« Antipurique » : différence entre les versions
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|VM_Définition=Qualifie ou désigne un dérivé de l'adénine ou de la guanine, utilisé comme leurre dans la [[Biosynthèse|biosynthèse]] des acides nucléiques.<br />On utilise :<br />'''1-''' comme immunodépresseurs, dans les maladies auto-immunes et les collagénoses et secondairement comme | |VM_Définition=Qualifie ou désigne un dérivé de l'adénine ou de la guanine, utilisé comme leurre dans la [[Biosynthèse|biosynthèse]] des acides nucléiques.<br />On utilise :<br />'''1-''' comme immunodépresseurs, dans les maladies auto-immunes et les collagénoses et secondairement comme antitumoraux ou antinéoplasiques, des isostères soufrés de l’adénine ([[Mercaptopurine|mercaptopurine]] et certains dérivé dont l’[[Azathioprine|azathioprine]]) ou de la guanine (tioguanine) qui sont des cytostatiques,<br />'''2-''' comme antiviraux, des produits à chaîne osidique parfois simplifiée dont les dérivés phosphorylés prennent la place des dérivés naturels auprès de la thymidine-kinase spécifique et inhibent l’ADN polymérase virale ([[Aciclovir|aciclovir]] dérivé de la guanine),<br />'''3-''' dans la [[Leucémie|leucémie]] à tricholeucocytes, la [[Cladribine|cladribine]] dérivé chloré de la désoxyadénosine qui inhibe la ribonucléotide-réductase et l’ADN polymérase-alpha. | ||
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Dernière version du 5 juillet 2024 à 02:02
Antimitotique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à la mitose en interférant, soit avec la polymérisation des tubulines (α et β) en microtubules (exemple : les alcaloïdes de la pervenche de Madagascar et leurs dérivés hémisynthétiques : vinblastine, vincristine, vindésine, vinflunine, vinorelbine), soit avec la…
Antimoine n. m. , élément solide de la 15) analogue à celles du phosphore et de larsenic, intermédiaire entre métaux et non métaux, longtemps utilisé comme émétique et purgatif.
Antimousse adj. et n. m. En cosmétologie, qualifie ou désigne une substance utilisée pour éliminer la formation de mousse au cours de la fabrication de produits contenant notamment des tensio-actifs moussants ou pour réduire la tendance des produits finis à générer de la mousse par exemple le silicone.
Antimyasthénique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à la faiblesse musculaire et à la fatigabilité excessive caractéristique des myasthénies.
Antinaupathique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose au mal de mer et, par extension, au mal des transports (air, montagne, voiture).
Antinauséeux adj. et n. m. Antiémétique utilisé contre les états nauséeux d’origine externe (mal de mer, mal des transports).
Antinéoplasique adj. et n. m. Terme générique utilisé pour qualifier une substance active qui s’oppose à la prolifération ou à la croissance cellulaire et, par extension, à la croissance des tumeurs bénignes ou malignes.
Anti-œdémateux adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui réduit linfiltration séreuse dun tissu.
Antiœstrogène adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui soppose à leffet physiopathologique des œstrogènes.Une autre famille de composés, les SERD, Selective estrogen receptor down-regulators, ont un effet antiœstrogénique strict, sans une quelconque action agoniste de type œstrogène. Cf fulvestrant.
Antiostéoclastique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui inhibe la destruction de l’os (phénomène physiologique).
Antioxydant adj. et n. m. En biologie, molécule enzymatique ou non enzymatique s’opposant à l’action des agents pro-oxydants (par neutralisation - piégeage de radicaux libres, réduction d’espèces réactives de l’oxygène…) contribuant ainsi au maintien de l’homéostasie redox et limitant le stress oxydant physiologique ou pathologique.
Antipaludéen Cf. antipaludique.Le terme "antipaludéen" est à éviter lorsquil sagit dun médicament ou dun traitement contre le paludisme.
Antipaludique adj. et n. m. Qualifie ou désigne un médicament ou traitement destiné à la chimioprophylaxie et/ou à la chimiothérapie du paludisme (cas de voyageurs se rendant dans des régions impaludées, cas des attaques par toutes les espèces de Plasmodium).
