« Mitomycine C » : différence entre les versions
(Page créée avec « {{Titre et classement |VM_Titre_gras=Oui |VM_Titre_italique=Non |VM_Clé_de_classement=mitomycine c |VM_Cible=Oui |VM_Lien_DirPub=Oui |VM_Date_de_révision=06 mai 2020 |VM_Extension_titre_italique=Non }} {{Définition-base |VM_Affiche_discipline=Oui |VM_Discipline=Cancérologie, Pharmacognosie |VM_Type_grammatical=n. |VM_DCI=Oui |VM_Genre=f. |VM_Nombre= |VM_Ajout_entrée=Oui |VM_Sous-entrée_gras=Oui |VM_Sous-entrée_italique=Non |VM_Anglais=mitomycin C |VM_Espag... ») |
Aucun résumé des modifications |
||
(4 versions intermédiaires par un autre utilisateur non affichées) | |||
Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
|VM_Titre_gras=Oui | |VM_Titre_gras=Oui | ||
|VM_Titre_italique=Non | |VM_Titre_italique=Non | ||
|VM_Clé_de_classement= | |VM_Clé_de_classement=mitomycinec | ||
|VM_Date_de_révision=2020-05-06 | |||
|VM_Variantes=Mitomycine C | |||
|VM_Cible=Oui | |VM_Cible=Oui | ||
|VM_Extension_titre_italique=Non | |VM_Extension_titre_italique=Non | ||
}} | }} | ||
{{Définition-base | {{Définition-base | ||
|VM_Discipline=Oncologie, Pharmacognosie | |||
|VM_Affiche_discipline=Oui | |VM_Affiche_discipline=Oui | ||
|VM_Type_grammatical=n. | |VM_Type_grammatical=n. | ||
|VM_DCI=Oui | |VM_DCI=Oui | ||
|VM_Genre=f. | |VM_Genre=f. | ||
|VM_Ajout_entrée=Oui | |VM_Ajout_entrée=Oui | ||
|VM_Sous-entrée_gras=Oui | |VM_Sous-entrée_gras=Oui | ||
Ligne 20 : | Ligne 19 : | ||
|VM_Anglais=mitomycin C | |VM_Anglais=mitomycin C | ||
|VM_Espagnol=mitomicina C | |VM_Espagnol=mitomicina C | ||
|VM_Définition=Antibiotique | |VM_Définition=Antibiotique antitumoral ou antinéoplasique produit par fermentation de certaines souches de l'actinobactérie ''[[Streptomyces|Streptomyces caespitosus]]''. Structure pyrrolo-benzoquinonique comportant un cycle [[Aziridine|aziridine]] très réactif et un groupe uréthane. Agent [[Alkylant|alkylant]] de l'ADN, la mitomycine C (mitomycine) ne devient active qu’après une bioréduction intracellulaire par la DT-diaphorase (NADPH quinone-oxydo réductase), générant des radicaux libres et conduisant à la mort cellulaire.<br /><br />Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 1655). | ||
|VM_Commentaires=Emploi chez l'adulte, par voie IV, en polychimiothérapie, pour le traitement des adénocarcinomes de l'estomac, du côlon, du rectum, du pancréas, du sein et leurs métastases ; également en instillation endovésicale, dans les tumeurs de la vessie.<br />En avril 2020, la [[FDA (Food and Drug Administration)|FDA]] a approuvé aux États-Unis la mise sur le marché de mitomycine sous forme de gel, pour le traitement chez l’adulte de cancers urothéliaux des voies urinaires hautes de bas grade, permettant le traitement de ces tumeurs par des moyens non chirurgicaux.<br/>Toxicité élevée, en particulier hématologique dose-dépendante et cumulative (thrombopénie), pulmonaire, gastro-intestinale, hépatique, rénale, cutanée ([[Nécrose|nécrose]] tissulaire en cas d'extravasation) ; des cas d’hypertension artérielle pulmonaire et de maladie veino-occlusive pulmonaire, parfois d’issue fatale, ont été rapportés. Contre-indication chez la femme enceinte (risque de malformations fœtales dues aux effets mutagènes de la mitomycine) et en cas d’allaitement.