Plasmodium

De Le dictionnaire
Pipémidique (acide) ←

Pitolisant n. m. Premier représentant d’une nouvelle classe thérapeutique, antagoniste/agoniste inverse puissant, sélectif et actif par voie orale du récepteur HIl exerce de puissants effets d’éveil et améliore la vigilance, l’attention et l’apprentissage sans induire d’excitation locomotrice sur l’ensemble des modèles animaux testés. Sur un modèle murin expérimental de…

Pityriasis n. m. Nom de plusieurs maladies dermatologiques

Pityrosporum Micromycète levuriforme lipophile du genre Pityrosporum. P. ovale et P. orbiculare sont actuellement apparentés à Malassezia globosa, organisme levuriforme lipophile rattaché aux Basidiomycotina (pour des raisons structurales de la paroi et pour des raisons de coloration). M. globosa est lagent du pityriasis versicolor.

Pivalate n. m. Nom donné aux sels, esters et thioesters de lacide pivalique ou triméthylacétique (CH-C-COOH.

Pivmécillinam n. m. Précurseur pharmacologique du mécillinam, pénicilline active sur les germes à Gram-négatif, dans lequel lhydrogène du groupe COOH est remplacé par le reste pivaloyloxyméthyle –CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1359).

Pixantrone n. f. Analogue de la mitoxantrone, induisant une cardiotoxicité réduite. Inhibiteur faible de la topoisomérase II, la pixantrone agit par intercalation dans l’ADN et réalise directement son alkylation en formant des adduits covalents stables au niveau du N 2 des guanines.

Pizotifène (malate de) n. m. Composé apparenté aux triptytlines antidépressives à cycle thiophène, avec un noyau pipéridine dans la chaîne latérale. Doué dune action antihistaminique H et antisérotonine.

PK n. m. Grandeur physique sans dimension. Cologarithme décimal de la valeur dune constante déquilibre en solution, quels que soient le solvant et le type déquilibre. On distingue ainsi : pK pour ceux de solubilité. Cf produit de solubilité

Placebo n. m. Préparation dapparence identique à un médicament, mais ne contenant aucune substance pharmacologiquement active. Utilisé dans les essais cliniques des médicaments, pour permettre la comparaison entre patients traités par un médicament soumis à lessai et patients qui reçoivent le placebo (Cf essai clinique).Par extension, on désigne…

Placentation n. f. Mode dinsertion des ovules dans lovaire.

Plan n. m. 1- Surface plane illimitée ; 2- disposition dun article, dun ouvrage ; 3- ensemble des dispositions choisies pour la réalisation dun projet.

Plancton n. m. Ensemble des microorganismes de très petite taille qui vivent en suspension dans leau de mer et les eaux douces des lacs et des mares (daphnies). On distingue le phytoplancton (50 % de la matière organique terrestre) formé dalgues et le zooplancton qui contribue, par ses…

Plantaginaceae Famille de lordre des Lamiales, Asteridées-Lamidées ; comporte 101 genres et 1900 espèces dont lorganisation florale est particulière avec la présence de fleurs pentamères et zygomorphes. À côté des genres Plantago (plantains) et Linaria, la nouvelle classification y a inclus le genre Digitalis (digitales) fournissant…

Plantain n. m. Nom désignant des espèces du genre Plantago (Plantaginaceae), dont deux herbacées vivaces indigènes : le grand plantain, P. major L. (anglais greater plantain ou broadleaf plantain ou ribwort plantain, espagnol llantén mayor) et le plantain lancéolé ou petit plantain, P. lanceolata L. (anglais buckhorn plantain,…

Plante n. f. Être vivant appartenant au règne végétal.

Plante à traire n. f. Par analogie à la traite des animaux, plante dont on peut extraire les molécules actives présentes dans les racines, sans détruire le végétal. Le processus, complexe, consiste à stimuler la plante afin quelle produise les molécules d’intérêt pharmaceutique et cosmétique, en jouant par exemple…

Plaque n. f. Structure plate et rigide dépaisseur relativement mince par rapport à létendue de sa surface.