Antiparasitaire adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance ou un traitement susceptible déliminer les parasites, plus particulièrement animaux et rencontrés à la surface du corps (par exemple les pyréthrinoïdes).
Antiparathyroïdien adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui réduit la sécrétion de l’hormone parathyroïdienne.
Antiparkinsonien adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui traite la maladie de Parkinson. Les antiparkinsoniens disponibles réduisent l’expression des signes cardinaux (tremblement, hypertonie, akinésie), mais sont sans effet sur l’origine et l’évolution de la maladie. Ils agissent principalement en suppléant la transmission dopaminergique défaillante.
Antipelliculaire adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance entrant dans la composition de produits cosmétiques capillaires, contribuant à limiter la formation des pellicules par exemple la pyrithione zinc.
Antiplaquettaire adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui inhibe l’adhésion ou l’agrégation des plaquettes sanguines (thrombocytes).
Antiprogestagéne adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui empêche la nidation et provoque le rejet de lembryon depuis la muqueuse utérine.
Antiprotéasome adj. et n. m. Terme générique utilisé pour désigner ou qualifier une substance active empêchant la dégradation, par le protéasome, des protéines qui jouent un rôle important dans la croissance des cellules tumorales et dans la formation des métastases (bortézomib).
Antipsorique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance utilisée pour le traitement de la gale (par exemple lindane, pyréthrines, benzoate de benzyle).
Antipurine n. f. Substance inhibant la synthèse des bases puriques, utilisée comme antinéoplasique antimétabolite. Certaines antipurines sont des immunosuppresseurs indiquées en transplantation dorganes et dans les maladies dysimmunitaires.
Antipyrétique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui soppose à lélévation pathologique du point de réglage de la température corporelle centrale (fièvre ou pyrexie), sans agir spécifiquement sur la cause de celle-ci.
Antipyrimidine adj. et n. m. Qualifie ou désigne un antimétabolite dérivé de luracile, de la thymine, de la cytosine ou de leurs nucléosides, utilisé comme leurre pour le blocage denzymes telles que la thymidine-synthétase, doù un arrêt de la biosynthèse des acides nucléiques.
Antiradicalaire adj. et n. m. En cosmétologie, qualifie ou désigne une substance utilisée pour protéger la peau et les muqueuses des effets nocifs des radicaux libres produits naturellement ou sous l’effet de facteurs environnementaux (exemple vitamine E).
Antireflux adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui réduit le reflux gastro-oesophasien.3- des inhibiteurs de la pompe à protons (ATPase de la muqueuse gastrique), benzimidazoles (par exemple oméprazole, rabéprazole) réduisant la sécrétion acide gastrique. Cf antiacide, antisécrétoire gastrique.
Antirepousse adj. et n. m. En cosmétologie, qualifie ou désigne une substance utilisée pour ralentir les mitoses au niveau du follicule pileux et ainsi diminuer la repousse du poil, par exemple la cire de myrrhe riche en dihydromyricétine.
Antirhumatismal adj. et n. m. Qualifie et désigne une substance qui permet de lutter contre les affections rhumatismales.
Antiscabieux adj. et n. m. Qualifie ou désigne un antiparasitaire actif sur les acariens dont le sarcopte de la galle.
Antiséborrhéique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui inhibe la séborrhée ou sécrétion exagérée de sébum par les glandes sébacées de la peau, lui donnant un caractère luisant et gras.
Antisécrétoire adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui réduit une sécrétion.
Antisepsie n. f. Prévention ou lutte contre le développement dagents infectieux par des procédés physiques (filtres, rayonnements) ou chimiques (substances bactéricides ou virulicides, antiseptiques).
Antiseptique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance utilisée, par exemple, sur la peau et les muqueuses pour détruire la flore locale. Le terme désinfectant est utilisé pour la destruction de la flore des matériels et des locaux.
Antisérotonine adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui soppose aux effets de la 5-hydroxytryptamine (5HT), en particulier par blocage dun ou de plusieurs de ses récepteurs.
