« Peeling » : différence entre les versions

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|VM_Etymologie=anglais ''to peel'' peler, éplucher
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|VM_Définition=Technique consistant à provoquer une destruction limitée et contrôlée des couches épidermiques et de certaines couches dermiques du tégument cutané.</Br>Le peeling est réalisé soit à l’aide de substances chimiques, tels l’acide salicylique pour un peeling superficiel, l’acide trichloracétique pour un peeling moyen, le phénol pour un peeling profond, soit à l’aide de méthodes physiques tel le [[Laser|laser]].</Br>Un peeling permet d’obtenir une régénération des couches détruites ainsi que la stimulation des couches sous-jacentes. Il est utilisé essentiellement pour lutter contre les rougeurs, les pores dilatés, les taches de vieillesse, une pigmentation irrégulière, les cicatrices acnéiques modérées, les ridules et les rides dues à l’âge…</Br>Cette technique peut entraîner quelques réactions secondaires indésirables : rougeurs, démangeaisons, pigmentations, œdèmes. Elle est à déconseiller, notamment pour les peelings moyen et profond, chez les femmes enceintes et allaitantes et aux personnes ayant des peaux très sensibles.</Br>S’agissant d’un acte médical, conduit le plus souvent par un dermatologue ou par un chirurgien esthétique, le peeling n’entre pas dans le domaine cosmétique et ne doit pas être confondu avec le gommage.
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|VM_Commentaires=Certains produits avec l’[[Allégation|allégation]] « ''peeling'' » possèdent, eux, le statut de dispositif médical, car ils contiennent, par exemple, des [[Alpha-hydroxyacide (AHA)|alpha-hydroxyacides]] assez caustiques, tel l’acide pyruvique à 50 %.</Br>Il existe cependant sur le marché des produits cosmétiques avec la dénomination inappropriée de « ''peeling'' », car ils contiennent des substances peu caustiques et à concentration limitée, par exemple l’acide glycolique à faibles pourcentages
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Dernière version du 20 juin 2024 à 02:00

Parnaparine sodique ←

Pathobiome n. m. Nouveau concept reliant une pathologie infectieuse dun homme, dun animal ou dune plante au microbiote résident (microbiome).En écologie, le terme « biome » est utilisé pour décrire les collections de plantes et d’animaux. Il existe ainsi des « biomes » terrestres et aquatiques qui sont caractérisés par des conditions…

Pathobionte n. m. Microorganisme unicellulaire – le plus souvent bactérien – n’exprimant pas de pouvoir pathogène dans un contexte eubiotique, c’est-à-dire au sein d’un écosystème microbien en équilibre stable en surface d’une muqueuse d’un hôte, mais qui peut devenir pathogène en cas de constitution d’une condition dysbiotique, c’est-à-dire…

Pathogénésie

Pathognomonique adj. Qualifie tout signe spécifique d’une maladie permettant de poser un diagnostic, sans hésitation, sans ambiguïté. Exemples : 1- le signe de Babinski, élévation lente et majestueuse du gros orteil, lors de la recherche du réflexe cutané plantaire, qui est pathognomonique d’une atteinte du faisceau pyramidal…

Patidégib Cf cyclopamine.

Patiromer n. m. Polymère dacide 2-fluoroacrylique, échangeur de cations non absorbé contenant un contre-ion de calcium-sorbitol. Administré par voie orale, il fixe le potassium libre du tractus gastro-intestinal et augmente son élimination fécale.

