« Éthylotest » : différence entre les versions

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Dernière version du 15 mars 2024 à 12:40

Estimation ←

Éthanolamine n. f. H-OH, dérivé de l’éthane comportant simultanément une fonction alcool et une fonction amine.

Éthenzamide n. m. Dérivé salicylé à propriétés analgésiques et anti-inflammatoires.

Éther n. m. En physique, était considéré comme la substance subtile occupant lespace. En chimie, famille de composés organiques.

Éther couronne n. m. Composé macrocyclique renfermant des atomes d’oxygène O (chaîne polyéthylène glycol cyclisée) qui présente la propriété de pouvoir complexer des cations alcalins à l’intérieur de la cavité formé par le cycle. Le cation fixé dépend de la taille de lintérieur de la cavité, formant une sorte de…

Éther-oxyde n. m. Composé de formule générale R-O-R’, où R et R sont des groupes alkyles. Pendant longtemps, structure de base d’une classe importante d’anesthésiques généraux qui n’est plus guère représentée que par l’isoflurane.

Éthinylestradiol n. m. Œstrogène actif per os.Inscrit (en association avec le lévonorgestrel ou la noréthistérone) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2012, 0140

Éthionamide n. m. Antituberculeux, antibiotique de seconde intention.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2015, 0141).

Éthique adj. et n. f. Science de la morale, art de déterminer et diriger une conduite.Cf bioéthique.

Ethnobotanique n. f. Étude des rapports entre les peuples et les végétaux, l’ethnobotanique réalise le pont entre les sciences végétales et les sciences humaines. Les très nombreuses relations qui ont toujours existé entre l’Homme et la plante sont riches d’enseignement sur les plans historique, archéologique, agronomique, industriel, sanitaire,…

Ethnopharmacognosie n. f. Domaine de recherche multidisciplinaire qui collecte et étudie les informations issues d’enquêtes et d’observations sur le terrain, afin de comparer et de vérifier expérimentalement le bien-fondé des usages thérapeutiques traditionnels (médecines traditionnelles) en vigueur chez des populations variées. L’ethnopharmacognosie, parfois confondue avec l’ethnopharmacologie, peut être…

Ethnopharmacologie n. f. Selon une définition récente (1980), étude des rapports entre les peuples et les médicaments permettant l’établissement de liens entre les sciences humaines et les sciences pharmacologiques. C’est aussi l’étude scientifique des rapports entre les matières premières naturelles (végétales, fongiques, animales ou minérales) et tous les…

Éthoforme Cf benzocaine.

Éthosome n. m. Liposome fait de phospholipides, d’eau et d’une forte proportion d’alcools (éthylique, isopropylique). Franchirait la barrière cutanée plus facilement qu’un liposome conventionnel.

Éthoxy n. m. CH-O-, reste correspondant à la perte de l’hydrogène alcoolique de l’éthanol.

Éthylcystéine (chlorhydrate de) n. f. Molécule à activité mucolytique.

Éthyle n. m. Reste carboné correspondant à la perte d’un hydrogène par l’éthane, CH-. Le biscoumacétate d’éthyle est un dérivé coumarinique, anticoagulant par son action antivitamine K, utilisable par voie orale. Le monoiodostéarate d’éthyle est utilisé comme produit de contraste radiologique iodé.

Éthyle biscoumacétate n. m. Dérivé coumarinique, anticoagulant par action antivitamine K, utilisable par voie orale.

Éthyle monoiodostéarate n. m. DCF, Produit de contraste radiologique iodé.

Éthylène n. m. H, hydrocarbure à deux atomes de carbone comportant une double liaison, modèle des alcènes.

Éthylène-diamine n. f. H, molécule constituée de deux atomes de carbone portant chacun une fonction amine.

Acide éthylènediaminetétracétique n. m. Agent chélateur très puissant de très nombreux ions métalliques, pratiquement tous les ions bivalents, trivalents et tétravalents. Le sel disodique, Na nécessitent un pH alcalin au moins supérieur à 9 pour que la réaction soit suffisamment complète. Suivant le pH, les complexons II et III…

Éthylène-glycol n. m. Nom impropre donné à léthane-1,2-diol, HO-CH-OH, en raison de sa préparation à partir de léthylène. Produit toxique pour le rein (cristallurie d’acide oxalique et insuffisance rénale, voire anurie) et le système nerveux central (effet stimulant, puis dépresseur).

