« Pseudoéphédrine » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Titre et classement | {{Titre et classement | ||
|VM_Variantes=Pseudoéphédrine | |||
|VM_Titre_gras=Oui | |VM_Titre_gras=Oui | ||
|VM_Titre_italique=Non | |VM_Titre_italique=Non | ||
|VM_Clé_de_classement=pseudoephedrine | |VM_Clé_de_classement=pseudoephedrine | ||
|VM_Cible=Oui | |VM_Cible=Oui | ||
|VM_Date_de_révision=2023-11-18 | |VM_Date_de_révision=2023-11-18 | ||
|VM_Extension_titre_italique=Non | |VM_Extension_titre_italique=Non | ||
Dernière version du 15 mars 2024 à 10:55
Protocole n. m. 1- Ensemble des usages quon doit respecter dans certaines circonstances 2- ensemble des actions à effectuer lors dune opération
Protogène adj. Se dit dune substance capable de donner un (ou plusieurs) proton(s), cest‑à‑dire dune substance qui présente un caractère acide, selon Brönsted. Cf base.
Protogonyaulax Protiste marin appartenant aux dinoflagellés. Protogonyaulax tamarensis qui se multiplie activement lorsque la température sélève et dont labsorption alimentaire par les mollusques (huîtres, moules...) peut en rendre la consommation dangereuse.
Protogynie n. f. Propriété dune espèce dont les pistils sont mûrs avant les étamines. Exemples : aristoloche, arum.
Protomère n. m. Sous-unité constitutive dune protéine multimérique.
Protométrie n. f. Méthode titrimétrique dont la réaction de titrage est une réaction acide – base. Léchange de protons peut seffectuer en milieux aqueux et non aqueux.
Protomonocotylédones n. f. Nom donné au grade des Monocotylédones le plus primitif par ses caractères : trachéides scalariformes, disposition des sépales et pétales sur une hélice, carpelles indépendants. Il comprend notamment les ordres des Acorales (Acorus) et les Alismatales (Araceae).
Proton n. m. Particule constitutive du noyau atomique. Sa charge positive, dite charge élémentaire, est de même valeur que celle de lélectron, mais de signe opposé, sa masse 1 836 fois supérieure à celle de lélectron. Symbole p ou p.
Protonthérapie n. f. Forme de radiothérapie ultra précise utilisant des faisceaux de protons. Elle limite donc les effets secondaires et elle permet de traiter les tumeurs de l’enfant et de l’adulte situées à proximité d’organes très sensibles. Avec la protonthérapie, les radiothérapeutes disposent d’un rayonnement à la…
Proto-oncogène n. m. Gène impliqué, en général, dans la régulation de la prolifération cellulaire, pouvant être transformé en oncogène par mutation, translocation ou après insertion d’un promoteur viral actif.
Protophile adj. Se dit dune substance qui est avide de protons, autrement dit qui présente, selon Brönsted, un caractère basique. Cf acide.
Protoplasme n. m. Ensemble des éléments de la cellule, comportant le cytoplasme, le noyau et les organites cellulaires.
Protoplaste n. m. Cellule végétale, bactérienne ou fongique, non sexuelle, obtenue après digestion enzymatique de la paroi.
Protorosidées Encore appelées Vitales, les Protorosidées seraient un clade-frère des Rosidées ; il se réduit à une seule famille, les Vitaceae et est surtout constitué de plantes tropicales et subtropicales avec une exception, le genre Vitis (la vigne) originaire du Caucase.
Protozoaire n. m. Animal unicellulaire, eucaryote, hétérotrophe, dont certaines espèces sont parasites de lHomme (exemples : amibe dysentérique, Plasmodium sp. agent du paludisme).
Providencia Genre de bactéries mobiles, aéro-anaérobies facultatives, se distinguant du genre Proteus par labsence duréase. Parfois rencontrées dans les fèces et les urines, ces bactéries peuvent causer des infections urinaires.