Plaque amyloïde n. f. Agrégats composés principalement de protéines β-amyloïdes (peptides « Aß »), qui se forment autour des neurones, notamment lors de certaines maladies neurodégénératives.Cette formation de plaques empêche, entre autres, les neurones et les neurotransmetteurs de bien fonctionner.

Plaquettaire adj. Qui se rapporte à la plaquette sanguine (exemple : agrégation plaquettaire).

Plaquette n. f. Petite plaque.

Plarorosome n. m. Liposome (PhosphoLipid Alkyl Resorcinol liposome, PLAR) dont les qualités (taux de substance active incorporable, stabilité) seraient améliorées par la présence, dans sa composition, de dihydroxyphénols amphiphiles naturels ou de leurs dérivés hémisynthétiques.

Plasma n. m. Partie liquide du sang contenant les constituants hydrosolubles et les particules de lipoprotéines, sans les éléments figurés. Se différencie du sérum, obtenu après coagulation du sang, qui ne renferme donc plus le fibrinogène et autres protéines de la coagulation.

Plasmathèque

Plasmide n. m. Élément cellulaire bactérien extrachromosomique formé dune molécule dADN circulaire bicaténaire, capable de réplication de façon indépendante et portant des caractères génétiques non essentiels à la cellule-hôte (exemple : enzymes sopposant aux effets des antibiotiques).

Plasmine n. f. Protéase dégradant la fibrine, donc décomposant le caillot sanguin en produits de dégradation de la fibrine solubles (PDF) qui contribuent à activer le plasminogène par autocatalyse. La plasmine résulte de lactivation du plasminogène par action enzymatique directe dun activateur tissulaire (t.PA), par les urokinases I…

Plasminogène n. m. Enzyme synthétisée par le foie, existant normalement dans le plasma à létat inactif et pouvant être transformée en plasmine active sous linfluence dune kinase dorigine tissulaire. Abondant dans le plasma (15 à 20 mg pour 100 mL), il se retrouve dans la fraction III de…

Plasmocyte n. m. Cellule médullaire dorigine lymphocytaire, à noyau excentré, se rencontrant rarement dans le sang et se colorant intensément en bleu par la coloration de May–Grünwald–Giemsa. Sécrétant des immunoglobulines, le plasmocyte joue un rôle essentiel dans limmunité humorale.

Plasmode n. m. Masse cytoplasmique non cloisonnée de type syncytial, renfermant de nombreux noyaux. Certains organismes unicellulaires se présentent sous forme de plasmode au cours de leur cycle, entre autres des protistes (exemples : amibes, Plasmodium) et certains champignons.

Plasmodial adj. Qui se rapporte à un plasmode.

Plasmodiidae Famille de protistes de lembranchement des Apicomplexa, de la classe des Sporozoa, ordre des Haemosporida. Genre principal : Plasmodium.


Plastique

Platanaceae Famille de lordre des Protéales, grade des Prototriporées ; ne contient quun seul genre, le genre Platanus L. et 8-10 espèces présentes dans lhémisphère nord ; arbres remarquables par leur écorce à plaques colorées, leurs feuilles à nervation pédalée et leurs fleurs globuleuses. Les platanes…

Plateau n. m. Objet plat et horizontal.

Plathelminthe n. m. Parasite à corps aplati et acœlomate. Les plathelminthes à corps segmenté sont les cestodes comme les ténias, ceux dont le corps nest pas segmenté sont les trématodes comme la douve du foie.