Éthylène-imine Cf aziridine.

Éthylène (oxyde d') Cf oxirane.

Éthylénique adj. Qualifie les hydrocarbures de la famille des alcènes.

Éthyle (oxyde d’) Cf éther éthylique.

Éthylhexyl méthoxycinnamate Cf cinnamique.

Éthyl loflazépate n. m. Benzodiazépine à action anxiolytique.

Éthylmorphine n. f. Dérivé hémisynthétique de la morphine (éther éthylique de la fonction phénolique).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0491 (chlorhydrate d’).

Éthylomètre n. m. Appareil qui permet de déterminer quantitativement la concentration d’éthanol contenue dans lair alvéolaire expiré. Cette mesure est réalisée selon le principe de labsorption dans l’infrarouge ou à l’aide d’un détecteur semi-conducteur.Dans le cas de l’analyse par un détecteur semi-conducteur de lair alvéolaire expiré, le principe…


Éthynylation n. f. Introduction chimique d’un reste éthynyle, HC≡CH.

Étidocaïne (chlorhydrate d') n. f. Anesthésique local.

Étidronate disodique n. m. Sel de l’acide étidronique ayant un effet antiostéoclastique ralentissant le remaniement osseux et diminuant l’hydroxyprolinurie ainsi que le taux de phosphatases alcalines sériques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1778).

Étifoxine (chlorhydrate d') n. f. Molécule de la famille des benzoxazines, agissant comme les benzodiazépines en modulant positivement le récepteur canal au GABA.

Étiléfrine (chlorhydrate d') n. f. Homologue supérieur de la phényléphrine à propriétés sympathomimétiques ; N-CHInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1205).

Étincelle n. f. Trait de feu qui jaillit des corps électrisés.

Étiquetage n. m. Marque fixée, fiche placée sur un objet pour en indiquer le contenu, lusage, la destination...

Étirinotécan pégol

Étodolac n. m. Antalgique et anti-inflammatoire non stéroïdien à fonction acide carboxylique extranucléaire, dérivé de l’indole, et du pyrane réduisant la formation de prostaglandines par inhibition de la cycloxygénase.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1422).

Étofénamate n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) de la classe des acides fénamiques, à usage topique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 1513).

Étofylline n. f. Bronchodilatateur. L’étophylline est le dérivé hydroxyéthylé en position 9 de la théophylline.

Étomidate n. m. Dérivé de l’imidazole.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1514).

Étonogestrel n. m. Progestatif métabolite actif du désogestrel. Il se lie avec une haute affinité aux récepteurs de la progestérone dans les organes cibles. Implant inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.

Étoposide n. m. Dérivé hémisynthétique de la podophyllotoxine obtenu via la 4-O-déméthyl-4-epi-podophyllotoxine. Tête de file de la classe des épipodophyllotoxines ; activité anticancéreuse par inhibition des topoisomérases II.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2017, 0823).

Étoricoxib n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien inhibiteur sélectif de la cycloxygénase COX-2.

ETP

Étranacogène dézaparvovec n. m. Produit de thérapie génique qui est un vecteur viral adéno-associé de sérotype 5 (AAV5) recombinant, non-réplicant, exprimant le variant Padua (R338L) du facteur de coagulation IX humain (facteur IX ou acteur antihémophilique B ou facteur Christmas), sous le contrôle du promoteur spécifique du foie (LP1). Les…

Étravirine n. f. Antiviral inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI). Les INNTI se lient à un site allostérique de cette enzyme et induisent des changements conformationnels du site catalytique avec inhibition de lactivité ADN polymérase.

Étrétinate n. m. Dérivé rétinoïde à noyau aromatique et à action antipsoriasique. Substance active libérée par métabolisation de l’acitrétine (anti-acnéique).

Étude n. f. Application de l’esprit pour apprendre, pour connaître.

Études n. f. Séries ordonnées de travaux et d’exercices nécessaires à l’acquisition de connaissances et d’aptitudes et susceptibles de conduire à l’obtention d’un diplôme.

Étui n. m. Fourreau dont l’extrémité est ouverte.

Étybenzatropine (chlorhydrate d') n. f. Atropinique anticholinergique.

Étynodiol (diacétate d') n. m. Progestatif dérivé de l’estrane.