<br/>Également emploi en application sur l’œil en peropératoire dans la chirurgie du [[Glaucome|glaucome]] par trabéculectomie, pour éviter une cicatrisation fibreuse post-opératoire excessive. | |VM_Commentaires=Emploi chez l'adulte, par voie IV, en polychimiothérapie, pour le traitement des adénocarcinomes de l'estomac, du côlon, du rectum, du pancréas, du sein et leurs métastases ; également en instillation endovésicale, dans les tumeurs de la vessie.<br />En avril 2020, la [[FDA (Food and Drug Administration)|FDA]] a approuvé aux États-Unis la mise sur le marché de mitomycine sous forme de gel, pour le traitement chez l’adulte de cancers urothéliaux des voies urinaires hautes de bas grade, permettant le traitement de ces tumeurs par des moyens non chirurgicaux.<br/>Toxicité élevée, en particulier hématologique dose-dépendante et cumulative (thrombopénie), pulmonaire, gastro-intestinale, hépatique, rénale, cutanée ([[Nécrose|nécrose]] tissulaire en cas d'extravasation) ; des cas d’hypertension artérielle pulmonaire et de maladie veino-occlusive pulmonaire, parfois d’issue fatale, ont été rapportés. Contre-indication chez la femme enceinte (risque de malformations fœtales dues aux effets mutagènes de la mitomycine) et en cas d’allaitement.<br/>Également emploi en application sur l’œil en peropératoire dans la chirurgie du [[Glaucome|glaucome]] par trabéculectomie, pour éviter une cicatrisation fibreuse post-opératoire excessive. | ||
|VM_Illustration=Groupe 4-Mitomycine C.png | |VM_Illustration=Groupe 4-Mitomycine C.png |
Dernière version du 4 juillet 2024 à 18:40
Minéralisateur n. m. 1- substance permettant de transformer, en ion, un corps engagé dans une substance organique ou de hâter la transformation, à température élevée, dune substance amorphe en substance cristalline éventuellement en la salifiant ; 2- appareillage utilisé pour minéraliser un échantillon introduit soit dans un…
Minéralisation n. f. Transformation de la matière organique en gaz carbonique et en éléments minéraux, sous laction de différents agents (humidité, température, acidité/alcalinité, bactéries). Le processus est naturel dans le cas de la minéralisation du sol. Il peut être accéléré en laboratoire à des fins de quantification des…
Minkowski – Chauffard (maladie de)
Minocycline n. f. Antibiotique antibactérien hémisynthétique de la classe des cyclines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2021, 1030 (chlorhydrate de, dihydraté).
Minodronique (acide) n. m. Bisphosphonate de troisième génération. Analogue de synthèse du pyrophosphate endogène qui prévient la résorption osseuse et augmente la densité minérale de los. Son mécanisme daction pourrait passer par une inhibition de la farnésylpyrophosphate synthase conduisant à lapoptose des ostéoclastes.
Minoxidil n. m. Vasodilatateur artériolaire, par effet musculotrope, prescrit dans des hypertensions sévères en association avec dautres antihypertenseurs, en raison deffets indésirables propres.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 0937).
Mipomersen n. m. Oligonucléotide antisens, inhibiteur de la synthèse de lapolipoprotéine B. La séquence nucléotidique est la suivante : G-C-C-U-C-dA-dG-dT-dC-dT-dG-dmC-dT-dT-dmC-G-C-A-C-C (avec d = 2-désoxy, et = 2-O-(2-méthoxyéthyl) et des liaisons phosphorothioates 3 → 5).
Mirabégron n. m. Agoniste sélectif des récepteurs β-adrénergiques localisés au niveau de la vessie et impliqués dans la relaxation des fibres musculaires lisses à ce niveau. Lactivation de ces récepteurs facilite le stockage de lurine.