Patisiran n. m. Petit ARN interférent, homoduplex d’acide ribonucléique court (siRNA, short interfering RNA), dont la séquence nucléotidique d’un des deux brins (antisens) a été choisie pour bloquer l’expression du gène de la transthyrétine (TTR) par le mécanisme d’interférence par ARN.Diverses mutations du gène TTR sont en effet…

Patuline n. f. La patuline est une mycotoxine produite par des champignons appartenant à plusieurs genres, dont les espèces Penicillium, Aspergillus et Byssochlamys. Bien que la patuline puisse être présente dans de nombreux fruits, céréales et autres aliments infestés par ces champignons, les principales sources de contamination humaine…

Paulowniaceae Famille dorigine asiatique appartenant à lordre des Lamiales, Astéridées – Lamiidées. Elle est composée de deux genres et 7 espèces. Le genre Paulownia Siebold & Zuccarini est réputé pour ses arbres servant à lornement des parcs et jardins; linflorescence comporte des fleurs blanc-violet dont la…

Pavot n. m. Nom de toutes les Papavéracées du genre Papaver, regroupant plusieurs espèces allant du coquelicot (Papaver rhoeas L.) au pavot dit somnifère ou à opium (Papaver somniferum L.).

Pazopanib (chlorhydrate de) n. m. Inhibiteur puissant de protéines tyrosine kinases, visant plusieurs cibles : des récepteurs du facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGFR1, VEGFR2 et VEGFR3, VEGFR = vascular endothelial growth factor receptor), des récepteurs du facteur de croissance plaquettaire (PDGFRα et PDGFRβ, PDGFR = platelet-derived growth factor receptor)…

Pazufloxacine (mésilate de) n. f. Antibactérien appartenant à la famille des fluoroquinolones, agissant par inhibition de lADN gyrase et de la topoisomérase IV. Elle présente un large spectre dactivité sur les germes Gram négatifs et Gram positifs, mais apparaît moins active que la ciprofloxacine sur le pneumocoque et est inactive…

PCR Méthode damplification exponentielle in vitro dune séquence définie dADN, faisant intervenir des cycles successifs dappariements doligonucléotides spécifiques et délongation sous laction dune ADN polymérase.

PCSK9 n. f. Enzyme hépatique de la classe des proprotéine convertases, enzymes qui clivent les précurseurs de différentes protéines. La PCSK9, ou proprotéine convertase subtilisine/kexine de type 9, se fixe aux récepteurs hépatiques des LDL (Low Density Lipoproteins) et induit leur internalisation dans le compartiment lysosomal où ils…

PCT

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Peau n. f. Organe membraneux souple et résistant constituant lenveloppe du corps reposant sur le tissu cellulaire sous-cutané. Composée de trois couches superposées, lépiderme (épithélium de revêtement), le derme (couche conjonctive qui supporte et nourrit lépiderme), et lhypoderme (tissu graisseux). La peau contient les annexes épidermiques (glandes sudoripares…

Pectine n. f. Nom générique désignant des polyosides complexes, constitués principalement dunités dacide α-D-galacturonique liés en 1→4, dont certaines sont estérifiées par le méthanol (le degré de méthylation, DM, est un critère important de classification des pectines, car il influence leur comportement en présence deau) ; également présence…

Pectisation n. f. Coagulation de particules colloïdales conduisant à la formation dun gel. Ce terme nest plus utilisé par la communauté scientifique.

Pédalé adj. Qualifie une feuille profondément lobée dont le pétiole se divise, au sommet, en deux branches divergentes telles que les folioles ressemblent à des pédales. Exemple : feuille d hellébore noir.

Pedaliaceae Famille de lordre des Lamiales, Astéridées-Lamiidées. Comprend une cinquantaine despèces herbacées des régions tropicales sèches ; les feuilles sont simples ; les fleurs axillaires sont solitaires, irrégulières de type 5 ; le fruit est une capsule. Deux espèces sont bien connues : le sésame et…

Pédiatrie n. f. Branche de la médecine consacrée à la prévention, au diagnostic et au traitement des maladies de lenfant.

Pédiatrique adj. Relatif à lenfant.

Pédicelle n. m. Petit axe qui, dans une inflorescence, est une ramification du pédoncule et porte une seule fleur ou un seul épillet. Le pédicelle floral naît à laisselle dune bractée et porte une fleur. Exemple : pédicelle dun grain de raisin.

Pédicule n. m. Toute structure anatomique allongée et étroite.

Pédiculose n. f. Dermatose parasitaire contagieuse due au pou du corps et à celui de la tête, à génotype identique mais de phénotype changeant en fonction de lenvironnement. Provoque un prurit par piqûre du pou hématophage.

