« Isothiocyanate » : différence entre les versions

De Le dictionnaire
(Page créée avec « {{Titre et classement |VM_Date_de_révision=19 janvier 2016 |VM_Lien_DirPub=Oui |VM_Cible=Oui |VM_Titre_gras=Oui |VM_Titre_italique=Non |VM_Clé_de_classement=isothiocyanate |VM_Extension_titre_italique=Non }} {{Définition-base |VM_Affiche_discipline=Oui |VM_Discipline=Pharmacognosie |VM_Type_grammatical=n. |VM_DCI=Non |VM_Genre=m. |VM_Nombre= |VM_Ajout_entrée=Oui |VM_Sous-entrée_gras=Oui |VM_Sous-entrée_italique=Non |VM_Anglais=isothiocyanate |VM_Espagnol=is... »)
 
Aucun résumé des modifications
 
(3 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Titre et classement
{{Titre et classement
|VM_Date_de_révision=19 janvier 2016
|VM_Variantes=Isothiocyanate
|VM_Lien_DirPub=Oui
|VM_Date_de_révision=2016-01-19
|VM_Cible=Oui
|VM_Cible=Oui
|VM_Titre_gras=Oui
|VM_Titre_gras=Oui
Ligne 26 : Ligne 26 :
|VM_Position_illustration=Right
|VM_Position_illustration=Right
|VM_Dimension_illustration=1.25
|VM_Dimension_illustration=1.25
}}
}}  
{{Références}}
{{Références}}

Dernière version du 14 mars 2024 à 19:30

Irinotécan ←

Isoindole n. m. Benzopyrrole dans lequel lazote nest pas situé sur un sommet adjacent au noyau phényle. Le noyau de lisoindole est présent dans quelques molécules utilisées en pharmacie, par exemple la tétraméthrine à effet antipoux.

Isoionique

Isolant n. m. Corps non conducteur de lélectricité ou de la chaleur.

Isolat n. m. 1- Entité isolée (ethnie, groupe humain...) ; 2- Ėchantillon d’organismes non nécessairement homogènes du point de vue génétique, prélevé dans son milieu naturel

Isolement n. m. 1- état de ce qui est seul, séparé de tout ; 2- opération visant à obtenir cet état.

Isoleucine (Ile, I) n. f. Acide aminé ramifié hydrophobe, glucogénique, et cétogénique, indispensable chez l’Homme. Représente moins de 4 % des acides aminés des protéines de l’organisme.

Isologue adj. Qualifie ce qui a la même constitution génétique. Exemple : greffe isologue pratiquée entre un donneur et un receveur génétiquement identiques (jumeaux homozygotes).

Isolysergique (acide) n. m. Épimère de lacide lysergique au niveau du carbone 8 porteur de la fonction acide carboxylique. Ses amides (monoamides et ergopeptines) semblent absents dans lergot de seigle et sont donc considérés comme des produits de dégradation des alcaloïdes naturels dérivés de lacide lysergique.

Isomérase n. f. Famille denzymes catalysant une réaction disomérisation et comprenant les cis et trans isomérases, les épimérases (inversion sur un carbone asymétrique), les racémases qui conduisent au racémique à partir dun isomère actif et les mutases qui réalise le transfert intramoléculaire dun groupe.

Isomère n. m. Nom de deux entités chimiques différentes possédant la même formule moléculaire (formule brute).

Isomérie n. f. Relation entre deux isomères.

Isomérisation n. f. Réaction de transformation dun composé en un de ses isomères.

Isométhadone n. f. Dérivé opioïde synthétique, isomère de la méthadone se différenciant de celle-ci par la position du groupe méthyle fixé sur la chaîne diphénylpropylamine.

Isoniazide n. m. Hydrazide de lacide isonicotinique, antibiotique bactéricide, antituberculeux.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0146).

Isonicotinique (acide) n. m. Isomère de lacide nicotinique, dans lequel le groupe carboxyle est situé sur le carbone en position 4 par rapport à lazote pyridinique.

Isophane adj. Qualificatif qui, associé à linsuline, désigne une combinaison de celle-ci avec de la protamine dans laquelle les deux substances se neutralisent, sans excès de lune ou lautre. Linsuline isophane ou NPH (Neutral Protamin Hagedorn du nom de son découvreur, H. C. Hagedorn, 1888-1971, médecin danois)…

Isophtalique (acide) n. m. Isomère de lacide phtalique, avec les deux groupes –COOH en position relative 1 et 3. La plupart des produits de contraste iodés (exemple : iopamidol) sont dérivés de lacide isophtalique.

Isoprénaline (chlorhydrate d') n. f. Dérivé N-isopropylé de la noradrénaline, prototype des agonistes bêta adrénergiques, provoquant, à ce titre, des effets cardiaques (chronotrope, dromotrope, inotrope, bathmotrope positifs) et respiratoires (bronchodilatateur).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 1332).