Platine (Pt) n. m. , élément de la 10, métal de transition précieux, rare, cher, dense, blanc-gris, mou, ductile, malléable, de grande activité catalytique, inoxydable à toute température, pouvant se combiner à chaud au chlore, notamment, inattaquable par un acide seul, mais soluble dans leau régale, divalent ou tétravalent,…

Plazomicine n. f. Antibactérien d’une nouvelle génération d’aminoglycosides, les néoglicosides, dérivé de la sisomicine par addition d’un groupe acide hydroxy-aminobutyrique en position 1 et d’un groupe hydroxyéthyle en position 6’. Initialement, il a été montré que la plazomicine avait une activité synergique avec la daptomycine, sur des souches de…

Plécanatide n. m. Polypeptide relié structuralement à la famille des guanylines (guanyline, uroguanyline, lymphoguanyline). Cet agoniste de la guanylate cyclase membranaire de type C (GC-C), stimule, via l’élévation du guanosyl monophosphate cyclique intracellulaire (GMPc), la sécrétion du fluide intestinal et accélère le transit gastro-intestinal, entraînant la…

Plectranthus Genre de Lamiaceae ex Labiées auquel appartient l’espèce P. barbatus Andr., (= Coleus forskohlii [Willd.] Briq.) vernaculaire coleus indien anglais Indian coleus espagnol coléo de la India, originaire des régions subtropicales de l’Inde et de pays voisins. Racine contenant des diterpènes labdaniques, dont le principal…

Pléiotrope adj. En biologie, se dit d’un gène ou d’une protéine dont les rôles sont multiples, qui détermine la formation ou l’apparence de multiples caractères.

Pléothérapie n. f. Terme proposé pour définir une nouvelle méthode qui consiste à traiter les pathologies par la combinaison de molécules agissant simultanément sur plusieurs voies biologiques perturbées dans une maladie donnée. La pléothérapie repose sur 3 principes :La diversité thérapeutique est offerte par l’infinité de…

Plérixafor (chlorhydrate de) n. m. Antagoniste du récepteur R4 des chimiokines CXC (CXCR4), il bloque sa liaison à son ligand naturel, la chimiokine SDF-1 (stromal-derived factor-1). Il inhibe ainsi la rétention des cellules souches hématopoïétiques dans la moelle osseuse et accroît leur nombre dans le sang périphérique.

Plesiomonas Genre de la famille des Enterobacteriaceae, plus proche que de la famille des Vibrionaceae ou de celle des Aeromonadaceae. Présent dans les eaux douces chaudes des pays tropicaux, Plesiomonas shigelloides infecte les animaux marins vivant près des estuaires et est pathogène pour lHomme (gastro-entérite).

Pléthysmographie n. f. Détermination des variations de volume dune partie de corps, organe, membre ou segment de membre, correspondant généralement aux variations de la quantité dair ou de sang quil contient. Se pratique de façon non invasive à laide dun pléthysmographe, par exemple en mesurant le changement de…

Pleurésie n. f. Inflammation aiguë ou chronique de la plèvre avec ou sans épanchement pouvant être un transsudat (insuffisance cardiaque ou hépatique, syndrome néphrotique) ou un exsudat ayant un aspect chyleux, hémorragique ou purulent. Cliniquement traduite par des douleurs à chaque inspiration, éternuement ou toux, il y a…

Pleuromutiline n. f. Antibiotique antibactérien d’origine fongique, produit par des champignons basidiomycètes (Basidiomycota) du genre Clitopilus, notamment C. passeckerianus (Pilat) Singer (ex Pleurotus passeckerianus) et C. scyphoides (Fr.) Singer, (ex P. mutilus [Fr.] Gillet), Entolomataceae. Ester glycolique d’une substance diterpénique tricyclique, la mutiline, récemment reproduit par synthèse. Propriétés…

Plèvre n. f. Membrane séreuse dont le feuillet externe est fixé à la cage thoracique et le feuillet interne entoure les poumons, ce qui délimite une cavité close (cavité pleurale). Elle permet lexpansion passive du tissu pulmonaire pendant linspiration.

Plexogramme n. m. Série temporelle portant sur plusieurs jours et ramenée, par repliement sur elle-même, à une période égale à 24 heures.