Pediculus n. m. Nom du pou, insecte hématophage. P. capitis est le pou de tête, P. corporis le pou du corps, tous deux agents de la pédiculose. Les femelles pondent des œufs appelés lentes. Les poux de tête se nourrissent sur le cuir chevelu et pondent sur les…

Pediococcus n. m. Genre de bactéries intégré dans la famille des Lactobacillaceae, impliquées dans des fermentations alimentaires. Cocci sphériques formant des paires ou des tétrades, à Gram positif, microaérophiles. Bactéries lactiques croissant dans un large écart de températures (entre 7 et 45 °C).

Pédologie n. f. Science qui étudie les sols ; elle comporte les études sur la fertilité, mais aussi sur dautres aspects liés à la complexité des sols et de leur environnement. Exemples : géotechnique, paléopédologie.

Pédoncule n. m. Entre-nœud séparant la dernière feuille de la tige, de la première bractée de linflorescence ; le pédoncule floral a une forme de tige appelée communément « queue » qui porte les fleurs puis les fruits (exemple : la queue de cerise).


Péfloxacine (mésilate de) n. f. Quinolone fluorée à noyau pipérazine.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 1460).

PEG

Pégaptanib n. m. Ce composé, utilisé dans le traitement des troubles vasculaires oculaires, est lun des premiers exemples daptamère thérapeutique. Il est constitué par un oligonucléotide de type ARN chimiquement modifié et pégylé, qui se lie avec une haute spécificité et affinité au facteur de croissance vasculaire endothélial…

Pégaspargase n. f. Forme pégylée de lasparaginase, enzyme qui hydrolyse lasparagine en acide aspartique et ion ammonium ; lasparaginase prive certaines cellules leucémiques dépourvues dasparagine synthétase et donc dépendantes dun apport exogène dasparagine, dun apport essentiel en cet acide aminé nécessaire à leur croissance et à leur prolifération.…

Pegcétacoplan n. m. Peptide cyclique synthétique, conjugué au polyéthylène glycol (PEG), qui se lie spécifiquement aux fractions C3 et C3b du complément, inhibant ainsi le clivage de C3 en C3a (anaphylatoxine) et C3b (qui participe à la C3 convertase alterne). Il inhibe de façon efficiente les trois voies…

Pegfilgrastim n. m. Formulation qui permet dallonger la demi-vie du filgrastim, qui est de 3 à 4 heures, jusquà 15 heures, voire à 80 heures pour le pegfilgrastim, Obtenu par conjugaison covalente de G-CSF humain recombinant (granulocyte colony-stimulating factor) et dune molécule de polyéthylène glycol de 20 kD…

Pégilodécakine n. f. Analogue recombinant de l’interleukine 10 humaine (IL10) produit dans Escherichia coli, homodimère non covalent composé de 160 acides aminés, pégylé par lintermédiaire dune méthionine ajoutée en position N-terminale. La conjugaison de l’IL10 au polyéthylène glycol (PEG) augmente la taille de l’IL10, doù une augmentation de…

Péginésatide n. m. Agoniste du récepteur de lérythropoïétine (EPO), mais non-apparenté à celle-ci. Issu dun criblage systématique dune banque de peptides recombinants, après introduction dacides aminés non naturels tels que 1-Nap-Ala. Il sagit dun peptide dimérique avec très peu didentité de séquence avec lEPO naturelle. Les deux monomères…

Pégloticase n. f. Uricase recombinante de type porcin. Peptide tétramérique, composé de 4 chaînes identiques denviron 300 acides aminés chacune. Approximativement, 9 des 30 résidus lysine, dans chaque chaîne, sont pégylés (les chaînes latérales comprennent environ 225 unités déthylène glycol chacune).Comme la rasbirucase, la pégloticase transforme lacide urique…