Miracidium n. m. Embryon cilié libéré par lœuf de trématodes. Forme larvaire initiale, aquatique qui pénètre dans un mollusque gastéropode, hôte intermédiaire, et sy transforme en sporocyste puis éventuellement en rédie avant de quitter le mollusque sous la forme de cercaire.
Mirage n. m. Terme désignant lopération visant à vérifier, en lexaminant à contre-jour, létat dincubation ou les altérations dun œuf.
Miravirsen n. m. Oligonucléotide de synthèse formé de 15 nucléotides et dont la séquence en bases a été choisie pour cibler spécifiquement le miR-122, micro-ARN essentiellement présent dans le foie et nécessaire à la multiplication du virus de lhépatite C. Cet ooligonucléotide anti–micro-ARN122 se lie au miR-122 et…
Mirikizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, immunoglobuline [1] (IgG4), qui se lie de façon sélective à la sous-unité p19 du récepteur de l’interleukine 23 (IL-23) [2] et inhibe ainsi l’interaction de l’IL-23 avec son récepteur. Il ne se lie pas à l’IL-12.L’IL-23 est impliquée dans l’inflammation des muqueuses…
Miristalkonium (chlorure de) n. m. Ammonium quaternaire à propriétés spermicides, antiseptiques et antibactériennes, à usage local.Cf benzalkonium.
Mirtazapine n. f. Antagoniste αInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 2338).
Mirvétuximab soravtansine n. f. Immunoconjugué qui est constitué d’un anticorps chimérique (souris – homme), immunoglobuline IgG1, qui est dirigé contre le récepteur 1 du folate (FOLR1, ou récepteur alpha du folate, FR-alpha, protéine de l’adulte liant le folate, FBP, antigène MOv18 associé à des tumeurs ovariennes), conjugué au maytansinoïde…
Mise à la disposition n. f. Opération destinée à placer une chose au service, à la portée de quelquun.
Mise sous cocon vaccinal n. f. Stratégie de protection des nourrissons trop jeunes pour être vaccinés pour une maladie donnée. Elle consiste à recommander la vaccination contre cette maladie aux personnes en contact étroit et répété avec le nourrisson. S’applique principalement à la coqueluche, la grippe et la rougeole. Le cocon…
Misoprostol n. m. Prostaglandine de synthèse, analogue de la PGEInscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Mission n. f. Charge donnée à quelqu’un d’accomplir une tâche définie, fonction temporaire et déterminée dont une autorité charge un individu ou un groupe.
Mitapivat n. m. Petite molécule de synthèse, première d’une nouvelle classe thérapeutique, qui est un activateur allostérique des pyruvate kinases (PK). Il active l’isoforme de la PK qui est présente dans les érythrocytes (PKR) et l’isoforme embryonnaire PKM2, impliquée dans la glycolyse.Voir : Activateur (des protéines kinases) ;…
Mithridatisme n. m. Se rapporte à la légende de Mithridate le Grand (113 – 63 avant Jésus-Christ) qui, craignant un éventuel empoisonnement arsenical par ses ennemis, consommait quotidiennement de petites quantités progressivement croissantes dArsenic. Ceci assurait un certain état dinsensibilité. Aujourdhui, le mithridatisme est la tolérance à légard…
Mitiglinide n. m. Agent hypoglycémiant actif par voie orale, apparenté aux sulfonylurées, mais sans présenter cette fonction. La similarité des conformations suggère que le mitiglinide se lie aux récepteurs des sulfonylurées présents sur la membrane des cellules β du pancréas, conduisant à un blocage des canaux potassiques ATP-dépendants,…
MITM Cf médicament d’intérêt thérapeutique majeur.
Mitochondrie n. f. Organite des cellules eucaryotes jouant un rôle essentiel dans les processus doxydation phosphorylante aboutissant à la synthèse dATP, source dénergie pour la cellule entière.
Mitogène adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance ou un moyen favorisant la mitose. Se dit dune substance ou dun effet qui provoque in vitro la transformation blastique des lymphocytes (exemple : les lectines).
