« Amphotéricine B » : différence entre les versions
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Dernière version du 6 février 2024 à 13:51
Ammi Nom d’un genre d’Apiaceae ex-Ombellifères, herbacées d’origine méditerranéenne dont deux espèces ont un intérêt pharmaceutique, lammi élevé et lammi khella.
Ammoniac n. m. De formule NH, gaz incolore d’odeur piquante, suffocant, se liquéfiant à -33,35 °C. Très soluble dans l’eau.
Ammoniaque n. f. Nom usuel donné à une solution aqueuse de gaz ammoniac. Douée de propriétés basiques en raison de la présence d’ions OH, elle réagit avec les acides pour donner des sels d’ammonium.
Ammoniémie n. f. Concentration plasmatique de l’ion ammonium NH physiologiquement formé par désamination de biomolécules azotées telles que les acides aminés. Composé toxique spécifiquement transformé par l’hépatocyte en urée hydrosoluble et atoxique, ou éliminé dans les urines.
Ammonium n. m. Cation polyatomique NH.
Amnésie n. f. Perte totale ou partielle de la mémoire.
Amniocentèse n. f. Geste invasif qui consiste à prélever in utero, avec guidage échographique, un petit volume du liquide amniotique qui entoure le fœtus. L’isolement des cellules fœtales permettra de réaliser un caryotype à la recherche d’anomalies chromosomiques (trisomie 21, par exemple) ou de rechercher des anomalies génétiques…
Amnios n. m. Annexe embryonnaire des vertébrés amniotes, mince membrane dorigine ectodermique tapissant la face interne du placenta et du chorion, limitant la cavité amniotique qui enveloppe lembryon puis le fœtus et contenant le liquide amniotique.
Amniotique adj. Qui a rapport à lamnios, le liquide amniotique qui protège le fœtus des traumatismes et de la déshydratation, permet les mouvements fœtaux et est éliminé au moment de la rupture de la "poche des eaux" qui précède lexpulsion du fœtus.
Amodiaquine n. f. Molécule de synthèse dérivée de l’amino-4-quinoléine, douée de propriétés antipaludiques. L’amodiaquine est rapidement absorbée par voie orale et métabolisée (par le cytochrome P4L’amodiaquine et son métabolite principal s’accumulent dans la vacuole digestive du parasite et diminuent son acidité. Au cours du processus de protéolyse de…
Amoebicide Se dit dune substance ou dun médicament utilisé dans le traitement de lamoebose intestinale ou tissulaire. Selon la localisation des amibes, laction de lamoebicide doit sexercer seulement dans la lumière intestinale ou plus généralement dans les tissus. On distingue les amoebicides de contact, contre les…
Amoebome n. m. Tumeur inflammatoire colique, de siège cœcal ou sigmoïdien, dorigine amibienne, apparaissant après/ou à distance d’un épisode dysentérique. Il sagit dune lésion granulomateuse du côlon associée à une tuméfaction quil est possible de palper au niveau de la paroi intestinale qui peut simuler cliniquement et radiologiquement…
Amoebose n. f. Parasitose cosmopolite des régions tempérées et intertropicales humides. Ensemble des troubles provoqués par la présence dans le côlon et éventuellement dans dautres organes dEntamoeba histolytica (Cf amibe).
Amorce n. f. En biologie moléculaire, se dit de loligonucléotide qui, hybridé avec une matrice dacide nucléique, permet à une polymérase de déclencher la synthèse du brin complémentaire.
Amorolfine (chlorhydrate d') n. f. Dérivé de la morpholine antifongique topique à large spectre, inhibiteur de la synthèse de l’ergostérol.
Amorphe adj. Se dit dun composé dans lequel les atomes ne sont pas répartis de manière régulière, à moyenne et à longue distance, ce qui les distingue des composés cristallisés. Les verres et certains polymères sont des composés amorphes.
Amoxicilline n. f. Pénicilline d’hémisynthèse de type A, dérivé phénolique de l’ampicilline, à spectre antibiotique élargi .Inscrite, seule et en association avec lacide clavulanique, sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2013, 0260 et 01/2008, 0577 (amoxicilline sodique).
