Études
Éthylène-glycol n. m. Nom impropre donné à léthane-1,2-diol, HO-CH-OH, en raison de sa préparation à partir de léthylène. Produit toxique pour le rein (cristallurie d’acide oxalique et insuffisance rénale, voire anurie) et le système nerveux central (effet stimulant, puis dépresseur).
Éthylène-imine Cf aziridine.
Éthylène (oxyde d') Cf oxirane.
Éthylénique adj. Qualifie les hydrocarbures de la famille des alcènes.
Éthyle (oxyde d’) Cf éther éthylique.
Éthylhexyl méthoxycinnamate Cf cinnamique.
Éthyl loflazépate n. m. Benzodiazépine à action anxiolytique.
Éthylmorphine n. f. Dérivé hémisynthétique de la morphine (éther éthylique de la fonction phénolique).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0491 (chlorhydrate d’).
Éthylomètre n. m. Appareil qui permet de déterminer quantitativement la concentration d’éthanol contenue dans lair alvéolaire expiré. Cette mesure est réalisée selon le principe de labsorption dans l’infrarouge ou à l’aide d’un détecteur semi-conducteur.Dans le cas de l’analyse par un détecteur semi-conducteur de lair alvéolaire expiré, le principe…
Éthylotest n. m. Dispositif de dépistage de l’étthanolémie par détermination semi-quantitative de la concentration en alcool éthylique (ou éthanol) dans lair expiré. Après labsorption de boissons alcoolisées, l’éthanol passe rapidement dans le sang et une partie proportionnelle à l’éthanolémie est expirée par les poumons (rapport de concentrations…
Éthynylation n. f. Introduction chimique d’un reste éthynyle, HC≡CH.
Étidocaïne (chlorhydrate d') n. f. Anesthésique local.
Étidronate disodique n. m. Sel de l’acide étidronique ayant un effet antiostéoclastique ralentissant le remaniement osseux et diminuant l’hydroxyprolinurie ainsi que le taux de phosphatases alcalines sériques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1778).
Étifoxine (chlorhydrate d') n. f. Molécule de la famille des benzoxazines, agissant comme les benzodiazépines en modulant positivement le récepteur canal au GABA.
Étiléfrine (chlorhydrate d') n. f. Homologue supérieur de la phényléphrine à propriétés sympathomimétiques ; N-CHInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1205).
Étincelle n. f. Trait de feu qui jaillit des corps électrisés.
Étiquetage n. m. Marque fixée, fiche placée sur un objet pour en indiquer le contenu, lusage, la destination...
Étodolac n. m. Antalgique et anti-inflammatoire non stéroïdien à fonction acide carboxylique extranucléaire, dérivé de l’indole, et du pyrane réduisant la formation de prostaglandines par inhibition de la cycloxygénase.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1422).
Étofénamate n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) de la classe des acides fénamiques, à usage topique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 1513).
Étofylline n. f. Bronchodilatateur. L’étophylline est le dérivé hydroxyéthylé en position 9 de la théophylline.
Étomidate n. m. Dérivé de l’imidazole.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1514).
Étonogestrel n. m. Progestatif métabolite actif du désogestrel. Il se lie avec une haute affinité aux récepteurs de la progestérone dans les organes cibles. Implant inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Étoposide n. m. Dérivé hémisynthétique de la podophyllotoxine obtenu via la 4-O-déméthyl-4-epi-podophyllotoxine. Tête de file de la classe des épipodophyllotoxines ; activité anticancéreuse par inhibition des topoisomérases II.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2017, 0823).
Étoricoxib n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien inhibiteur sélectif de la cycloxygénase COX-2.
Étranacogène dézaparvovec n. m. Produit de thérapie génique qui est un vecteur viral adéno-associé de sérotype 5 (AAV5) recombinant, non-réplicant, exprimant le variant Padua (R338L) du facteur de coagulation IX humain (facteur IX ou acteur antihémophilique B ou facteur Christmas), sous le contrôle du promoteur spécifique du foie (LP1). Les…
Étravirine n. f. Antiviral inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI). Les INNTI se lient à un site allostérique de cette enzyme et induisent des changements conformationnels du site catalytique avec inhibition de lactivité ADN polymérase.
