« Pleuromutiline » : différence entre les versions
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Dernière version du 15 mars 2024 à 10:42
Plante à traire n. f. Par analogie à la traite des animaux, plante dont on peut extraire les molécules actives présentes dans les racines, sans détruire le végétal. Le processus, complexe, consiste à stimuler la plante afin quelle produise les molécules d’intérêt pharmaceutique et cosmétique, en jouant par exemple…
Plaque n. f. Structure plate et rigide dépaisseur relativement mince par rapport à létendue de sa surface.
Plaque amyloïde n. f. Agrégats composés principalement de protéines β-amyloïdes (peptides « Aß »), qui se forment autour des neurones, notamment lors de certaines maladies neurodégénératives.Cette formation de plaques empêche, entre autres, les neurones et les neurotransmetteurs de bien fonctionner.
Plaquettaire adj. Qui se rapporte à la plaquette sanguine (exemple : agrégation plaquettaire).
Plaquette n. f. Petite plaque.
Plarorosome n. m. Liposome (PhosphoLipid Alkyl Resorcinol liposome, PLAR) dont les qualités (taux de substance active incorporable, stabilité) seraient améliorées par la présence, dans sa composition, de dihydroxyphénols amphiphiles naturels ou de leurs dérivés hémisynthétiques.
Plasma n. m. Partie liquide du sang contenant les constituants hydrosolubles et les particules de lipoprotéines, sans les éléments figurés. Se différencie du sérum, obtenu après coagulation du sang, qui ne renferme donc plus le fibrinogène et autres protéines de la coagulation.
Plasmide n. m. Élément cellulaire bactérien extrachromosomique formé dune molécule dADN circulaire bicaténaire, capable de réplication de façon indépendante et portant des caractères génétiques non essentiels à la cellule-hôte (exemple : enzymes sopposant aux effets des antibiotiques).
Plasmine n. f. Protéase dégradant la fibrine, donc décomposant le caillot sanguin en produits de dégradation de la fibrine solubles (PDF) qui contribuent à activer le plasminogène par autocatalyse. La plasmine résulte de lactivation du plasminogène par action enzymatique directe dun activateur tissulaire (t.PA), par les urokinases I…
Plasminogène n. m. Enzyme synthétisée par le foie, existant normalement dans le plasma à létat inactif et pouvant être transformée en plasmine active sous linfluence dune kinase dorigine tissulaire. Abondant dans le plasma (15 à 20 mg pour 100 mL), il se retrouve dans la fraction III de…
Plasmocyte n. m. Cellule médullaire dorigine lymphocytaire, à noyau excentré, se rencontrant rarement dans le sang et se colorant intensément en bleu par la coloration de May–Grünwald–Giemsa. Sécrétant des immunoglobulines, le plasmocyte joue un rôle essentiel dans limmunité humorale.
Plasmode n. m. Masse cytoplasmique non cloisonnée de type syncytial, renfermant de nombreux noyaux. Certains organismes unicellulaires se présentent sous forme de plasmode au cours de leur cycle, entre autres des protistes (exemples : amibes, Plasmodium) et certains champignons.
Plasmodial adj. Qui se rapporte à un plasmode.
Plasmodiidae Famille de protistes de lembranchement des Apicomplexa, de la classe des Sporozoa, ordre des Haemosporida. Genre principal : Plasmodium.
Plasmodium n. m. Genre de la famille des Plasmodiidae dont cinq espèces sont responsables du paludisme : Plasmodium falciparum, P. vivax, P. ovale, P. malariae et P. knowlesi. Dautres espèces parasitent singes, rongeurs, oiseaux, dont certaines peuvent servir à la recherche de substances antipaludiques en pharmacologie (P. berghei).…
Platanaceae Famille de lordre des Protéales, grade des Prototriporées ; ne contient quun seul genre, le genre Platanus L. et 8-10 espèces présentes dans lhémisphère nord ; arbres remarquables par leur écorce à plaques colorées, leurs feuilles à nervation pédalée et leurs fleurs globuleuses. Les platanes…
Plateau n. m. Objet plat et horizontal.