Provirus n. m. Génome rétroviral intégré sous forme dADN bicaténaire dans un chromosome dune cellule hôte eucaryote. Son ARN subit une transcription en ADN par la transcriptase inverse. Doit être activé pour former des particules virales. Le virus du SIDA est un provirus.
Proxyphylline n. f. Dérivé xanthique agissant comme stimulant cardiaque et bronchodilatateur.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0526).
Prucalopride n. m. Dihydrobenzofurane-carboxamide, composé agoniste des récepteurs sérotoninergiques de type 5-HT, de forte affinité, possédant des effets procinétiques sur le tube digestif.
Prulifloxacine n. f. Antibactérien de la famille des fluoroquinolones. Cest un précurseur pharmacologique (prodrogue) lipophile, rapidement hydrolysé dans lorganisme pour libérer le composé désalkylé sur le noyau pipérazine qui est un inhibiteur de lADN gyrase bactérienne. Lactivité est similaire ou supérieure à celle de la ciprofloxacine sur les…
Prunier Cf Prunus africana (Prunier dAfrique) et Prunus domestica (Prunier cultivé).
Prunus Nom générique de Rosaceae dont de nombreuses espèces et cultivars fournissent des fruits comestibles ; présence fréquente d’hétérosides cyanogènes dans divers organes (graine, feuille). Plusieurs espèces ont des emplois pharmaceutiques.
Prurigineux adj. Qui cause des démangeaisons. Cf prurit.
Prurit n. m. Démangeaisons cutanées avec réflexes de grattage plus ou moins vifs, résultant dune excitation par lhistamine de terminaisons nerveuses fines, dorigine cutanée locale ou psychogène. Peut être provoqué par une allergie, une dermatose (eczéma, parasitose, prurigo), une cholestase, une insuffisance rénale chronique ou un trouble fonctionnel…
Pseudarthrose n. f. Fracture non consolidée dun segment osseux.
Pseudogène n. m. Séquence dADN qui, par suite de multiples mutations, est devenu un gène dit ancestral ou fossile, inactif et non fonctionnel.
Pseudo-homothétique adj. En pharmacie, qualifie le cas particulier (la situation) de formules de médicaments au sein desquelles la quantité de substance active est inférieure à 5 % de la masse totale et dont les divers dosages ne correspondent quà une variation de la masse de substance active,…
Pseudomonadaceae Famille de bacilles à Gram négatif, mobiles, aérobies stricts, pathogènes opportunistes. Espèces réparties en cinq genres : Pseudomonas, Comamonas, Xanthomonas, Frateuria et Zooglea.
Pseudomonas Genre de la famille des Pseudomonadaceae qui comprend une cinquantaine despèces. Bactéries aérobies strictes en général, présentant une réaction doxydase très positive (P. aeruginosa). Bacilles ubiquistes (sol, eaux douces, intestin humain...), hôtes fréquents des locaux hospitaliers, souvent responsables de maladies nosocomiales. Citons :- Pseudomonas…
Pseudopode n. m. Grande protusion épaisse formée à la surface des cellules par les cellules amiboïdes, lorsquelles migrent. Plus généralement, toute extension dynamique riche en actine de la surface dune cellule animale.
Pseudopolyarthrite rhizomélique n. f. Maladie rhumatismale inflammatoire, caractérisée par des douleurs articulaires et musculaires très étendues avec, parfois, des arthrites périphériques, un état fébrile et, sur le plan biologique, une augmentation de la vitesse de sédimentation (VS) et de la concentration de la protéine C-réactive (CRP), une hyperfibrinémie (hyper…
Pseudopolymorphisme n. m. Des molécules de solvant (S) ou deau peuvent s’associer, de façon réversible, à celles d’un composé A, moléculaire ou non, dans plusieurs proportions, stoechiométriques ou non, formant ainsi des composés cristallisés à deux ou plusieurs constituants, dénommés solvates, A, xS, ou hydrates A, xHO, x…
Pseudotropanol n. m. Composé dérivé du squelette tropane comportant une fonction alcool en position 3 exo.