Plitidepsine n. f. Depsipeptide cyclique d’origine marine isolé d’un tunicier d’origine méditerranéenne (Aplidium albicans Milne-Edwards, Polyclinidae), mais actuellement produit par synthèse ; apparenté par sa structure à la famille des didemnines, en particulier la didemnine B, substance isolée d’autres tuniciers et présentant de puissantes propriétés cytotoxiques, antivirales et…

Ploïdie n. f. Nombre de jeux complets de chromosomes dun génome.

Plomb n. m. Élément de la 14Cf saturnisme.

Plumbaginaceae Famille de lordre des Caryophyllales, grade des Préastéridées, composée de 29 genres et 730 espèces. Elles ont 5 pétales, 5 étamines et 5 carpelles avec seulement une graine par capsule ; elles possèdent un embryon droit et sont riches en anthocyanes pigments responsables de la…

Pluripotent adj. Faculté de certaines cellules à se différencier en cellules issues de nimporte lequel des 3 feuillets embryonnaires (ectoderme, mésoderme et endoderme), y compris les cellules germinales.

Plutonium n. m. , élément radioactif, du groupe des actinides, appartenant à la 9Pu est produit et utilisé dans les réacteurs nucléaires.

PMDA (Pharmaceutical and medical devices agency)

PMSI

Pneumallergène n. m. Allergène qui pénètre, par voie aérienne, dans lappareil respiratoire et est responsable dune réaction allergique. Les pneumallergènes sont essentiellement les pollens végétaux, en particulier lambroisie et les arbres (cyprès, bouleau, platane), les acariens de la poussière de maison (Dermatophagoides pteronyssinus et D. farinae), les poils…

Pneumocandine

Pneumoconiose n. f. Terme générique de maladies pulmonaires qui se développent en réaction à linhalation chronique de grains de poussière solides et inertes en suspension dans latmosphère, à lexclusion de tout organisme vivant. Il est différencié deux formes : 1- la pneumoconiose non-collagène, due aux poussières comme celles…

Pneumocoque

Pneumocystis jirovecii Champignon parasite opportuniste (exemple Pneumocystis carinii) se développant dans lalvéole pulmonaire en amas confluents adhérant aux cellules alvéolaires. Provoque des pneumopathies très graves survenant chez des sujets en état de déficit immunitaire (exemples : sida, traitement immunosuppresseur) et chez certains prématurés.



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Plasmodium

Dernière modification de cette page le 02 mars 2017


Étymologie : Grec πλάσμα plásma ouvrage façonné, modelé, figure, modulation de la voix et εἴδος eídos aspect extérieur, forme, genre, espèce.

n. m. Genre de la famille des Plasmodiidae dont cinq espèces sont responsables du paludisme : Plasmodium falciparum, P. vivax, P. ovale, P. malariae et P. knowlesi. D'autres espèces parasitent singes, rongeurs, oiseaux, dont certaines peuvent servir à la recherche de substances antipaludiques en pharmacologie (P. berghei). Toutes ces espèces sont des parasites intracellulaires évoluant selon un cycle hétéroxène (à plusieurs hôtes) comportant une alternance de reproduction sexuée (sporogonie ou gamogonie) chez la femelle hématophage d'un anophèle (parasitisme humain) ou d'un aedes (parasitisme aviaire), et une multiplication asexuée (schizogonie ou mérogonie) chez un vertébré. Dans le cas du paludisme humain, la forme infectante est le sporozoïte.