Isoprène n. m. Substance diénique en C siècle. Obtenu industriellement par crackage du pétrole (sous-produit de la production de léthylène), il est utilisé principalement pour la production de caoutchouc synthétique. En tant que substance naturelle, lisoprène est à la base de la biosynthèse des terpènes (parfois dénommés «…

Isoprinosine

Isopropanol n. m. CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1072100).

Isopropyle n. m. Groupe alkyle composé de 3 atomes de carbone liés à une structure principale par le carbone en position 2.

Isopropylique (alcool)

Isoquinoléine n. f. Hétérocycle isomère de la quinoléine, constitué d’une pyridine accolée à un benzène par sa liaison 3-4.

Isorétinoïque (acide)

Isosorbide n. m. Dérivé cyclisé du d-sorbitol, résultant de sa déshydratation.

Isospora Genre de protiste Apicomplexa de la classe des Coccidea, famille des Eimeriidae. Isospora belli, parasite lintestin grêle de lhomme, est responsable de lisosporose, coccidiose intestinale affectant particulièrement les sujets immunodéprimés en zones tropicales et subtropicales. Provoque une entérocolite bénigne avec diarrhée non dysentériforme contenant des…

Isostémone adj. Se dit dune fleur dont le nombre détamines est égal au nombre de pétales (ou de sépales). Exemples : fleurs de bourrache, de mouron rouge.

Isotachophorèse n. f. Type délectrophorèse dans laquelle les espèces migrent à la même vitesse bien que leurs mobilités électrophorétiques soient différentes. Ceci nest réalisé quen établissant des gradients de champ électrique, ce qui est obtenu par lutilisation de tampons différents. Les espèces migrent entre deux autres choisies comme…

Isotherme adj. 1- qualifie un phénomène ou une transformation se produisant à température constante ; 2- qualifie une enceinte maintenue à température constante, par exemple à laide dun dispositif thermostatique.


Isothipendyl (chlorhydrate d') n. m. Composé à squelette très proche de celui de la prométhazine, donc à groupe éthylène-diamine, antihistaminique H

Isotonie n. f. Équilibre moléculaire entre deux solutions ayant la même tension osmotique et séparées par une membrane semiperméable. Exemple du plasma sanguin maintenant constant le volume des cellules sanguines avec lesquelles il est en contact et assurant le maintien de leur intégralité.

Isotope n. m. Élément caractérisé par son numéro atomique et sa masse atomique. Les isotopes dun même élément contiennent le même nombre de protons et délectrons, mais diffèrent par leur nombre de neutrons. Ils ont donc le même numéro atomique et occupent la même place dans la classification…

Isotrétinoïne n. f. Isomère par inversion d’orientation stérique sur le carbone voisin de la fonction acide terminale de la trétinoïne, dérivé de la vitamine A.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1019).

Isotrope adj. Se dit dun corps dont les propriétés physiques sont les mêmes quelle que soit la direction suivant laquelle on les évalue (exemple le verre).

Isotype n. m. Epitope codé par des segments génétiques identiques chez tous les individus dune même espèce. Ces épitopes sont localisés principalement sur les domaines constants des chaînes lourdes et légères des immunoglobulines, définissant ainsi les cinq isotypes des chaînes lourdes (α, δ, ε, γ et μ) et…

Isoxazole n. m. Hétérocycle aromatique à 5 sommets dont un atome doxygène et un atome dazote en positions 1 et 2.

Isozyme

Ispaghul n. m. Herbacée (Plantago ovata Forssk., Plantaginaceae ; = P. ispaghula Roxb. ex Fleming) cultivée surtout en Inde, principal producteur mondial, en Iran et au Pakistan. Présence dans la graine d’un mucilage hétéroarabinoxylanique abondant (15 à 30 %), à action laxative mécanique par hydratation du bol fécal ; également responsable…

Isradipine n. f. Dihydropyridine, inhibiteur de linflux calcique notamment au niveau des fibres musculaires lisses, antihypertenseur.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2110).

ISRS

IST Infection sexuellement transmissible. syndrome dimmunodéficience acquis (SIDA), hépatite B, herpès génital, syphilis, chlamydiose, trichomonose, mycoplasme, blemnoragie, gonococcie, verrue génitale, papillomavirus.

Istradéfylline n. f. Analogue de la caféine, antagoniste sélectif du récepteur A de l’adénosine ; la liaison de ladénosine à son récepteur active l’adénylate cyclase et, donc, la synthèse de l’AMP cyclique.

ITAM (Immunoreceptor tyrosine-based activation motifs) Acronyme anglo-saxon signifiant " Motifs d’activation des récepteurs immunologiques contenant des tyrosines ". Il sagit de séquences constituées dune paire de motifs YxxL séparée par une dizaine dacides aminés localisées dans les régions cytoplasmiques de différentes protéines membranaires associées aux récepteurs des lymphocytes T, des…

ITC (Isothermal titration calorimetry) n. f. Acronyme anglo-saxon signifiant " Titration calorimétrique isotherme", méthode de titrage dans un calorimètre maintenu isotherme au fur et à mesure de laddition de la solution titrante soit par refroidissement par effet Peltier soit par chauffage par effet Joule.