Pégulicianine n. f. Molécule de synthèse composée d’une épine dorsale peptidique (4 acides aminés) flanquée d’un colorant fluorescent, qui émet de la lumière dans la région rouge lointaine du spectre lumineux (à peine visible à l’œil nu) et d’un extincteur de fluorescence.La sonde fluorescente est activable par la…

Pégunigalsidase alfa n. m. Forme recombinante pégylée de l’α-galactosidase-A humaine, qui est produite à l’aide de la technologie de l’ADN recombiné, dont la structure est la suivante : glycyl-α-galactosidasyl humain-L-séryl-L-α-glutamyl-L-lysyl-α-aspartyl-L-α-glutamyl-L-leucine, dimère non covalent, glycosylé avec des glycanes de plantes, produit par des cellules de tabac (Nicotiana tabacum), substitué avec…

Pegvaliase n. f. Phénylalanine - ammoniac lyase recombinante modifiée par pégylation ; cette enzyme catalyse la conversion de la phénylalanine en acide trans-cinnamique (C₆H₅–CH=CHCOOH) et NH ; elle est utilisée en thérapeutique substitutive pour pallier le déficit de phénylalanine hydroxylase (PAH) à lorigine de la…

Pegvisomant n. m. Analogue de lhormone de croissance humaine modifié, par génie génétique, pour être un antagoniste du récepteur de lhormone de croissance puis pégylé. Il interfère avec la transduction intracellulaire des signaux de lhormone de croissance et conduit à une inhibition de son action entraînant notamment une…

Pégylation n. f. Réaction déthoxylation permettant daugmenter la demi-vie biologique dune substance active en la liant à un polyéthylène glycol (PEG).Cette réaction est utilisée, notamment, pour prolonger la durée de circulation dans le sang dune molécule thérapeutique, dun nanovecteur. Les molécules de polyéthylène glycol (PEG) créent ce…

Pegzilarginase n. f. Arginine (Arg, _R) amidinase humaine pégylée (arginase I, EC=3.5.3.1), qui est produite par la technique de l’ADN recombiné dans Escherichia coli, puis modifiée, dans laquelle le manganèse est remplacé par du cobalt, formant un complexe trimérique de dès-Mét1-arginase-1 humaine et de dicobalt (II), et…

Pelade n. f. Dermatose de taille plus ou moins importante marquée par la chute des cheveux ou des poils (cils, sourcils, membres, tronc) laissant une surface cutanée lisse et glabre qui risque, au niveau du crâne, de se généraliser pour aboutir à une calvitie transitoire. Le plus souvent,…

Pelargonium Genre de la famille des Geraniaceae comportant de nombreuses espèces herbacées ou des arbrisseaux, en majorité originaires de l’Afrique du Sud. Beaucoup d’espèces de Pelargonium sont improprement désignées sous le nom de « géranium ».

Pellagre n. f. Syndrome cutané avec érythème prurigineux siégeant sur les parties découvertes, lésions des muqueuses, troubles digestifs et mentaux pouvant conduire à la cachexie et la mort. Elle est due à une malnutrition par carence en vitamine B3 (niacinamide ou vitamine PP) ou en son précurseur, le…

Pellagroïde adj. Qualifie un état pathologique présentant les caractéristiques de la pellagre.

Pellet n. m. Selon lUSP, nom de petites particules solides de forme généralement sphérique. Les pellets peuvent être obtenus par divers procédés tels quune sphéronisation ou une compression, puis enrobés par un procédé approprié. Ils sont généralement administrés par voie orale ou par voie parentérale. Le terme «…

Pelliculage n. m. Enrobage par une fine couche de polymère. Le pelliculage est adapté à lobtention de microgranules, de granulés ou de comprimés enrobés ; il est réalisé en lit fluidisé ou en turbine perforée.

Pembrolizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre le récepteur du ligand de mort cellulaire programmée de type 1, PD-1 (Programmed cell death 1), une protéine de surface cellulaire encodée par le gène PDCD11 et exprimée notamment à la surface des lymphocytes T activés. Les ligands de la…

Pémétrexed disodique n. m. Inhibiteur de la thymidylate synthase (Cf fluorouracil), de la dihydrofolate réductase (Cf ) et de la glycinamide ribonucléotide formyltransférase, il agit comme un antifolate.