Étrétinate n. m. Dérivé rétinoïde à noyau aromatique et à action antipsoriasique. Substance active libérée par métabolisation de l’acitrétine (anti-acnéique).
Étude n. f. Application de l’esprit pour apprendre, pour connaître.
Étui n. m. Fourreau dont l’extrémité est ouverte.
Étybenzatropine (chlorhydrate d') n. f. Atropinique anticholinergique.
Étynodiol (diacétate d') n. m. Progestatif dérivé de l’estrane.
Eucalyptol Cf cinéole.
Eucalyptus n. m. Grand arbre à croissance rapide (E. globulus Labill., Myrtaceae) originaire d’Australie, maintenant cosmopolite (zone méditerranéenne, Chine...) ; fleur caractérisée par le calice restant clos jusquà la floraison (d’où l’origine étymologique du nom) et par un dimorphisme foliaire marqué. Feuille contenant des composés polyphénoliques (tanins hydrolysables,…
Eucaryote adj. et n. m. Qualifie ou désigne un organisme pourvu dun noyau avec membrane et dont le protoplasme contient des mitochondries, des ribosomes, des plastes chez les végétaux. Les êtres pluricellulaires (métazoaires) dont lHomme, les algues, les plantes, certains organismes unicellulaires comme les levures sont des eucaryotes.
Euchromatine n. f. Région d’un chromosome en interphase qui se colore de façon claire et diffuse et correspond à la forme transcriptionnellement active de la chromatine.
Eudicots n. f. Nom d’un clade important dans les classifications phylogénétiques des Angiospermes. Les eudicots ou triporées constituent la plus grosse partie des Angiospermes, plantes à fleurs pourvues de 2 cotylédons (Dictotylédones) et d’un pollen à 3 apertures (pores d’où le nom de Triporées). Ces Triporées sont divisées…
Eugénol n. m. Propénylphénol (4-allyl-2-méthoxyphénol), constituant prépondérant de l’huile essentielle du clou de girofle, bouton floral du giroflier. Anti-inflammatoire, anesthésique local et anti-infectieux.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1100 corrigé 10.0).
Eupeptique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui facilite la digestion.
Euphorbe n. f. Nom générique pour de nombreuses plantes du genre Euphorbia L. (Euphorbiaceae), herbacées ou ligneuses, des régions tempérées et tropicales, caractéristiques par leur inflorescence en cyathe. Présence d’un latex toxique par des esters diterpéniques ; propriétés purgatives violentes, inductrices de tumeurs, fortement irritantes pour les yeux,…
Euphorbia Genre de la famille des Euphorbiaceae dont les fleurs sont unisexuées et le fruit est une capsule à déhiscence tricoque ; les fleurs d’euphorbes sont les plus évoluées : les fleurs mâles sont groupées en inflorescence contractées entourant une inflorescence femelle réduite à une seule…
Euphorbiaceae Famille très vaste constituée de nombreuses espèces très répandues dans les pays tropicaux et subtropicaux ; elle comporte trois genres : les Euphorbia, les Croton et les Acalypha ; les fleurs sont unisexuées et le fruit est une capsule à déhiscence tricoque.
Europium n. m. , Lanthanide dont les sels sont utilisés entre autres dans les tubes cathodiques pour récepteurs de télévision en couleur. A cause des propriétés paramagnétiques de l’ion europium Eu, quelques-uns de ses complexes organiques « NMR shift reagents » servent de réactifs pour déplacer certains pics…
Euryxène Se dit dun parasite qui peut parasiter un grand nombre despèces ayant entre elles une ressemblance écologique et pouvant lui servir dhôte.
Eutexie n. f. Propriété d’un mélange de deux ou plusieurs constituants solides dont la composition est telle qu’il fond à température constante comme un corps pur, sa température étant plus basse que celle de chacun des constituants pris séparément.
Eutomère adj. et n. m. Caractérise ou désigne l’énantiomère dont l’activité biologique principale est la plus forte ou dont l’affinité relative de fixation à un récepteur biologique ou une enzyme est la meilleure.
Eutrophie n. f. Bon état de nutrition.
Eutrophique adj. Qualifie un organisme ou un organe qui est en état deutrophie ainsi quune substance qui permet datteindre cet état, par exemple certains acides aminés et certaines vitamines.