IDT (Ion trap detector)

ITEIPMAI

ITIM (Immunoreceptor tyrosine-based inhibition motifs) Acronyme anglo-saxon signifiant " Motifs dinhibition des récepteurs immunologiques contenant des tyrosines ". Ces résidus tyrosine sont localisées dans les régions cytoplasmiques de récepteurs cellulaires. Ils participent à larrêt de la transmission du signal.

Itopride (chlorhydrate d') n. m. Benzamide substitué antagoniste des récepteurs D à la dopamine, avec des propriétés antiémétiques et prokinétiques proches de celles du métoclopramide.

Itraconazole n. m. Dérivé du triazole.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1335).

IUPAC (International union for pure and applied chemistry) Union Internationale pour la Chimie pure et appliquée, organisme international chargé de régir la nomenclature en chimie.

Ivabradine (chlorhydrate d') n. f. Antiangoreux, agent bradycardisant capable dagir directement et sélectivement au niveau du nœud sinusal en inhibant le courant pacemaker I, ce qui réduit la vitesse de dépolarisation diastolique et ralentit le rythme cardiaque. Ceci réduit ainsi le travail cardiaque et la consommation en oxygène du myocarde.…

Ivacaftor n. m. Molécule de synthèse dite « potentiateur » visant à améliorer l’activité résiduelle de la protéine CFTR au pôle apical des cellules épithéliales. Elle empêche l’élimination des protéines CFTR défectueuses dans la cellule, corrige le repliement des protéines et aide à leur transport intracellulaire jusquau…

Ivermectine n. f. Mélange de deux constituants possédant une structure de macrocycle lactonique (ivermectines BInscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2017, 1336).

IVIVC

Ivosidénib n. m. Petite molécule de synthèse, inhibitrice de l’isocitrate déshydrogénase-1 (IDH1), l’une des trois isozymes IDH. LIDH1, homodimère asymétrique présent dans le cytoplasme et les peroxysomes, catalyse la décarboxylation oxydative réversible de l’isocitrate en α-cétoglutarate (2-oxoglutarate) avec formation de NADPH..

Ivy incision n. f. Méthode de biologie médicale qui explore essentiellement lhémostase primaire et qui consiste à apprécier le temps de saignement après incision superficielle de la face antérieure de lavant-bras sur 5 mm de largeur, un sphygmomanomètre étant porté à une pression de 40 mm de mercure. On…

Ixabépilone n. f. Antitumoral ou antinéoplasique de la classe des épothilones ; analogue hémisynthétique de l’épothilone B (« aza-épothilone » : remplacement de la fonction lactone par un lactame, conduisant à une meilleure stabilité métabolique), agissant comme les autres épothilones par un mécanisme proche de celui des taxanes.

Ixazomib citrate n. m. Inhibiteur du protéasome de seconde génération, interfèrant avec la dégradation, par le protéasome, des protéines ubiquitinylées. Cette inhibition perturbe les mécanismes dhoméostase et conduit à la mort cellulaire.

Ixékizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé qui se lie à l’interleukine-17 (IL-17) et bloque ainsi son action inflammatoire. L’ixékizumab fonctionne comme d’autres anticorps ciblant l’IL-17, tel que le brodalumab.



→ Kala-azar

Isothiocyanate

Dernière modification de cette page le 19 janvier 2016



Pharmacognosie



Anglais : isothiocyanate
Espagnol : isotiocianato
Étymologie : Grec ἴσος ísos égal, θεῖον theîon le soufre et κύανός kúanós substance de couleur bleue, suffixe -ate.

n. m. Terme désignant des sels (par exemple isothiocyanate d'ammonium) ou des esters de l'acide isothiocyanique de formule H-N=C=S. De nombreux esters isothiocyaniques (isothiocyanates, anciennement sénevols) résultent de l'hydrolyse enzymatique (par la myrosinase) des glucosinolates présents dans des Brassicaceae (ex-Crucifères) et des familles botaniques voisines ; liquides volatils, d'odeur forte. L'isothiocyanate d'allyle (« essence de moutarde ») est responsable de l'odeur et de la saveur intenses de la graine de moutarde broyée en présence d'eau. Parmi les autres isothiocyanates naturels, on peut citer les isothiocyanates de phénéthyle, de méthylsulfinylbutyle (sulforaphane), de benzyle ; certains sont également obtenus par synthèse. Activité antibactérienne, insecticide et nématicide de certains isothiocyanates. Effet protecteur à l'encontre de substances cancérogènes, par induction des enzymes « de phase II » qui détoxifient les métabolites électrophiles susceptibles d'altérer les acides nucléiques ; également activité inductrice de l'apoptose et inhibitrice de l'angiogenèse ; d'où un possible rôle chimioprotecteur, à confirmer, vis-à-vis de certains cancers (estomac, côlon, poumon, prostate) et leucémies. Risque d'hypofonctionnement thyroïdien en cas de consommation importante.

L'isothiocyanate de phényle (synthétique) est utilisé pour le séquençage des acides aminés au sein d'un peptide, selon le procédé de dégradation développé par le biochimiste suédois Pehr Edman (1916 – 1977).