Plathelminthe n. m. Parasite à corps aplati et acœlomate. Les plathelminthes à corps segmenté sont les cestodes comme les ténias, ceux dont le corps nest pas segmenté sont les trématodes comme la douve du foie.
Platine (Pt) n. m. , élément de la 10, métal de transition précieux, rare, cher, dense, blanc-gris, mou, ductile, malléable, de grande activité catalytique, inoxydable à toute température, pouvant se combiner à chaud au chlore, notamment, inattaquable par un acide seul, mais soluble dans leau régale, divalent ou tétravalent,…
Plazomicine n. f. Antibactérien d’une nouvelle génération d’aminoglycosides, les néoglicosides, dérivé de la sisomicine par addition d’un groupe acide hydroxy-aminobutyrique en position 1 et d’un groupe hydroxyéthyle en position 6’. Initialement, il a été montré que la plazomicine avait une activité synergique avec la daptomycine, sur des souches de…
Plécanatide n. m. Polypeptide relié structuralement à la famille des guanylines (guanyline, uroguanyline, lymphoguanyline). Cet agoniste de la guanylate cyclase membranaire de type C (GC-C), stimule, via l’élévation du guanosyl monophosphate cyclique intracellulaire (GMPc), la sécrétion du fluide intestinal et accélère le transit gastro-intestinal, entraînant la…
Plectranthus Genre de Lamiaceae ex Labiées auquel appartient l’espèce P. barbatus Andr., (= Coleus forskohlii [Willd.] Briq.) vernaculaire coleus indien anglais Indian coleus espagnol coléo de la India, originaire des régions subtropicales de l’Inde et de pays voisins. Racine contenant des diterpènes labdaniques, dont le principal…
Pléiotrope adj. En biologie, se dit d’un gène ou d’une protéine dont les rôles sont multiples, qui détermine la formation ou l’apparence de multiples caractères.
Pléothérapie n. f. Terme proposé pour définir une nouvelle méthode qui consiste à traiter les pathologies par la combinaison de molécules agissant simultanément sur plusieurs voies biologiques perturbées dans une maladie donnée. La pléothérapie repose sur 3 principes :La diversité thérapeutique est offerte par l’infinité de…
Plérixafor (chlorhydrate de) n. m. Antagoniste du récepteur R4 des chimiokines CXC (CXCR4), il bloque sa liaison à son ligand naturel, la chimiokine SDF-1 (stromal-derived factor-1). Il inhibe ainsi la rétention des cellules souches hématopoïétiques dans la moelle osseuse et accroît leur nombre dans le sang périphérique.
Plesiomonas Genre de la famille des Enterobacteriaceae, plus proche que de la famille des Vibrionaceae ou de celle des Aeromonadaceae. Présent dans les eaux douces chaudes des pays tropicaux, Plesiomonas shigelloides infecte les animaux marins vivant près des estuaires et est pathogène pour lHomme (gastro-entérite).
Pléthysmographie n. f. Détermination des variations de volume dune partie de corps, organe, membre ou segment de membre, correspondant généralement aux variations de la quantité dair ou de sang quil contient. Se pratique de façon non invasive à laide dun pléthysmographe, par exemple en mesurant le changement de…
Pleurésie n. f. Inflammation aiguë ou chronique de la plèvre avec ou sans épanchement pouvant être un transsudat (insuffisance cardiaque ou hépatique, syndrome néphrotique) ou un exsudat ayant un aspect chyleux, hémorragique ou purulent. Cliniquement traduite par des douleurs à chaque inspiration, éternuement ou toux, il y a…
Plèvre n. f. Membrane séreuse dont le feuillet externe est fixé à la cage thoracique et le feuillet interne entoure les poumons, ce qui délimite une cavité close (cavité pleurale). Elle permet lexpansion passive du tissu pulmonaire pendant linspiration.
Plexogramme n. m. Série temporelle portant sur plusieurs jours et ramenée, par repliement sur elle-même, à une période égale à 24 heures.
