« Colchique » : différence entre les versions

De Le dictionnaire
Aucun résumé des modifications
Balise : Révoqué
(2733)
 
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 27 : Ligne 27 :
|VM_Position_illustration=Right
|VM_Position_illustration=Right
|VM_Dimension_illustration=1.25
|VM_Dimension_illustration=1.25
}}
}}  
 
{{Définition-base
{{Définition-base
|VM_Affiche_discipline=Oui
|VM_Affiche_discipline=Oui
Ligne 39 : Ligne 40 :
|VM_Position_illustration=Right
|VM_Position_illustration=Right
|VM_Dimension_illustration=1.25
|VM_Dimension_illustration=1.25
}}
}}  
{{Références}}
{{Références}}
{{rev}}

Dernière version du 28 février 2024 à 16:22

CNEDiMTS ←

Cocotier n. m. Plante ligneuse à port d’arbre des régions littorales tropicales (Cocos nucifera L., Arecaceae, précédemment Palmaceae), dont la graine et son endocarpe constituent la « noix de coco » ; la partie solide de l’albumen de la graine est le coprah, solide fondant vers 25 °C…

Cocristal n. m. Cristal fait de plusieurs composés réunis dans une même structure cristalline et possédant des propriétés uniques. Les solvates et les clathrates peuvent être considérés comme des cocristaux.

Code n. m. Ensemble des lois et des dispositions régissant un domaine déterminé.

Codéine n. f. Alcaloïde isoquinoléique à squelette morphinane du pavot somnifère, Papaver somniferum L., Papaveraceae ; éther méthylique de la fonction phénolique de la morphine. Obtenue par extraction à partir de l’opium ou de la paille de pavot, mais surtout par hémisynthèse à partir de la morphine ou…

Codergocrine n. f. Association de quatre composés hémisynthétiques (dihydroergocornine, dihydroergocristine, α- et β-dihydroergocryptines), préparée par hydrogénation de l’ergotoxine, mélange naturel de quatre alcaloïdes indoliques dérivés de l’acide lysergique, obtenu à partir de l’ergot de seigle, Claviceps purpurea (Fries) Tulasne, Clavicipitaceae.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 2060 corrigé…

Codéthyline

Codex n. m. Nom ancien, encore employé parfois pour désigner la Pharmacopée Française.

Codification n. f. 1- Rassemblement en un seul corps de textes législatifs et/ou réglementaires voire parfois des coutumes. Application systématique des règles selon un code préétabli. On parle aussi de codification d’une technique lorsqu’on la décrit de manière détaillée en vue de reproduction aussi fidèle que possible ;…

Codon n. m. Triplet de nucléotides de l’ARNm codant spécifiquement un des 20 acides aminés naturels.

Coefficient n. m. Facteur multiplicatif ou rapport appliqué à une quantité quelconque.

Cœliaque

Cœlioscopie n. f. Endoscopie appliquée à l’abdomen permettant l’exploration visuelle des organes et/ou une intervention.

Cœnurose n. f. Maladie parasitaire des herbivores (moutons) due à la forme larvaire d’un cestode (Taenia multiceps, parasite du chien à l’état adulte). Chez l’Homme, rare parasitose à cœnures marquée par des kystes cérébraux avec hypertension intracrânienne, paralysies, méningite, lésions oculaires douloureuses et baisse de la vision.

Coenzyme n. f. Molécule non protéique intervenant dans une réaction enzymatique en association avec l’apoenzyme protéique. Il existe une grande variété de coenzymes suivant le type de réaction catalysée (oxydo-réduction, transfert, isomérisation...).

Coffea Genre de la famille des Rubiaceae à caféine constitué de nombreuses espèces de caféiers cultivées (Coffea arabica L. et C. canephora Pierre).

Cofondu

Cofrac

Cohésive

Cohorte n. f. Ensemble de personnes présentant des caractéristiques communes au cours d’une période donnée et suivies dans le temps, la date précise de l’observation pouvant varier d’une personne à l’autre.

Coiffe racinaire n. f. Sorte de capuchon recouvrant le point végétatif de la racine. Également pièce recouvrant la capsule du sporophyte des mousses.

Co-ion n. m. Ion de même signe qu’un ion considéré.

Co-isogénique adj. Se dit de deux individus ou deux organismes génétiquement identiques à l’exception d’un locus.

Col n. m. 1- Portion rétrécie d’un organe reliant deux parties plus volumineuses: exemple col du fémur ; 2- Portion d’un organe creux qui circonscrit l’orifice d’entrée de la cavité: exemple col de l’utérus.