Mitoguazone (dichlorhydrate de) n. f. Antinéoplasique. Son mécanisme daction est mal connu (inhibition compétitive de la S-adénosyl-L-méthionine décarboxylase, enzyme de production de polyamines intervenant dans la synthèse dacides nucléiques ou dans la déstabilisation de lADN).
Mitose n. f. Division d’une cellule aboutissant à la formation de deux cellules-filles. Elle se réalise selon un ordre immuable avec quatre temps principaux : prophase, métaphase, anaphase et télophase. Après la mitose, les deux cellules-filles conservent léquipement chromosomique de la cellule-mère (2n).
Mitotane n. m. Dérivé de linsecticide dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT). Son mécanisme daction biochimique est inconnu. Les données à notre disposition semblent indiquer que ce médicament altère le métabolisme périphérique des stéroïdes et supprime directement le cortex surrénal. Chez lhomme, ladministration de mitotane altère le métabolisme extrasurrénal de lhydrocortisone,entraînant une…
Mitoxantrone (chlorhydrate de) n. f. Anthracènedione produite par synthèse totale. Son noyau tricyclique hydroxyanthraquinone en fait une molécule apparentée aux anthracyclines. Elle est rapidement oxydée par la myéloperoxydase et leau oxygénée. En plus de la formation despèces oxygénées réactives, la mitoxantrone inhibe les topoisomérases II, lensemble conduisant à la mort…
Mitsuokella Genre bactérien de la famille des Veillonellaceae, créé pour reclasser Bacteroides multiacidus. Bacilles immobiles de grande taille, à Gram négatif, non sporulés, à extrémités arrondies, anaérobies stricts. Font partie de la flore digestive de l’homme et des animaux.
Mivacurium (chlorure de) n. m. Bis-sel dammonium quaternaire dérivé dune benzyl-tétrahydroquinoléine, doué de propriétés curarisantes de type acétylcholino-compétitif (pachycurare). Sa durée daction, relativement courte et rapidement réversible, en fait un relaxant musculaire.
Mivotilate n. m. Agent hépatoprotecteur, actif par voie orale, analogue dithiétanylidène malonate du malotilate, mais sans les effets secondaires hématologiques de ce dernier.
Mixture n. f. Mélange homogène ou non de plusieurs substances généralement liquides.
Mizolastine n. f. Composé à propriétés antiallergiques et antihistaminiques dues à un blocage sélectif des récepteurs périphériques H1 à lhistamine. La mizolastine est un antihistaminique rapide, puissant, daction prolongée.
Mni-test n. m. Réaction dagglutination rapide et de réalisation simple pour le diagnostic de routine de la mononucléose infectieuse récente. Réaction qualitative dagglutination sur lame mettant en évidence des IgM ayant la propriété dagglutiner des hématies hétérologues. Sensibilité de 98 %, mais environ 3 % de faux positifs.
Mobilité n. f. Facilité à se déplacer.
Mobiluncus Genre de bacilles incurvés, anaérobies stricts, mobiles par des flagelles multiples, prenant inégalement la coloration de Gram selon le stade de la croissance. Provoque des vaginoses en association possible avec le genre Gardnerella. Position taxinomique incertaine. Deux espèces : Mobiluncus curtisii (sub sp. curtisii et…
Mobocertinib n. m. Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur spécifique des formes mutantes des récepteurs des facteurs de croissance épidermique, EGFR (epidermal growth factor receptor) et HER2 (human epidermal growth factor receptor-2), notamment porteurs de mutations activatrices par insertion, dans l’exon 20 du gène HER2 codant une partie…
Mocétinostat n. m. Dérivé 2-aminobenzamide, puissant inhibiteur conçu de façon rationnelle, sélectif pour les isoformes des histones desacétylases de classe I (HDAC, groupe de 11 isoformes, qui seraient les principaux régulateurs de l’expression des gènes), administrable par voie orale, possédant une activité antinéoplasique. Les isoformes des HDAC de…
Moclobémide n. m. Dérivé de la morpholine et dun benzamide chloré, antidépresseur de la famille des IMAO de type A, métabolisant surtout la sérotonine et la noradrénaline.
