhibiteur réversible des cholinestérases, parasympathomimétique.

Amblyopie n. f. Déficit des capacités visuelles limité à un œil, par exemple en cas de strabisme ou touchant les deux yeux, par exemple suite à une mauvaise formation de l’image rétinienne. Sans explication par une lésion oculaire détectable.

Ambre n. m. Terme utilisé pour désigner plusieurs produits marins.

Ambrisentan n. m. Antagoniste sélectif du récepteur dendothéline-1 de type A (200 fois plus sélectif pour le récepteur ET.

Ambroisie n. f. Herbacée rudérale (Ambrosia artemisiifolia L., Asteraceae ex-Composées) introduite accidentellement d’Amérique du Nord en Europe au XIX siècle. Plante envahissante en expansion continue en France à partir du couloir rhodanien, responsable d’allergies polliniques constituant un véritable problème de santé publique.

Ambroxol (chlorhydrate d') n. m. Aniline dibromée stimulant la sécrétion dun mucus bronchique plus mobilisable et favorisant l’activité ciliaire.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1489).

Amélioration n. f.

Améloblastome n. m. Lésion tumorale localisée aux os de la branche montante du maxillaire inférieur. Cette tumeur, le plus souvent bénigne, peut acquérir un caractère malin et détruire la gencive siège de la tumeur.

Aménorrhée n. f. Arrêt ou absence anormale du flux menstruel depuis plusieurs cycles chez une femme en âge dêtre réglée.

Amentifère adj. Qualifie une espèce qui porte des chatons (par exemple noisetier, saule).

Ames (test d') n. m. Test biologique qui permet de déterminer le potentiel mutagène d’un composé chimique. Dans ce modèle, on dispose de différentes souches de Salmonella typhimurium et/ou d’Escherichia coli, auxotrophes à l’égard d’un acide aminé, chacune portant une mutation génique spécifique qui empêche la bactérie de synthétiser l’histidine…

Améthoptérine

Amétropie n. f. Terme générique désignant les troubles de la vision par convergence inadéquate de l’image sur la rétine, qu’elle se focalise en avant de celle-ci (myopie), en arrière (hypermétropie) ou par astigmatisme.

Amfébutamone

Amfétamine

Amiante n. f. Terme générique utilisé pour désigner plusieurs produits minéraux de structure fibreuse : les serpentines (la chrysotile ou amiante blanc) et les amphiboles (l’amosite ou amiante brun, la crocidolite ou amiante bleu, l’anthophyllite, la trémolite, l’actinolite). Produits à base de silicates magnésiens ou calciques, qui furent…

Amibe n. f. Nom générique pour des protozoaires libres ou parasites appartenant à lembranchement des Sarcomastigophora (sous-embranchement des Sarcodina, classe des Rhizopoda, ordre des Amoebida). Les genres parasites de lHomme, plus ou moins pathogènes, appartiennent à la famille des Entamoebida : genres Entamoeba, Endolimax, Iodamoeba, tandis que le…

Amibiase



→ Aminoside

Amandier

Dernière modification de cette page le 02 avril 2022



Pharmacognosie



Anglais : almond
Espagnol : almendro
Étymologie : Grec ἀμυγδάλη amugdálê amande.

n. m. Petit arbre (Prunus dulcis (Mill.) D.A. Webb, variétés dulcis et amara, Rosaceae) fournissant les amandes. Les graines des deux variétés fournissent l’huile d’amande utilisée en cosmétologie et en dermatologie (propriétés adoucissantes, hydratantes et cicatrisantes en cas d’inflammation cutanée).

L’huile d’amande est inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2010, 1064 (raffinée) et 01/2015, 0261 (vierge).


Dans la variété amara, fournissant les amandes amères, présence d’un hétéroside cyanogène, l’amygdaloside, se décomposant après hydrolyse en glucose, aldéhyde benzoïque et acide cyanhydrique.



Cosmétologie



L’huile d’amande douce est utilisée en cosmétologie comme émollient pour la peau.



Toxicologie




L’amygdaloside ou amygdaline, responsable de l’amertume et de la toxicité, peut s’accumuler dans les amandes amères à un taux mille fois supérieur à celui présent dans les amandes douces. L’amygdaloside est un glycoside cyanogène qui s’hydrolyse (par l’action d’un complexe enzymatique) après lésion des cellules en donnant de l’acide cyanhydrique (HCN), du benzaldéhyde et du glucose.
Le benzaldéhyde est un liquide à odeur d’amande amère qui est utilisé comme arôme alimentaire, par exemple dans le kirsch fantaisie ou le traitement des vins. L’acide cyanhydrique possède aussi un léger goût d’amande amère.
Après ingestion, l’amygdaloside est hydrolysé en cyanure dans l’intestin grêle par action des β-glucosidases, enzyme du microbiote intestinal. Par broyage d’amandes amères l’amygdaloside est hydrolysé par la β-glucosidase des tissus de l’amande (émulsine).
La toxicité provient de la formation de l’ion cyanure (N≡C-) qui après absorption, se fixe sur les atomes de fer contenus dans l’hémoglobine et d’une enzyme, la cytochrome c oxydase mitochondriale. Par cette action, il empêche alors l’utilisation de l’oxygène apporté par le sang. Les neurones du bulbe où se trouve le centre respiratoire, sont particulièrement sensibles au cyanure ce qui entraîne une diminution de l’activité respiratoire à l’origine de multiples atteintes neurologiques, respiratoires et cardio-vasculaires.
La dose orale létale de cyanure a été estimée chez l’Homme à environ 0,5 à 3,5 mg/kg.