Eutrophisation n. f. Processus d’enrichissement des eaux en sels minéraux (nitrates, phosphates) pouvant entraîner plus ou moins rapidement un déséquilibre et une détérioration d’un écosystème aquatique par prolifération de certains végétaux. Conduit à un déficit d’oxygène causant une surmortalité de la faune et éventuellement à la prolifération de…
Évaluation n. f. Action d’évaluer, d’estimer, d’apprécier l’importance.
Évaporation n. f. Passage progressif, sans ébullition, de létat liquide à létat gazeux, la température du liquide étant inférieure à son point débullition.
Événement n. m. Ce qui se produit, fait important. Par opposition au sens péjoratif daccident, un événement peut être aussi bien favorable que défavorable.
Évérolimus n. m. Lactone macrocyclique hémisynthétique, du groupe des rapalogues, obtenue par hémisynthèse à partir du sirolimus (ou rapamycine) par alkylation (hydroxyéthylation) de la fonction alcool secondaire en position 40 ; inhibiteur d’une kinase, la mTOR (mammalian Target Of Rapamycin). Propriétés immunosuppressives, antinéoplasiques, antiprolifératives.Inscrit à la Pharmacopée Européenne,…
Évinacumab n. m. Anticorps monoclonal recombinant, de type IgG4-k, qui inhibe l’angiopoïétine de type 3 (ANGPTL3, angiopoietin-like 3). La protéine ANGPTL3 est un inhibiteur endogène de la lipoprotéine lipase (LPL), enzyme de localisation endothéliale impliquée dans l’hydrolyse des triglycérides,des chylomicrons et des VLDL (very low density lipoproteins). En levant…
Évolocumab n. m. Anticorps monoclonal humain inhibiteur de la PCSK9 (Proprotein Convertase Subtilisin/Kexin type 9). Administré par voie SC (toutes les deux semaines ou une fois par mois), il entraîne une diminution de longue durée du LDL-cholestérol sanguin.
Exactitude n. f. Exprime létroitesse de laccord entre la valeur qui est acceptée soit comme une valeur conventionnellement vraie (par exemple étalon de référence utilisé au sein dune firme) soit comme une valeur de référence (par exemple étalon international, substance de référence) et la valeur moyenne trouvée obtenue…
EXAFS (Extended X-ray absorption fine structure) Terme qualifiant la structure de spectres d’absorption de rayons X situés loin des limites et s’étendant sur les états d’énergie les plus élevés.
→ Exostose
Études
Anglais : studies
Espagnol : estudios
Allemand : Studien
Étymologie : Latin stŭdia, études, branches des connaissances, pluriel de stŭdĭum application zélée, zèle, ardeur, goût, passion, application à l’étude, étude.
n. f. pl. Séries ordonnées de travaux et d’exercices nécessaires à l’acquisition de connaissances et d’aptitudes et susceptibles de conduire à l’obtention d’un diplôme.
Études de pharmacie
Anglais : pharmacy studies
Espagnol : estudios de farmacia
Allemand : Pharmaziestudien
Cursus universitaire conduisant à l’obtention du diplôme d’État de Docteur en pharmacie qui ouvre droit à l’exercice des professions pharmaceutiques.
Il se caractérise notamment par des modalités d’accès communes aux études de santé (médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique) et par la détermination annuelle des capacités d’accueil en deuxième et troisième années de premier cycle par chaque université sur avis conforme de l’Agence régionale de santé (ARS) concernée, en fonction des capacités de formation, des besoins de santé du territoire et des objectifs nationaux établis par l’État (article L 631-1 du Code de l’Éducation).
Les études de pharmacie durent de six à neuf ans selon la filière choisie : officine, industrie-recherche, internat. Le diplôme d’État de Docteur en pharmacie est délivré après soutenance d’une thèse.
Études doctorales
Anglais : doctoral studies
Espagnol : estudios doctorales
Allemand : Doktoratsstudien
Formations à et par la recherche, réalisées au sein d’écoles doctorales qui rassemblent des équipes de recherche universitaires reconnues et parfois associées à des établissements de recherche publique (Inserm, CNRS, INRA, etc.). Elles se déroulent en deux phases, la validation d’un diplôme de master – recherche et l’obtention du doctorat subordonnée à la soutenance d’une thèse d’Université.