Ampérométrie n. f. Méthode électrochimique permettant de repérer le point équivalent d’une réaction de titrage en suivant l’intensité maximale dite limite qui parcourt la cellule de titrage en fonction du volume de solution titrante ajouté. L’intensité limite est proportionnelle à la concentration de l’espèce électroactive qui peut être…
Amphétamine n. f. (2-phénylisopropyl) amine ou 1-phényl-2-amino-propane, substance adrénergique de synthèse utilisée sous forme d (dexamphétamine) la plus active. Elle libère des neuromédiateurs catécholaminergiques (dopamine et noradrénaline) produisant ainsi des effets nooanaleptiques, anorexigènes et sympathomimétiques indirects.Inscrite (amfétamine) à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0368 (sulfate d)
Amphigène adj. En mycologie, signfie tapissant lensemble du sporophore, donc orienté dans toutes les directions. Par exemple, les clavaires ont un hyménophore amphigène.
Amphiphile adj. et n. m. Qualifie ou désigne les molécules et les ions adsorbés aux interfaces possédant à la fois un groupe hydrophile (polaire) et un groupe lipophile (apolaire).
Amphiprotique adj. m. Se dit d’un solvant possédant à la fois un caractère acide et basique, par exemple l’eau.
Ampholyte adj. et n. m. Qualifie et désigne une substance amphotère possédant, dans sa structure, un groupement acide différent du groupement basique. Exemple les acides aminés.
Amphotère adj.
Amphotérisation
Ampicilline n. f. Antibiotique de formule identique à celle de l’amoxicilline, sans OH phénolique, chef de file des pénicillines de type A, à spectre élargi aux cocci à gram négatif.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0167, 0168 (trihydratée)…
Amplificateur n. m. Séquence dADN amplifiant très fortement la transcription dun ou plusieurs gènes situés en cis. Peut agir à de longues distances du gène et dans les deux orientations.
Amplification n. f.
Amplitude n. f. Variabilité totale de rythme d’une période déterminée correspondant à la différence de valeur entre le moment du pic et celui du creux de la fonction considérée.
Ampoule n. f. Enveloppe renflée ou vésicule étanche.
Amprénavir n. m. Composé antirétroviral, inhibiteur compétitif de la protéase du VIH-1. Il se lie au site actif de la protéase du VIH-1 et prévient ainsi la transformation des précurseurs polyprotéiniques gag et gag-pol viraux, conduisant ainsi à la formation de particules virales immatures non infectieuses.
Amrinone n. f. Inhibiteur de la phosphodiestérase III, cardiotonique et vasodilatateur.
Amrubicine n. f. Antinéoplasique. Lamrubicine sintercale entre les paires de bases de lADN et inhibe les topoisomérases II, dont le rôle est de relâcher les contraintes topologiques de la double hélice au moment de la réplication de lADN. Il en résulte une inhibition de la réplication, de la…
AMS (Accelerator mass spectrometer)
Amsacrine n. f. Dérivé aminé de l’acridine, agent intercalant cytotoxique.
Amygdale n. f. Terme général donné à des formations anatomiques en forme damande.
Amygdalite n. f. Inflammation des amygdales le plus souvent causée par une infection virale ou bactérienne.
Amylacé adj. Qualifie un organe riche en amidon (par exemple graine de blé).
Amylasémie n. f. Valeur de lactivité alpha-amylasique du sérum dont lorigine est salivaire et pancréatique.
Amyle n. m. Terme désuet, imprécis ; désigne plusieurs restes carbonés correspondant à des groupes méthylbutyle isomères.
Amyléine (chlorhydrate d') n. f. Amino-ester benzoïque analogue de la cocaïne, premier anesthésique local de synthèse découvert par E. Fourneau (1872-1949, pharmacologue français) en 1903 et dénommé stovaïne (de stove, fourneau).
Amylmétacrésol n. f. Phénol, antiseptique à usage local dans les affections de la cavité bucco-pharyngée.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2405).