Psittacose n. f. Maladie infectieuse épidémique due à Chlamydia psittaci, évoluant comme une pneumonie atypique contagieuse, avec signes généraux graves et troubles intestinaux. Transmise à lhomme par contact avec des oiseaux (perroquet, perruche). Traitement par cyclines et macrolides.
Psoralène n. m. Nom désignant une furocoumarine linéaire non substituée (6,7-furocoumarine) et, par extension, des psoralènes méthoxylés : bergaptène (5-méthoxypsoralène, 5-MOP) et méthoxsalène (xanthotoxine ou 8-méthoxypsoralène, 8-MOP). Substances naturelles largement présentes dans les plantes, le plus souvent chez des Apiaceae ex-Ombellifères (par exemple Ammi majus) et des Rutaceae…
Psoriasine n. f. Protéine bactéricide de la famille des protéines de liaison du calcium intracytosolique S 100 (S100-A7). Elle est normalement exprimée par les kératinocytes de l’épiderme et très probablement stockée dans la partie lipidique de la couche cornée. Elle est également produite dans les zones…
Psoriasis n. m. Dermatose inflammatoire, chronique, non contagieuse, non prurigineuse. Son étiologie est multifactorielle avec une composante génétique, des facteurs environnementaux et des réactions autoimmunes avec surproduction dIL‑6 et IL‑8 par les kératinocytes. Sa symptomatologie est marquée par des pustules ou des plaques rouges avec, en leur centre,…
Psychanalyse n. f. Terme désignant 1- lensemble des théories sur le fonctionnement psychique conscient et inconscient ; 2- la méthode dexploration de ces activités, principalement de linconscient ; 3- la démarche thérapeutique visant à réduire les fondements dune névrose.
Psychasthénie n. f. Terme créé par P. Janet (philosophe, psychologue et médecin français, 1859 - 1947) marquant le dysfonctionnement du psychisme par altération transitoire ou persistante de la personnalité avec impuissance à agir, phobie, obsession, inhibition, manie et/ou aboulie. Elle peut affecter lenfant, ladolescent ou ladulte, à…
Psychiatrie n. f. Spécialité médicale ayant pour objet le diagnostic, le traitement, la prévention et la recherche de lorigine, biologique ou non, des troubles mentaux affectant les capacités cognitives, la vie affective, émotionnelle et motivationnelle, lactivité comportementale et les anomalies perceptives.
Psychoanaleptique adj. et n. m. Terme issu de la classification de Delay et Deniker concernant trois classes de médicaments agissant positivement sur lactivité mentale et lhumeur, les nooanaleptiques, les thymo-analeptiques ou antidépresseurs et les psychostimulants.
Psychodysleptique adj. et n. m. Terme issu de la classification de Delay et Deniker pour désigner et nommer les substances perturbant perception, pensées, émotion et conscience. Comprend les hallucinogènes ou psychotomimétiques et les substances à activité dissociative ou induisant un délire, étant entendu que la même substance peut provoquer plusieurs…
Psychogène adj. Qualifie lorigine psychique dun trouble en attendant de mettre en évidence dans certains cas, un dérèglement nerveux.
Psychomimétique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance capable dinduire un état psychotique avec les signes positifs et déficitaires, en affectant la pensée, la perception et lhumeur sans effet psychomoteur ou dépresseur marqué.
Psychopharmacologie n. f. Discipline dédiée à la recherche expérimentale et à létude clinique des médicaments pouvant agir sur le système nerveux central pour modifier perception, pensée, humeur, émotion, motivation et comportement et plus particulièrement, pour en corriger les troubles.
Psychose n. f. Trouble de la personnalité et de la pensée dun sujet qui nen prend pas conscience, caractérisé par une altération du sens de la réalité et de soi, avec des signes positifs tels quidées délirantes et hallucinations, ou déficitaires comme lapathie ou lindifférence affective.