Cola

Colamine

Colaspase n. f.

Colatier

Colature n. f. Solution extractive obtenue par différents procédés tels que macération, décoction, lixiviation ou percolation puis filtrée.

Colchicine n. f. Substance naturelle azotée à structure tricyclique comportant un cycle tropolone, présente dans le colchique ; classiquement rattachée aux alcaloïdes en raison de son origine biogénétique, mais de très faible basicité (atome d’azote extracyclique engagé dans une fonction amide et non amine), d’où des propriétés physico-chimiques…

Colchicoside n. m. Dérivé hétérosidique naturel de la colchicine (glucoside de la 3-déméthylcolchicine), présent en faible quantité dans les graines de colchique à partir desquelles il est extrait ainsi que d’autres Colchicaceae (Gloriosa superba L.).


Colésévélam (chlorhydrate de) n. m. Hypolipidémiant. Cet hydrogel cationique, administré par voie orale et non absorbable, est obtenu par condensation du chlorhydrate de 2-propène -1-amine et de la N-(2-propenyl) décanamine avec le chlorure d’hexanaminium et l’épichlorhydrine. Il agit en séquestrant les acides biliaires avec augmentation de leur élimination fécale. Le…

Colestimide n. m. Hypolipidémiant, copolymère de méthylimidazole et d’épichlorhydrine à propriété échangeuse d’anion qui agit en séquestrant les acides biliaires avec augmentation de leur élimination fécale. Le cholestérol est rapidement éliminé sous forme d’acides biliaires et la cholestérolémie peut ainsi être abaissée.

Colestipol n. m. Résine cationique, copolymère de diéthylènetriamine et d’un époxyde chloré, séquestrant les acides biliaires.

Colestyramine

Coleus

Colforsine

Colforsine daropate (chlorhydrate de) n. m. Cardiotonique. Ester diméthylaminopropionique (daropate) de la forskoline, dérivé diterpénique isolé des racines de Coleus forskohli. Ce dérivé stimule l’adénylate cyclase, augmente la concentration intracellulaire de cAMP et inhibe la mobilisation du calcium, avec comme conséquences une vasodilatation et un effet initrope et chronotrope.

Colforscéril (palmitate de) n. m. Lécithine de synthèse dont la structure correspond à celle d’un des composants essentiels du surfactant pulmonaire naturel.

Colibacille n. m. Nom vernaculaire d’Escherichia coli.

Colibacillose n. f. Infection par colibacilles ou Enterobacteriaceae le plus souvent du type Escherichia coli, affectant les voies urinaires ou les intestins. Par extension, ce terme désigne les affections dues à d’autres Enterobacteriaceae.

Colibactine n. f. Toxine non protéique, découverte en 2006 par l’équipe du Pr Oswald, synthétisée par certaines souches d’E. coli du microbiote intestinal de l’homme et des animaux (commensales ou pathogènes) et par d’autres entérobactéries (K. pneumoniae, E. aerogenes et C. koseri). Sa structure n’est pas encore…

Colique n. f. Douleur abdominale résultant de contractions intestinales.

Colisage n. m. Action de coliser, de préparer un colis de marchandises pour expédition. Par extension, décrit toute la procédure de la réception de la demande denvoi à la livraison du colis aux différents destinataires.En biologie médicale: préparation des colis déchantillons biologiques et modalités de transfert aux différents…

Colistiméthate sodique n. m. Antibiotique hémisynthétique polypeptidique antibactérien, préparé à partir de la colistine dont elle constitue une prodrogue inactive (les fonctions amine libres des acides L-α,γ-diaminobutyrique [NHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2020, 0319 corrigé 10.3).

Colistine n. f. Antibiotique polypeptidique cyclique, antibactérien, constitué par un mélange de substances voisines (par exemple colistine A, synonyme polymyxine EInscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2020, 0320 corrigé 10.3 (sulfate de).

Colite n. f. Inflammation du côlon.

Collagénase n. f. Enzyme capable de rompre les liaisons peptidiques du collagène par hydrolyse. Elle facilite la destruction des structures extracellulaires lors de la pathogenèse bactérienne. Cette métalloprotéine à zinc est en partie responsable du développement des ulcères de la cornée. Elle intervient au cours des gangrènes dues…

Collagène n. m. Nom dune très grande famille de protéines fibreuses sécrétées majoritairement par les cellules des tissus conjonctifs, ayant en commun une forte proportion de proline et de glycine et une structure à trois brins (chaîne alpha) enroulés les uns autour des autres en une superhélice…

Collagénose n. f. Terme générique désignant des maladies du collagène, soit héréditaires par modification post-traductionnelle de sa biosynthèse, soit par une anomalie de sa dégradation extracellulaire. La lésion est typiquement vasculaire en induisant une fibrose interstitielle diffuse qui affecte tout le tissu conjonctif de l’organisme.