Amyloïde adj. Qui donne une réaction bleu-noir au contact de l’iode; concerne le plus souvent la paroi des spores, parfois d’autres éléments, le plus souvent observés sous le microscope (hyphes, cellules diverses). Les spores de russules possèdent des ornementations amyloïdes (la couche interne de la paroi n’étant…
Amylolytique adj. Qui hydrolyse lamidon en dextrines.
Amylopectine n. f. Homopolyoside ramifié de structure arborescente, constitué par des chaînes dunités de D-glucopyranose reliées par des liaisons O-glycosidiques α1→4, avec des ramifications de structure identique, branchées par des liaisons α1→6. Associée à lamylose dans lamidon.
Amyloplaste n. m. Plaste spécialisé dans le stockage d’amidon.
Amylose n. f. Homopolyoside linéaire constitué dunités de D-glucopyranose réunies par des liaisons O-glycosidiques α1→4. Associé à lamylopectine) dans lamidon.
Anabolisant n. m. Nom générique de stéroïdes à propriétés androgènes (testostérone, androstanolone) ou de dérivés à action plus spécifique, soit méthylés en 10 (et saturés en 4-5) (exemple stanozolol), soit de type 19-nor (nandrolone, noréthandrolone). Ces substances stimulent l’anabolisme = ensemble des réactions biochimiques entraînant la…
Anabolisme n. m. Ensemble des réactions chimiques qui permettent la synthèse des macromolécules (glucides, lipides, acides nucléiques...) et nécessitent de lénergie qui est fournie par les réactions cataboliques.
Anacardiaceae Famille de l’ordre des Sapindales rassemblant 800 espèces surtout tropicales et subtropicales (4 espèces spontanées en France). Plusieurs espèces sont consommées : mangue (Mangifera indica L.), pistache (Pistacia vera L.), "noix" de cajou (Anacardium occidentale L.), "poivre" rouge (Schinus molle L.).Certains sumacs (Rhus) élaborent des…
→ Anatoxine-alpha
Amphotéricine B
Anglais : amphotericin B
Espagnol : amfotericina B
Allemand : Amphotericin B
n. f. (DCI). Antibiotique antifongique à large spectre de la classe des macrolides polyéniques, obtenu par fermentation de souches de l'actinobactérie Streptomyces nodosus. L’amphotéricine B se lie à l’ergostérol, un constituant de la membrane des champignons sensibles, notamment les levures ; il en résulte la formation de pores par lesquels se produit une fuite rapide de cations (K+, Na+…) qui entraîne la destruction de la cellule fongique.
Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2020, 1292 corrigé 10.3).
Utilisée par voie orale dans le traitement et la prévention de candidoses digestives (très faible toxicité car pratiquement pas d’absorption digestive) ; par voie IV dans le traitement de mycoses systémiques à Candida, Cryptococcus, Aspergillus et de la leishmaniose viscérale et cutanéo-muqueuse (marge thérapeutique étroite ; forte toxicité rénale, hématologique, neurologique) ; nombreuses interactions médicamenteuses, notamment avec les agents hypokaliémiants et les médicaments néphrotoxiques. Cette forte toxicité par voie IV de l’amphotéricine B conventionnelle (appelée parfois « désoxycholate d’amphotéricine B » du fait de la présence de désoxycholate de sodium dans l’excipient pour augmenter la solubilité) a conduit à la mise au point et à l’utilisation également d’amphotéricine B sous forme liposomale ou de complexe phospholipidique, toutes deux un peu mieux tolérées.
L’amphotéricine B liposomale, administrée en perfusion IV, est indiquée, chez l’adulte et l’enfant, en traitement des infections fongiques invasives à Aspergillus et Candida, des cryptococcoses neuro-méningées chez le sujet infecté par le VIH, des infections fongiques présumées chez des patients neutropéniques fébriles, des leishmanioses viscérales ; néphrotoxicité inférieure à celle manifestée par l’amphotéricine B conventionnelle.
À plusieurs reprises, l’ANSM a fait état d’erreurs de prescription, de dispensation ou d’administration avec les trois formes d’amphotéricine B injectable disponibles en France ; l'ANSM a donc rappelé la non interchangeabilité des formes « conventionnelle », liposomale et phospholipidique d'amphotéricine B en raison des posologies autorisées différentes selon la formulation.