Plitidepsine n. f. Depsipeptide cyclique d’origine marine isolé d’un tunicier d’origine méditerranéenne (Aplidium albicans Milne-Edwards, Polyclinidae), mais actuellement produit par synthèse ; apparenté par sa structure à la famille des didemnines, en particulier la didemnine B, substance isolée d’autres tuniciers et présentant de puissantes propriétés cytotoxiques, antivirales et…
Ploïdie n. f. Nombre de jeux complets de chromosomes dun génome.
Plomb n. m. Élément de la 14Cf saturnisme.
Plumbaginaceae Famille de lordre des Caryophyllales, grade des Préastéridées, composée de 29 genres et 730 espèces. Elles ont 5 pétales, 5 étamines et 5 carpelles avec seulement une graine par capsule ; elles possèdent un embryon droit et sont riches en anthocyanes pigments responsables de la…
Pluripotent adj. Faculté de certaines cellules à se différencier en cellules issues de nimporte lequel des 3 feuillets embryonnaires (ectoderme, mésoderme et endoderme), y compris les cellules germinales.
Plutonium n. m. , élément radioactif, du groupe des actinides, appartenant à la 9Pu est produit et utilisé dans les réacteurs nucléaires.
PMDA (Pharmaceutical and medical devices agency)
Pneumallergène n. m. Allergène qui pénètre, par voie aérienne, dans lappareil respiratoire et est responsable dune réaction allergique. Les pneumallergènes sont essentiellement les pollens végétaux, en particulier lambroisie et les arbres (cyprès, bouleau, platane), les acariens de la poussière de maison (Dermatophagoides pteronyssinus et D. farinae), les poils…
Pneumoconiose n. f. Terme générique de maladies pulmonaires qui se développent en réaction à linhalation chronique de grains de poussière solides et inertes en suspension dans latmosphère, à lexclusion de tout organisme vivant. Il est différencié deux formes : 1- la pneumoconiose non-collagène, due aux poussières comme celles…
Pneumocystis jirovecii Champignon parasite opportuniste (exemple Pneumocystis carinii) se développant dans lalvéole pulmonaire en amas confluents adhérant aux cellules alvéolaires. Provoque des pneumopathies très graves survenant chez des sujets en état de déficit immunitaire (exemples : sida, traitement immunosuppresseur) et chez certains prématurés.
Pneumologie n. f. Spécialité médicale intéressant le poumon, plus généralement le système respiratoire et les maladies thoraciques, exercée par un pneumologue.
Pneumonie n. f. Terme générique dune pathologie infectieuse du poumon.
Pneumothorax n. m. Épanchement spontané, infectieux ou traumatique dair ou de gaz qui sest anormalement inséré entre tout ou partie du feuillet viscéral et pariétal de la cavité pleurale. Sa symptomatologie clinique est marquée par des douleurs thoraciques soudaines avec bradypnée, tachycardie, fatigue et hypotension.
Pneumovirus n. m. Genre de virus de la famille des Paramyxoviridae, avec les 2 groupes antigéniques A et B de virus respiratoire syncytial (VRS). Virus à ARN monocaténaire de polarité négative, non segmenté, possédant une enveloppe couverte de projections de glycoprotéine G responsable de lattachement du virion sur…
Poaceae Famille, anciennement des Graminées, connue depuis très longtemps pour ses utilisations alimentaires (céréales), pour la couverture des toits (chaumes) ou comme plantes ornementales. Regroupe pas moins de 715 genres et 10 550 espèces ; son intérêt est très grand, car elle occupe des zones entières…
Poche n. f. Partie dun vêtement en forme de petit sac.
Podophylle n. m. Herbacée vivace par un rhizome (Podophyllum peltatum L., Berberidaceae), spontanée dans les zones forestières humides de lest des États-Unis et du Canada. Dans les parties souterraines présence dune résine, la podophylline, renfermant des lignanes cytotoxiques dont le principal est la podophyllotoxine.La résine de podophylle est…
Podophyllotoxine n. f. Lignane obtenu à partir de la podophylline, résine extraite de la racine et du rhizome de plusieurs podophylles, en particulier le podophylle de lInde, Sinopodophyllum hexandrum (Royle) T.S. Ying (= P. hexandrum Royle), Berberidaceae. Propriétés antimitotiques en sopposant à lassemblage des tubulines α et β,…
Poids n. m. Force exercée sur un corps (de masse m) du fait de la pesanteur.