Psychosomatique adj. Qualifie les possibilités dinfluence réciproque entre vie psychique et fonctionnement viscéral ainsi que les conséquences des dérèglements de lun sur lautre. Peut être étendu aux relations avec le domaine immunitaire.
Psychostimulant adj. et n. m. Qualifie ou désigne des substances de natures très diverses appartenant au groupe des psychoanaleptiques, capables d’augmenter l’activité psychique mais également physique, et pouvant être utilisées comme dopant ou comme substance d’abus (amphétamines, éphédrine...).
Psychotrope adj. Substance endogène ou exogène capable dagir directement sur lactivité du système nerveux central, en induisant des modifications de ses capacités perceptives, cognitives et idéatives, mnésiques, émotionnelles ou comportementales. Peut corriger certaines des perturbations exprimées dans une pathologie perturbant ces fonctions.
Psychromètre n. m. Appareil de mesure de lhumidité atmosphérique reposant sur lobservation simultanée de deux thermomètres voisins, lun sec, lautre entouré dune mèche de tissu humide et dont le séchage abaisse la température.
Psyllium n. m. Terme désignant deux plantes herbacées voisines, des zones littorales sablonneuses du bassin méditerranéen, cultivées en Provence, Espagne, Maroc, appartenant au genre Plantago (Plantaginaceae) : P. afra L. et P. indica L. (= P. arenaria Waldst. et Kit. = P. psyllium L.). Présence dans la graine…
Ptéridine n. f. Composé formé par laccolement dun noyau pyrimidine avec un noyau pyrazine qui constitue, entre autres, le squelette de lacide folique, de ses dérivés, ainsi que dantifoliques (exemple : méthotrexate).
→ Pustule
Pseudoéphédrine
Pharmacognosie - Pharmacologie
Anglais : pseudoephedrine
Espagnol : pseudoefedrina
Allemand : Pseudoephedrin
n. f. (DCI). Alcaloïde dérivé de la phénéthylamine, dont l'isomère dextrogyre, la (+)-pseudoéphédrine, est présent dans des espèces surtout asiatiques du genre Ephedra, accompagné de son diastéréoisomère, la (-)-éphédrine ; la pseudoéphédrine est obtenue par extraction ou par synthèse. Action pharmacologique de même nature que celle de l'éphédrine, notamment vasoconstrictrice périphérique.
Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2008, 1367 (chlorhydrate de).
La pseudoéphédrine (sous forme de chlorhydrate) est indiquée, par voie orale, au cours des rhumes, en traitement symptomatique de la congestion nasale (en association avec un antalgique-antipyrétique et/ou un antihistaminique H1). En raison d'effets indésirables potentiellement graves, il est indispensable de tenir compte des précautions d'emploi suivantes : traitement de courte durée (5 jours au maximum), respect de la posologie maximale journalière, pas d'utilisation chez l'enfant de moins de 15 ans ainsi que dans les cas d'hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée, d'antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de facteurs de risque susceptibles d'en favoriser la survenue, d'insuffisance coronarienne sévère ou d'antécédents de convulsion.
Compte tenu du signalement persistant d’effets indésirables cardiovasculaires et neurologiques, rares mais graves, liés à un mésusage de ces produits, une décision de l’ANSM, applicable à partir du 18 décembre 2017, a interdit pour ces médicaments renfermant de la pseudoéphédrine toutes les formes de publicité grand public dans les médias et dans les officines. Début 2023, l’Agence européenne des Médicaments a annoncé l’évaluation du rapport bénéfices –risques des spécialités pharmaceutiques renfermant de la pseudoéphédrine.
Utilisation réglementée par l'agence mondiale antidopage ; en compétition, la concentration urinaire ne doit pas excéder 150 μg/mL.
Cf. éphédrine.