Pémigatinib n. m. Molécule de synthèse, inhibiteur sélectif et puissant des tyrosines kinases portées par les récepteurs du facteur de croissance des fibroblastes RFCF (ou FGFR, fibroblast growth factor receptors). En se liant, en particulier, aux récepteurs de type 1, 2 et 3, le pémigatinib bloque la voie…

Pemphigoïde n. m. Nom dun groupe de maladies bulleuses du derme et de lépiderme, détiologie auto-immune à facteur déclenchant inconnu. Sont à distinguer : 1- les pemphigoïdes bulleux, les plus fréquents, dont les lésions bulleuses affectent le plus souvent la peau des bras, des jambes ou du tronc…

Pemphigus vrai n. m. Groupe de dermatoses auto-immunes, intraépidermiques, bulleuses, extensives, chroniques, rares, caractérisées par des auto-anticorps dirigés contre les protéines transmembranaires qui constituent les desmosomes. On distingue : 1- le pemphigus vulgaire avec érosions buccales et/ou des autres muqueuses, des bulles flasques en peau saine et une fragilité…

Penciclovir n. m. Antiviral analogue nucléosidique acyclique de synthèse de la 2’-désoxyguanosine avec un groupement 3’OH. Comme l’aciclovir, sa forme active est triphosphorylée avec une première phosphorylation effectuée par la thymidine kinase virale. Les deux phosphorylations suivantes sont réalisées par des thymidine kinases cellulaires. La forme triphosphorylée est…

Pénème

Pénétrance n. f. Terme utilisé en génétique pour désigner le pourcentage de sujets porteurs dune mutation dominante (hétérozygote) ou récessive (homozygote) exprimant la maladie. Le coefficient de pénétrance correspond à la probabilité de manifestation du gène.

Penfluridol n. m. Dérivé de la diphénylbutylpipéridine, neuroleptique de longue durée daction (7 jours) doué dune action anti-autistique et antidélirante puissante, avec un effet désinhibiteur marqué dans les états dapragmatisme peu sédatif.



→ Pepstatine

Peeling

Dernière modification de cette page le 15 décembre 2014


Anglais : peel ou peeling
Espagnol : peeling
Allemand : Peeling
Étymologie : Anglais to peel peler, éplucher.

n. m. Technique consistant à provoquer une destruction limitée et contrôlée des couches épidermiques et de certaines couches dermiques du tégument cutané.
Le peeling est réalisé soit à l’aide de substances chimiques, tels l’acide salicylique pour un peeling superficiel, l’acide trichloracétique pour un peeling moyen, le phénol pour un peeling profond, soit à l’aide de méthodes physiques tel le laser.
Un peeling permet d’obtenir une régénération des couches détruites ainsi que la stimulation des couches sous-jacentes. Il est utilisé essentiellement pour lutter contre les rougeurs, les pores dilatés, les taches de vieillesse, une pigmentation irrégulière, les cicatrices acnéiques modérées, les ridules et les rides dues à l’âge…
Cette technique peut entraîner quelques réactions secondaires indésirables : rougeurs, démangeaisons, pigmentations, œdèmes. Elle est à déconseiller, notamment pour les peelings moyen et profond, chez les femmes enceintes et allaitantes et aux personnes ayant des peaux très sensibles.
S’agissant d’un acte médical, conduit le plus souvent par un dermatologue ou par un chirurgien esthétique, le peeling n’entre pas dans le domaine cosmétique et ne doit pas être confondu avec le gommage.


Certains produits avec l’allégation « peeling » possèdent, eux, le statut de dispositif médical, car ils contiennent, par exemple, des alpha-hydroxyacides assez caustiques, tel l’acide pyruvique à 50 %.
Il existe cependant sur le marché des produits cosmétiques avec la dénomination inappropriée de « 
peeling », car ils contiennent des substances peu caustiques et à concentration limitée, par exemple l’acide glycolique à faibles pourcentages.