Antispasmodique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance utilisée pour traiter les spasmes ou contractions intenses des muscles lisses viscéraux, principalement digestifs ou génito-urinaires.On distingue les antispasmodiques musculotropes qui agissent directement sur les fibres musculaires lisses (par exemple phloroglucinol) et les anticholinergiques (par exemple scopolamine, tiémonium) qui inhibent…
Antispastique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui réduit la spasticité musculaire, symptôme commun à de nombreuses maladies consistant en une augmentation exagérée et permanente du tonus des muscles au repos.Ce sont principalement des substances gabaergiques à structure voisine de celle du GABA (baclofène) ou non (benzodiazépines…
Antistéatose adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à la stéatose ; les donneurs de méthyle, en particulier les sels de choline et de bétaïne sont des agents antistéatose efficaces.
Antistreptococcique adj. Qualifie une substance qui soppose aux streptocoques, par exemple antibiotique, anticorps.
Antistreptodornase (ASD) n. f. Anticorps neutralisant la streptodornase des streptocoques du groupe A (parfois groupes C et G); enzyme qui dépolymérise lADN (anti-DNAses B).
Antistreptohyaluronidase (ASH) n. f. Anticorps neutralisant la hyaluronidase, enzyme élaborée par les streptocoques des groupes A, B et G.
Antistreptokinase (ASK) n. f. Anticorps neutralisant les streptokinases A et B produits par les streptocoques des groupes A, C et G, enzymes qui catalysent la transformation du plasminogène en plasmine lysant la fibrine. Teneur normale inférieure à 80 unités par mL de sérum.
Antistreptolysine O (ASLO) n. f. Anticorps neutralisant lactivité hémolytique de la streptolysine O sécrétée par le streptocoque β-hémolytique du groupe A. Apparaît dans le sérum au cours des infections à streptocoques hémolytiques A, C ou G et au cours du rhumatisme articulaire aigu.
Antitartre adj. et n. m. En cosmétique, qualifie ou désigne une substance utilisée dans les dentifrices, agissant spécifiquement contre la formation du tartre, par inhibition de la nucléation et de la croissance de cristaux de phosphate de calcium (par exemple le pyrophosphate soluble).
Antithermique adj. Qualifie une substance qui abaisse une température corporelle élevée ou normale.
Antithixotropie n. f. Augmentation, avec le temps, de la viscosité d’un fluide lors de l’application d’une contrainte constante (agitation, cisaillement, etc.). Pour être qualifié d’antithixotrope, un fluide doit également retrouver son état initial après un certain temps de repos lorsque la contrainte cesse d’être appliquée. Si ce n’est…
Antithrombine n. f. Substance sopposant à lactivité de la thrombine.
Antithrombotique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à la formation d’un caillot sanguin obturant un vaisseau ou thrombose. Comprend les antiplaquettaires, les anticoagulants et les thrombolytiques.
Antithyroïdien adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui soppose à laction de la glande thyroïde ou empêche la biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
→ Apétale
Antipurique
Anglais : antipuric
Espagnol : antipurínico
Étymologie : Grec άντί anti opposé à et Purin, mot formé par le chimiste E. Fischer en 1884, à partir du latin savant purum et uricum dans l'expression purum uricum acidum « acide urique pur », suffixe –ique.
adj. et n. m. Qualifie ou désigne un dérivé de l'adénine ou de la guanine, utilisé comme leurre dans la biosynthèse des acides nucléiques.
On utilise :
1- comme immunodépresseurs, dans les maladies auto-immunes et les collagénoses et secondairement comme antitumoraux ou antinéoplasiques, des isostères soufrés de l’adénine (mercaptopurine et certains dérivé dont l’azathioprine) ou de la guanine (tioguanine) qui sont des cytostatiques,
2- comme antiviraux, des produits à chaîne osidique parfois simplifiée dont les dérivés phosphorylés prennent la place des dérivés naturels auprès de la thymidine-kinase spécifique et inhibent l’ADN polymérase virale (aciclovir dérivé de la guanine),
3- dans la leucémie à tricholeucocytes, la cladribine dérivé chloré de la désoxyadénosine qui inhibe la ribonucléotide-réductase et l’ADN polymérase-alpha.
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