Poïkilocytose n. f. Correspond à une irrégularité de taille, de forme et de contour des hématies.
Point n. m. Marque, signe de très petite dimension
Point de branchement d’un intron n. m. Adénosine située à l’intérieur d’un intron sur laquelle se fait la jonction covalente avec le premier nucléotide de ce même intron au cours de la première étape de l’épissage.
Pois n. m. Nom vernaculaire donné en français à plusieurs taxons distincts appartenant au genre Pisum (Fabaceae). Sans précision supplémentaire, désigne le « petit pois », Pisum sativum L., espèce largement cultivée pour ses graines consommées comme légume.
→ Polyacétate
Pleuromutiline
Anglais : pleuromutilin
Espagnol : pleuromutilina
Étymologie : Latin Pleurotus mutilus nom du champignon dans lequel cette substance a été découverte, suffixe -ine.
n. f. Antibiotique antibactérien d’origine fongique, produit par des champignons basidiomycètes (Basidiomycota) du genre Clitopilus, notamment C. passeckerianus (Pilat) Singer (ex Pleurotus passeckerianus) et C. scyphoides (Fr.) Singer, (ex P. mutilus [Fr.] Gillet), Entolomataceae. Ester glycolique d’une substance diterpénique tricyclique, la mutiline, récemment reproduit par synthèse. Propriétés antibactériennes dues à l’inhibition de la synthèse protéique des bactéries, par liaison au centre peptidyl-transférase de la sous-unité 50S du ribosome bactérien ; activité bactériostatique ou bactéricide vis-à-vis de bactéries à Gram positif et de mycoplasmes.
Non utilisée elle-même en thérapeutique, la pleuromutiline est une matière première à partir de laquelle sont préparés plusieurs dérivés hémisynthétiques à usage humain (léfamuline, rétapamuline) ou vétérinaire (tiamuline, valnémuline).
La léfamuline (DCI) possède un spectre antibactérien et un mécanisme d'action semblables à ceux de la pleuromutiline ; elle est active sur des bactéries à Gram positif communes et sur des pathogènes atypiques associés aux pneumonies d’origine communautaire (extrahospitalières) telles que Streptococcus pneumoniae, certaines formes de Staphylococcus aureus, Haemophilus influenzae, Legionella pneumophila, Mycoplasma pneumoniae,… En août 2019 la léfamuline a été approuvée par la FDA aux États-Unis, pour le traitement chez l’adulte, par voies orale et IV, de la pneumonie acquise en communauté (PAC). En Europe, une AMM lui a été octroyée en août 2020 dans la même indication qu’aux États-Unis, lorsque l’emploi d’antibactériens habituellement recommandés pour le traitement initial de la PAC est inapproprié ou a échoué. La prudence s’impose chez les patients présentant certaines formes d’arythmies se manifestant par un allongement de l’intervalle QT à l’ECG.
La rétapamuline (DCI), approuvée en 2007 aux États-Unis et en Europe a été utilisée sous forme d’une pommade, dans plusieurs pays mais pas en France, chez l’adulte et l’enfant à partir de 9 mois, en traitement local d’infections cutanées superficielles (impétigo, plaies infectées…). Depuis le 25 février 2019, elle n’est plus autorisée, à la suite du retrait de son AMM par la Commission européenne.
La tiamuline (DCI) et la valnémuline (DCI) ne sont utilisées qu’en thérapeutique vétérinaire, en particulier chez les porcs et les volailles, pour la prévention et le traitement de diverses infections (dysenterie, affections respiratoires…).
Utilisé au pluriel, le terme pleuromutilines désigne l’ensemble des nombreux dérivés hémisynthétiques de la pleuromutiline préparés au cours des années récentes et, pour certains, approuvés (par exemple, la léfamuline en août 2019).