Eubacterium

Eucalyptol Cf cinéole.

Eucalyptus n. m. Grand arbre à croissance rapide (E. globulus Labill., Myrtaceae) originaire d’Australie, maintenant cosmopolite (zone méditerranéenne, Chine...) ; fleur caractérisée par le calice restant clos jusquà la floraison (d’où l’origine étymologique du nom) et par un dimorphisme foliaire marqué. Feuille contenant des composés polyphénoliques (tanins hydrolysables,…

Eucaryote adj. et n. m. Qualifie ou désigne un organisme pourvu dun noyau avec membrane et dont le protoplasme contient des mitochondries, des ribosomes, des plastes chez les végétaux. Les êtres pluricellulaires (métazoaires) dont lHomme, les algues, les plantes, certains organismes unicellulaires comme les levures sont des eucaryotes.

Euchromatine n. f. Région d’un chromosome en interphase qui se colore de façon claire et diffuse et correspond à la forme transcriptionnellement active de la chromatine.

Eudicots n. f. Nom d’un clade important dans les classifications phylogénétiques des Angiospermes. Les eudicots ou triporées constituent la plus grosse partie des Angiospermes, plantes à fleurs pourvues de 2 cotylédons (Dictotylédones) et d’un pollen à 3 apertures (pores d’où le nom de Triporées). Ces Triporées sont divisées…



→ Exclusion

Éthylotest

Dernière modification de cette page le 15 janvier 2016


Anglais : breathanalyzer
Espagnol : alcoholimetro
Étymologie : Grec αίθήρ aíthếr région supérieure de l’air, éther, ὕλη húlê bois, matière, radical –yl(e), infixe –ol fonction alcool (éthanol), anglais test épreuve, issu de l'ancien français « test » pot, et désignant, en moyen anglais, une coupelle de métallurgiste servant à isoler les métaux précieux, d'où son emploi pour désigner ce qui permet de déterminer la qualité ou la pureté de quelque chose.

n. m. Dispositif de dépistage de l’étthanolémie par détermination semi-quantitative de la concentration en alcool éthylique (ou éthanol) dans l'air expiré. Après l'absorption de boissons alcoolisées, l’éthanol passe rapidement dans le sang et une partie proportionnelle à l’éthanolémie est expirée par les poumons (rapport de concentrations 2000/1). La concentration d’éthanolémie maximale autorisée en France est de 0,5 g par litre de sang ce qui correspond à 0,25 mg par litre d'air expiré. Le procédé de mesure de l’éthylotest peut être chimique ou électronique :
1- l'éthylomètre chimique (appelé communément "ballon") est utilisé par la police française pour les contrôles routiers. Un éthylotest de ce type est constitué d'une embouchure, d'un tube de verre rempli de dichromate de potassium (K2Cr2O7) acidifié adsorbé sur de la silice et d'un ballon en plastique de 1 litre. L'éthanol contenu dans l’air expiré réduit les ions dichromates (Cr IV), de couleur orange, en ions chrome (Cr III), de couleur verte. La longueur de la couleur verte parcourue dans le tube permet la détermination de la concentration en éthanol à l’aide d’une échelle graduée en g / L d’éthanol dans le sang. Ce dispositif manque de spécificité (interférence de la fumée de cigarette et des aldéhydes présents dans certains jus de fruits) et de précision (de l’ordre de 15 à 20 %). Toute réponse positive doit donc être confirmée par la détermination à l’aide d’un éthylomètre ou par celle de l’éthanolémie
2- l’éthylotest électronique fonctionne avec un capteur ampérométrique. La réaction électrochimique est celle de l'oxydation de l’éthanol. Le principe repose sur la génération d’un courant électrique dans une cellule de mesure de type pile à combustible avec oxydation de l’éthanol sur des électrodes.


L’éthylotest électronique présente les mêmes limites que l’éthylotest chimique. La précision est voisine de 5 à 10 %. La présence d’autres alcools est susceptible de positiver faussement l’analyse. L’éthylotest chimique ne peut être utilisé qu’une seule fois tandis que l’éthylotest électronique est réutilisable. A noter que ces deux types d’éthylotests n’ont aucune valeur légale. En cas de positivité, une confirmation doit être effectuée par un éthylomètre ou par une mesure d'alcoolémie.