Collecteur n. m. Personne ou dispositif qui recueille, collecte.

Collection n. f. Ensemble de souches bactériennes ou fongiques parfaitement purifiées dont les caractères morphologiques, biochimiques et enzymatiques sont rigoureusement définis. Souches de référence entretenues et délivrées par quelques laboratoires, utilisées soit pour l’identification d’une souche inconnue, soit pour la fabrication ou le contrôle d’activité de substances telles…

Colle moléculaire n. f. Classe de composés chimiques ou de molécules qui jouent un rôle crucial dans la liaison et la stabilisation des interactions protéines — protéines dans les systèmes biologiques. Ces glus agissent comme « colle » en augmentant l’affinité entre les protéines, influençant finalement divers processus moléculaires.

Colle tissulaire n. f. Hémostatique à statut de médicament ou de dispositif médical, utilisé dans le collage, l’obtention d’étanchéité et le renfort de sutures, soit pour la fermeture des plaies cutanées en rapprochant les berges d’une plaie superficielle par simple polymérisation, soit réservée aux blocs opératoires dans le traitement…

Collier cervical n. m. Orthèse de petit appareillage de série destiné à limiter les mouvements de flexion, extension et rotation de la colonne cervicale, placé autour du cou.

Colligative adj. Qualifie les propriétés d’une solution qui dépendent uniquement du nombre et non de la nature des particules de soluté. Elles sont la conséquence de la dilution de la solution par le solvant. En font partie : l’abaissement de la température de congélation (cryoscopie), l’élévation de…

Collinsella Genre de bacilles à Gram positifs non sporulés, anaérobies stricts, anciennement classés dans le genre Eubacterium.

Colloïdal

Colloïde n. m. Dispersion de petites particules, de diamètre légèrement inférieur à 500 nm, d’un composé dans une autre substance. En général, ce sont des agrégats de nombreux atomes ou molécules trop petits pour être visibles avec un microscope optique. Passent à travers la plupart des papiers filtres.…

Colloïdosome n. m. Émulsion stabilisée par la construction d’un assemblage micrométrique de nanoparticules au niveau des interfaces.

Collutoire n. m. Forme galénique liquide visqueuse constituée d’une ou plusieurs substances actives dissoutes ou dispersées dans l’eau, additionnée le plus souvent d’épaississants de type glycol, éventuellement d’adjuvants (exemple aromatisants).



→ Commutation isotypique

Colchique

Dernière modification de cette page le 17 novembre 2023



Pharmacognosie



Synonyme(s) : safran des prés ou safran bâtard
Anglais : autumn crocus
Espagnol : cólquico
Allemand : Colchicum
Étymologie : Grec κολχικόν kolkhikón plante vénéneuse, colchique ; de Colchide, patrie de la magicienne Médée.

n. m. Herbacée bulbeuse vivace (Colchicum autumnale L., Colchicaceae, précédemment Liliaceae) des prairies humides des régions tempérées ; cycle biologique inhabituel : floraison en automne, ovaire de la fleur restant souterrain l’hiver, apparition des feuilles au printemps et du fruit (capsule) l’été. Les graines sont utilisées pour l’extraction de la colchicine. Toxicité élevée de l’ensemble de la plante, d’où le surnom « tue-chien ».

Le colchique ne doit pas être confondu avec le safran, Crocus sativus L., Iridaceae, dont l’aspect est proche.



Toxicologie




Les alcaloïdes à noyau tropolone présents dans toute la plante (0,6 à 1,2% dans les graines) sont représentés essentiellement par la colchicine qui est connue pour son action inhibitrice de la division cellulaire (elle bloque la polymérisation de la tubuline ce qui empêche les chromosomes de migrer vers les cellules filles).
La toxicité de la plante est essentiellement liée à la colchicine. L’intoxication peut survenir avec l’ensemble des parties de la plante (surtout les graines et les cormes). On observe une forte irritation des voies digestives (la diarrhée est un signe précoce de toxicité de la colchicine), un hypersalivation, des troubles cardiaques et vasculaires, des troubles nerveux et une paralysie. Une aplasie médullaire s'installe avec possibilité de collapsus par choc septique. La mort peut survenir jusqu'à 10 jours après l'ingestion. Vingt (20) mg de colchicine sont létaux chez l'adulte.