Présents dans les glandes salivaires d'un anophèle femelle, de nombreux sporozoïtes gagnent rapidement le foie, par la circulation générale, et pénètrent dans les hépatocytes. Tous les sept à quinze jours, a lieu une schizogonie exoérythrocytaire qui, à partir d'un de ces sporozoïtes, aboutit à la formation d'un schizonte multinucléé (ce schizonte intrahépatocytaire était appelé « corps bleu » en raison de sa couleur après traitement des coupes par la coloration panoptique). À maturité, ce schizonte se dissocie en libérant de nombreux mérozoïtes uninucléés dans les sinus intralobulaires du foie. Rapide et totale dans le cas de P. falciparum et de P. malariae, la schizogonie hépatique ne concerne qu'une partie des sporozoïtes inoculés dans le cas de P. vivax et de P. ovale, l'autre partie demeurant dans les hépatocytes sous une forme quiescente, l'hypnozoïte, dont la réactivation ultérieure est à l'origine des nouvelles schizogonies hépatiques provoquant une récurrence clinique.
Libérés dans les sinus, les mérozoïtes gagnent le système circulatoire et pénètrent dans les hématies ; ils présentent alors un développement qui est à l'origine des manifestations cliniques du paludisme. Inclus dans une vacuole parasitophore, le mérozoïte se transforme en une nouvelle forme uninucléée, d'aspect annulaire, le trophozoïte. La croissance de celui-ci est marquée par l'attaque de l'hémoglobine et la consommation de la globine, tandis que l'hème est transformé en hémozoïne. Cette activité métabolique se traduit, dans le cytosol de l'hématie, par l'apparition d'organites de taille variable (granulations de Schüffner) chez
P. vivax et P. ovale ; taches de Maurer chez P. falciparum). En outre, autour de l'hématie parasitée par P. falciparum, se forment sur la face externe de la membrane des microprotubérances (« knobs ») contribuant à l'adhérence des hématies à l'endothélium des capillaires profonds, jouant un rôle dans la genèse du neuropaludisme. Par divisions successives,la schizogonie intraérythrocytaire transforme le trophozoïte en schizonte (corps en rosace), dont le nombre de noyaux varie de 8 à 32 selon l'espèce plasmodiale, nombre qui correspond à celui des mérozoïtes libérés par l'éclatement du schizonte mûr. Ces mérozoïtes envahissent immédiatement des hématies saines, point de départ d'une nouvelle vague de schizogonies érythrocytaires, de durée variable selon l'espèce, qui rythme l'apparition des accès fébriles contemporains du moment de l'éclatement des schizontes, 72 heures pour P. malariae (fièvre dite quarte), 48 heures pour les quatre autres espèces (fièvre dite tierce). Après plusieurs cycles schizogoniques, certains mérozoïtes, dès leur pénétration dans l'hématie, s'engagent dans un processus de sexualisation aboutissant à des éléments à potentiel sexué, les gamétocytes mâles et les gamétocytes femelles. Le développement de ces gamétocytes, dépourvus de pouvoir pathogène, ne peut se poursuivre que chez l'anophèle.
.Dans le tube digestif du moustique, les gamétocytes prélevés chez un paludéen au cours d'un repas sanguin se transforment en gamètes fonctionnels. La fécondation dans l'estomac, assure la formation d'un œuf mobile, l'oocinète, qui traverse la paroi stomacale pour s'immobiliser, sous forme d'oocyste, à la surface externe de l'estomac. À l'intérieur de l'oocyste, par divisions nucléaires successives, s'individualisent de nombreux sporozoïtes uninucléés. Après rupture de l'oocyste, ces derniers traversent la cavité générale de l'insecte et gagnent les glandes salivaires où, après maturation, ils deviennent les formes infectantes qui seront ultérieurement inoculées à l'Homme. Ainsi, dans le cycle du
Plasmodium, seul le noyau de l'œuf est diploïde avec 2 n = 28 chromosomes ; dans l'oocyste, la première division est une méiose et les noyaux de toutes les autres formes plasmodiales sont haploïdes (n = 14 chromosomes).

De nombreux Plasmodium sont devenus résistants à un ou plusieurs antipaludiques, notamment la chloroquine et peuvent survivre, voire se multiplier malgré la présence d'un agent médicamenteux à une concentration qui, normalement, les en empêche. Dans le cas de P. falciparum, la résistance à la chloroquine est attribuée à une diminution importante de sa concentration dans la vacuole parasitophore sous l'influence d'un gène dit MDR (multidrug resistance).