Modafinil n. m. Dérivé du diphénylméthane qui se différencie de ladrafinil par la présence dun groupe –CO-NHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2307).
Modèle n. m. A lorigine, ce qui sert ou doit servir d’objet d’imitation (exemple : un comportement, une installation modèle). Par inversion sémantique, le modèle devient « ce qui imite ». Au sens général, objet représentatif d’un autre objet de taille différente, mais conservant les mêmes proportions et une apparence semblable…
Modélisation n. f. Action détablir et dutiliser un modèle, le plus souvent comme hypothèse de travail.
Mode opératoire n. m. Suite dopérations méthodiquement mises en œuvre en vue dobtenir un résultat déterminé.
MODY (Maturate onset diabetes of the young) MODY (Maturate onset diabetes of the young) MODY (Maturate onset diabetes of the young) Forme juvénile de diabète non insulinodépendant à transmission mendélienne dominante.
Moelle n. f. Tissu particulier se trouvant à lintérieur dun organe.
Moexipril n. m. Antihypertenseur inhibiteur de lenzyme de conversion de langiotensine I en angiotensine II (IEC) et de la dégradation de la bradykinine. Langiotensine II est une substance vasoconstrictrice, mais également un stimulant de la sécrétion daldostérone par le cortex surrénalien. Le moexipril est, en fait, un précurseur…
Mofézolac n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien qui inhibe la biosynthèse des prostaglandines et induit lagrégation plaquettaire par inhibition de la cycloxygénase.
Mogamulizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre le récepteur des chimiokines CC de type 4 (CCR4, CC chemokine receptor 4, synonyme: cluster de différenciation 194 ou CD194). Doué de propriétés anti‑inflammatoires et antinéoplasiques, CCR4 participe au contrôle des lymphocytes T, surtout de type Th2, et des cellules…
Mohr (burette de) n. f. Long tube cylindrique transparent, usuellement en verre, muni à sa partie inférieure dun robinet assurant les affusions de son contenu, gradué en volumes délivrés par gravité et mesurés par le déplacement du ménisque du liquide ou bien dun piston.
→ Monocyte
Mitomycine C
Anglais : mitomycin C
Espagnol : mitomicina C
n. f. (DCI). Antibiotique antitumoral ou antinéoplasique produit par fermentation de certaines souches de l'actinobactérie Streptomyces caespitosus. Structure pyrrolo-benzoquinonique comportant un cycle aziridine très réactif et un groupe uréthane. Agent alkylant de l'ADN, la mitomycine C (mitomycine) ne devient active qu’après une bioréduction intracellulaire par la DT-diaphorase (NADPH quinone-oxydo réductase), générant des radicaux libres et conduisant à la mort cellulaire.
Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 1655).
Emploi chez l'adulte, par voie IV, en polychimiothérapie, pour le traitement des adénocarcinomes de l'estomac, du côlon, du rectum, du pancréas, du sein et leurs métastases ; également en instillation endovésicale, dans les tumeurs de la vessie.
En avril 2020, la FDA a approuvé aux États-Unis la mise sur le marché de mitomycine sous forme de gel, pour le traitement chez l’adulte de cancers urothéliaux des voies urinaires hautes de bas grade, permettant le traitement de ces tumeurs par des moyens non chirurgicaux.
Toxicité élevée, en particulier hématologique dose-dépendante et cumulative (thrombopénie), pulmonaire, gastro-intestinale, hépatique, rénale, cutanée (nécrose tissulaire en cas d'extravasation) ; des cas d’hypertension artérielle pulmonaire et de maladie veino-occlusive pulmonaire, parfois d’issue fatale, ont été rapportés. Contre-indication chez la femme enceinte (risque de malformations fœtales dues aux effets mutagènes de la mitomycine) et en cas d’allaitement.
Également emploi en application sur l’œil en peropératoire dans la chirurgie du glaucome par trabéculectomie, pour éviter une cicatrisation fibreuse post-opératoire excessive.